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Arlitto
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Lun 4 Mar 2024 - 16:28
Rappel du premier message :

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William Branham



Paroles de Jésus :

Matthieu 7
15. Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?
17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.
18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.
19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.
20 C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.William Branham, Le Prophète du temps de la fin 



Le prophétisme de William Branham

Branham assure avec force qu’il ne s’est jamais considéré comme étant un prophète :
« Les gens m’ont dit : ‘Frère Branham, le Seigneur vous a appelé pour être son prophète’. Je ne me suis jamais considéré moi-même comme un prophète … »
(W.M. Branham, la Parole Parlée, Debout dans la brèche, 1963, page 12)

Fernand Fait, branhamiste du Québec, déclare que si Branham avait dit lui-même qu’il était prophète, il n’aurait pas été ce prophète que Fait attendait :

« Frère Branham ne pouvait dire : ‘Je suis un prophète, suivez-moi’. S’il l’avait fait, il n’aurait pas été le prophète que j’attendais et que la Bible a promis. Un prophète ne s’authentifie pas lui-même. »
(F. Fait, cassette n° 8014, Ma réponse à Etienne Fauvel)

Qu’en est-il de vous madame ? Croyez-vous que JE SUIS SON PROPHETE, son serviteur ? … vous êtes de l’Ohio … votre nom est Mme Alice Thompson ».
(W.M. Branham, Biographie de William Branham, page 211)

« Si vous croyez que JE SUIS UN PROPHETE du Seigneur, un serviteur de Dieu, alors écoutez-moi
(W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, n°6, Age de Thyatire, 1960, page 21)

« Maintenant comme vous êtes croyants, croyez-vous que je suis son serviteur et SON PROPHETE ? Il doit en être ainsi pour le savoir »
(W.M. Branham, La Parole Parlée, Tourner les regards vers JESUS, 1963, page 39)

« Me croyez-vous SON PROPHETE, son serviteur ? Croyez-vous que Dieu est près et son esprit et que ce qui se fait maintenant est dû au Seigneur JESUS ? … si Dieu veut me faire connaître ce qui ne va pas chez vous comme confirmation de ce que JE SUIS SON PROPHETE, me tenant ici et révélant la vérité »
(W.M. Branham, La profondeur appelle la profondeur, 1954, page 23)

« … j’espère que je me suis fait bien comprendre. Je ne désire pas être mal compris. Je veux être honnête à l’appel. Je veux être cela. Dieu a toujours employé un PROPHETE, un homme »
(W.M. Branham, La Parole Parlée, série n°1, n°4, le messager du temps de la fin, 1963, page 9)

« Cela vous quitte maintenant, votre foi vous a sauvée … CROYEZ-VOUS QUE JE SUIS LE PROPHETE du Seigneur ? … vous ne recevrez pas d’autre signe »
(W.M. Branham in : William Branham, un prophète méconnu, page 390)


Les prophéties de William Branham

Faisant écho aux injonctions de la Bible, William Branham enseigne qu’on ne doit pas craindre ni écouter un prophète qui déclare des choses qui ne se réalisent pas !

« La Bible dit : ‘Si parmi vous, quelqu’un prétend être spirituel ou être un prophète, si ce qu’il dit ne se réalise pas, alors ne l’écoutez pas. Ne le craignez pas du tout. Ne craignez point cet homme-là »
(W.M. Branham, Révélation des 7 sceaux, n°5, 3ème sceau, 1963, page 47)

Les textes bibliques sont cristallins :
« Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Eternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite, n’aie pas peur de lui »
(Deutéronome 18 :22)

« C’est par l’accomplissement de ce qu’il prophétise qu’il sera comme véritablement envoyé par l’Eternel »
(Jérémie 28 :9)

« Leurs visions sont vaines et leurs oracles menteurs, ils disent : ‘L’Eternel a dit ! Et L’Eternel ne les a point envoyés et ils font espérer que leur parole s’accomplira »
(Ezéchiel 13 :6)

Branham avalise totalement ces textes :
« Comment peut-on dire de quelqu’un qu’il est un prophète et dire ensuite qu’il a eu une fausse révélation ? »
(W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, Age de Thyatire, 1960, page 16)


Ewald Frank, le branhamiste allemand bien connu, écrira ce qui suit :
« De fausses prophéties ont le même effet que la divination et la sorcellerie. Sans en être conscients, les gens tombent sous un ensorcellement … »
(Lettre circulaire n°33, janvier 1987, page 22)


La prophétie de 1977
« En juin 1933, le frère Branham VIT EN VISION les événements de la fin des temps. En dernier lieu, il vit un calendrier qui, de lui-même se feuilletait pour s’arrêter à l’année 1977. Alors que frère Branham fixait ce dernier millésime intensément, il entendit subitement une explosion extraordinaire. Ensuite il vit que tout était rasé à même le sol. Il voyait du feu et de la fumée jusqu’à ce que tout fut en cendres. Frère Branham disait depuis ce jour que TOUT CE QUI NE S’EST PAS ENCORE REALISE LE SERA ENTRE LES ANNEES 1933 A 1977 »
(Ewald Frank, La Parole demeure éternellement, pages 19 et 20)

« Je dis : ‘ Je prédis, d’après la façon dont va le temps, que tout cela se passera entre les années 1933 et 1977. Et les événements devront se précipiter pour se produire dans ce laps de temps »
(W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, Age de Thyatire, 1960, page 39)

Dans le contexte de cette citation (page 39), voici ce qui devait se produire :

L’Église catholique romaine devait prendre le pouvoir aux Etats-Unis.

Ces derniers devaient voler en éclats et plus rien ne devait subsister de leur territoire et à cette même page 39, Branham ajoute emphatiquement : « CECI, C’EST AINSI DIT LE SEIGNEUR »

« … mais je prédis simplement d’après une vision qu’Il (Dieu) m’a donnée et en considérant les temps et la manière dont les choses évoluent, que cela se passera à un certain moment entre 1933 et 1977. En tous cas, cette grande nation se lancera dans une guerre qui la réduira en cendres. Tout cela est très proche, terriblement proche. Mais je puis me tromper, parce que je ne fais que prédire » (W.M. Branham, La Révélation de JESUS-Christ, n°10, Age de Laodicée, 1960, pages 9 et 10)

« Je confirme la parole de mon serviteur et j’accomplis ce que PREDISENT mes envoyés »
(Ésaïe 44 :26)

« Afin que vous vous souveniez des PREDICTIONS des saints prophètes … »
(2 Pierre 3 :2)

« Qui a, comme moi, fait des PREDICTIONS- Qu’il le déclare et me le prouve … »
(Ésaïe 44 :7)

« Et l’Eternel me dit : C’est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes ; Je ne leur ai point donné d’ordre, Je ne leur ai point parlé. Ce sont des visions mensongères, de vaines PREDICTIONS, des tromperies de leur cœur, qu’ils vous prophétisent »
(Jérémie 14 :14)


« L’âge de Laodicée a commencé vers le début du 20ème siècle, aux environs de 1906. Combien de temps durera-t-il ? En tant que serviteur de Dieu QUI A EU UNE QUANTITE DE VISIONS DONT AUCUNE NE M’A JAMAIS TROMPE (je ne prophétise pas) mais je prédis que cet âge se terminera aux alentours de 1977. 

Si vous voulez bien ici me permettre une note personnelle, je vous dirai que je fonde cette PREDICTION sur 7 visions de première importance qui se sont succédées devant moi un dimanche matin en juin 1933. Le Seigneur JESUS me parla disant que la venue du Seigneur était proche, mais qu’avant son retour, 7 événements de première importance devraient avoir lieu. Je les écrivis tous et ce matin-là, je racontai la révélation du Seigneur … me basant sur les 7 visions, ainsi que sur les changements rapides qui ont balayé le monde depuis 50 ans, je prédis (je ne prophétise pas) que toutes ces visions devront se réaliser d’ici 1977. 

Et bien que beaucoup auront l’impression que cette affirmation est faite à la légère, vu que le Christ a dit que nul ne connaît ni le jour ni l’heure, je continue à maintenir cette PREDICTION 30 ans après, parce que JESUS n’a pas dit que personne ne pouvait connaître l’année, le mois ou la semaine qui verrait sa venue. Ainsi, je le répète, je le crois sincèrement et je le maintiens selon ce que j’ai étudié dans la Parole, ainsi que par DIVINE INSPIRATION, que l’année 1977 pourrait bien marquer le point final des systèmes du monde et nous introduire dans le millénium »
(W.M. Branham, Exposé des 7 Ages de l’Église, pages 382 et 383)

« Seigneur, je suis conscient de ce qui m’arrivera au jour du jugement si j’induis ces gens en erreur »
(W.M. Branham, J’accuse cette génération, n°9, 1963, page 48)

« Si une personne seulement dans le monde entier peut prouver qu’une révélation ne soit pas juste, même partiellement, je suis d’accord qu’on me prenne pour toujours comme faux prophète »
(W.M. Branham, cité dans : La Parole de Dieu demeure éternellement, page 19)


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_________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.

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Lun 4 Mar 2024 - 16:51
CONVERSION ET APPEL AU MINISTÈRE

“Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l’Esprit-Saint dès le sein de sa mère” [Luc 1:15].
Accident de chasse (1923)

[Un jour, à l’âge de quatorze ans, William Branham chassait avec un garçon du nom de Jim Pooles, un ami depuis l’enfance. Ce garçon a fait partir accidentellement un coup de fusil à bout portant dans les jambes de William Branham et ce dernier a été transporté dans un état grave à l’hôpital. Un drap de caoutchouc a été glissé sous lui et il devait être opéré le lendemain matin. Les docteurs ont nettoyé la plaie et taillé aux ciseaux dans la chair déchiquetée. Pendant l’intervention, William Branham devait s’agripper à un assistant et, quand tout a été terminé, il a fallu l’arracher de force aux poignets de cet homme.

Un examen avait révélé que le coup était passé très près de l’artère, de chaque côté, et une simple égratignure pouvait déclencher l’hémorragie. Effectivement, au cours de la nuit, le sang s’est mis à couler abondamment, et il a pensé que la fin était venue pour lui... Il a appelé l’infirmière qui l’a épongé simplement avec des linges, parce qu’on ne pouvait rien faire d’autre. Et le matin suivant, dans cet état de faiblesse (on ne faisait pas de transfusion sanguine en ce temps-là), il a été opéré. 
Alors que l’effet de l’éther cessait et qu’il revenait doucement à lui, il s’est réveillé deux ou trois fois de suite, puis il a eu une vision et il s’est senti sombrer dans une éternité sans fin.]
“Premièrement, j’ai traversé comme des nuages et ensuite, des ténèbres, et je suis descendu toujours plus bas, plus bas, plus bas. Et tout à coup, je suis entré dans les régions des perdus. Et là, j’ai crié et j’ai regardé, et il n’y avait pas de fond à cela. Dans ce lieu, je ne pourrais jamais cesser de tomber pendant l’éternité. Il me semblait que j’allais tomber, sans qu’il y ait d’arrêt possible. 

Je n’étais qu’un enfant, j’ai appelé mon papa ; et mon papa n’était pas là. J’ai appelé ma maman : “Que quelqu’un me retienne !”... et il n’y avait pas de maman là. Je ne faisais que descendre. Et ensuite, j’ai crié à Dieu ; et il n’y avait point de Dieu là. Il n’y avait rien là !

Ensuite j’ai entendu le son le plus lugubre que j’aie jamais entendu, c’était une sensation horrible et même un feu authentique serait un plaisir à côté de cela. 

Or ces visions n’ont jamais été fausses et ce fut l’une des impressions les plus horribles que j’ai jamais ressenties. J’ai entendu un bruit comme celui d’un lieu hanté, et à ce moment-là j’ai vu venir des femmes. On pouvait seulement voir leur visage, elles avaient les yeux maquillés qui se prolongeaient par un long trait comme sur les femmes d’aujourd’hui... Cela faisait de grands yeux, de grands cils ressortant comme cela, dessinés comme ceux d’un chat, se prolongeant comme ceci, et du vert, comme si c’était pourri, et elles faisaient : “Hun, hun, hun”... J’étais nouveau venu, et je ressentais tout ce que cela avait d’horrible et d’impie.

