Forum du Monde des Religions
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Mer 10 Avr 2024 - 19:50

Forum Religion - Les Dieux et les Déesses du passé

Forum Religion - Les TOUTATIS



Toutatis ou Teutatès, dieu des Celtes, présidait, suivant les uns, aux batailles selon les autres, au commerce, à l'argent, à l'intelligence, à la parole, et conduisait aux Enfers les âmes des morts. 
On lui a vu de grands rapports avec le dieu égyptien- Thoth et avec le Mercure des Latins. 

On l'adorait tantôt sous la forme d'un chêne tantôt sous celle d'un javelot : il était alors considéré comme dieu, de la guerre. Ses fêtes se célébraient dans des forêts, au clair de la lune ou à la lueur des flambeaux. 

Une des cérémonies principales de sa fête, qui avait lieu dans la première nuit de la nouvelle année, consistait à couper un gui sur un chêne, avec une faucille d'or, en criant "Au gui l'an neuf." On lui sacrifiait des chiens, parfois des victimes humaines. 


Les Sociétés Secrètes : L'Ordre Ancien des Druides de la Société Celtique 

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Les druides.  
Les prêtres des Gaulois, les druides ou hommes des chênes, avaient des croyances apparemment élevées; ils croyaient aux peines et aux récompenses dans la vie à venir. Mais des sacrifices humains, ensanglantaient les autels qu'ils élevaient au fond des forêts séculaires ou au milieu des landes sauvages. 

« Tous les Gaulois, dit César, sont très superstitieux : aussi ceux qui sont attaqués de maladies graves, comme ceux qui vivent au milieu de la guerre et des dangers, immolent des victimes humaines ou font voeu d'en immoler, et ont recours, pour ces sacrifices, au ministère des druides. Ils pensent que la vie d'un homme est nécessaire pour racheter celle d'un autre homme, et que les dieux immortels ne peuvent être apaisés qu'à ce prix; ils ont même institué des sacrifices publics de ce genre. Ils ont quelquefois des mannequins d'une grandeur immense et tissus en osier, dont ils remplissent l'intérieur d'hommes vivants; ils y mettent le feu et font expirer leurs victimes dans les flammes, ils pensent que le supplice de ceux qui sont convaincus de vol, de brigandage ou de quelque autre délit, est plus agréable aux dieux immortels ; mais quand ces hommes leur manquent, ils prennent des innocents. »

Tous les druides n'avaient qu'un seul chef dont l'autorité était sans bornes. A sa mort, le plus éminent en dignité lui succède; ou si plusieurs ont des titres égaux, l'élection a lieu par le suffrage des druides, et la place est quelquefois disputée par les armes. A une certaine époque de l'année, ils s'assemblent dans un lieu consacré sur la frontière du pays des Carnutes, qui passe pour le point central de toute la Gaule. Là se rendent de toutes parts ceux qui ont des différends, et ils obéissent aux jugements et aux décisions des druides. On croit que leur doctrine a pris naissance dans la Bretagne, et qu'elle fut de là transportée dans la Gaule; aujourd'hui ceux qui veulent en avoir une connaissance plus approfondie se rendent ordinairement dans cette île pour s'y instruire. 

« Les druides ne vont pas à la guerre et ne payent aucun des tributs imposés aux autres Gaulois. Séduits par de si grands privilèges, beaucoup de Gaulois s'efforcent d'entrer dans cet ordre; mais il faut, pour cela, apprendre un grandnombre de vers, et il en est qui passent vingt années dans ce noviciat. Il n'est pas permis de confier ces vers à l'écriture, tandis que, dans la plupart des autres affaires publiques et privées, on se sert des lettres grecques. Il y a, ce me semble, deux raisons de cet usage : l'une est d'empêcher que la science des druides ne se répande dans le vulgaire; et l'autre, que leurs disciples, se reposant sur l'écriture, ne négligent leur mémoire. Une croyance qu'ils cherchent surtout à établir, c'est que les âmes ne périssent point, et qu'après la mort elles passent d'un corps dans un autre, croyance qui leur parait singulièrement propre à inspirer le courage, en éloignant la crainte de la mort. Le mouvement des astres, l'immensité de l'univers, la grandeur de la terre, la nature des choses, la force et le pouvoir des dieux immortels, tels sont, en outre, les sujets de leurs discussions; ils les transmettent à la jeunesse. »


Par Toutatis ! Par Belenos ! 

Qui sont les dieux gaulois ? 



Vous avez très probablement reconnu les fameuses expressions que nos irréductibles ancêtres gaulois, Astérix, Obélix, et tutti quanti, expriment régulièrement au fil de leurs aventures pictographiques. Mais qui est capable de me dire qui sont Toutatis et Bélénos ? 

En réalité, cela pourrait se deviner.Toutatis est le dieu gaulois schématiquement qualifié de « dieu du ciel ». Toutatis provient de Teutatès, de teuta la tribu et tato le père. Il est rapproché de Mars et de Mercure chez les Romains. 

Bélénos signifie « celui qui brille, resplendissant ». Il est a rapprocher d'Apollon dans le panthéon grec. Ses fonctions principales concernent la médecine, les arts. Les druides le célébraient lors de la fête de Beltaine en accomplissant un rituel qui consistait à faire passer le bétail entre des feux pour éviter les épidémies. 

On ne dispose que de très peu de sources concernant la mythologie gauloise. Il y en a deux types principalement : 

:black_medium_small_square:Tout d'abord, les textes latins des écrivains contemporains des Gaulois, comme Pline l'Ancien, Lucain (La Pharsale) et surtout Jules César avec son Commentaire sur la Guerre des Gaules. Ces sources donnent souvent une image négative des peuples gaulois, à cause des relations extrêmement tendues qu'ils entretenaient, et de la méconnaissance de leurs croyances et de leurs coutumes. Par ailleurs, comme les romains étaient friands de l'assimilation, on retrouve systématiquement une recherche d'équivalence entre un dieu romain et les dieux celtes, bien que les panthéons se révèlent largement incompatibles, ce qui provoque parfois des aberrations. 

:black_medium_small_square:Seconde source : les vestiges archéologiques (statues, monnaies, bas-relief) et toponymiques qui ont permis d'en savoir un peu plus sur certains cultes et lieux de cultes, notamment. Lug, dieu celte important, qui « guide les voyageurs, fait gagner de l'argent et prospérer le commerce », a ainsi donné son nom à plusieurs lieux, dont Lyon, ancienne Lugdunum, ou Laon. De même, tous les villages ou lieux-dits contenant « Beaune » correspondraient à des lieux de cultes voués à Bélénos, et liés à son activité de guérisseur. 

Voilà qui clôt cet omnilogisme, mais j'espère vous donnera envie de ré-ouvrir un album d'Astérix, pour parfaire votre connaissance de la civilisation gauloise. 

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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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Mer 10 Avr 2024 - 19:53
Odin

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Odin le dieu suprême, dieu de la guerre nordique.

Odin, le plus puissant des dieux dans la mythologie nordique ; il monte son étalon " Sleipner " et porte la lance Gungne (Gungnir) ; les deux corbeaux, Hugin (pensé) et mouche de Munin (mémoire) planent à proximité de lui afin de le guider à travers le crépuscule de la forêt.

Mythologie nordique
Odin le père des dieux du groupe " Ases " ; le dieu de la Guerre de la Sagesse et de la Poésie :

Synonymes : 
Voden, Woden, Wotan, Votan, Wuotan, Bileygr (au regard fuyant), Glapsvidir (prompt à la tromperie), Ygg, Valfodr (le père des Morts au combat), Alfodr (le père des dieux), Fjolsvidr (à la vaste sagesse), Oski (celui qui donne l'espoir).

Odin signifie probablement " furieux ". 



Généalogie :


Odin est le premier des dieux dans le panthéon des divinités scandinaves ; il est à la tête des dieux du groupe " Ases " ; fils de Bor (ou Burr) et la géante Bestla ; frère de Vili et Vé. Odin est aussi le père des principales divinités du groupe " Ases " : de son épouse " Grid ", il est le père de " Vidar, celui qui tuera le loup Fenrir " ; de son épouse " Jörd ", il est le père de " Thor, le dieu du tonnerre " et enfin, de son épouse Frigg, il est le père de Baldr (dieu de la joie et de la bonté) ; de Hod (le dieu aveugle) ; de Skadi ; de Hermod (ou Hermodr, le messager des dieux, l'équivalent d'hermès des Grecs) ; de Bragi (dieu de la poésie et l’Éloquence, époux d'Idun qui gardait les pommes d'or de la jeunesse) ; et de Tyr (dieu manchot du combat et de la gloire héroïque). 

Heimdal (ou Heimdallr) le dieu de l'Aurore " celui qui lance la lumière " et le gardien de Bifrost (l'arc-en-ciel) qui conduit à la cité des dieux (les Ases) d'Asgard : selon la légende, il est né à l'horizon ; fils de neuf sœurs géantes et d'Odin.


Odin est un des trois dieux créateurs :
Au début il existait deux régions : Niflheimr, le mode de glaces et " Muspellheimr ", le royaume de feu.
Audumla (la nourricière), la vache sacrée qui naquit de la fonte des glaces sous l'effet du feu " Muspellheimr ".

En léchant les glaces (ou le sel déposé sur les roches gelées), Audumla libère un géant appelé Buri (celui qui est né), cette naissance se fait en trois jours : le premier jour apparaissent les cheveux ; le deuxième jour apparaît la tête et le troisième jour le dieu en entier. Buri génère à son tour Bor (ou Burr) ; Bor épouse Bestla, la fille du géant Bölthorn (Bolthor) ; elle lui donne trois enfants : Odin, Vili (dieu créateur et dieu de guerre) et Vé (dieu créateur et dieu de guerre).

Ymir qui fut le premier géant apparaissant après la fonte des glaces dans le " Ginnungagap = le vide originel ; ou = la mer formée de la rencontre de l'air chaud soufflant de Muspelheim, le pays des géants de feu, et l'air froid provenant de Niflheim, le pays des brumes".

Ymir était un être maléfique et cruel envers tous et aussi envers les enfants de Bor (Odin, Vili et Vé) qui décident de le combattre et le tuer puis précipiter son corps dans les profondeurs de " Ginnungagap " qui se situe entre Muspelheim et Niflheim. 

Du corps de Ymir, Odin, Vili et Vé créent le monde : de son crâne ils créent le ciel ; de son cerveau ils créent les nuages ; de ses os ils créent les montages ; de ses dents et mâchoires ils créent les roches et les pierres ; de sa chair ils forment le sol ; des petits vers, nés de sa chair ils créent des nains doués d'intelligence ; quatre nains supportent le ciel ; enfin de son sang ils créent les rivières et les mers. 