J’ai crié : “O Dieu, sois miséricordieux envers moi, sois miséricordieux, ô Dieu ! Où es-tu ? Si seulement tu me laisses vivre et repartir, je te promets d’être un bon garçon”. C’était la seule chose que je pouvais dire. Et ainsi, Dieu le sait, au jour du jugement, il me jugera pour cette déclaration.

Quand j’ai reçu ce coup de fusil, j’avais dit des mensonges, j’avais fait presque tout ce qui peut être fait. Et j’ai dit : “O Dieu, sois miséricordieux envers moi. Tu sais que je n’ai jamais commis adultère”. C’était la seule chose que je pouvais dire à Dieu. Mais je n’avais jamais accepté son pardon et toutes ces choses. 

Quelques instants plus tard, je suis revenu à la vie naturelle. Cette chose m’avait profondément troublé. Et j’ai su qu’il y avait quelque part la région des damnés.
Environ sept mois plus tard, j’ai dû revenir pour que l’on extraie de mes jambes de la bourre de fusil de chasse et des parcelles d’habits sales et graisseux que le docteur n’avait pas enlevées. J’avais un empoisonnement du sang ; les deux jambes étaient enflées, leur volume avait doublé, et ils voulaient m’amputer les deux jambes à hauteur de la hanche. Oh ! je ne pouvais pas supporter cette idée... Finalement, le Dr. Reeder et le Dr. Pearl de Louisville ont opéré ici au Clark County Memorial Hospital... Et cette fois-là, quand je suis revenu à moi, j’ai pensé que je me trouvais dans l’Ouest. J’ai eu une autre vision : il y avait une grande croix dorée dans les cieux, et la Gloire de Dieu se déversait de cette croix. J’étais debout, les mains étendues comme ceci et cette Gloire tombait dans ma poitrine. Et la vision m’a quitté.”

[En 1963, alors qu’il accompagnait son épouse dans un grand magasin de Tucson, Arizona, il se sentait navré par la tenue des femmes qu’il croisait. Et soudain, alors qu’il croisait un groupe de femmes, il les reconnut comme étant celles qu’il avait rencontrées dans sa vision de l’enfer quarante ans auparavant. L’impression fut si pénible qu’il dut s’appuyer sur le bras de son épouse pour sortir du magasin.] 
[“Footprints” p. 107 à 112, d’après “Souls That Are Imprisoned Now”, 10 novembre 1963 à Jeffersonville, Indiana]

Départ pour l’Ouest (1927)
[A l’âge de 19 ans, il décida de partir pour l’Ouest, afin de travailler dans un ranch. Un matin de septembre 1927, il informa sa mère qu’il partait camper à Tunnel Mill, localité située à environ quatorze miles au nord de Jeffersonville. Il craignait d’être retenu par elle, et ne lui donna de ses nouvelles que lorsqu’il se trouva bien loin, à Phœnix, dans l’Arizona.] 

“Je me rappelle que lorsque j’étais un jeune homme d’environ dix-huit ans, je fuyais le Seigneur. Je suis parti dans l’Ouest. Mon père faisait du cheval, et je voulais partir dresser les chevaux. C’était quelque chose d’enraciné dans mon cœur. 
Je suis allé voir un prédicateur baptiste qui m’a dit : “Levez-vous simplement et dites : Jésus est le Fils de Dieu, et nous inscrirons votre nom sur le registre”. Cela ne m’avait pas satisfait.
Je suis allé voir un Adventiste du Septième Jour ; il m’a dit : “Billy, venez et acceptez le sabbat du Seigneur”. Et j’ai pensé : “Oh ! ce n’est pas encore çà”. Et je suis parti pour l’Ouest. 
Je suis arrivé un soir à l’époque du rassemblement du bétail. Vous savez, on retire la selle et le sac de camp, on pose le tout par terre, et on utilise la selle comme oreiller. Cette nuit-là je me suis couché sous un pin. Je faisais la garde de jour, et l’équipe de nuit était partie ramener le bétail. Il y avait là Slim, un Texan, qui avait une guitare ; il jouait : “Gloire à Son Nom”. Un autre l’accompagnait au moyen d’un peigne et d’un morceau de papier, et il soufflait là-dedans. Puis ils se sont mis à chanter : “A genoux au pied de la Croix”. Oh ! Je me suis retourné et j’ai mis ma couverture sur la tête. J’ai jeté un coup d’œil, on aurait dit que les étoiles étaient toutes proches, accrochées au sommet des arbres et des montagnes. Dans le bruissement de ces pins, je pouvais l’entendre me crier : “Adam, où es-tu ?”.

Environ trois semaines après cela, je suis descendu en ville ; tous mes compagnons se sont enivrés, mais moi je ne buvais pas. Et de toute façon, il fallait après cela que je les entasse dans la voiture et que je les ramène. Ensuite ils sont sortis et se sont mis à se tirer sur les pieds entre eux, et à faire d’autres jeux dangereux de ce genre. Puis ils ont tracé une ligne droite, et ont parié cinq dollars qu’ils pourraient la suivre, alors qu’ils ne parvenaient pas à rester sur le trottoir ! Quand ils avaient reçu leur paye, c’est ainsi qu’ils faisaient, tant qu’ils avaient de l’argent.

Moi, j’étais là au milieu de ces buveurs, et je me mettais à l’écart. Phœnix n’était alors qu’une petite ville, on y venait depuis Wickenburg. J’étais assis là, mon grand chapeau repoussé en arrière, quand une petite Espagnole s’est approchée, est passée devant moi et a laissé tomber un petit mouchoir. Je lui ai dit : “Hé, vous avez laissé tomber votre mouchoir !” Elle ne m’intéressait pas.
J’ai entendu un peu de bruit en bas de la rue. Il y avait là un vieux bonhomme converti ; il avait des marques de petite vérole sur toute la figure, et les larmes coulaient sur ses joues. Il chantait : “Gloire à son Nom !” en s’accompagnant d’une guitare. Puis il s’est arrêté de chanter et m’a dit : “Frère, tu ne sais pas ce que c’est tant que tu n’as pas reçu ce Christ merveilleux. Gloire à son Nom !”. J’ai rabattu mon chapeau et je suis parti.” 
[“A Man Sent From God” de Gordon Lindsay, chapitre 4. “Footprints” p. 112 à 113 d’après “The Sardisean Church Age”, § 195 à 205, le 9 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]

Mort de son frère Edward
[Un jour, le jeune homme reçut une lettre de chez lui, l’informant que son frère Edward était très malade. Il ne crut pas que la maladie était grave et il pensa que tout s’arrangerait. Mais un soir, en rentrant au ranch, il apprit que son frère était mort. Il en éprouva un grand choc, réalisant qu’il ne le verrait plus ici-bas. C’était le premier décès dans sa famille, et il se demanda si son frère était prêt. Et il se rappela tous les moments difficiles qu’ils avaient vécus ensemble. Dieu l’appelait de nouveau, mais il essayait d’échapper à cet appel. Dès lors, les choses allèrent vite. Chaque fois qu’il résistait à Dieu, l’affliction le frappait, mais lorsqu’il se soumettait et obéissait au Seigneur, il était béni et prospérait.]
“Je suis rentré à la maison pour les funérailles. Le révérend Mac Kinney, qui est comme un père pour moi, a prêché : “Il se peut qu’il y ait parmi nous quelqu’un qui ne connaisse pas Dieu. Qu’il l’accepte maintenant”. Oh ! Comme je me suis cramponné à mon siège, Dieu était à nouveau à l’œuvre ! (C’était la première fois qu’il entendait des prières et un sermon) Je désirais retourner dans l’Ouest, mais ma mère m’a supplié si fortement de rester que j’ai fini par céder, à la condition de trouver du travail. J’ai eu bientôt un emploi au service public de la compagnie du gaz de l’Indiana.” 
[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, chapitre 4 ; “Spirit of Truth”, §25, le 18 janvier 1963]

Une grave intoxication
[William Branham était de robuste constitution. Il était non seulement tireur d’élite, mais de 1929 à 1932 il combattit dans 14 combats de boxe professionnelle sans jamais en perdre un seul. 
Mais en vérifiant le contenu d’un gazomètre à New Albany, Indiana, il fut intoxiqué par le gaz. Son état allant en empirant, il alla consulter les spécialistes de Louisville.]
“Ils ont déclaré que cela venait de mon appendice et qu’il fallait m’opérer. Je n’arrivais pas à le croire, n’ayant jamais ressenti la moindre douleur au côté. Mais les docteurs m’ont dit qu’ils ne pouvaient plus rien faire pour moi, à moins d’opérer. Finalement j’ai cédé, à condition que ce soit sous anesthésie locale, car je désirais pouvoir suivre l’opération. 

Je voulais avoir auprès de moi quelqu’un connaissant Dieu. Je croyais à l’efficacité de la prière, mais je ne savais pas prier moi-même. C’est ainsi que le pasteur de la Première Eglise Baptiste est venu avec moi en salle d’opération. Lorsqu’on m’a remis au lit, je me suis senti devenir de plus en plus faible. Mon cœur battait à peine, je sentais la mort sur moi, et ma respiration était toujours plus courte. J’ai su que j’arrivais à la fin de ma route. C’est dans un tel moment que bien des choses reviennent à la mémoire. Je savais que je n’avais ni bu, ni fumé et que j’étais resté pur, mais je savais aussi que je n’étais pas prêt à rencontrer Dieu...

Dans cette chambre d’hôpital, mes yeux se sont obscurcis et j’ai eu l’impression d’être dans de grands bois. Il m’a semblé entendre, dans le lointain, le vent souffler dans les feuilles. Le bruit s’est rapproché de plus en plus, et j’ai pensé : “Bien, c’est la mort qui vient me prendre”. Mon âme allait rencontrer Dieu. J’ai essayé de prier, mais je n’ai pas pu. Le vent s’est rapproché, soufflant de plus en plus fort, les feuilles bruissaient et, tout à coup, je suis parti. Il m’a semblé être de nouveau un petit garçon, les pieds nus dans l’allée, sous le peuplier. J’ai entendu cette même Voix qui m’avait dit : Ne bois ni ne fume, et le bruit des feuilles était semblable à celui entendu la première fois. Mais cette fois elle m’a dit à trois reprises : Je t’ai appelé et tu n’es pas venu. J’ai alors dit : “Seigneur, si c’est toi, laisse-moi retourner sur la terre et je prêcherai ton Evangile sur le toit des maisons et aux coins des rues. Je l’annoncerai à tous”
Après cette vision, je me suis senti mieux. Le chirurgien était encore là. Il est venu vers moi et il était surpris, car il s’attendait à me trouver mort. Il a dit : “Je ne suis pas homme d’église, ma clientèle est si nombreuse, mais je reconnais que Dieu a visité ce garçon”... Si j’avais su ce que je sais maintenant, je me serais levé de mon lit en criant les louanges de Dieu.

Quelques jours après, j’ai pu rentrer à la maison, mais j’étais encore malade et j’ai dû porter des lunettes contre l’astigmatisme. Ma tête vacillait lorsque je fixais un moment quelque chose. 
Je me suis mis à chercher Dieu. J’allais d’église en église, cherchant un milieu qui pratiquerait encore la bonne religion d’autrefois, mais, c’est triste à dire, je ne l’ai trouvé nulle part.” 
[“A Man Sent From God” de Gordon Lindsay, chapitre 4]

Conversion et salut (septembre 1928)
“Nous étions d’origine irlandaise, donc catholique, et j’ai pu constater que c’était corrompu, pourri. Alors je suis allé dans une certaine église dénominationnelle de cette ville. Ils disaient :“Nous sommes le Chemin, la Vérité et la Vie. Nous avons tout cela”. Je suis allé en voir une autre à New Albany: “Oh ! Ces gens-là ne savent pas de quoi ils parlent.” Et les catholiques disaient : “Ils sont tous dans l’erreur.” 
J’avais joué autrefois avec un petit garçon luthérien allemand. Je lui ai demandé : “A quelle église vas-tu ?” - “Je vais à telle église”
J’y suis allé, et j’ai vu qu’eux aussi disaient être le Chemin. Je suis allé ensuite chez le frère Dale, de l’église baptiste. Ils m’ont dit : “C’est ici le chemin !”... 
Je me suis dit : “O mon Dieu ! Je suis tout embrouillé ! Je ne sais plus quoi faire. Mais je veux être dans le vrai chemin”. Je ne savais pas ce que je devais faire, ni comment me repentir. J’ai écrit une lettre et je me suis dit : “Je l’ai vu dans les bois”. Je lui ai donc écrit en ces termes : “Cher Monsieur, comme je chasse l’écureuil par ici, je sais que Vous passez par ce chemin-ci. Je sais que Vous passez par ici. J’ai besoin de Vous. J’aimerais Vous dire quelque chose.” ...
Puis je suis allé dans la remise et me suis mis à genoux... Je me suis dit : “J’ai vu une image où les gens mettaient leurs mains ainsi”. Ainsi agenouillé, j’ai pensé : “Qu’est-ce que je vais dire ? Il y a sûrement une façon de faire, mais je ne la connais pas”. J’ai dit : “Cher Monsieur, j’aimerais que Vous puissiez venir me parler juste un instant. Je voudrais Vous dire combien je suis mauvais”. Il n’y a pas eu de réponse...

J’ai pensé : “J’aurais peut-être dû mettre mes mains comme cela”. Alors j’ai recommencé : “Cher Monsieur, je ne sais pas très bien comment m’y prendre pour faire cela. Voulez-vous m’aider ?”. 
Et tous ces prédicateurs qui me disaient de me joindre à eux, qui affirmaient avoir reçu le Christ et disaient croire que Jésus était le Fils de Dieu ! Les démons croient la même chose, c’est pourquoi j’ai pensé : “J’ai besoin de quelque chose de mieux que cela”.
J’avais lu le passage racontant l’épisode de Pierre et de Jean qui, passant près de la Belle Porte, ont vu un homme boiteux de naissance. Pierre lui a dit : “Je n’ai ni or ni argent, mais ce que j’ai, je te le donne...”. Je savais que je n’avais pas cela.
Alors j’essayais d’obtenir la même chose. Je ne savais pas comment prier. J’ai mis mes mains d’une certaine manière et je me suis prosterné comme ceci. Bien sûr, Satan est entré en scène et il est venu me dire : “Tu vois ? Tu as attendu trop longtemps ! Tu as presque vingt ans. Ça ne vaut plus la peine d’essayer !” 


Puis, j’ai été brisé et je me suis mis à pleurer. Alors, quand j’ai été vraiment brisé, j’ai dit : “Je vais parler. Si Vous ne me parlez pas, moi je Vous parlerai de toute façon. Je ne vaux rien, j’ai honte de moi-même. Monsieur Dieu, je sais que Vous m’entendez quelque part. M’entendez-Vous ? J’ai honte de moi. J’ai honte de Vous avoir négligé !” 
A ce moment j’ai relevé les yeux, et une sensation étrange m’a envahi. Une Lumière est entrée dans la pièce, formant une sorte de croix. Puis une Voix, comme je n’en avais encore jamais entendu de ma vie, m’a parlé. J’ai regardé vers cette Lumière, pétrifié, terrorisé. Je ne pouvais faire aucun geste. Je suis resté là et j’ai regardé et la Lumière s’en est allée. 

J’ai dit : “Monsieur, je ne comprends pas Votre langue ! Si Vous ne pouvez pas parler dans la mienne ... je ne comprends pas ce que Vous me dites... et si Vous m’avez pardonné... je sais que je dois me considérer comme étant dans cette Croix là-bas, et que mes péchés se trouvent là. Si Vous voulez me pardonner, alors revenez tout simplement et parlez-moi dans Votre propre langue. Alors je comprendrais, même si Vous ne pouvez pas parler ma langue. Faites-La revenir encore une fois”.
Et elle est revenue ! J’ai trouvé là mon Absolu ! Ce fut comme si on m’avait ôté des épaules un poids de quarante tonnes ! C’était comme si je ne pouvais plus toucher terre. 
Il y avait derrière chez nous une voie de chemin de fer. Je me suis mis à courir et à sauter comme un fou sur cette voie. Je ne savais pas comment exprimer mes sentiments. Oh ! si j’avais su pousser des cris d’allégresse ! J’ai crié, bien sûr, mais à ma manière. 
Vous comprenez ?... J’étais entré en contact avec Lui, et pas avec une dénomination.” [“Footprints” p. 114 à 116 d’après “The Absolute” le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]
“J’ai été baptisé du Saint-Esprit dans ma remise. Et environ un an plus tard j’ai parlé en langues alors que je terminais une prédication à l’église baptiste de Milltown.” 
[“Footprints” p. 116 d’après “Questions and Answers” le 12 janvier 1961 à Jeffersonville, Indiana]

Un ami très intime de W.M. Branham, rapportant cette conversion dans la remise précise : “Il m’a dit une fois personnellement que c’était comme si la pluie avait battu son corps et qu’il avait su alors que Dieu l’avait baptisé de Son Saint-Esprit”
[“Les Actes Du Prophète” de Pearry Green, chapitre 4]
[A la suite de cette expérience spirituelle, W.M. Branham fréquenta la mission baptiste dont le pasteur était le Révérend Roy Davis. Cette assemblée baptisait traditionnellement dans les titres de Père, Fils et Saint-Esprit. William Branham demanda cependant au docteur Davis de le baptiser au Nom du Seigneur Jésus-Christ, conformément à sa conviction issue de la lecture de la Bible.]

Guéri par la foi
[William Branham souffrait encore à l’estomac de son intoxication par le gaz. Après lecture de la Bible, Jacques 5:14, il fut convaincu qu’il était justifié de faire appel à la prière d’un ancien d’une église Baptiste qui croyait que l’onction d’huile aux malades était scripturaire.]

“Un ancien est venu m’oindre d’huile... et il m’a demandé : “Crois-tu maintenant que tu vas aller mieux ?”. J’ai répondu : “Seigneur, je le demande de tout mon cœur, que je sois guéri”. Je suis retourné à la maison pour commencer à manger. J’avais bu de l’eau d’orge et du jus de prunes pendant près de trois ou quatre mois. Le docteur avait dit : “Une seule bouchée de nourriture solide te tuerait sur-le-champ”. Vous savez ce que j’ai fait ? Je suis allé directement à la maison, et il y avait du pain de maïs, des fèves et des oignons pour dîner...

Nous n’avions jamais prié à la maison. Mon père était catholique. J’ai dit : “Maintenant, je vais essayer de demander la bénédiction”. Je n’oublierai jamais comment mon pauvre père s’est mis à pleurer. Ma mère a répondu : “Ça ne me gêne pas que tu aies de la religion mon chéri, mais le docteur a dit que ça te tuerait”. J’ai répondu : “Mais Dieu a dit que je vivrai, et si je meurs, je m’en irai vers Ta maison. Et quand je Te rencontrerai à la porte, je serai mort en faisant confiance à Ta Parole. J’ai suffisamment eu recours aux médecins.”


J’ai pris une pleine bouchée de fèves et d’oignons et un gros morceau de pain. J’ai mâché, c’était bon, un peu étrange car je n’avais rien mangé de solide depuis près d’une année ; et quand j’ai avalé ma première bouchée, c’est remonté aussitôt. J’ai mis ma main sur ma bouche pour l’empêcher de sortir. J’ai pris une autre bouchée jusqu’à ce que toute l’assiette soit vidée... Maman a appelé le docteur : “Il va mourir, c’est tout. Une seule bouchée suffisait”. Je me traînais sur le plancher. 
Elle m’a demandé : “Comment te sens-tu?”
“Merveilleusement bien”. 
“Tu vas mourir”
J’ai répondu : “Non maman”. J’ai avalé le plus vite possible. Je suis allé dans ma chambre et j’ai commencé comme cela : “Je peux guérir, je veux guérir, je crois que Jésus me guérit maintenant. Je peux, je veux, je crois. Je vais Te prendre au mot...” Je suis devenu si faible que je me suis affalé sur le lit et j’ai pensé : “0 pitié, pitié !”
Le jour suivant, je me suis levé et je suis descendu dans la rue. Ma mère était venue me veiller toute la nuit. Elle était sûre que j’allais mourir. Le matin suivant, toutes les fèves étaient restées là, à la même place ! 
Elle m’a demandé : “Qu’est-ce que tu veux ?”
“Je veux encore des fèves et du pain”. Le diable ne va pas me priver de cela, non. Dieu l’a dit. Chaque promesse qui est dans le Livre est mienne, chaque chapitre, chaque verset, chaque ligne. Tu as dit : Quiconque ... 
Je suis allé dans la rue... la bouche pleine de fèves, les ravalant. Pas question que je vomisse. Je les ai ravalées, le Seigneur les avait bénies, elles étaient miennes. J’ai continué mon chemin. Quelqu’un m’a dit : “Bonjour, frère Branham !” 
“Bonjour !” 
“Comment allez-vous ?” 
“Merveilleusement !” 
On m’a dit, il y a peu de temps, que j’avais menti. Non, je ne mentais pas. Il me demandait comment mon corps se portait, et je lui ai répondu que ma foi était merveilleuse. Ma foi se comportait merveilleusement car j’avais pris Dieu au mot. Peu importait comment je me sentais ; même si j’avais encore vomi, j’aurais dit que j’étais guéri. Amen !” 
[“Footprints” p. 95 et 96 d’après “Experiences” le 14 et le 21 décembre 1947 à Phœnix, Arizona]
La puissance pour le ministère
“J’ai vu alors que les premiers disciples avaient quelque chose que la plupart des ministres n’ont plus aujourd’hui. Les disciples étaient baptisés du Saint-Esprit, de telle sorte qu’ils pouvaient guérir les malades et faire de puissants miracles en son Nom. Je me suis donc mis à prier pour le baptême du Saint-Esprit. 
Un jour, environ six mois plus tard, Dieu m’a accordé le désir de mon cœur. Il m’a parlé dans une grande Lumière, me disant d’aller prêcher et d’aller prier pour les malades et qu’il les guérirait, quelle que soit leur maladie. J’ai commencé alors à prêcher et à faire ce qu’il m’avait dit.

Mon pasteur, le Docteur Davis s’est moqué : “Si tu prêches la guérison divine, tu ne prêcheras bientôt plus qu’aux piliers de l’église.” 
“Je prêcherai la Parole de Dieu aux piliers, car Dieu peut faire de ces piliers des fils d’Abraham.” 
“Et tu crois qu’ils vont te croire ?” 
“Ce n’est pas mon affaire. Mon problème, c’est de rester fidèle à la Parole.”
Moins de six mois après sa conversion William Branham avait été ordonné prédicateur Baptiste à Jeffersonville par le pasteur Roy Davis. Des préparatifs furent faits pour sa première réunion dans sa propre ville à Jeffersonville. Lors d’une seule réunion on estime que 3 000 personnes étaient présentes et qu’un grand nombre se convertirent. En juin 1933 une séance de baptêmes sur les rives du fleuve Ohio concluait cette série de réunions. 
[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, fin du chapitre 4 et début du chapitre 5. “Footprints” p. 119 d’après “The Absolute” le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana]