Les mers noyèrent tous les géants de glace, excepté deux, Bergelmir et son épouse, sauvés grâce à une barque faite d'un tronc d'arbre évidé ; ce couple fondera la seconde race de géants.

Après avoir créé la terre, les mers et le ciel, Odin, Vili et Vé offrent le pays appelé " Utgardr ou Utgard " aux géants de glace restants, Bergelmir, son épouse et leurs enfants ; il s'agit d'une région très reculée à l'Est.

Pour eux et leurs descendants, les trois dieux créateursOdin, Vili et Vé bâtissent une demeure, c'est " l'Asgardr ou Asgard ", elle était protégée des attaques des géants par de solides fortifications ; pour les édifier, ils utilisent les sourcils du premier géant " Ymir ".

Partant explorer le monde qu'ils ont créé, sur une côte, Odin, Vili et Vé trouvent deux troncs d'arbre échoués sur le rivage, alors ils décident de leur donner une nouvelle vie en créant le premier couple humain : " Embla " fut la première femme, et " Ask " fut le premier homme. Odin leur insuffla la vie ; Vé leur donna la vue et l'ouïe (et pour certains, les expressions du visage et la parole) ; enfin, Vili leur donna l'intelligence et les émotions.

Pour les premiers humains, les trois dieux créateurs, Odin, Vili et Vé, bâtissent un royaume dans lequel ils peuvent vivre, c'est " Midgardr ou Mitagard - la terre du milieu " qui se trouve à mi-chemin entre Asgardr, le pays des dieux, et " Niflheimr ", le pays des glaces, le royaume des morts.
Odin et ses deux frères édifient le pont Bifrost, ou l'arc-en-ciel qui relie Asgardr à Midgardr.

Les dieux chargent, Embla et Ask, les premiers humains installés dans le royaume de Midgard, de former des familles afin de peupler leur pays, et de s’occuper des animaux, des plantes et tous les autres êtres vivant dans leur royaume.

Les Ases et les Vanes :
Les divinités de la mythologie nordique étaient divisées en deux groupes : Les " Ases " qui vivaient à " Asgardr " (au ciel), à leur tête leur chef Odin puis Thor, Vidar, Baldr, Höd, Heimdal et Loki Frigg. L'autre race est celle des " Vanes ", les divinités des générations ultérieures, qui sont aussi des dieux et déesses de la fertilité ; ils vivaient à " Vanaheim - la terre des Vanes " et régnaient sur la mer et la terre ; leur chef était Njörd (le dieu de la mer et des vents) et ses enfants jumeaux Freyr (dieu de la pluie et des produits des champs et du soleil) et Freyja (déesse de l'amour charnel et de la jeunesse et femme du dieu solaire Odhr pour lequel elle verse des larmes d'ambre et d'or quand il la quitta. Les nains lui donnent le collier Brisling pour la remercier d'avoir fait l'amour avec eux. Son char était tiré par des chats. Elle pouvait voler sous l'apparence d'un faucon. Le jour dédié à son culte était le vendredi. Après la réconciliation des Ases et des Vanes, elle fut assimilée à Frigg).

Odin et la sagesse divine :
Un jour, une guerre éclate entre les " Ases " et les " Vanes " suite au mauvais traitement subi par un des vanes (Freyja ou un autre qui a pris son apparence, ou la géante Gullveig) dépêché en mission auprès des Ases. Cette guerre sans vainqueur se termine par une trêve et échange d'otages : les deux Ases, Honir et Mimir (qui connaît tous les secrets de la sagesse) passaient une partie de l'année chez les vanes, et Freyr et Njörd séjournaient chez les Ases.

Les Vanes essayent d'obtenir de Mimir les secrets de la sagesse, mais échouant, ils lui tranchent la tête et l'envoient chez les Ases ; malheureusement pour les Vanes, car c'était cette tête qui conservait les secrets de la sagesse divine ; alors afin de profiter de la sagesse universelle, Odin conserva la tête de Mimir grâce à des herbes, puis par des incarnations, lui donna la faculté de la parole et la rendit immortelle et l'installa sous la racine de l'arbre du monde Yggdrasil qui s'étendait jusqu'au " Jotunnheim ", le pays des géants de glace à la source. 
Odin, chaque fois qu'il a besoin de conseils, se rend jusqu'à la source (ou le puits) de Mimir afin d'interroger la tête du sage.

Les Vanes, sans suffisamment de pouvoir, finissent par être assimilés aux Ases, leurs rivaux.

Odin et l'Hydromel de l'inspiration (Odrerir) :
Après la guerre entre les Ases et les Vanes, les dieux crachèrent dans un chaudron (l'odrorir, qui remue le cœur) pour sceller la paix ; de leur salive naquit le géant poète " Kvasir ". Deux affreux nains, Fjalar et Galar, ayant marre de ses instructions, ils le tuèrent et distillèrent son sang, puis le mélangèrent à du miel afin d'obtenir un puissant hydromel (boisson obtenue par fermentation de miel additionné d'eau) pouvant doter à quiconque le boit, la sagesse, l'inspiration poétique et la connaissance des formules magiques.

Les deux nains, Fjalar et Galar, furent obligés plus tard, de donner l'hydromel au géant Suttung qui venait de tuer son père et sa mère, ce fut le prix pour ne pas les exécuter. Suttung sachant la valeur inestimable de l'hydromel, il demanda à sa fille " Gunnlöd " de le cacher dans sa grotte.

Odin décida de s'emparer de l’hydromel afin de l'offrir aux dieux, pour cela il se métamorphosa en un homme, un serpent et un aigle : d'abord il prit l'apparence d'un homme du nom de " Bölverk " et tua neuf serviteurs de Baugi, le frère de Suttung ; il proposa d'accomplir la tâche de travail de ses neuf serviteurs disparus s'il lui donna à boire une gorgée d'hydromel ; Baugi accepta, mais son frère Suttung refusa cette demande. Alors " Bölverk  - Odin ", avec la complicité de Baugi, s'empara du breuvage sacré. Baugi creusa le flanc de la montagne ; Odin se métamorphosa en serpent et se faufila à travers la montagne jusqu'à la grotte de Gunnlöd ; séduite par le dieu, le laissa boire une gorgée de l'hydromel, mais Odin malintentionné, but le breuvage jusqu'à la dernière goutte, puis se métamorphosa en aigle et s'envola pour la demeure des dieux Asgardr.

Sleipnir, l'étalon d'Odin
Les énormes fortifications d'Asgardr furent démolies lors de la guerre entre les Ases et les Vanes et il fallut les reconstruire afin de se protéger contre les attaques des géants. Pour cette énorme tâche, les Ases font appel à un géant, mais ce dernier exige un prix très important : le soleil, la Lune et Freyja (la sublime déesse de la fertilité et qui était capable d'accorder l'immortalité). Devant ce prix exorbitant, Loki (la représentation du mal et de la ruse), demande aux Ases d'accepter le contrat sous une condition : " Finir les travaux en une saison " sachant que ce délai est largement insuffisant ; donc si le géant accepte, le prix sera moins cher car les travaux ne seront pas terminés à temps.

Le géant accepte le contrat, et les travaux de la restauration des remparts commencent, et étonnement ils avancent très vite, parce que, pour les réaliser, le géant se fait aider par son cheval magique la jument " Svadilfari ". Loki, voyant que la restauration des remparts sera terminée à temps, il se métamorphose en un fougueux étalon séduisant et attire la jument " Svadilfari ". De cet accouplement naîtra l'étalon " Sleipnir " qui fut, grâce à ses huit pattes, le cheval le plus rapide du monde ; Loki l'offrit à Odin.

Le géant privé de son étalon " Svadilfari " n'accomplit pas les travaux à temps, n'obtient pas le prix prévu ; furieux, il fut pris par un accès de rage, alors afin de finir avec cette folie. Thor, le dieu du tonnerre, le tue en lui donnant un coup sur la tête avec son manteau." Mjöllnir "

Odin est le dieu borgne :
Odin, un dieu curieux de tout et en soif de connaissance : il cherchait à devenir omniscient en assimilant toutes les connaissances et les sagesses du monde, alors pour une simple gorgée à la source de la sagesse ; il accepte de perdre un de ses yeux en l'offrant au géant Mimir en échange d'un breuvage provenant du puits qui contenait l'eau sacrée du destin et qui commandait bonheur ou malheur des hommes (puits de Mimir) qui se trouvait sous la racine de l'arbre du monde (ou l'arbre de la connaissance) Yggdrasil qui s'étendait jusqu'au " Jotunheim ", le pays des géants de glace.

Odin sur Yggdrasil (l'Arbre du Monde) : 
Il se pendit au tronc de l'arbre Yggdrasil, sans manger, ni boire, le corps percé d'une flèche (ou par sa lance Gungnir) qui l'implante lui-même dans son corps ; après neuf jours et neuf nuits suspendu à l'arbre comme un cadavre, il tombe en serrant dans ses mains, les runes et leurs secrets de connaissance. En possédant les runes (les caractères de l'ancien alphabet des peuples germaniques et scandinaves), il possède l'écriture et devient le plus sage et le plus instruit des dieux, capable de maîtriser la magie et explorer les secrets de l'univers.

Le nom " Yggdrasil " renvoie à cet épisode de la biographie d'Odin, car " Ygg " est un autre nom d'Odin ; et " Drasil " signifie cheval, donc, Yggdrasil signifie (Cheval d'Odin).

Odin est le dieu de la Guerre :
Un combattant acharné sur le champ de bataille, et avec ses capacités de se métamorphoser et dérouter ses ennemis, les aveugler, les assourdir et détruire leurs armes. Il était assisté pour cette tache par deux redoutables loups " Geri ou Gjere" et " Freki ou Freke ".

Odin observe les guerriers au cours des batailles, juge et décide de ce qui doit être emmené au Valhall (Walhalla ; le séjour des Morts), situé près du palais d'Odin à Asgard, afin de trouver une vie éternelle. Les murs de Walhalla étaient couverts de boucliers, son plafond de forêts de lances ; pour y accéder, il faut passer par " Valgrind " la porte de la mort.

En effet, quand Odin décide qu'un guerrier doit mourir glorieusement, il envoie au champ de bataille les Valkyries, trois déesses apparentées aux Nornes ; elles récupèrent le guerrier tombé glorieusement dans le combat, puis l'emmènent au Valhall (Walhalla) afin de rejoindre la troupe des valeureux guerriers qui combattent et banquettent jusqu'à la fin du temps où ils combattront auprès d'Odin à la bataille de la fin du monde des dieux (Ragnarok). Ces guerriers appelés (Einherjar) se nourrissaient de la chair du sanglier " Sæhrimnir " qui se reconstituait sans cesse, et ils buvaient le vin d'un fût intarissable.