Je suis sorti de l’église baptiste
“Peu de temps après m’être joint à l’église baptiste, j’ai dû en sortir parce qu’on m’a demandé d’ordonner des femmes prédicateurs, et j’ai refusé. Le pasteur s’est indigné et m’a dit :“Qu’est-ce que cela signifie ? Tu es un ancien !” 
J’ai répondu : “Docteur Davis, avec tout le respect et la considération que je dois à la foi baptiste dans laquelle j’ai été ordonné, je ne savais pas que c’était dans la doctrine baptiste d’ordonner les femmes prédicateurs.” 
Il m’a répondu : “C’est la doctrine de cette église.” 
J’ai ajouté : “Est-ce que je pourrais être dispensé pour ce soir, ou bien répondriez-vous à quelques-unes de mes questions ?” 
“Je vais répondre à tes questions et c’est ton devoir d’être ici.” 
“C’est vrai, je suis censé soutenir tout ce que cette église fait, puisque je suis l’un des anciens en exercice au sein de cette assemblée. Pourriez-vous m’expliquer pourquoi dans 1 Corinthiens 14:34, Paul dit : Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ? 
“Bien sûr que je peux y répondre. Paul a dit cela parce que toutes les femmes étaient probablement assises au fond, jacassant comme elles le font à l’ordinaire, et il leur a dit : Ne les laissez pas faire.” 
J’ai demandé : “Alors, expliquez-moi 1 Timothée 2:11, où il est dit : Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner ni de prendre de l’autorité sur l’homme, mais elle doit demeurer dans le silence ; car Adam a été formé le premier, Eve ensuite, et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme ...” 
Je ne dis pas qu’elle veut faire le mal, mais elle est trompée en voulant faire cela, elle ne devrait pas être prédicateur. 
Il a répliqué : “Est-ce là votre opinion personnelle ?” 
“C’est l’opinion des Ecritures telles que je les comprends, c’est ce que dit la Bible.” 
“Jeune homme, tu pourrais te faire enlever ta licence en disant cela”. 
J’ai dit : “Je vais même leur éviter cette peine, je vais simplement la rendre.” Mais il n’a rien fait, il a laissé faire. 
Ensuite, il m’a annoncé qu’il ouvrirait un débat public sur ce sujet avec moi. J’ai répondu : “Très bien, à n’importe quel moment”. Mais il ne l’a jamais fait. 
Ensuite, peu après, quand l’Ange du Seigneur est venu me parler, il s’est mis à se moquer de cela. Alors, je lui ai dit : “Docteur Davis, je suis ordonné depuis peu et il vaut mieux que je me débarrasse de cette licence tout de suite, sinon cela va devenir pour moi un fardeau.” ... C’est la raison pour laquelle je suis indépendant. C’est pourquoi je n’appartiens pas à une organisation, parce que je ne crois pas aux organisations. Je crois que c’est anti-scripturaire.” 
[“Footprints” p. 175 et 176 d’après “Questions And Answers” le 12 janvier 1961 à Jeffersonville, Indiana]
Construction

[Les gens qui avaient été sauvés lors des réunions sous tente à Jeffersonville, résolurent de lui construire une église, le premier “Branham Tabernacle”. La construction fut terminée en 1934.]
“Je me souviens quand l’église du frère Roy Davis a brûlé. Tous ces gens étaient dispersés comme des brebis sans berger n’ayant pas d’endroit où aller. Alors le chef de la police, M. Hibstenberg, m’a appelé et m’a dit : “Nous sommes ici pour t’aider.” C’était pendant la crise. “Je suis moi-même catholique, mais c’est pour ces pauvres gens qui n’ont même pas de quoi s’habiller. Ils vont dans d’autres églises et ils s’y sentent étrangers. Je connais plusieurs d’entre eux. Ce sont de braves gens. Billy, si tu veux établir une église, je veux te dire que nous t’appuierons de notre mieux.” Je l’ai remercié pour cela.
Nous avons d’abord prié et demandé au Seigneur, et les gens sont venus me dire qu’ils voulaient construire une église pour s’y réunir. 
Et un soir que je priais dans un terrain marécageux, le Seigneur m’a dit : Construis-la ici. Et nous n’avons pu collecter entre nous que quatre-vingt sous environ ! ... 
Nous avons acheté le terrain cent soixante dollars. Je l’ai consacré à Jésus-Christ et nous avons commencé avec un sol en terre battue mélangée à de la sciure de bois.” 
[“Taking Sides With Jesus” p. 43, le 1er juin 1962 à Jeffersonville, Indiana. “One’s Man Influence On Another” § 22 le 13 octobre 1962 à Jeffersonville, Indiana]

La première pierre (août 1933)
“C’était environ deux mois après la séance de baptême dans l’Ohio où l’Etoile était apparue devant plusieurs centaines de personnes... Je vivais juste en face, avec mon père et ma mère. Le jour de la pose de la première pierre, la pierre angulaire, vers six heures du matin, le Seigneur Jésus m’a réveillé. J’étais allongé depuis quelques instants, le cœur rempli de joie, pensant à ce grand moment où le Seigneur allait m’accorder un tabernacle pour y prêcher. Et la jeune fille que je fréquentais, et qui allait devenir ma femme l’année suivante, devait nous rejoindre ce jour-là. “Oh Grand Jehovah, que tu es merveilleux. Tout était obscur il y a un instant et maintenant le soleil apparaît et toute la nature se réjouit. Ce monde froid et enténébré se réjouira aussi quand le Fils de la Justice se lèvera avec la guérison sous ses ailes.” Et soudain j’ai senti la présence du Seigneur dans la chambre et je me suis retrouvé dans une vision.
Quelqu’un m’a dit : Debout , et je me suis levé. Et j’ai vu comme un grand paysage, où une rivière coulait dans une vallée. Je suis descendu vers la rivière et j’ai compris que c’était là où Jean-Baptiste avait baptisé, et on en avait fait un enclos à cochons. J’ai entendu comme des bruits de cochons derrière moi. J’en ai été ulcéré, et je me suis dit qu’on n’aurait pas dû faire cela. Et je me suis mis à prêcher contre cela. 
Alors une Voix m’a parlé et m’a élevé dans les airs, et j’ai remarqué le tabernacle, à peu près dans son état actuel, mais il y avait tant de gens, qu’ils étaient entassés, et j’étais derrière la chaire disant que j’étais heureux que Dieu m’ai donné un tabernacle.
A ce moment-là, l’Ange du Seigneur m’a parlé : Mais ceci n’est pas ton tabernacle
“Alors, Seigneur, où est mon tabernacle ?” 
“Viens voir”.
Il m’a enlevé, et j’étais en train de regarder le ciel bleu quand il m’a dit : “Ceci sera ton tabernacle”.
Et à nouveau il m’a enlevé dans l’Esprit, et il m’a placé au centre d’un bosquet où il y avait des rangées d’arbres taillés au même niveau, hauts d’environ sept ou huit mètres. On aurait dit des arbres fruitiers : d’un côté des pommiers, de l’autre des pruniers. Ils étaient plantés dans de grands barils verts. Puis on aurait dit les rangées de bancs de mon tabernacle. Et tout au bout il y avait un grand arbre chargé de toutes sortes de fruits. De part et d’autre, il y avait deux arbres dépourvus de fruits. Ensuite, j’ai remarqué qu’à ma droite et à ma gauche il y avait un baril vide, et j’ai demandé : “Et ceux-ci ?” 
Il m’a répondu : “Tu dois planter dedans”. J’ai alors cueilli une pousse sur le petit arbre à ma droite, et je l’ai placée dan le baril de droite. J’ai pris ensuite une pousse à gauche, et je l’ai plantée dans l e baril de gauche. Rapidement, ils ont poussé jusqu’aux cieux. Un vent violent a secoué tous les arbres. 
Il a ajouté : “Tu as bien agi ; Etends tes mains, et recueille les fruits”. Le vent a fait tomber dans ma main droite une grosse pomme jaune et bien mûre, et dans ma main gauche une grosse prune jaune et bien mûre. “Mange de ce fruit car il est agréable”, et j’ai mangé de chacun, et c’était vraiment délicieux.
Alors j’ai levé les mains et j’ai rendu gloire à Dieu. Tout à coup, cette Colonne de feu est venue au-dessus des arbres, avec des tonnerres, des éclairs et de grands vents, si bien que les feuilles ont commencé à s’arracher des arbres. J’ai baissé les yeux, et voici qu’il y avait la forme de ce tabernacle, tel qu’il est maintenant, et là où aurait dû se trouver la chaire, il y avait l’arbre du milieu. Il ressemblait à une croix. Alors j’ai remarqué que de grosses grappes de pommes et de prunes pendaient tout autour de cet arbre en forme de croix. J’ai couru à toute vitesse, criant de toutes mes forces, je suis tombé près de cette croix et je l’ai entourée de mes bras : “Seigneur, qu’est-ce que je peux faire ?” Le vent s’est mis à secouer les fruits de la croix et ils sont tombés en pluie sur moi. J’étais tellement heureux !

A ce moment-là, le Tourbillon de feu a parlé : “La moisson est mûre et les ouvriers peu nombreux”. Et à trois reprises il a ajouté : “Quand la vision te quittera, lis 2 Timothée 4. [ “Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobres en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère”] … Je suis resté au mois une heure dans cette vision. 
J’ai déchiré cette page de ma Bible et je l’ai placée dans la pierre angulaire ce jour-là même.
… Si vous avez remarqué, dans cette vision de mon ministère, je n’ai jamais hybridé ces arbres. Je n’ai pas fait de prosélytisme en disant aux trinitaires de devenir partisans de l’unicité [W.M. Branham parle ailleurs des “Jésus seul”] ou vice-versa. Mais j’ai planté dans leurs propres vases. Je suis allé vers chacun d’eux, je suis resté entre les deux, et je ne me suis joint à aucun d’eux, comme un frère, conformément à la vision. Et j’ai mangé du salut des deux côtés.
Et parmi ceux qui sont assis ici, il y a beaucoup de trinitaires et de partisans de l’unicité, et ce n’est pas la peine de vous disputer, parce que sur cette croix, il y avait les deux sortes de fruits, réunis en grappes. Tous étaient dans la croix parce qu’ils croyaient en Dieu et étaient remplis du Saint-Esprit, et que les œuvres et les fruits les accompagnaient. 
Et cela n’a rien à voir avec les dénominations. Cela concerne ceux qui sont nés de nouveau. Ce qui compte, c’est votre expérience avec Dieu”. 
[“A Ma Sent From God” p.186-188, par Gordon Lindsay ; “Footprints”, p.123-125, d’après “Present Stage of My Ministry”, §5-14, 38-40, le 8 sept. 1962 à Jeffersonville, Indiana ; “The Flashing Red Light Of His Coming”, §137, le 23.6.1963 à Jeffersonville, Indiana]
[Pendant la construction, bien des gens venaient et se moquaient : “Dans un an, ce sera un garage d’automobiles où nous viendrons faire réparer nos voitures”. Qui aurait pu se douter que, quelques années plus tard, des gens viendraient par centaines de toutes conditions et de tous les coins du monde, rechercher dans cet humble tabernacle la guérison de leur corps et d e leur âme ?]

Zèle et consécration
“Je parcourais les rues, témoignant de l’amour de Jésus-Christ à tous ceux que je rencontrais. J’allais dans un garage et je demandais si je pouvais parler aux mécaniciens. Je leur disais : “Chers amis, êtes-vous sauvés ? J’ai découvert quelque chose dans mon cœur.” Le soir, j’allais faire de l’évangélisation dans les magasins. Quelquefois, je rentrais à deux ou trois heures du matin, après être allé chez les malades qui m’avaient appelé. Je ne faisais que m’asseoir, me changer pour mettre mes vêtements de travail, et je restais assis là, en attenant le lever du jour. Ensuite, je me levais et j’allais… J’étais devenu si maigre, à force de prier et de jeûner, que je devais prier avant de passer mes rochets pour grimper aux poteaux.” 
[Rapporté dans “Biographie de William Branham” p.44 de André Morin]
La réunion de baptême dans l’Ohio du 11 juin 1933, la Lumière et l’ordre de mission
“Je baptisais mes premiers convertis dans la rivière, dans le fleuve Ohio, et, à la dix-septième personnes, j’ai dit : “Père, tandis que je baptise dans l’eau, toi, tu le baptises du Saint-Esprit.”
[W.M. Branham entendit alors une petite Voix lui dire à trois reprises : “Lève les yeux”. Et juste alors, il lui a semblé que le ciel se déchirait en un endroit, et un tourbillon est descendu des cieux avec cette Lumière brillante. Des milliers de gens se tenaient sur la rive, et il était deux heures de l’après-midi, au mois de juin.]