Les Walkyries se déplaçaient à cheval, et la lumière reflétée par leurs boucliers produisait les aurores boréales. Elles pouvaient se métamorphoser à volonté en corneilles ou en louves.

La déesse de l'amour charnel, Freyja était étroitement associée à Odin dans la prise en charge des glorieux guerriers morts au combat. 

Odin était représenté dans son aspect de guerrier comme un homme vigoureux d'une cinquantaine d'années, pourvu de longs cheveux et d'une grande barbe grise. Il portait un grand manteau bleu et un chapeau à large bord permettant de cacher son œil perdu. Il était armé de sa lance (Gungnir), l'arme qui ne rate jamais sa cible, elle fut fabriquée par les nains. Sur cette lance, Odin faisait prêter serment à ses sujets.

Odin est un dieu de Paix :
Pour assurer la paix, il faut la puissance, la force, mais il faut aussi la connaissance afin de percer les secrets du monde ; Odin était doué de toutes ces caractéristiques, aidé pour cette tache par les runes (l'écriture), puis deux agents de renseignement, les deux corbeaux : Huginn ou Hugin (pensée) et Muninn ou Munin (mémoire) ; ces deux corbeaux, chaque jour, survolaient le monde entier et revenaient murmurer quotidiennement aux oreilles d'Odin, tout ce qu'ils avaient vu ou entendu dans le monde des dieux, des géants, des nains et des hommes. 

La mort d'Odin : 
Le champ de bataille de la fin de monde des dieux (Ragnarok) était déjà déterminé, c'est " Vigrid " (le plus grand au monde ; il était de forme carrée, s'étendant devant Valhall et mesurant mille lieues de côté) ou " Oskopne " (celui qui n'est pas encore créé).

Odin se présente sur le champ de bataille coiffé d'un casque en or et orné d'immenses ailes d'aigle ; il tient à la main gauche sa célèbre lance " Gungnir " qui ne rate jamais sa cible. Odin chevauchait son étalon " Sleipnir " à huit pattes qui vole comme un ouragan pour se placer à la tête de son armée.

La grande bataille commence, les Ases succombent sous l'assaut de leurs ennemis : le loup Fenrir avec sa gueule immense engloutit, dès le début de la bataille, le père des dieux " Odin " qui fut la première victime de cette guerre. Pour le venger, Vidar son fils, s'avance vers Fenrir, et avec habilité et force, fixe la mâchoire inférieure du monstre loup au sol en introduisant, dans sa gueule, son pied protégé par un soulier fait d'un cuir de haute résistance le rendant capable d'empêcher les dents du loup de le traverser ; puis avec la main gauche, Vidar soulève vers le ciel la mâchoire supérieure de la bête, puis à travers sa gueule largement béante, avec la main gauche, Vidar enfonce son épée et transperce le cœur de Fenrir et met fin à sa vie.

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Mer 10 Avr 2024 - 20:09
Zeus dieu de l'Olympe



Zeus, le maître de l'Olympe, dieu de l'orage et de la pluie. C'est en Grèce, sur le mont Olympe, que se déroule principalement cette aventure que nous vous proposons de découvrir ici. Les liens entre la mythologie Grecque et Romaine étant étroits, nous présentons également sur ce site une table de correspondance entre le nom grec et le nom latin. Sur ce, nous vous souhaitons une bonne visite sur Zeus dieu de l'Olympe !


Au commencement
Au commencement de l'Univers, il n'y avait que le Chaos. Un jour vint Gaia, la Terre et Ouranos, le Ciel. Ils eurent beaucoup d'enfants.
- les Hécatonchires (Centimanes) aux multiples bras et têtes

- les Cyclopes, êtres n'ayant qu'un œil au milieu du front

- les Titans, des géants

Un jour, Ouranos qui détestait les Hécatonchires et les Cyclopes, les enferma dans les Ténèbres; ce qui mit Gaia en colère. Cronos, le plus jeune des Titans, avec l'aide des autres Titans, se vengea de son père et libéra les Hécatonchires et les Cyclopes. Cronos détrôna ainsi son père Ouranos et devint le nouveau roi.


Cronos épousa sa sœur Rhéa. Le calme s'installa... un temps.
De peur d'être lui aussi détrôné, comme son père lui avait prédit, Cronos décida de dévorer chacun de ses enfants au fur et à mesure de leur naissance. Ce qu'il fit. Au 6ème, Rhéa eut un subterfuge et présenta à son mari une pierre emmaillotée en lieu et place de... Zeus. Cronos l'avala sans se méfier. C'est ainsi que commence l'histoire de  Zeus qui fut sauvé et confié à sa grand mère Gaia.


La guerre des Titans
Les années passèrent. Zeus grandit. Il réussit à libérer ses frères et sœurs de Cronos en lui faisant avaler un certain breuvage lui faisant recracher ses enfants.

Zeus, ses frères Hadès, Poséidon et ses sœurs Hestia, Déméter et Héra se liguèrent contre Cronos. Ce fut la guerre des Titans. Elle dura 10 longues années. Nous en connaissons l'issue. Ce fut une guerre terrible, les éléments, le ciel, la terre, la mer se déchainèrent. Mais au final, Zeus triompha. Il fit enchaîner son père Cronos. Zeus devint ainsi le nouveau roi des dieux. Il trône désormais au sommet de l'Olympe.


Le partage de l'Olympe
Le calme revenu sur l'Olympe, vint le temps du partage. L'Univers fut partagé entre Zeus et ses deux frères.

A tout seigneur, Zeus obtint le ciel. Il est souvent représenté tenant en main un éclair, la foudre, symbole de puissance et pouvant réduire en poussière tout adversaire se dressant devant lui.

Poséidon eut la mer. Souverain du monde marin, il rend visite à son frère sur le mont Olympe qu'en de rares occasions. Poséidon est habituellement représenté muni d'un trident. Il parcourt les mers et océans sur son char tiré par des chevaux marins.

Hadès eut le monde souterrain. Le 3ème frère de Zeus, Hadès, quitte lui aussi rarement son royaume. Régnant sur les Enfers, il est souvent représenté avec une corne d'abondance.


Le temps des amours...
Vaste sujet que celui des amours de Zeus. Il détient certainement le record des conquêtes amoureuses. On lui connaît de nombreuses femmes et il connut de multiples aventures avec des déesses et des mortelles.

Citons notamment :

- Sa première femme Métis qui donna naissance à Athéna. Métis représente la sagesse.

- Thémis, deuxième épouse de Zeus. Thémis est souvent représentée tenant une balance, symbole de justice.

- Déméter, qui donna naissance à Perséphone, future femme d'Hadès.

- Héra, sœur de Zeus. Protectrice du couple et du mariage, elle sera très jalouse des infidélités de son mari comme nous le verrons par la suite...Héra donna à Zeus un enfant unique, Arès dieu de la guerre

Zeus donna naissance à de nombreux héros : Castor, Pollux, Persée, Hercule, etc.

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Le temps de la vengeance
Héra, fière et orgueilleuse (son animal favori est le paon), supporte mal les infidélités de Zeus. Elle fomenta maintes vengeances sur les conquêtes et les enfants de Zeus.

C'est ainsi qu'Hercule, fils de Zeus et d'Alcmène, noble mortelle, fut amené à exécuter ses célèbres douze travaux. Pour plus d'informations sur Hercule et ses 12 travaux, nous vous invitons à consulter ce site très clair : 12 travaux d'Hercule.

Mais Héra n'avait pas peur de s'en prendre à Zeus lui-même. Pour empêcher son mari volage de descendre sur Terre rencontrer sa nouvelle conquête, elle complota avec Poséidon et Athéna afin de l'attacher. Malheureusement pour elle, Zeus déjoua le complot et parvint à se libérer.

Lassé par les colères de son épouse, Zeus se vengea à son tour et punit Héra en l'enchaînant sur l'un des sommets de l'Olympe.

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Mer 10 Avr 2024 - 20:14
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Les Dieux Grecs sont-ils basés sur la Bible ?


Zeus, Apollon, Artémis, Aphrodite, ces noms de dieux et de déesses grecs, ainsi que d’autres encore, sont connus de la plupart d’entre nous. D’autre part, beaucoup n’ignorent pas que les récits mythologiques des Grecs de l’Antiquité attribuent toutes sortes de pratiques répugnantes à leurs dieux. On y lit qu’ils se querellent, qu’ils se battent entre eux et même qu’ils conspirent les uns contre les autres. On conçoit difficilement que les mythes aient pu avoir le moindre fondement authentique. Cependant, si étrange que cela paraisse à certains, la Bible fait la lumière sur l’origine possible, et même probable de ces légendes.


D’après l’histoire authentique rapportée dans Genèse 6:1-13certains fils angéliques de Dieu vinrent sur la terre avant le déluge de l’époque de Noé et épousèrent les filles des hommes qui étaient jolies. Les enfants issus de ces unions furent appelés “Nephilim” ou “Abatteurs”, c’est-à-dire ‘ceux qui font tomber autrui’. Cela contribua beaucoup à étendre l’immoralité et la violence sur la terre.


Les survivants du déluge, Noé et sa famille, firent sans aucun doute connaître à leurs descendants les conditions qui régnaient avant ce cataclysme universelPar conséquent, il est intéressant de noter que les histoires mythologiques attribuées aux poètes grecs Hésiode et Homère sont un écho des récits bibliques. Il s’agit là, bien entendu, de versions très déformées comparativement à l’histoire biblique.


Les divinités grecques décrites par Hésiode et Homère se présentaient sous la forme humaine ; elles étaient d’une grande beauté, quoique de taille gigantesque, et dotées d’une force surhumaine. Elles mangeaient, buvaient, dormaient, avaient des rapports sexuels entre elles, et même avec des créatures humaines ; elles se constituaient une famille, séduisaient et violaient


Bien que prétendues saintes et immortelles, ces divinités étaient capables de toutes sortes de tromperie et de crimes. Elles pouvaient se déplacer parmi les hommes de façon visible ou invisible.


Outre les divinités principales, les légendes grecques parlent de demi-dieux ou héros, issus d’une union entre une divinité et une créature humaine. Les demi-dieux avaient une force surhumaine mais ils étaient mortels (Hercule étant, dit-on, le seul d’entre eux à avoir reçu le privilège de parvenir à l’immortalité). Ils présentent donc une ressemblance marquée avec les Nephilim mentionnés dans la Genèse , tandis que les dieux correspondraient aux ‘fils de Dieu’ qui abandonnèrent leur position céleste.


Preuves de l’influence babylonienne

Pourquoi les mythes grecs présentent-ils cette version déformée des récits propres aux Saintes Écritures ??? Les faits historiques, tels qu’ils sont rapportés dans la Bible , fournissent les indices nécessaires pour répondre à cette question.