“Et cette Lumière s’est tenue juste au-dessus de là où j’étais, puis cette Etoile est repartie vers le ciel. Et une Voix a parlé : “De même que Jean-Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première venue du Christ, tu as reçu un message qui annoncera la préparation de la seconde venue du Christ”. [W.M. Branham a parfois donné au cours de ses prédications des variantes de ce texte, où il rappelle le plus souvent que c’est le “message” qui préparera la seconde venue du Christ]. Et cela m’a effrayé. 
J’ai baptisé deux à trois cents personnes cet après-midi-là, et, quand je suis ressorti de l’eau, les diacres et les autres m’ont demandé : “Que signifie cette Lumière ?” 
Il y avait là beaucoup de gens de couleur de l’église Baptiste de Gilead Age et de l’église Lone Star, et beaucoup de ceux qui étaient là se sont mis à crier quand ils ont vu cela, et d’autres se sont évanouis. 
Le “Louisville Herald” en a fait un article et un journal au Canada a titré : “Une Lumière mystique est apparue au-dessus d’un prédicateur batiste tandis qu’il baptisait”.” 
[“Ephesians Parallels Joshua”, le 15 mai 1960, à Jeffersonville, Indiana ; “A Man Sent From God” de Gordon Lindsay, chap. 8 ; “Footprints” p.71 d’après “How The Angel Came To Me, And His Commission” le 17.1.1955, à Chicago, Illinois, et p.119 d’après “The Absolute”, le 30.12.1962 à Jeffersonville ; “This Day This Scripture Is Fulfilled”, p.162, le 19.2.1965 à Jeffersonville ; “What the Holy Ghost Was Given For”, §142, le 
17.12.1959 à Jeffersonville ; “Elijah And The Meal Offering”, le 11.3.1960 à Phœnix, Arizona].

Les sept tableaux prophétiques (22 juin 1933)
[Un dimanche matin, en ce même mois de juin 1933, et alors qu’il s’apprêtait à partir pour aller conduire une réunion au Masonic Hall de Meigs Avenue à Jeffersonville, sept visions se succédèrent devant William Branham.]
“Le Seigneur Jésus m’a parlé, disant que la venue du Seigneur était proche, mais qu’avant son retour, sept évènements de première importance auraient lieu. Je les ai tous écrits, et ce matin-là, j’ai raconté la révélation du Seigneur. La première vision indiquait que Mussolini [Premier ministre d’Italie en 1922] envahirait l’Ethiopie, et que cette nation tomberait en son pouvoir. Cette vision a causé pas mal de remous, et certains se sont mis fort en colère quand je l’ai racontée, et n’ont point voulu y croire ? Mais pourtant, c’est ainsi que les choses se sont passées [octobre 1935 à mai 1936]. Il est entré dans le pays avec ses armes modernes, et il a pris le pouvoir. Les indigènes n’avaient aucune chance de pouvoir le repousser. Mais la vision disait aussi que Mussolini aurait une fin horrible, et que son peuple se retournerait contre lui. Tout s’est passé exactement comme cela avait été dit.

La vision suivante m’a montré qu’un Autrichien du nom d’Adolf Hitler s’élèverait et deviendrait le dictateur de l’Allemagne et qu’il conduirait le monde à la guerre [NDT : Hitler a été nommé chancelier d’Allemagne en janvier 1933]. Elle indiquait que le Président d’alors, Franklin Roosevelt [Il s’agit de Franklin Delano Roosevelt, et non pas de Théodore Roosevelt ; F.D. Roosevelt a été élu 4 fois Président : 1933, 1936, 1940 et en 1944 au moment de sa mort], entraînerait le monde entier dans la guerre [prophétie accomplie après Pearl Harbour, déc. 1940], et qu’il serait élu pour un quatrième mandat présidentiel, alors qu’en 1933 il n’en était qu’à son premier mandat. Elle montrait la ligne Siegfried, onze ans avant sa conquête [la ligne Siegfried fut construite entre 1936 et 1940], et comment notre armée aurait un effort terrible à faire pour la briser, mais que nous serions finalement vainqueurs. Ensuite, elle montrait que Hitler aurait une fin mystérieuse.
La troisième vision m’a fait voir la politique mondiale, car elle m’a montré qu’il y aurait trois grands “ismes” : fascisme, nazisme, communisme, mais que les deux premiers seraient absorbés par le troisième, et que ce dernier “isme” dominerait le monde et détruirait le Vatican. Le communisme détruira Rome. Ils sont comme Nébucadnetsar, un outil entre les mains de Dieu pour frapper l’Israël infidèle [A de nombreuses reprises, 
W.M. Branham affirme que ce n’est pas le communisme qui dominera le monde, mais le Vatican]. La Voix m’a exhorté : “Observe la Russie ! Observe la Russie ! Garde les yeux fixés sur le roi du Nord !”
La quatrième vision m’a montré les grands progrès que ferait la science après la seconde guerre mondiale. Elle était couronnée par l’apparition d’un véhicule en forme d’œuf dont la partie supérieure avait l’apparence d’une bulle de plastique. Il était téléguidé sur des routes magnifiques et n’avait as besoin de volant, de sorte que les gens assis à l’intérieur jouaient sur un damier pour passer le temps tout en tournant le dos à la route. A cette date je ne connaissais pas la conduit contrôlée par radar. [NDT : dans “La 70e Semaine de Daniel” §206, le 6.8.1961, W.M. Branham dit : “La revue “Popular Mechanics” la montre. Cette voiture existe, et est télécommandée. La prédiction a été faite trente ans auparavant !”]. 
La cinquième vision concernait le problème moral de notre âge, centré principalement sur les femmes. Dieu m’a montré que les femmes ont commencé à quitter leur position lorsqu’elles ont reçu le droit de vote, et qu’elles éliraient la mauvaise personne [NDT : allusion à l’élection en 1960 de J.F. Kennedy, premier Président catholique des USA]. Ensuite, elles se sont coupés les cheveux, ce qui signifie qu’elles n’étaient lus sous l’autorité d’un homme, mais insistaient pour avoir l’égalité des droits, ou, dans la plupart des cas, des droits supérieurs. Elles ont revêtu des habits immoraux, si bien que la dernière image que j’ai vue était celle d’une femme nue, à l’exception d’une sorte de petit tablier grand comme une feuille de vigne. Par cette vision, j’ai vu la terrible perversion du monde entier, et son état moral.

Dans la sixième vision, s’élevait en Amérique une femme de la plus grande beauté, revêtue royalement de pourpre, mais vulgaire et cruelle. Elle tenait le peuple dans une entière soumission. Cette femme pourrait être la Présidente élue grâce à l’influence des femmes dans ce pays, ou une autre sorte de puissance dominant les Etats-Unis, peut-être l’église catholique. Elle conduirait le pays à la ruine. Et vous savez que ce pays est sous le signe de la femme.
Pendant la septième et dernière vision, j’ai entendu une énorme explosion. Je me suis retourné, et je n’ai plus vu que décombres, cratères et fumées sur tout le territoire des Etats-Unis. Le pays sera rayé de la carte et il y a une nation païenne qui n’attend que cela. Ce sera près de la fin.” 

[“The Ephesean Church Age”, le 5.12.1960 ; “The Laodicea, Church Age”, le 11.12.1960 ; “Hybrid Religion”, le 13.11.1960 ; “Israël”, le 26.3.

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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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Lun 4 Mar 2024 - 16:52
VISIONS ET GUÉRISONS

“Celui qu’on appelle aujourd’hui le prophète s’appelait autrefois le voyant.” [1 Samuel 9: 9].

[William Branham a débuté son ministère tout en continuant à travailler comme employé de la compagnie locale de gaz et d’électricité. Dès ce moment, il a reçu de nombreuses visions dont plusieurs étaient annonciatrices de guérisons miraculeuses. Il s’agissait là d’une première étape dans les manifestations surnaturelles qui marqueront tout son ministère.]
Vision de Jésus

“C’est lorsque je suis devenu pasteur que les visions ont commencé vraiment à m’arriver continuellement.
Et un soir j’ai vu le Seigneur Jésus... Dans la vision que j’ai reçue du Seigneur Jésus, c’était un Homme petit. J’étais sorti dans les champs prier pour mon papa. Puis, je suis revenu me coucher à la maison. Et en regardant mon papa, j’ai fait cette prière : “Seigneur, sauve-le”.

Ma mère était déjà sauvée et je l’avais baptisée. Alors j’ai pensé (mon père buvait tellement) : “Oh ! si je pouvais seulement l’amener à accepter le Seigneur Jésus”. Je suis sorti , et me suis étendu sur une vieille paillasse dans la chambre de devant, près de la porte.
Et Quelque chose m’a dit : “Lève-toi!”. Je me suis levé et je suis retourné dans le champ de genêts derrière.
Et là, un Homme se tenait devant moi à moins de quatre mètres. Il portait une tunique blanche, et ses bras étaient repliés ainsi. Sa barbe était plutôt courte, les cheveux lui tombaient sur les épaules et il regardait de profil. Son visage était paisible. Mais je n’arrivais pas à comprendre comment il se tenait avec ses pieds, l’un juste derrière l’autre. Et le vent soufflait, agitant sa tunique et les genêts.
Je me suis dit : “Oh, voyons ça un peu”. Je me suis mordu : “Non je ne dors pas”. Et j’ai arraché un petit morceau de genêt, je l’ai mis à ma bouche. Et j’ai regardé vers la maison. “Non, j’étais en train de prier pour mon papa et Quelque chose m’a dit de venir là, dehors, et voilà cet Homme debout, là”.

J’ai pensé : “On dirait le Seigneur Jésus. Je me demande si c’est lui”. Il regardait comme ceci exactement, directement vers l’endroit où se trouve maintenant notre maison. Je le voyais de profil et je me suis déplacé pour mieux le voir. Et j’ai fait : “Hummm !”. Il n’a pas bougé. “Je crois que je vais l’appeler”. J’ai dit : “Jésus !”. Et alors il s’est retourné de cette façon. C’est tout ce dont je me souviens, et il a étendu les bras.
Il n’y a aucun artiste au monde qui pourrait peindre son portrait, l’expression de son visage. Le meilleur que j’ai vu, c’est cette “Tête du Christ à 33 ans”, du peintre Hoffmann ; je l’ai mise sur tous les écrits et sur tout ce que j’utilise. C’est ce qui lui ressemble le plus.

On aurait dit que si cet Homme avait parlé c’était la fin du monde ; et cependant il y avait un tel amour et une telle douceur ... je suis tombé visage contre terre. Et quand le jour s’est levé, ma veste de pyjama était trempée de larmes. Quand je suis revenu à moi, je me suis dirigé vers la maison à travers le champ de genêts.

Je l’ai raconté à un pasteur, un de mes amis. Il m’a dit : “Billy, cela va te rendre fou, c’est du diable, ne joue pas avec ces choses”. A l’époque, j’étais pasteur baptiste.
Alors je suis allé vers un autre de mes vieux amis : “Eh bien, frère, qu’en penses-tu ?”
“Eh bien, Billy, je vais te dire : je crois que si tu t’efforces de vivre une vie honnête et de prêcher seulement ce qui est dans la Bible, la grâce de Dieu et ainsi de suite ... Je n’irais pas après des choses fantastiques.”
“Mais je ne cours pas après ces choses, je veux seulement savoir ce que c’est.”
“Billy, il y a bien des années, on était habitué à avoir ces choses dans les églises. Mais quand les apôtres ont disparu, ces choses ont disparu avec eux. Et maintenant il n’y a que les spirites et les démons qui voient de telles choses.”
“Oh frère, veux-tu prier avec moi pour que Dieu ne permette pas que cela se reproduise ?”


Et nous nous sommes mis aussitôt à prier.
J’ai questionné plusieurs ministres. La même chose s’est passée. Aussi j’ai commencé à craindre de les questionner, car ils allaient penser que j’étais un démon, et je ne voulais pas en être un.”
[“Footprints” p. 60 et 61 d’après “How The Angel Came To Me, And His Commission” le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois]

Le démon chassé de Nellie Sanders
[La délivrance suivante s’est produite sans vision préliminaire, mais par la seule mise en œuvre de la promesse biblique : Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon Nom ils chasseront les démons ... (Marc 16:17)]
“C’est l’une des premières fois où j’ai vu un démon chassé. Je venais juste d’être nommé prédicateur pour une réunion sous tente tout près de là. Et une jeune fille, Nellie Sanders, était l’une des partenaires de danse de la région. Elle allait au lycée là derrière... Elle et Lee Horn (il est gérant de la salle de bal de la ville) étaient les meilleurs danseurs de la région. Il était lui-même catholique, mais la religion ne signifiait rien pour eux.
Un soir, elle est venue en chancelant ici, à la réunion. Elle est tombée au pied de l’autel, les larmes coulaient le long de ses joues. Elle me connaissait. Elle m’a dit : “Billy, je voudrais tellement être sauvée !”
“Nellie, tu peux être sauvée ; Jésus t’a déjà sauvée, ma fille. Tu dois simplement accepter cela en t’appuyant sur sa Parole.”
Et elle est restée là, et elle pleurait. Elle a prié et dit à Dieu qu’elle ne voulait plus jamais écouter de nouveau les choses du monde. Tout à coup, une paix douce et merveilleuse est descendue dans son âme. Elle s’est relevée de ses pleurs, et s’est mise à louer Dieu et à le glorifier.