Après le déluge, une grande partie de l’humanité choisit de se rebeller contre Dieu. Dans la plaine de Schinéar, ces rebelles entreprirent la construction de la ville de Babel et d’une tour, vraisemblablement une ziggourat à l’usage du faux culte. 


Ce projet s’opposait au dessein du Créateur qui voulait que les hommes se répandent sur toute la surface de la terre. Dieu confondit le langage des bâtisseurs, si bien que leur dessein échoua. Incapables de se comprendre, ils finirent par arrêter les travaux de construction, et se dispersèrent. — Gen. 11:2-9.


Cependant, les hommes ainsi dispersés ont dû conserver le souvenir des événements antérieurs, et notamment des conditions existant avant le déluge. Il est logique de penser qu’ils interprétèrent, et leurs descendants aussi, ces événements à la lumière de leurs conceptions religieusesCela peut expliquer pourquoi ces mythes sont si différents à bien des égards des récits bibliques.


Puisque c’est à partir de Babel que se dispersèrent les rebelles, il faut s’attendre à retrouver l’influence babylonienne ou chaldéenne dans les mythes grecs. C’est exactement ce qu’ont remarqué de nombreux historiens. L’orientaliste E. A. Speiser fait remonter le thème des mythes grecs jusqu’en Mésopotamie. Il dit notamment :

“Les histoires selon lesquelles des dieux se sont rendus coupables d’actes inconvenants, au point de provoquer parfois de cruels combats familiaux, ont été amenées de Mésopotamie par les Hurrites et transmises aux Hittites. On les retrouve finalement dans les sources grecques et phéniciennes.” — The World History of the Jewish People, tome I, p. 260.


Quelques années auparavant, le professeur George Rawlinson faisait les remarques suivantes :


“La ressemblance frappante existant entre le système chaldéen et la mythologie classique mériterait une attention toute particulière. Cette ressemblance est à la fois si générale et si étroite sous certains rapports qu’elle ne peut s’expliquer par de simples coïncidences. 


Dans les panthéons de la Grèce et de Rome, comme dans celui de la Chaldée , on reconnaît les mêmes groupes ; assez fréquemment, on retrouve les mêmes généalogies, et dans certains cas, même les noms et les titres familiers des divinités classiques sont une preuve des plus curieuse de leur origine chaldéenne. Il ne fait aucun doute que de quelque façon il y eut très tôt un échange de croyances, de notions et d’idées mythologiques entre les rivages du golfe Persique et les pays baignés par la Méditerranée.” Seven Great Monarchies, tome I, pp. 71, 72.


En effet, tout prouve que les conceptions religieuses qui sont une déformation de la vérité contenue dans la Bible ont une seule source. Le colonel J. Garnier a écrit dans son livre Le culte des morts (angl.) :


“Non seulement les Égyptiens, les Chaldéens, les Phéniciens, les Grecs et les Romains, mais encore les hindous, les bouddhistes de la Chine et du Tibet, les Goths, les Anglo-Saxons, les druides, les Mexicains et les Péruviens, les aborigènes d’Australie et même les sauvages des îles du Pacifique, ont emprunté leurs conceptions religieuses à la même source, au même centre. On relève partout une similitude troublante dans les rites, les cérémonies, les coutumes et les traditions, ainsi que dans les noms et les relations entre leurs dieux et leurs déesses.” — P. 3.


Le fait que le thème de légendes propres à des peuples très éloignés les uns des autres ait été pris à la même source, à savoir la Mésopotamie prouve que ces légendes ne sont pas le produit d’imaginations indépendantes. 


S’il en était ainsi, comment expliquer que les divinités sont toujours présentées sous un jour défavorable ???. Des écrivains et des philosophes grecs ont par la suite tenté d’expurger des récits d’Homère et d’Hésiode les passages les plus dégradants, mais rien n’indique que les gens du peuple aient jamais estimé que les légendes diffamaient ou blasphémaient leurs dieux. Manifestement, ils préféraient vénérer des divinités dont on pouvait parler en termes peu flatteurs, car l’immoralité de ces dieux leur permettait de justifier leur propre inconduite.


En adorant des dieux qui n’étaient absolument pas des exemples sous le rapport de la conduite, les anciens Grecs et les autres peuples servaient en réalité les créatures spirituelles qui étaient devenues des démons. Ils glorifiaient et vénéraient les fils de Dieu désobéissants dont les pratiques dégradantes à l’époque antédiluvienne ont très bien pu être à l’origine de bien des mythes. 


Comme l’apôtre Paul le dit aux chrétiens de Corinthe : “Les choses que les nations sacrifient, elles les sacrifient à des démons et non à Dieu.” — I Cor. 10:20.

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Mer 10 Avr 2024 - 20:19
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ORIGINE des MOIS et des JOURS



Origine du nom des douze mois de l'année et des sept jours de la semaine


JANVIER Du latin januariusJanus était le dieu à deux faces des entrées et des sorties. 

FÉVRIER - Du latin februarius. Februare signifie purifier ; chez les Romains, le 15 février était le jour de la purification. 

MARS - Du latin marsiusalias Mars, dieu de la guerre. 

AVRIL - Du latin aprilis, le mois sacré de Vénus, déesse romaine de l'amour. 

MAI - Du latin maiusMaïa était une déesse romaine. 

JUIN - Du latin juniussans doute en l'honneur de la déesse romaine Juno. 

JUILLET Du latin juliusen l'honneur de Jules César, qui introduisit les années bissextiles dans le calendrier. A l'origine, juillet s'appelait Quintilis, le cinquième mois.

AOUT - Du latin augustusen l'honneur de l'empereur Auguste. A l'origine, on l'appelait sextilis, le sixième mois. 

SEPTEMBRE - Du latin septemqui signifie sept. De nos jours, c'est le neuvième mois. 

OCTOBRE - Du latin octoqui signifie huit. 

NOVEMBRE - Du latin novemqui signifie neuf. 

DECEMBRE Du latin decemqui signifie dix. 







Les sept jours de la semaine


LUNDI - Du latin lunae diesjour de la lune. 


MARDI - Du latin martis diesjour de Mars. 


MERCREDI - Du latin mercurii diesjour de Mercure. 


JEUDI - Du latin jovis diesjour de Jupiter. 


VENDREDI - Du latin veneris dies, jour de Vénus. 


SAMEDI - Du latin sabbati diesjour du Sabbat. 


DIMANCHE - Du latin dies dominicusjour du Seigneur. 

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Mer 10 Avr 2024 - 20:23
Le nom des mois de l’année : entre dieux et conquérants

Le calendrier créé par Romulus, le fondateur de Rome, ne comptait que 10 mois; le premier mois de l’année, mars, était consacré au dieu du même nom, responsable de la guerre et « père » Romulus et Remus. Il correspondait au retour des beaux jours et à la reprise de la guerre après l’hiver.

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Les premiers jours de janvier, les 
romains honoraient le dieu Janus et 
s’adressaient des vœux, s’envoyaient 
des présents et faisaient bombance.


Le mois d’avril était caractérisé par l’ouverture des bourgeons de fleurs, d’où son nom, issu du mot aprilis, qui signifie « ouvrir ».
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Les mois de mai et de juin étaient respectivement consacrés à Maïa (Maius), fille d’Atlas et mère de Mercure, et à la déesse Junon (Juno, Junonis), femme de Jupiter et mère de Mars. Une autre hypothèse évoque qu’ils pourraient être dérivés des terme majores (« hommes âgés ») et juniores (« jeunes gens »), puisqu’on célébrait la fête de la Jeunesse en juin.

Le mois de juillet, quant à lui, a été dédié à l’empereur Jules César (Julius) par Marc-Antoine, alors que le mois d’août célébrait l’empereur Auguste (Augustus, progressivement abrégé en Août). 

Les mois de septembre, octobre, novembre et décembre tirent leur nom de leur position dans le calendrier romain. Ils étaient les septième (septem), huitième (october), neuvième (november) et dixième (december) mois de l’année.


Lorsque Numa Pompilus, qui succéda à Romulus, ajouta les mois de janvier et février au calendrier, on nomma le premier en l’honneur du dieu Janus, qui, avec ses deux visages opposés, symbolisait le passage d’une année à l’autre. Quant au mois de février, il était le « mois des purifications » (februarius), probablement parce que c’était une période de l’année très pluvieuse en Italie.


Les noms des jours de la semaine : à chacun son dieu

Dans les pays occidentaux, la semaine de sept jours est utilisée officiellement depuis environ 1700 ans, grâce à l’empereur romain Constantin 1er. Les noms des jours employés actuellement sont donc, eux aussi, directement inspirés du latin et plus particulièrement des dieux romains.

Chaque journée était l’occasion de fêter une des divinités romaines qui étaient associées à un des astres que les astronomes de l’époque pouvaient observer. Ainsi, lundi était en réalité le « jour de la Lune » (Lunaes dies), mardi le « jour de Mars » (martis dies), mercredi le « jour de Mercure » (mercurii dies), jeudi « le jour de Jupiter » (jovis dies) et vendredi était « le jour de Vénus » (veneris dies).
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Pour le samedi et le dimanche, c’est un peu différent. Samedi vient de sambati dies, le « jour du shabbat » (jour du repos dans la religion juive), et dimanche est issu de dies dominicus, le « jour du Seigneur » (d’origine chrétienne). Cependant, dans d’autres langues, comme l’anglais, l’origine romaine est restée : Saturday vient de saturni dies, le « jour de Saturne », et Sunday est une traduction de dies solis, le « jour du Soleil ».


Comment l’ordre des jours de la semaine a été choisi.

Eh bien, le premier jour a été consacré à l’astre que les premiers astronomes estimaient le plus proche de la Terre, c’est-à-dire le Soleil (dimanche était traditionnellement le premier jour de la semaine)… et ainsi de suite jusqu’à l’astre le plus éloigné. Cependant, on sait maintenant que leurs estimations étaient fausses. Voici comment la semaine devrait se dérouler, selon l’ordre réel des astres (du plus proche au plus éloigné de notre planète) : lundi (Lune), vendredi (Vénus), mardi (Mars), mercredi (Mercure), dimanche (Soleil), jeudi (Jupiter) et samedi (Saturne).

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Mer 10 Avr 2024 - 20:26
Les Celtes

"Théologie"



 Lug : le dieu suprême . Vénéré à Lyon. Lugdunum le nom ancien de Lyon vient du nom du dieu suprême des celtes .

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Taranis (gaulois ) Dagda ( irlandais ) : dieu du monde spirituel Dieu des éclairs et du tonnerre. Avec Esus et Teutanis il forme une des principales triades masculine du panthéon celtique. Il est associé au temps dans le sens qu'il a le contrôle de la roue des saisons. Lorsque la foudre s'abattait sur un chêne, les celtes ramassaient des morceaux d'écorce carbonisés pour en faire des amulettes de protection a l'effigie du dieu Taranis.