Six ou huit mois plus tard, un soir, elle descendait Spring Street. Elle était adolescente, elle avait environ dix-huit ans.
Entre temps, j’avais ramassé dans la rue Wayne Bledsœ, pour que la police ne l’embarque pas : c’était un ami intime depuis des années, mais il buvait. J’étais prédicateur, et comme je n’étais pas marié, je vivais là-haut chez papa et maman. Je l’ai pris et je l’ai couché ivre dans mon lit. Je dormais sur le canapé. Il y avait là un tas de Branham, vous savez (nous étions dix), et comme il n’y avait que quatre pièces, nous étions un peu à l’étroit.
“Wayne, tu n’as pas honte d’être dans cet état ?”


“O Billy, ne me parle pas comme çà”. J’ai posé ma main sur lui : “Je vais prier pour toi, Wayne. Que Dieu te bénisse”. Il y a peut-être une année, je pense, qu’il est sauvé maintenant.
Tout à coup, une voiture s’est arrêtée devant chez moi et quelqu’un s’est mis à frapper violemment à la porte : “Frère Bill ! Frère Bill !”
J’ai pensé : “Mon Dieu, quelqu’un est en train de mourir !” J’ai couru ouvrir la porte, c’était Nellie : “Est-ce que je peux entrer ?” Elle pleurait : “Billy, je suis perdue, je suis perdue !”
“Qu’est-ce qui se passe Nellie ? As-tu eu une attaque, quelque chose au cœur ?... Sœur, assieds-toi tranquillement et raconte-moi ce qui s’est passé”.
“Eh bien, en revenant chez moi je suis passée devant Redmen’s Hall, la salle de bal du samedi soir... J’avais acheté du tissu pour me faire une robe. J’ai entendu de la musique et je me suis arrêtée un instant, en me disant : Je vais mieux maintenant; cela ne me fera pas de mal si je m’arrête un instant”.

Elle se disait : “O Seigneur, tu sais que je t’aime, mais je me souviens du temps où Lee et moi gagnions toutes les coupes, et tout le reste. Je me rappelle combien cette musique avait le don de m’attirer. Maintenant ce n’est plus le cas”. Et c’était pourtant déjà fait !

“Savez-vous ce que j’ai fait ? Je me suis dit que peut-être je pourrais monter l’escalier, et que là-haut, je pourrais rendre mon témoignage à quelques-uns d’entre eux”. Elle était en plein sur le territoire du Diable.
Elle a monté l’escalier et elle est restée là quelques instants. Avant qu’elle ait eu le temps de comprendre ce qui se passait, elle s’est retrouvée dans les bras d’un garçon. Bientôt elle est revenue à elle, et elle s’est mise à pleurer en pensant : “Maintenant, je suis perdue pour de bon !”
Alors j’ai dit : “Je ne connais pas beaucoup la Bible, mais Jésus a dit : En mon Nom ils chasseront les démons. Démon, je ne sais pas qui tu es, mais je te dis ceci maintenant : cette jeune fille est ma sœur, et tu n’as pas le droit de t’emparer d’elle ! Elle ne voulait pas faire cela, elle ne s’est arrêtée qu’un instant”. Pourtant c’est là qu’elle a commis une faute. J’ai dit : “Tu vas sortir d’elle ! Tu m’entends ?” Et alors la porte s’est mise à s’ouvrir et à se fermer toute seule plusieurs fois de suite, “Vlan, vlan, vlan”, et Nellie disait : “Bill, regarde, regarde !”
“Qu’est-ce que c’est que ça ?”
“Je ne sais pas !”
“Moi non plus ! Qu’est-ce qui se passe ?”


La porte continuait à battre, à battre. Je me suis retourné alors vers Nellie, et j’ai dit : “Satan, quitte-la ! Au nom de Jésus, sors d’elle !”. Dès que j’ai dit cela, il est sorti de derrière elle comme une grande chauve-souris ; elle avait de longs poils qui pendaient à ses ailes et à ses pattes... Elle s’est élancée droit vers moi aussi vite qu’elle le pouvait. J’ai dit : “O Seigneur Dieu, que le sang de Jésus-Christ me protège de cela !”
Wayne était assis au bord du lit depuis un petit moment : et voilà que cette grande ombre qui tourbillonnait dans la chambre est venue se placer juste derrière le lit. En un clin d’œil, Wayne était hors du lit, et il s’est enfui dans la pièce d’à côté.
J’ai reconduit Nellie chez elle, et je suis rentré chez moi. Ma mère est entrée dans la chambre, et elle a secoué tous les draps, mais il n’y avait rien dans le lit ! Qu’est-ce que c’était ? Un démon est sorti de cette jeune fille ! Que s’était-il passé ? Elle s’était arrêtée un moment c’est tout.”

[“Footprints” p. 120 à 123 d’après “The Greatest Battle Ever Fought” le 11 mars 1962 à Jeffersonville, Indiana]
Vision d’un blessé grave de la route (Edward Merrill)
“Les visions se succédaient sans cesse. Je me souviens d’une remarquable vision que j’ai eue peu de jours après mon ordination. J’ai vu dans la vision un vieil homme de couleur, couché dans un lit d’hôpital, le corps complètement brisé. Et il a été guéri instantanément, ce qui a provoqué beaucoup d’agitation. Il s’est levé et il est parti.
Environ deux jours après cette vision, je devais fermer des compteurs d’eau, de gaz et d’électricité à New Albany... J’étais tellement rempli de joie, que chaque fois que je me trouvais dans une vieille maison inhabitée, je priais. On avait muté au bureau des réclamations Johnny Potts, un vieux releveur de compteurs, et je lui racontais ce que le Seigneur me montrait.
Il m’a parlé d’un homme que j’avais vu dans le journal, un vieil homme de couleur, Edward J. Merrill, qui avait été heurté par une auto occupée par un couple blanc. Le garçon avait perdu le contrôle de sa voiture et les roues avaient écrasé cet homme. Ses os étaient presque tous fracturés, sa poitrine enfoncée et son dos brisé. Monsieur Potts, tout en passant à l’hôpital de New Albany, lui avait raconté la façon dont le Seigneur m’utilisait. Il me demandait de prier pour lui. Aussi, immédiatement, j’ai pensé : “C’est l’homme que j’ai vu dans cette vision.”


J’étais un peu dans la crainte car c’était l’un de mes premiers cas. Néanmoins, j’y suis allé avec un camarade, un jeune Français, George d’Arc, que je venais juste de conduire au Christ. Je lui ai dit : “Maintenant, frère George, je veux que tu saches que ces choses qui m’arrivent, je n’arrive pas à les comprendre, mais rappelle-toi que cet homme va être guéri. Mais je ne peux pas prier avant que deux personnes de race blanche viennent se tenir en face du lit, parce que je dois faire comme il me l’a montré.”
Nous avons pénétré dans l’hôpital et nous avons demandé à voir Monsieur Merrill. Là, sa femme m’a avoué qu’il était dans un état grave. Il ne devait pas bouger parce que la radio avait révélé que certains os touchaient les poumons. S’il bougeait, cela risquait de perforer ses poumons et d’entraîner une hémorragie mortelle. Il était là depuis deux jours et il avait du sang à la bouche. Il avait environ soixante-cinq ans, les cheveux gris et une grande moustache blanche. Alors que je lui racontais la vision que j’avais reçue du Seigneur, les deux jeunes gens qui l’avaient heurté sont entrés. Je me suis mis à genoux et j’ai prié pour lui. Et tout à coup, cet homme a crié : “Je suis guéri !” et il s’est levé. Sa femme a essayé de le retenir au lit, puis un interne est venu lui prêter secours ... et cela a causé beaucoup d’agitation.

Comme c’était un hôpital catholique, une des sœurs est venue me dire que je devais sortir de là, puisque j’avais excité cet homme qui avait quarante de fièvre. Mais, chose étrange, lorsque l’aumônier et quelques docteurs l’ont fait se recoucher, car il était déjà en train de s’habiller, ils ont pris sa température et il n’avait plus de fièvre. Dehors, sur les marches, j’ai dit au frère George : “Maintenant, observe, il va sortir par ici dans quelques minutes, et il portera un manteau brun et un chapeau.” Et c’est exactement ce qui s’est passé.”
[“Footprints” p. 139 à 141 d’après “Visions” le 30 septembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]

Vision d’une femme paralysée guérie (Mary O’Hannyan)
“Un jour plus tard environ, le Seigneur m’est apparu à nouveau, juste à l’aube, et m’a montré une femme affreusement estropiée qui allait être guérie. Puis je suis parti au travail, et je crois que j’étais dans la 8e rue à New Albany. Il y avait là une double arrivée d’eau, et je craignais d’avoir coupé des deux côtés ; d’un côté les gens avaient déménagé, mais de l’autre c’était habité. Aussi je suis allé frapper à la porte de l’endroit occupé.
C’étaient des gens vraiment pauvres. Une très belle jeune fille, habillée bien pauvrement, est venue à la porte. J’ai dit : “Voudriez-vous essayer l’eau pour voir si elle n’est pas coupée ?”
Elle est revenue en disant : “Non, il y a toujours de l’eau... N’êtes-vous pas cet homme de Dieu qui a obtenu cette guérison à l’hôpital l’autre jour ? Ma mère souhaiterait vous parler.”
Je suis entré, elle était alitée. Elle m’a expliqué qu’elle était paralysée depuis la naissance de sa fille Dorothy, dix-sept ans auparavant. “Est-ce-vous l’homme de Dieu qui a guéri cet homme ?”
“Non, madame, je ne suis pas un guérisseur. Je ne fais que prier - cet homme malade m’a été montré par Quelque chose.” Je ne savais pas comment appeler cela, une vision ou quoi, je ne savais pas alors ce que c’était. J’étais jeune célibataire à l’époque. Et voilà que cette dame me demandait de prier pour elle. Je lui ai répondu que je devais prier d’abord, et, si le Seigneur me le montrait, alors je reviendrais.
Et je suis parti prier, j’ai pris le frère George et je lui ai dit : “C’est cette femme dont je t’avais parlé. Je sais que c’est la même femme. Viens avec moi.”
Et nous sommes donc revenus. C’était juste après Noël, et il y avait un arbre de Noël. Et cette jeune fille et son frère de six ou huit ans, en me voyant prier pour la guérison de leur mère, se sont cachés derrière l’arbre pour ricaner. Je leur ai dit que le Seigneur la guérirait.

George et moi, nous sous sommes agenouillés, et quand j’ai commencé à prier, j’ai vu cet Ange, cette Lumière, se tenir au-dessus du lit. J’ai pris sa main : “Madame O’Hannyan, le Seigneur Jésus m’a envoyé et m’a dit avant de venir, de prier pour vous et que vous iriez bien. Levez-vous et soyez guérie dans le Nom de Jésus.” Ses jambes étaient repliées sous elle. Elle s’est mis à se mouvoir vers le bord du lit, sa Bible arménienne sur la poitrine.
Alors Satan est venu me dire : “Si tu la laisses heurter le plancher, avec la hauteur de ce lit, elle va se casser le cou.” J’ai eu peur un moment.
Or j’ai toujours su que tout ce que je voyais dans ces visions était toujours vrai. Alors j’ai continué sans plus à la laisser descendre du lit. Et Dieu est mon juge, dès que cette femme a sauté du lit, ses deux jambes se sont redressées. Sa fille est sortie dans la rue, hurlant de toutes ses forces et s’arrachant les cheveux. Les voisins sont venus de partout. Et celle que le Seigneur avait guérie était là, marchant dans la chambre et louant Dieu ! C’était la première fois qu’elle marchait depuis dix-sept ans.”
[”Footprints” p. 141à 142 d’après “Visions” le 30 septembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]

Vision d’un bébé infirme
“Quelques semaines après cela, j’étais chez ma mère un soir, et j’avais prié ce jour-là, et il me semblait que je n’arrivais pas à avoir la victoire dans mes prières... Il était environ une heure du matin quand tout à coup, quelque chose de blanc s’est approché de moi, et j’ai pensé que c’était cette pile de vêtements que maman avait l’habitude de mettre sur ma chaise.
Mais c’était l’Ange du Seigneur, cette Nuée, et elle est venue vers moi. Je me suis vu, debout dans une chambre, c’était une petite maison de deux pièces, ce qu’on appelle un cabanon, aux murs lambrissés en rouge. A ma droite, il y avait un petit lit métallique et une femme aux cheveux noirs se tenait debout contre la porte donnant sur la cuisine et elle pleurait. Le père était près de moi. Il m’avait apporté un bébé dont les deux jambes étaient recroquevillées sur la poitrine. Ses deux bras, comme tout le reste de son petit corps, étaient complètement tordus... Et je me suis demandé : “Qu’est-ce-que cela signifie ?” J’ai vu, assise à ma gauche, une vieille dame enlever ses lunettes pour y essuyer des larmes, ou quelque chose. A ma droite, sur un divan rouge à deux places de même style que la chaise, un jeune homme blond frisé était assis et regardait par la fenêtre. Et à mon extrême droite se tenait cet Ange du Seigneur qui m’a demandé : “Cet enfant peut-il vivre ?”
“Je ne sais pas.”
“Etends tes mains sur lui et il vivra”.
C’est ce que j’ai fait, et l’enfant a sauté hors des bras de son père et tout son côté droit, sa jambe, son bras et son corps se sont redressés. Il a fait un autre pas, et l’autre côté s’est redressé, et il a mis sa petite main dans la mienne, disant : “Frère Branham, je suis parfaitement guéri.” Ce petit portait une salopette en toile bleue, il avait les cheveux bruns, et une toute petite bouche.
Puis l’Ange du Seigneur m’a annoncé qu’il m’emmenait ailleurs, et j’ai été transporté très très loin, et il m’a déposé près d’un vieux cimetière, et m’a montré des chiffres sur une pierre tombale près de l’église, et il a dit : “Cela t’indiquera la direction”. Puis il m’a transporté dans un autre endroit : cela m’a semblé être un petit village avec deux magasins. Je me suis avancé vers celui qui avait la devanture jaune. Et un vieil homme en est sorti. Il portait une veste en jean, une salopette bleue, une casquette jaune en velours côtelé, et il avait une grosse moustache blanche. L’Ange m’a dit : “Il te montrera le chemin”.
Ensuite, je me suis vu entrer dans une chambre, en suivant une jeune femme assez corpulente. Dans la chambre, les motifs de la tapisserie étaient rouges, et au-dessus de la porte il y avait l’écriteau : “Que Dieu bénisse notre foyer”. Il y avait à ma droite un gros lit en cuivre plaqué, et à ma gauche, un poêle rudimentaire. Puis, dans le coin, était couchée une fille d’environ quinze ans qui avait eu la polio ou quelque chose de semblable, qui avait la jambe droite recroquevillée, et son pied tordu était replié par en dessous. Elle avait l’air d’un garçon, mais sa chevelure était celle d’une fille. Et l’Ange m’a dit : “Cette fille peut-elle marcher ?”
“Je ne sais pas.”
“Pose tes mains sur sa poitrine”.
J’ai cru alors que c’était un garçon, puisqu’il me demandait de mettre mes mains sur sa poitrine. J’ai fait comme il me demandait, et j’ai entendu quelqu’un dire : “Louange au Seigneur !”.
Je me suis redressé, et aussitôt cette fille s’est relevée, montrant un genou rond, comme celui d’une fille. Elle s’est avancée vers moi en pyjama, peignant ses cheveux blonds.
Et alors j’ai pu entendre quelqu’un m’appeler : “Frère Branham ! Frère Bill !”. Et ma mère aussi m’appelait. Je suis sorti de la vision encore tout étourdi.
“Qu’y a-t-il maman ?”
“Quelqu’un frappe à la porte.”
Je suis allé ouvrir, un homme est entré : “Frère Branham, vous ne vous souvenez pas de moi ?”
“Non, je ne crois pas.”
“Vous m’avez baptisé moi et ma famille, mais j’ai pris la mauvaise route. J’ai tué un homme, il y a quelque temps, dans une bagarre... J’ai perdu mon fils aîné et le plus jeune est à la maison, mourant. Le docteur vient de nous quitter : l’enfant a une double pneumonie, et il peut à peine reprendre son souffle. Et alors je me suis souvenu de vous, et je me demande si vous accepteriez de venir prier. Je suis cousin de Graham Snelling, et je vais aller le chercher. Il demeure à environ huit cents mètres d’ici. Viendrez-vous ?”
Il s’appelait John Emil, il vit à Miami maintenant, et Graham Snelling est devenu aujourd’hui le Révérend Snelling...
Pendant le trajet, je lui ai demandé : “Monsieur Emil, où demeurez-vous maintenant ?”
“De l’autre côté d’Utica.”
“Vous demeurez dans ces petites maisons qu’on appelle des cabanons, avec deux petites chambres, et située sur une colline... Les murs sont couverts de lambris peints en rouge... Le bébé est couché dans un lit métallique et il porte, dans la maison du moins, une salopette bleue.”
“Il la porte en ce moment.”
“Le bébé est tout petit, il a environ trois ans ; il a les cheveux châtain clair et une très petite bouche... Madame Emil est une femme aux cheveux noirs, et dans la chambre il y a un divan rouge à deux places et une chaise rouge.”
“Y êtes-vous déjà allé, Frère Branham ?”
“Il y a un instant.”
“Il y a un instant ? Mais je ne vous ai jamais vu.”
J’ai répondu : “Non, c’était en Esprit. Monsieur Emil, puisque je vous ai baptisé, vous m’avez entendu parler des choses qui m’arrivent. Je vois des choses avant même qu’elles se produisent.”
“Oui. Est-ce que quelque chose de semblable vous serait arrivé, Frère Branham ?”
“Oui, Monsieur Emil, et jamais rien, peu importe ce qui m’a été dit, ne s’est avéré être faux. Votre bébé va être guéri quand j’arriverai là-bas.”
Il a arrêté sa voiture, s’est affaissé sur son volant : “O Dieu, sois miséricordieux envers moi, reprends-moi, ô Seigneur. Je te promets que je vivrai pour toi le reste de mes jours si tu épargnes la vie de mon bébé.” Et là, il a donné son cœur au Christ.
Nous sommes entrés dans la maison, tout excités : une âme venait juste de revenir à Christ. Une fois entrés dans la maison, tout était exactement comme annoncé, à l’exception de cette vieille dame qui n’était pas là. Tout excité et sans attendre, j’ai dit : “Amenez-moi le bébé.” Or ce bébé était sur le point de mourir.
Le père m’a amené le bébé, j’ai prié, et son état a empiré ! Il a perdu son souffle, et ils ont dû se battre et le secouer pour le faire respirer. J’ai pensé : “Alors il y a une erreur quelque part.”Je me suis mis à réfléchir : “Où est cette vieille dame ?” Ainsi, ils ont dû recoucher le bébé, essayant de le décongestionner parce qu’il respirait à peine ; la mère se lamentait de façon hystérique. J’ai pensé : “A cause de ma stupidité, j’ai mal utilisé la vision de Dieu parce que je n’ai pas attendu, j’étais trop énervé.”
J’ai appris une leçon ce jour-là ... mais je ne pouvais rien leur dire... Ils ont lutté toute la nuit et au matin ils ont pensé que le bébé allait mourir d’une minute à l’autre.
Ils me demandaient sans cesse : “Frère Branham, que devons-nous faire ?”
“Je ne sais pas.” La tête inclinée, j’ai supplié : “Seigneur, pardonne-moi.”
Quand le jour est arrivé, le frère Graham Snelling devait retourner travailler, et Monsieur Emil devait le ramener, et je devais donc quitter la maison. Et pourtant, le frère Graham était censé être assis sur le divan où je me tenais. Monsieur Emil a enfilé son manteau, or, si le frère Graham partait, il était difficile de savoir s’il reviendrait jamais. Monsieur Emil m’a demandé : “Frère Bill, voulez-vous que je vous ramène à la maison ?”
“Non, j’aimerais attendre encore un peu si c’est possible.” C’était un jeune couple, et je ne voulais pas rester dans la maison, juste avec la mère et l’enfant... Frère Graham a enfilé son manteau et s’est dirigé vers la porte et John Emil a dit à sa femme : “Nous serons de retour dans un moment.”
J’ai pensé : “O Dieu, il va donc falloir que je reste ici toute la journée et peut-être encore toute une nuit, attendant cette vision. Que puis-je faire ?” J’ai regardé par la fenêtre, et voici qu’arrivait la grand-mère de l’enfant au coin de la maison, elle portait des lunettes. J’ai pensé : “Çà y est, Seigneur, si seulement Graham ne sort pas.”
Elle avait l’habitude d’entrer par la porte de devant, mais cette fois-ci, sans savoir pourquoi, elle est venue par la porte arrière et est entrée dans la cuisine. La jeune femme a couru se jeter dans les bras de sa mère et l’a embrassée. Sa mère a demandé : “Est-ce que le bébé va mieux ?”
“Maman”, a crié la jeune femme, “il est en train de mourir !” La grand-mère s’est mise à pleurer.
Je ne pouvais rien dire, seulement attendre. Frère Graham est revenu, je me suis levé afin qu’il puisse s’asseoir. Et parce qu’ils étaient de sa famille, il s’est mis à pleurer lui aussi.
J’ai pensé : “Si seulement cette vieille dame pouvait venir s’asseoir dans cette chaise rouge.” Je suis allé vers la porte où Monsieur Emil attendait, son manteau sur le dos, prêt à partir par ce temps très froid. La mère de l’enfant a levé les mains bien haut et s’est mise à pleurer, exactement comme dans la vision. Puis la grand-mère s’est assise et a cherché un mouchoir, non pas pour essuyer ses larmes, mais pour enlever la buée de ses lunettes, car elle venait du froid dehors.
J’ai dit : “Monsieur Emil, avez-vous encore confiance en moi en tant que serviteur du Christ ?”
“Certainement frère Branham.”
“Je peux vous dire maintenant que tout à l’heure, j’ai devancé la vision, et c’est pourquoi ce n’est pas arrivé. Si vous avez toujours confiance en moi, allez me chercher le bébé.”
“Je ferai tout ce que vous me dites, frère Branham.”
Il m’a amené le bébé dans ses bras et j’ai posé mes mains sur lui et j’ai prié : “Seigneur, pardonne la stupidité de ton serviteur, j’ai parlé avant la vision. Mais maintenant, qu’on sache que tu es le Dieu du ciel et de la terre.”
Je n’en ai pas dit plus. Le petit garçon a attrapé son père par le cou et s’est mis à crier : “Papa, je me sens bien maintenant.”
J’ai dit : “Monsieur Emil, laissez faire l’enfant, ça va prendre trois jours pour que cela le quitte, parce qu’il doit y avoir trois étapes pour qu’il soit libéré.”
... C’était un lundi, je suis rentré à la maison et j’ai tout raconté à l’assemblée : “Mercredi soir avant la réunion, j’y retourne et je voudrais que vous y soyez tous. Une fois sur les lieux, vous vous placerez autour de la maison, et vous vérifierez quand j’entrerai là, si ce petit bébé de trois ans ne traverse pas la pièce à ma rencontre, avec une petite moustache parce qu’il aura bu du chocolat au lait ou autre chose, et il me prendra la main en disant ceci : ‘Frère Bill, je suis parfaitement guéri’. Vérifiez si cela n’arrive pas.”
Comme c’était des gens pauvres, nous leur avons préparé un panier de provisions. Je n’avais pas d’auto à cette époque-là, mais j’avais emprunté le vieux camion de la compagnie des services publics.
Ce soir-là, tout un chargement y est allé, ma femme Meda faisait partie du groupe, mais c’était bien avant qu’on se marie. Je me suis arrêté juste devant la maison, et j’ai frappé à la porte. La mère est venue m’ouvrir disant : “Oh, frère Bill !” Dans le coin, le petit garçon jouait ; c’était le troisième jour. Je me suis arrêté, je n’ai pas dit un seul mot, les autres regardaient par les vitres pour voir ce qui arriverait. Et l’enfant a marché vers moi avec sa petite moustache de chocolat au lait, et il a mis sa main dans la mienne et m’a dit : “Frère Bill, je suis parfaitement guéri.”
Cela a été raconté le soir même à l’église et j’ai ajouté : “Il y a aussi quelque part une jeune fille infirme qui est dans le besoin. Eglise, je ne sais pas ce que ces choses signifient.”