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Ogmios ( gaulois ) Ogme ( irlandais ) dieu du pouvoir royal de la puissance. Dieu de la parole. Symbole du lien qui unit le monde divin au monde humain, il a des chaînes d'or qui partent de ses oreilles et aboutissent aux bouches des hommes. Unit le ciel et la terre , le divin et les hommes. Ogma, Oghma, Grianainech, Les trois soeurs du Wyrd responsables des vagues du destin- passé, présent, future. Responsable de l'invention de l'écriture Ogham.

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Nodens (Gaulois) : Équivalent de Nuada à la main d'argent. Nuada Airgetlam, Nuada, Nudd, Nodons, Nodens, Lud, Llud Llaw, Ereint, Llud main d'argent (Irlande, Wales): Dieu qui a perdu un bras au cours d'une bataille. Le dieu médecin lui fabrique alors une main d'argent pour qu'il puisse continuer a régner. Le faiseur de nuage. Il avait une épée invincible, un des quatre grands trésor du Tuath de Dannan. Dieu de la guérison, de l'eau, des océans, de la pèche, du soleil, de la navigation, des naissances, des charpentiers, des joueurs de harpe, de la jeunesse, de la beauté, des lances et des frondes, des poètes, des historiens, des sorciers, de l'écriture, de la magie et des incantations.

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Dannan : Dieu de l'éloquence, des poètes, des écrivains, de la force physique, de l'inspiration, des langues, de la littérature, de la magie, des sorts, de l'art, de la musique et de la réincarnation.

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Rhiannon (Wales) : La grande reine, déesse des oiseaux et des chevaux. Son domaine s'étend des enchantements à la fertilité et à l'Underworld. Elle monte un cheval blanc très rapide.

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Rosmerta (Gaule) : Déesse de l'abondance et de la fécondité.

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Sabrina, Severn, Sequana, Siannan, Shannon (Irlande) : Seine (Gaule): déesse de la rivière. Elle a un bateau tiré par des canards et elle porte un diadème. ( Des statuettes de pèlerins retrouvées laissent supposer une vénération familiale)


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Scathach, Scota, Scatha, Scath (Irlande, Écosse) : "Ombre", "L'Ombrageuse", Celle qui bat la peur. Déesse du pays de Scath, dans son aspect destructeur. Aussi une combattante et prophète qui vivait en Albion (Écosse) probablement sur l'île de Skye et qui enseignait les arts martiaux. Patronne des forgerons, de la magie, de la guérison, des prophéties et des arts martiaux.

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Teutates, Albiorix (Gaule) : "Père du peuple" Il est le roi pêcheur de la légende arthurienne. Il pourrait se rapprocher du grand dieu celtique de l'Autre Monde.

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Les celtes croient en l'immortalité. La mort n'est qu'un passage. Les échanges entre les morts et les vivants, les vivants et les morts existent au fil des jours. Les sacrifices humains existaient pour rendre la terre fertile. Ensuite la première place est prise par les incantations et la magie. ( exemple: Merlin l'enchanteur )

Le sanglier est symbole du spirituel et sa chasse est danse sacrée.

Les Fêtes :

Le 1 ° mai : Beltene, annonce les beaux jours et le soleil. La veille, 30 avril, les celtes font traverser aux troupeaux d'animaux un rideau de fumée pour les purifier.

Le 1° août : Lugnasad : célèbre le soleil, don du dieu Lug.

Le 1° novembre : Sanhain: annonce les jours de pluie et de mauvais temps.

Histoire :

Il faut remonter loin pour expliquer l'origine des Celtes. Il y a 4 ou 5 mille ans, des masses conquérantes quittent une région du nord de l'Eurasie. Changement de climat ? Surpeuplement? Querelles politiques ou religieuse? Les causes sont encore inconnues et le resteront probablement encore longtemps. Cette période est très floue, peu d'informations ont subsisté jusqu'à nos jours. Ce que l'on sait, c'est qu'à l'époque mésolithique, les peuples vivent encore de la cueillette.

Au néolithique, l'agriculture s'organise. Vers la fin du III ème millénaire av JC, après les Sémites, les Sumériens et les Élamites, apparaissent les Indo-européens. Ils ne sont pas décelés plus tôt en tant qu'Indo-européens car bon nombre d'entre eux utilisent l'écriture des Sémites, d'où une confusion certaine avec ce dernier peuple. Commencent alors une série d'invasions indo-européennes, étalées sur de nombreux siècles. Au Turkestan, les Indo-européens se maintiendront jusqu'au Xeme siècle av JC, malgré les Mongols et les Chinois. En Inde, lorsque qu'Alexandre le Grand arrive sur les rives du Gange, ils y sont installés depuis plusieurs siècles. Ainsi, leurs conquêtes s'étalent aussi bien dans le bassin oriental que dans le bassin méditerranéen. Ces invasions indo-européennes indiquent la fin des âges lithiques et marquent le commencement des âges du cuivre et du bronze.

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Mer 10 Avr 2024 - 20:40
Les dieux égyptiens

Amon


Lieu de culte : Le Temple de Karnak à Thèbes.

Représentation : 

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Amon pouvait apparaître avec un visage humain ou une tête de bélier avec de grandes cornes. Les symboles d'Amon sont souvent le disque solaire ou les cornes du bélier. Il est associé à l'oie et, surtout, au bélier (animal sacré).

Biographie:
A l'origine, Amon était le dieu local des tribus de Thèbes. Lorsque les Thébains eurent conquis le trône d'Égypte, Amon devint une divinité universelle et fut considéré comme le père des dieux. Son nom signifie "Caché" car personne n'était censé le voir même s'il était à la base de l'univers. Il sera ensuite assimilé au dieu solaire Râ, indispensable à la vie, sous le nom d'Amon-Râ.

Le plus grand temple d’Amon était celui de Karnak. Ses prêtes rivalisaient en puissance avec le pharaon. Sa construction a été débutée lors de la XII dynastie. Il possède plusieurs rangées de statues de béliers en l'honneur d'Amon.

Selon la légende, Amon se serait créé lui-même et aurait ensuite créé les autres dieux afin que le monde voie le jour. L'épouse d'Amon était Mout ("la mère"). Ils eurent un fils qui se nommait Khonsou (le dieu lune).

Citation :
« Les hommes, troupeau de Dieu, ont été bien pourvus. Le dieu-soleil a fait le ciel et la terre à leur intention... Il a fait l'air pour vivifier leur narines, car ils sont les images issues de ses chairs. Il brille dans le ciel, il fait pour eux la végétation et les animaux, les oiseaux et les poissons pour les nourrir... »
Inscription pour Mérikaré, environs 2000 av.J.-C.




Anubis

Lieu de culte : Cynopolis (Henou en égyptien).

Représentation :

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Il est représenté le plus souvent par un chacal noir ou un homme à tête de chacal. Son nom veut dire "chacal". Il est souvent couché sur une maquette de chapelle funéraire ou sur un naos, avec un bandeau rouge autour du cou et un fouet entre les pattes postérieures. Il avait également souvent une croix ankh dans une main et dans l’autre le sceptre.

Biographie :
Il est le dieu égyptien des morts. Son rôle principal était de veiller à l'embaumement et à l'accompagnement des morts vers le royaume éternel. C'est lui qui emmène le défunt dans la chambre des Deux Vérités afin qu'il subisse l'épreuve de la pesée. Il est d'ailleurs le président de cette cérémonie.

Son sanctuaire principal était situé dans la nécropole à Memphis mais aussi à Cynopolis. Il serait le fils d'Osiris et de Nephthys qui se serait fait passer pour Isis.

Citation :
« Quant à Anubis c'est lui qui repousse de sa propre personne l'enflure, et qui s'est lui-même entouré de bandelettes. »
Papyrus Jumilhac, VII, 4-6




Apis

Lieu de culte :

Memphis, les taureaux sacrés étaient enterrés au Serapeum de Saqqarah.

Représentation :

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Il était représenté par un taureau noir coiffé d’un disque solaire représentant l’énergie créatrice de la nature. On pouvait aussi le trouver avec un uraeus et certaines particularités comme un croissant sur le front ou un vautour sur le dos. Apis n’était jamais représenté avec un corps humain.

Biographie:
Apis était le taureau sacré dont on pensait qu’il était une réincarnation d’Osiris. Le taureau Apis était un dieu de la fertilité, et l’on pense que son culte vit le jour à Héliopolis, peut-être fondé par le roi Ménès. Apis était associé à Ptah et à Osiris. Il était largement vénéré au cours du Nouvel Empire et pendant la Dernière Période Intermédiaire, le taureau Apis était noir et devait présenter des signes particuliers en certains endroits du corps. Lorsqu’on trouvait un taureau pourvu des ces signes, le vieux taureau était tué en grande cérémonie, puis momifié et enseveli dans le Sérapeum avec un rite funéraire royal. Le nouveau taureau demeurait à Memphis, où il était honoré comme un dieu. Le culte d’Apis continua pendant toute la période ptolémaïque et par la suite se diffusa à Athènes et à Rome.

Nom que l’on donnait aux taureaux sacrés de Memphis, au manteau noir marqué d’un triangle blanc sur le front et d’un vautour aux ailes déployés sur le dos. Vénérés dans l’antiquité, ils furent assimilés au soleil et étaient représentés avec le disque solaire entre les cornes. A l’époque ptolémaïque, ils furent dédiés à Sérapis et enterrés dans le Serapeum de Memphis.

Citation :
« Cinq au carré donne un nombre égal à celui des lettres de l'alphabet égyptien et à celui des années que vit le taureau Apis »
écrivait Plutarque. Il est aussi curieux de remarquer que cette période de vingt-cinq ans, ou période Apis, correspond à celle au bout de laquelle les phases de la lune revenaient le même jour.




Aton

Lieu de culte :

Akhétaton (l'horizon d'Aton), actuelle Tell el-Amarna en Moyenne Egypte.

Représentation :

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Disque solaire, orné d'un uræus, dont les rayons terminés par des mains tiennent des croix de vie (ankh).

Biographie:
Aton était le dieu adoré par Aménophis IV ou Akhenaton. En effet, ce dernier instaura le culte de cet unique dieu avec sa femme Néfertiti.
Aton devint le symbole principal du monothéisme solaire et fut considéré comme la puissance universelle qui dispensait la lumière, la chaleur et la vie au genre humain. Bien que l’on trouve son nom dans les textes égyptiens beaucoup plus anciens, Akhenaton lui donna un sens spécial lorsqu’il abandonna son nom d’Aménophis et donna à ses enfants et à sa ville des noms comprenant le nom d’Aton.

Il est représenté comme un disque duquel descendent des rayons se terminant par de petites mains qui offrent aux pharaons et à sa famille le symbole de la vie.

Akhenaton donna à ses enfants des noms avec la particule « Aton ». C’est pourquoi son successeur avait, à la naissance, le nom de Toutankhaton. Celui-ci va ensuite restaurer le culte d’Amon et des autres dieux en prenant le nom de Toutankhamon.

Citation :
« Tu apparais, splendide, à l'horizon du ciel, ô Aton vivant, créateur de la vie. [...] Tu remplis toute contrée de ta perfection... Quand tu dissipes les ténèbres en dardant tes rayons [...] les habitants se lavent, s'habillent, et leurs bras se dressent pour t'adorer; le pays tout entier se met au travail, tout le bétail est satisfait de ses pâtures; arbres verdoient; les oiseaux s'envolent de leur nid »
Extrait de l'Hymne à Aton.

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Mer 10 Avr 2024 - 21:11
Hathor

Lieu de culte :

Sanctuaire principal à Denderah (Haute Égypte).

Représentation :
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Hathor était représentée par une vache ou sous forme humaine coiffée d’une couronne représentant le disque solaire entouré des cornes d’une vache. Elle porte une longue tunique à bretelles et une collerette, et parfois une longue perruque en trois parties sur laquelle apparaît l’idéogramme de son nom. On peut aussi l’associer à un roseau.


Biographie:
Hathor est la fille de Nout et de Râ. Déesse de la musique, de l’amour et de la danse elle était aussi la déesse de ciel et la nourrice du souverain. On la trouve parfois associée à Isis comme mère d’Horus. Par la suite, elle est devenue la protectrice d’Horus. En sa qualité de divinité funéraire elle accueillait dans l’au-delà les défunts auxquels elle prodiguait des boissons et de la nourriture. A Dandarah, elle possédait le statut particulier d’être associée à la déesse des femmes et de l’accouchement. Hatchepsout lui a construit un sanctuaire pour cette raison.
Hathor aurait été envoyé sur terre par Râ qui souhaitait se venger des hommes. Elle était alors sous la forme de la déesse destructrice Sekhmet. Mais Râ, voyant la fin de l’humanité proche, décida de lui faire boire un breuvage pour faire cesser le massacre. C’est alors qu’apparu Hathor, la déesse bienfaisante. Chez les Grecs, elle est assimilée à Aphrodite.

Citation :
« Habitant de l'horizon, tandis que tu (Rê) planes au ciel dans la joie, Hathor, Dame du ciel, Œil de Rê, Dame du ciel, souveraine de tous les dieux, parcourt le beau chemin sans avoir d'ennemis. »
Hymne à Hathor.





Horus

Lieu de culte :

Temple principal à Edfou.

Représentation :
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Horus était représenté par un faucon ou un homme à tête de faucon coiffé de la couronne de la basse et de la haute Egypte.

Biographie:
Horus est vénéré dans tout le territoire égyptien. Il est une des divinités majeures et certainement une des plus anciennes. C’est le dieu de l’azur, il voit à travers le soleil et la lune. On peut le trouver sous deux formes : celle d’un enfant suçant son pouce (Harpocrate chez les grecs) ou celle du puissant dieu faucon. Il est souvent appelé « le vengeur de son père ». Avec Osiris et Isis, il forme ce qu’on appelle une triade.
Il est le fils posthume d’Osiris et d’Isis. En effet, Seth tua son frère Osiris et le découpa en de nombreux morceaux de façon à disséminer son corps dans toute l’Egypte. C’est Isis qui eut le courage de tout rassembler. Son mari devint alors le dieu des morts et leur fils Horus naquit. Par la suite, des querelles très violentes eurent lieu entre Horus et Seth. Celui-ci voulait se venger pour ce que son oncle avait fait à son père. D’autre part, tous deux se disputaient le trône d’Egypte. Horus finit par gagner et devint le premier des pharaons. Les rois d'Égypte sont considérés comme les incarnations du dieu Horus qui est leur protecteur.


À l'opposé de Seth qui représente le Mal, Horus incarne le principe du Bien, mais il ne faut pas réduire la vision complexe des égyptiens au dualisme moderne.
Lors de son combat avec Seth, il perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à Thot. Appelé « Oudjat », cet œil représente la victoire du bien sur le mal. Porté sous forme d'amulette, il rendait invincible et apportait la clairvoyance.

Citation :
« Soyez prospères, ouailles du Soleil qui êtes issues du Grand qui est au ciel (Rê, le dieu Soleil). Que le souffle vital soit à vos narines et que votre linceul se détache. Car vous êtes les pleurs de mon œil resplendissant, en votre nom d'Hommes. »
Le Livre des Porches.





Imhotep

Lien de culte :

Sanctuaire à Karnak, Deir el-Médineh, Deir el-Bahari.

Représentation :
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Il est représenté assis, vêtu d’une courte jupe, le crane rasé, lisant un rouleau de papyrus posé sur ses genoux.


Biographie:
Vizir du pharaon Djoser pour lequel, selon la légende, il construisit la pyramide à degrés de Saqqarah. Imhotep a aussi apporté à l'Égypte quelques innovations tel la généralisation de l'utilisation de la pierre pour les monuments funéraires, ou encore une réforme religieuse avec l'introduction du mythe osirien.

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A partir du Moyen Empire il fut tenu pour un sage étant associé à Thot dieu de la connaissance et de l'écriture. À la Basse époque il sera divinisé et adoré surtout à Deir-el-Bahari. Son culte vit le jour à Memphis où il détrôna Néfertoum pour être le fils du puissant Ptah. Plus tard encore il finit par le surpasser et reçut le titre de dieu memphite, reléguant Ptah à la seconde place. À Philae, un temple lui sera consacré près de celui de la déesse Isis. A l’époque grecque il fut avec Asclépios, l’Esculape des Romains.





Isis


Lieu de culte :

Philae (Haute-Égypte).


Représentation :
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Femme coiffée d'un haut dossier.


Biographie:
L’une des principales divinités. Protectrice du bien-être des naissances, des navigateurs et de l’Etat. Elle joue un rôle fondamental dans le mythe d’Osiris, son époux tué et démembré par son frère Seth, dont elle réussit à réunir les membres, lui redonnant vie et concevant avec lui leur fils Horus.


Elle est parfois représenté comme une femme portant le disque solaire entre deux cornes de bœufs (parce qu‘assimilée à Hathor) ou avec son hiéroglyphe (un siège) sur la tête et le nœud isiaque sur le vêtement. Comme épouse d’Osiris, Isis devient le symbole de la compagne et de la mère idéale. Elle est une typique figure de la déesse-mère.


Bien que jusqu’à l’arrivée des Romains Isis ne fasse pas l’objet d’un culte propre et qu’aucun temple ne lui soit dédié, elle fut vénérée jusqu’en dehors de l’Egypte même après le déclin de la civilisation égyptienne. D’autre part, il paraît clair que l’image d’Isis et d’Horus a influencé la conception chrétienne de Marie et Jésus. En effet, on trouve beaucoup de similitudes dans les représentations d’Isis allaitant le jeune Horus et dans celles de Marie avec l’enfant Jésus. L’image d’Horus, comme fils du dieu Osiris et sauveur de l’humanité en empêchant Seth de la détruire, a sans doute été à l’origine de l’image de Jésus Christ.

Citation :
« Rends-la aveugle pour qu'elle ne sache où elle est. Mets-lui le feu aux fesses, jusqu'à ce qu'elle vienne à moi, pour qu'elle m'aime tout le temps, et qu'elle ne puisse boire ni manger, jusqu'a ce qu'elle vienne jusqu'à moi et m'aime tout le temps. »
Charme d'amour, British Museum.





Jupiter Sérapis

Lieu de culte :

Surtout dans la région d'Alexandrie et de Memphis.

Représentation :
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Sous la forme d'un homme portant une abondante barbe (comme Zeus).


Biographie:
Divinité née de l’assimilation de Jupiter, dieu suprême de la religion romaine (le Zeus des Grecs), à Sérapis, d’origine gréco-égyptienne, considéré lui aussi comme le dieu suprême de l’Etat et une divinité cosmique. Le dieu rendait des oracles qui jouissaient d'un grand renom, il était principalement invoqué comme guérisseur. Le culte de Sérapis (ou Sarapis) fut inauguré sous Ptolémée Ier Soter.


En fait, le nom de ce dieu est apparu sur un malentendu : le taureau Api (Apis) était une manifestation terrestre du dieu Oser (Osiris). On procédait donc à un culte d'Oser-Api. Mais en grec, "o" est un article, et les prêtres grecs ont donc transformé Oser-Api en "O Serapis", "le" Serapis.


Pendant l'époque ptolémaïque, son culte n'a vraiment été pratiqué qu'à Alexandrie et à Memphis mais à l'époque romaine il s'est répandu dans tout le pays. Son culte fut également fort répandu chez les Grecs et les Romains.




Osiris

Lieu de culte :

Abydos, Busiris, Biggeh.

Représentation :
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Homme étroitement engainé dans un vêtement moulant, tenant le spectre héqa et le flagellum, insigne du pouvoir. Il porte une haute mitre blanche ou une couronne atef. Sa couleur de peau pouvait être verte, rappelant son action sur la végétation, ou noire pour son action sur les morts. Il est accompagné des typiques attributs royaux, le spectre, le fouet, la crosse et la couronne blanche de la Haute Égypte, flanquée de plumes.


Biographie:


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L’une des grandes divinités égyptiennes, il était adoré comme dieu de la végétation et de l’agriculture. Il est devenu ensuite le dieu des morts et de l’accession à la vie éternelle. Il est considéré comme le protecteur et le juge du défunt.
Osiris était le fils de Nout et de Geb. Il avait un frère, Seth, et deux sœurs Isis et Nephtys. Isis était aussi sa femme. De leur union naquit Horus.
Selon la légende, Osiris était celui qui gouvernait le monde des hommes avant que son frère, jaloux, décide de l’assassiner. C’est par la force de l’amour et la magie d’Isis que celui-ci revécut. Il sera vengé par son fils Horus qui le remplacera à la tête du monde des hommes. Quant à Osiris, il devint la divinité des morts et de la vie éternelle.

Citation :
« Osiris, tu es parti, mais tu es revenu; tu t'endormis, mais tu as été réveillé; tu mourus, mais tu vis de nouveau. »
Texte des pyramides, 1004 Saqqarah.
« Que je vive ou que je meure, je suis Osiris. Je pénètre en toi et je réapparais à travers toi; je dépéris en toi et je croîs en toi... Les dieux vivent en moi parce que je vis et je croîs dans le blé qui les soutient. Je couvre la terre; que je vive ou que je meure, je suis l'Orge, on ne me détruit pas. J'ai pénétré l'Ordre... Je suis devenu le Maître de l'Ordre, j'émerge dans l'Ordre. »
Texte des sarcophages, 330.

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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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Jeu 11 Avr 2024 - 8:24
Rê (Râ)


Lieu de culte :

Héliopolis

Représentation :
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Homme, parfois à tête de faucon ou de bélier, coiffé du disque solaire. Il était souvent associé au dieu Amon, ce qui donnait : Amon-Rê. Il était alors représenté par un homme à tête de bélier.


Biographie :
Dieu égyptien du soleil dont Héliopolis fut le principal lieu de culte. On le considérait comme le dieu créateur de l’univers, le dieu de l’Etat et de la justice ; l’on pensait que pendant la journée il parcourait le ciel sur la « barque de millions d’années ».
Assimilé à Horus, l’autre divinité solaire, il était représenté comme un homme à la tête de faucon avec sur la tête un disque solaire et l’uraeus.
Selon la légende, on dit que Râ s’est créé lui-même dans une fleur de lotus dite primordiale. Ce n’est donc qu’ensuite qu’il a créé Shou (Chou) et Tefnout. Eux-mêmes ont ensuite donné naissance à la divinité de la terre et du ciel, Geb et Nout. C’est ainsi, à partir de Râ, que le monde s’est créé.

Citation :
« Rendre hommage à Amon-Rê, roi des dieux, le Primordial, celui qui est venu à l'existence le premier, dieu unique, le bien-aimé, celui qui soulève le ciel, qui fait le ciel, la terre, les eaux...» «...Viens à moi, Amon le valeureux... Fais que j'atteigne la limite du désert: viens à moi, Amon, celui qui sauve le naufragé; fais que j'atteigne la terre ferme. »
Inscription d'un bas-relief trouvé en 1912 dans l'enceinte du temple de Deir el-Médineh.





Thôt

Lieu de culte :

Hermopolis.

Représentation :
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Il est représenté comme un homme à tête d'ibis, au plumage blanc et noir, ou comme un babouin hamadryas.

Biographie:
Dieu égyptien à caractère lunaire ; à Hermopolis il était la divinité suprême ; il avait le corps d’un homme et la tête d’un ibis, parfois d’un singe, et portait sur la tête le croissant de lune.

Vénéré comme le dieu de la parole créatrice, de l’écriture et du calcul, et considéré comme le scribe des dieux et la mesure du temps, il était le protecteur des scribes ; en outre, dans l’au-delà il était préposé à la psychostasie. Il jouait un rôle important lors du jugement dernier, durant la cérémonie de la pesée du cœur.

Il était chargé de l’écriture, de la lecture, des mathématiques et de toutes les occupations ayant trait à la culture et à la profession de scribe. A travers sa connaissance des hiéroglyphes il contrôlait également la magie et les magiciens. Selon la légende, celui qui était capable de déchiffrer les formules magiques du livre de Thot pouvait espérer surpasser même les dieux.

Lors de son combat avec Seth, Horus perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à Thot. Appelé « Oudjat », cet œil représente la victoire du bien sur le mal. Porté sous forme d'amulette, il rendait invincible et apportait la claivoyance.

Citation :
« Celui qui s'est manifesté comme le coeur, celui qui s'est manifesté comme la langue, sous l'apparence d'Atoum, il est Ptah le très ancien qui attribua la vie à tous les dieux et à leurs génies, par ce cœur de qui le dieu Horus est issu, par cette langue de qui le dieu Thot est issu, en Ptah. »
Hermann Junker, Die Götterlehre von Memphis, Berlin.





Amémet

Représentation :
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Elle était représentée avec des jambes d’hippopotame, un corps de lionne et une tête de crocodile.

Autres noms :
Ammit, Amenuit, Ammout, Amtent, Babaï

Biographie :
Amémet a un rôle majeur dans la pesée des âmes. En effet, son nom signifie « la dévoreuse ». Lorsque qu’une personne est jugée, par le tribunal présidé par Osiris, inapte à accéder au royaume des morts (grâce à la plume de Maât), elle voit son cœur dévoré par Amémet. Elle est donc la gardienne du royaume des morts, empêchant les êtres malfaisants d’y accéder.

A partir de la troisième époque intermédiaire elle joue le rôle de mère en faisant renaître le défunt.





Amset

Lieu de culte :

La ville de Bouto.
Représentation :

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Il est représenté sur l’un des 4 vases appelés canopes destinés à protéger les organes des morts. Sa représentation sur ces derniers est une tête humaine. Il était aussi connu sous le nom d’Imset.

Biographie :
Il est l’un des quatre fils d’Horus avec Hâpy, Douamoutef et Qebesennouf. Son rôle, tout comme celui de ses frères, était de protéger une partie du corps du défunt.
Le vase canope correspondant à ce personnage, dont le couvercle représentait une tête humaine, renfermait le foie.






Anuket (Anoukis)

Lieu de culte :

Surtout adorée dans la région de la première cataracte, des temples lui étaient exclusivement consacrés (comme sur l'île de Séhel). Elle partageait aussi certains temples avec les autres membres de la triade (comme par exemple sur l'île d'Éléphantine). Elle était également adorée en Nubie et à Kômir, où elle était associée à la déesse Nephthis.

Représentation :

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Sous forme humaine habillée d'une robe moulante et coiffée d'une couronne faîte de plumes ou parfois de la couronne blanche agrémentée de deux cornes de gazelle ou encore sous forme anthropomorphe avec une tête de gazelle.

Biographie :
A l'Ancien Empire, elle était vénérée comme une divinité associée à l'eau. Fille du dieu Rê, elle veillait sur le roi et au bon déroulement de la crue du Nil.

Au Nouvel Empire, elle devint la parèdre du dieu Khnoum aux côtés de Satis (dont elle est généralement la fille) avec qui elle forme la triade d'Éléphantine. Elle est alors chargée de canaliser la crue engendrée par Satis pour éviter les trop peu et les trop plein. Parmi ses épithètes on trouve ainsi, « Celle qui nourrit les champs », « Celle qui donne la vie » ou encore « Celle qui tire en avant » (en référence à l'inondation). Elle symbolise également la Nubie, pays des sources du Nil. Elle est alors la « dame du Sud » et est associée aux produits précieux que les Égyptiens allaient y chercher.

Son animal sacré était la gazelle dorcade, qui sont nombreuses sur les bords du Nil dans la région de la première cataracte, dont une nécropole a été découverte à Kômir, au sud d'Esna.

A l'époque ptolémaïque, elle fut également associée à la luxure et de à la sexualité par extension de son rôle de fertilisation et peut-être du fait de son nom ambigu. Elle est alors associée au coquillage cowrie dont la forme rappel celui d'un vagin.






Apophis

Représentation :
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Apophis est représenté par un serpent de taille gigantesque. Il peut aussi prendre la forme de l'hippopotame, de l'oryx ou de la tortue.

Biographie :
Apophis (Apopis), dieu-serpent (Aâpep), symbolise la puissance originelle, toujours repoussée mais jamais anéantie. Cet énorme serpent est le symbole du non-être, de la non-existence. Ennemi cosmique symbolisant le mal et l'ensemble des forces destructrices, chaque matin et chaque soir, il attaque la barque solaire dans le seul but de la faire échouer pour interrompre le processus de création.
Symbolisant l’éternelle menace du chaos sur le monde organisé. Apophis est l’Ennemi Divin par excellence : 


Long de cent coudées, son corps démesurément long et sinueux cherchait à enserrer le Soleil pour l’anéantir. Mais l’astre divin se défendait avec succès et le monstre vaincu, rouge du sang versé pendant le combat, teintait de pourpre l’aube et le crépuscule. 


Cette image traduit la fragilité de l’ordre universel qu’il faut entretenir quotidiennement mais démontre aussi que l’existence d’Apophis était nécessaire à l’équilibre de l’univers. Elle montre aussi que les forces destructrices ne peuvent être supprimées mais seulement contenues, et qu'elles constituent une menace perpétuelle pour le monde organisé. Par sa nature, Apophis est assimilé à Seth, ennemi éternel d’Osiris. Rê est défendu par Khnoum selon des hymnes venant de Soumenou, ou bien par Onouris selon une autre source de l'Ancien et Moyen Empire.

Très peu de documents évoquent l'apparition du serpent Apophis. En fait, seul le temple d'Esna renferme une référence précise sur son origine. D'après cette référence, Apophis serait né d'un crachat du démiurge que les dieux primordiaux auraient rejeté, le condamnant ainsi à une perpétuelle révolte.

Apophis hante un lieu situé au-delà du monde créé (la Douat, le monde inférieur), symbolisant la non-existence, et où se retrouvent les ennemis des dieux et les pêcheurs qui ont été condamnés par le Jugement des morts. Ainsi, le chapitre "Pour repousser le démon Apophis" du "Livre des Morts" est une longue conjuration destinée à prtotéger le défunt des éventuels assauts du serpent maléfique.
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Les égyptiens pratiquaient des rites d'envoûtement destinés à repousser Apophis et les autres puissances hostiles. Les plus répandus consistaient à la réalisation de petites figurines fabriquées à l'effigie d'une des formes animales adoptées par le serpent (hippopotame, tortue, oryx) sur lesquelles était gravé le non d'Apophis. Ces figurines étaient ensuite lacérées et jetées au feu.

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Jeu 11 Avr 2024 - 8:31
Atoum

Lieu de culte :

Héliopolis, Pithôm (dans le Delta), et à Kherâha (au sud du Caire).

Représentation :
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Il est représenté sous l'apparence d'un homme coiffé de la double couronne de Haute et Basse-Égypte, tenant dans les mains le sceptre Ouas et la croix ansée (Ankh) et vêtu de la tunique à bretelles. Il est parfois représenté en homme à tête de bélier.


Biographie:
Très ancien dieu cosmique, Atoum est une des divinités créatrices primordiales, et est l'ancêtre des éléments de l’univers. C'est de sa semence que naquirent Chou et Tefnout. Plus tard, il sera considéré comme une manifestation de Rê le soleil et de l'astre solaire au couchant.
Le taureau Mnévis, choisi par les prêtres selon des critères très stricts, était l'incarnation terrestre d'Atoum. Le taureau sacré était gardé dans le temple d'Héliopolis et, à sa mort, il était enterré avec tous les honneurs.
Ses animaux sacrés sont le lion et le serpent (ou l'anguille et l'ichneumon).





Bastet

Lieu de culte :

Bubastis, en égyptien Perbastet "le domaine de Bastet".

Représentation :
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Représentée sous la forme d'une chatte, parfois accompagnée de ses petits ou les allaitant. On la retrouve également sous la forme d'une femme à tête de chatte portant un sistre ou un petit panier. Elle prend aussi parfois l'aspect d'une lionne partant en guerre contre les ennemis de Râ.


Biographie:
Elle est la déesse de la maison et du chat domestique mais aussi de la joie et de la chaleur du soleil. Elle était vénérée à Bubastis, en Haute Egypte. Les chats, en Egypte ancienne, figuraient parmi les rares animaux à recevoir le privilège d'être momifiés. En effet, Bastet était aussi une déesse protectrice du pharaon.


Elle est la fille de Râ et la femme de Ptah. Elle eut, avec lui, un fils : le dieu lion Mihos. Elle devint une divinité reconnue dans toute l'Egypte lorsque Bubatis fut reconnue comme la capitale sous la XXIIe dynastie.

Citation :
« La principale (fête) et la plus populaire a lieu à Bubastis, en l'honneur d'Artémis (Bastet)... Lorsque les Égyptiens se rendent aux fêtes de Bubastis, voici comment ils se conduisent : ils y vont par le fleuve, hommes et femmes en grand nombre, entassés pêle-mêle sur chaque embarcation... Arrivés à Bubastis, ils honorent la déesse avec de grand sacrifices et boivent plus de vin de raisin au cours de cette festivité que pendant tout le reste de l'année. Selon les gens du pays, il s'y rend, hommes et femmes réunis (sans compter les jeunes enfants), quelque sept cent mille personnes.»
Récit de Hérodote qui explique les cérémonies religieuses de Bubastis.





Bès


Lieu de culte :

Dans les foyers.

Représentation :
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Gnome barbu au visage large et réjouit, aux traits grossiers, à la queue et aux oreilles de lion. Il est habituellement représenté de face contrairement à un grand nombre de divinités égyptiennes qui sont représentées de profil. Il portait souvent une coiffure de plumes et portait une peau de panthère.


Biographie:
Divinité mineure de la mythologie égyptienne, dont le culte fut largement diffusé à une époque tardive. Bès, malgré son aspect n’inspirant guère confiance, était un dieu bienfaisant qui avait pour rôle d’éloigner les mauvais esprits en les effrayant. Il est à l'origine du dieu protecteur de la maison en Égypte.


Vénéré dans toute l’Égypte comme une sorte de génie du foyer, de divinité domestique et de dieu de la fertilité, du mariage et de la grossesse. C’était aussi le dieu de la musique et de la danse. Sans doute était-il vénéré dans des tabernacles locaux car aucun temple ne lui est dédié.





Douamoutef

Vases Canopes et les 4 fils d'Horus 

Lieu de culte :

La ville de Hiéraconpolis.

Représentation :
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Il est représenté sur l’un des 4 vases appelés canopes destinés à protéger les organes des morts. Sa représentation sur ces derniers est un génie à tête de chien ou de chacal.


Biographie:
Il est l’un des quatre fils d’Horus avec Hâpy, Amset et Qebesennouf. Son rôle, tout comme celui de ses frères, était de protéger une partie du corps du défunt.
Le vase canope correspondant à ce personnage, dont le couvercle représentait une tête de chien ou de chacal, contenait l’estomac.





Geb

Lieu de culte :

Héliopolis, temple de Coptos.

Représentation :
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Geb était généralement représenté allongé sur le dos, portant souvent la couronne de la Basse Égypte. Dans ses représentations, on le trouvait en compagnie de Nout, la déesse du ciel. En général, sa peau était verte. L’oie, présente dans son hiéroglyphe était son animal représentatif. Souvent il apparaît sur les sarcophages avec Nout tandis que le dieu de l’air, Shou, vient interrompre leur étreinte.


Biographie:
Geb est le dieu égyptien de la terre. Il est le fils de Shou et de Tefnout. Il est également le frère et époux de la déesse de ciel Nout. De cette union, ils eurent deux fils, Osiris et Seth, et deux filles, Isis et Nephtys.
Pour la légende, Geb, désireux de succéder à son père sur le trône d’Égypte, vola l’uraeus, gage du pouvoir du pharaon. Voulant ainsi montrer qu’il pouvait gouverner, il échoua en se faisant blesser par le cobra uraeus. Râ le soigna et Geb fut tout de même considéré comme un bon successeur à Shou.





Hâpi 

Lieu de culte :

La ville de Bouto.

Représentation :
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Il est représenté sur l’un des 4 vases appelés canopes destinés à protéger les organes des morts. Sa représentation sur ces derniers est une tête de babouin.


Biographie:
Il est l’un des quatre fils d’Horus avec Amset, Douamoutef et Qebesennouf. Son rôle, tout comme celui de ses frères, était de protéger une partie du corps du défunt.
Dans le vase canope d’Hapi, au couvercle orné d’une tête de babouin, étaient enfermés les poumons.
La divinité était parfois représentée sous l’aspect d’une momie, ou encore en train de marcher.
A ne pas confondre avec le dieu du Nil, Hâpy.

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Jeu 11 Avr 2024 - 8:43
Hâpy dieu du Nil

Lieu de culte :

Dans toute l'Égypte.

Représentation :
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Son iconographie le représente comme un personnage androgyne, avec les éléments caractéristiques de la prospérité (adiposité, chevelure végétale, plateaux d’offrandes alimentaires), et à l’époque romaine, comme un vieillard allongé, entouré d’attributs de l’abondance tels que la corne d’abondance, le blé et 16 chérubins, allégorie des coudées d’accroissement de l’eau de l’inondation.


Biographie:
Le Nil fut un objet de culte en raison des inondations périodiques qui rendaient l’Égypte fertile. Hâpy en est la personnification divine.


Chaque année, le Nil débordait de son lit pour fertiliser les rives asséchées par le climat aride de l'Égypte. Le limon qu'il transportait rendait possible leur culture. Symbole de ces crues annuelles, Hâpy, avait un rôle prépondérant dans la vie des Égyptiens de l'antiquité : du niveau de ces crues dépendait la survie de ce peuple, qui était aussi bien touché par des crues trop faibles (qui asséchaient les cultures) que par les débordements excessifs de ces flots qui provoquaient de grandes inondations. Selon la légende, Hâpy vivait dans deux lieux cachés. Le premier se situait sous la première cataracte du Nil, près d'Éléphantine. De là, il versait le contenu de deux jarres pour faire monter les eaux de Haute-Égypte. L'autre lieu était situé en Basse-Égypte près de Memphis, et servait à approvisionner le Delta en eau féconde. Les Égyptiens attribuaient à Hâpy la force vitale du Nil qui provenait en fait du limon noir qu'il transporte qui fertilisait les rives du fleuve et apportait sa richesse à l'Égypte. Il est également, par extension, le symbole de la prospérité et de la fécondité.

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Pour s'attirer les bonnes grâces du dieu fleuve, les Égyptiens lui donnaient de grandes quantités d'offrandes. Sur le mur des temples, on le trouve représenté devant des tables d'offrandes, couvertes de produits provenant des différents nomes d'Égypte. Dans ces représentations, il porte sur la tête le symbole de la région correspondante





Hérychef (Harsaphès)

Traduction : « Celui qui est sur son lac »

Lieu de culte :

Hérakléopolis. Il s’agit du nom grec de l’ancienne cité égyptienne Hout-nen-nesout, capitale du XXème nome de Haute-Égypte. Ce nom signifiait « le palais de l’enfant royal ». L’appellation actuelle de cette antique cité est Ihnasya el-Medina.

Représentation :
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Il était représenté le plus souvent sous la forme d’un homme à tête de bélier, coiffé de la couronne atef à laquelle on pouvait ajouter quelques uræi. Il était cependant possible de le voir porter une sorte de pschent, la double couronne, comme au temple d’Hibis, à Kharga.


Biographie:
Hérychef, ou « celui qui est sur son lac », signifiait, rien que par son nom, son lien avec les eaux primordiales, là où tout commença. Ce fut la raison pour laquelle il était considéré comme une divinité de la fertilité. Localement, à Hérakléopolis, il fut même connu comme un dieu créateur, un démiurge. Son culte prit de l’ampleur lors des IXème et Xème dynasties et devint assimilé à la royauté. En effet, ce fut à cette époque que les princes hérakléopolitains parvinrent à se faire couronner pharaons, participant à l’ascension de ce dieu.
On l’assimilait souvent à Osiris, de par la couronne atef qu’il portait, mais aussi à Râ, du fait de son image de démiurge.

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Hérychef eut pour compagne la déesse Hathor et de leur union naquit Somtous, un enfant-dieu. Ils formèrent d’ailleurs une puissante triade à Hérakléopolis.


Ce ne fut que par la suite que le nom d’Hérychef prit sa forme grecque pour désormais être appelé Harsaphès. Pour des raisons assez méconnues, les grecs l’assimilèrent à leur héros Héraclès. D’où le nom de la cité dont il était la divinité principale : Hérakléopolis.





Khnoum

Lieu de culte :

Esna, Antinoë et Eléphantine. Un temple lui était également dédié sur l'île de Philaé et on le retrouve dans une dizaine de villes d'Égypte sous des formes variées.

Représentation :
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Bélier ou homme à tête de Bélier aux cornes horizontales. Il tient dans sa main la croix ansée (ankh).


Biographie:
Ancien dieu égyptien, Khnoum (le maître de l'eau fraîche) est le dieu des cataractes et puissance créatrice dans la mythologie égyptienne. Il contrôlait la crue du Nil en ouvrant, à Éléphantine, la caverne de Hapy dans laquelle se trouvait l'Inondation. Il joue là un rôle majeur dans le quotidien des Égyptiens, préservant le peuple de la famine.
Démiurge qui modela l'œuf de la création, dans le mystère de la naissance divine, il modela également l'enfant-roi. Khnoum forme ses créations sur son tour de potier avec le limon du Nil, pour leur donner vie et façonner leurs Ka.
Il est représenté dans des scènes de couronnement, faisant le portrait du pharaon.





Khonsou

Lieu de culte :

Thèbes, au temple de Karnak.

Représentation :
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Il est représenté comme un homme à tête de faucon coiffé du globe lunaire, aspect adulte ou enfant au crane rasé portant la mèche latéral de l'enfance, avec un corps en forme de chrysalide enveloppé dans une gaine moulante tenant dans les mains les emblèmes de la royauté.

Biographie:
A l'origine divinité lunaire dont le nom signifiait « le voyageur » et qui luttait contre les forces des ténèbres aux côtés de pharaon. Dans la triade de Thèbes, il est considéré comme le fils d’Amon et de Mout.
Tardivement, il devient un dieu guérisseur connu sous le nom de « Khonsou le Conseiller ». Le Ir (la vue) lui est parfois associé.


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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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