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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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Lun 4 Mar 2024 - 16:53
[“A Man Sent From God” p. 188 à 195 de Gordon Lindsay. Footprints p. 143 à 149, d’après “Visions” le 30 septembre 1960 à Jeffersonville, Indiana]
Guérison d'une jeune fille infirme (Harold Nale)
“Environ une semaine plus tard, j’ai reçu une lettre à mon travail : “... Nous demeurons dans un endroit appelé South Boston. Nous sommes Méthodistes. J’ai lu par hasard un petit fascicule que vous avez écrit : “Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement”. Nous avions une réunion de prière chez moi l’autre soir et nous avons appris que vous aviez du succès dans la prière pour les malades. J’ai une fille de quinze ans, infirme, alitée, et je ne peux pas me chasser de l’idée que je devrais vous faire venir afin que vous priiez pour elle. Pourriez-vous le faire s’il vous plaît ? Bien à vous, Madame Harold Nale, South Boston, Indiana.”
Le lendemain, nous sommes partis, Meda et deux amis personnels du Texas, Ed Brace et sa femme... J’avais prié pour cette dernière, et elle avait été guérie d’une maladie tuberculeuse. Il y avait aussi avec nous le frère Jim Wiseheart, un vieil ancien... Au bureau de poste, on nous a dit : “C’est plus haut qu’Henryville.”
Je suis allé à Henryville et j’ai demandé la route. “Tournez sur ce chemin, c’est à environ vingt-cinq kilomètres vers les collines. Faites attention, vous pouvez le manquer parce qu’il n’y a qu’un tout petit magasin et tout est dans ce magasin, même le bureau de poste.”


Après avoir fait huit ou dix kilomètres, je me suis senti tout bizarre. Ils m’ont dit :
“Que se passe-t-il?” “Je crois que Celui qui me parle veut me parler. Il faut que je sorte.”
Je suis sorti, les laissant entassés les uns sur les autres, j’ai mis mon pied sur le pare-chocs arrière de l’auto : “Père Céleste, que veux-tu que ton serviteur fasse maintenant ?” J’ai attendu quelques minutes, rien n’est arrivé. Finalement, mon attention a été attirée par une vieille église tout près de là. C’était l’église Bunker Hill, et il y avait un cimetière juste devant l’église. Je suis allé vers les pierres tombales, je suis revenu et je leur ai dit : “Toutes les inscriptions sont là. Je ne suis jamais venu dans ce coin auparavant, même pas dans la région. Prenez ces noms et ces chiffres que vous avez notés, et allez vérifier s’ils ne sont pas sur cette pierre tombale... C’est que nous sommes sur la bonne route maintenant. C’était l’Ange du Seigneur, j’allais passer tout droit sans m’en apercevoir.” Oh ! Lui est parfait.

Ainsi nous avons continué ; après un bout de temps, nous sommes entrés dans un petit village et j’ai vu un magasin avec une devanture jaune. “C’est cela, voici le magasin et regardez, un homme va sortir avec une salopette bleue, un bonnet jaune en velours côtelé, une moustache blanche, et il va me dire où aller. Si cela n’arrive pas, je ne suis qu’un grand farceur.”
Et comme la voiture arrivait devant la porte, un homme est sorti en salopette bleue avec un bonnet de velours côtelé jaune et une moustache blanche. Madame Brace s’est évanouie dans l’auto, en voyant cela s’accomplir. J’ai demandé : “Monsieur, où demeure Harold Nale ?”
“Vous venez juste de passer devant, il y a environ huit cents mètres. Vous tournerez au premier chemin à gauche, et vous verrez une grosse grange rouge. C’est là que vous tournerez, et c’est la deuxième maison à votre droite, sur ce petit chemin. Pour quelle raison ?”
“Il a une fille infirme, n’est-ce pas ?”
“Oui.”
“Le Seigneur va la guérir.” Et il s’est mis à pleurer. Voyez-vous, il faisait partie de la vision, mais il ne savait même pas ce qui se passait.
J’ai rebroussé chemin, nous avons trouvé l’endroit. Nous sommes sortis de l’auto, une jeune femme corpulente est venue à la porte. J’ai dit : “C’est elle.”
“Bonjour.”
“Bonjour. Je suis frère Bill.”
“Oh, je pensais bien que c’était vous... Je suis Madame Harold Nale.”
“Je suis heureux de faire votre connaissance, Madame Nale. Voici une petite équipe qui est venue avec moi pour prier pour votre fille. Elle va être guérie.”
“Quoi ?” Et ses lèvres se sont mises à trembler, et elle s’est mise à pleurer.
Je ne me suis pas arrêté pour elle, je suis entré directement dans le corridor et mon groupe m’a suivi. En entrant dans cette vieille maison de campagne, à droite du corridor, le mur était tapissé en jaune avec des motifs rouges. Il y avait l’écriteau : “Que Dieu bénisse notre foyer.” A ma gauche, il y avait le vieux lit de cuivre plaqué, et un poêle rustique. Et une fille ressemblant plutôt à un garçon était allongée sur un petit lit pliant.
Alors quelque chose m’est arrivé, je me suis retrouvé dans le coin de la chambre, regardant mon corps marcher vers ce lit, et imposer les mains sur sa poitrine, exactement comme le Seigneur me l’avait dit. A ce moment-là, Madame Brace est entrée dans la chambre, et elle s’est à nouveau évanouie...

Alors j’ai imposé les mains : “Seigneur, je fais cela sur l’ordre du Dieu qui, je pense, me dit de le faire.” Et à ce moment-là, elle s’est mise à crier, et elle a fait un bond en descendant du lit, la jambe droite de son pyjama s’est relevée et l’on a pu voir le genou rond d’une fille, et non celui d’un garçon. On venait à peine de ranimer Madame Brace, elle s’est de nouveau évanouie, et c’était la troisième fois qu’elle s’évanouissait !
Et cette jeune fille est sortie en pleurant de la chambre pour aller dans la salle de bains, elle a enfilé sa robe de chambre et elle est revenue en marchant, se brossant les cheveux avec sa main droite auparavant paralysée. Aujourd’hui elle est mariée et a des enfants. Mes amis, les visions sont vraies.”
[“Footprints” p.149-153 d’après “Visions” le 30 septembre 1960 à Jeffersonville, Indiana ; “Experiences” §31 et s., le 21 décembre 1947]
Le miracle de Georgie Carter

“J’étais chez ma mère et je devais passer la nuit chez elle. J’avais prié pour les malades, et j’étais rentré tard. Je m’étais juste arrêté chez ma mère pour lui parler, mais quelques instants après, je me suis relevé, ne pouvant trouver le repos. Je me suis levé avec une sorte de fardeau : “Peut-être y a-t-il un malade qui veut que je prie pour lui.” Si vous n’arrivez pas à dormir, vous les chrétiens, faites attention, c’est peut-être Dieu qui s’occupe de vous !
Je suis descendu, mais je n’ai pas pu prier. Et alors j’ai vu Quelque chose de blanc se déplacer vers moi. Il m’a semblé que j’entrais dans Cela. Et je me suis vu marchant à travers un pays désert, et je pouvais entendre un agneau bêler.
J’ai dit : “Pauvre petit, je vais voir si je peux le trouver.”
Je me suis dirigé vers les bois et, comme j’en approchais, ce n’était plus un agneau, mais c’était un être humain, et il m’appelait : “Milltown, Milltown.”
Je n’avais jamais entendu parler de cet endroit de ma vie...

Nous y sommes allés le samedi, et je me souviens qu’il y avait une épicerie au coin. J’ai pensé : “Je me demande ce que le Seigneur veut de moi.” Je suis entré, j’ai acheté une caisse et je suis ressorti. Je me suis dit : “Je vais prêcher ici dans ce coin.” Alors je suis monté sur la caisse, mais aucune inspiration ne m’est venue pour prêcher. Vous savez que tous les gens de la campagne viennent faire leurs courses le samedi.
Frère Wright m’a dit : “Je veux aller faire une petite course en haut de la colline... Voulez-vous venir avec moi ?”
J’y suis allé, il y avait une grosse église blanche sur la colline : “Hé ! regardez, n’estce pas une belle église ?”
Il a répondu : “Oui, c’est honteux l’histoire de cette église, c’est pitoyable. C’est une église baptiste dont le pasteur a eu quelques problèmes et l’église est tombée et n’a jamais eu de pasteur depuis lors. La commune l’a reprise, et toute la congrégation l’a délaissée et est partie dans d’autres églises.”


J’ai senti l’Esprit de Dieu me dire : “Arrête-toi”. J’y suis allé, et les portes étaient fermées. J’ai dit au frère Wright : “Continuez, et vous viendrez me chercher un peu plus tard.”
Je me suis agenouillé et j’ai prié : “Seigneur, si tu me veux dans cette église, fais enlever les barres de la porte pour moi.” Et, alors que je priais, j’ai entendu quelqu’un venir : “Hello !”
J’ai dit : “Comment allez-vous ?”
“J’ai vu que vous étiez en train de prier.”
J’ai répondu : “Je suis prédicateur et je priais simplement sur les marches.”
“Voulez-vous entrer ? J’ai la clef.”
J’ai dit : “Merci Seigneur !”
Il y avait de la place pour trois à quatre cents personnes. J’ai prié et j’ai demandé : “A qui est-ce ?”
Il m’a répondu : “A la commune. Je ne fais que la surveiller. Les seules choses que nous faisons dans ce lieu, ce sont les funérailles...”
J’ai dit : “Pourquoi ne pas avoir une réunion de réveil ici ?”
“Voyez le responsable municipal.”
Je suis allé lui demander. Il a dit : “Certainement, si vous y placez un compteur.”
Je l’ai installé, et j’ai annoncé qu’il y aurait une réunion de réveil. Je n’oublierai jamais le premier homme que j’ai rencontré : “Il va y avoir une réunion de réveil, Monsieur.
Allez-vous venir ?”
“Nous élevons des poulets ici et nous n’avons pas le temps d’aller à l’église.”
“Est-ce que vous ne pourriez pas laisser vos poulets un moment pour venir à la réunion ?”
“Je n’ai pas de temps pour ce genre de chose. Je m’occupe de mes affaires et occupez-vous des vôtres !”
“Je ne voulais pas vous offenser Monsieur.” Dix jours après cela, il est mort et on a dû l’enterrer juste là, en face de l’église.
J’ai commencé les réunions de réveil. Je suis allé prier dans les bois, pensant que le Seigneur me donnerait un grand message, et j’avais un grand fardeau sur le cœur. Je me suis dit :“J’aurai probablement une grande foule ce soir.” J’y suis allé, et savez-vous qui était là ? George Wright, sa femme, son fils et sa fille, c’était tout, quatre personnes de mon assemblée ! J’ai prêché le message que le Seigneur m’avait donné, comme si de rien n’était.
Le soir suivant, un type apparemment âgé est venu. Il est arrivé à pied. On m’a dit que c’était un Nazaréen rétrograde. Il avait appartenu à l’église Nazaréenne et avait rétrogradé. Il avait sa pipe de maïs et l’a cognée avant d’entrer. Ses cheveux pendaient sur le visage, une dent sortait sur le côté. Il a dit : “Où est ce petit Billy Sunday dont on parle ici ?” Frère Wright l’a pris et l’a fait asseoir.
J’étais en train de lire la Bible derrière la chaire. Frère Wright est venu me dire : “Le pire renégat du pays vient d’arriver. Il s’appelle William Hall. Il possède une carrière sur la colline.”
J’ai répondu : “C’est peut-être celui que veut le Seigneur.”


J’ai commencé à prêcher. Frère Wright est retourné lui dire d’avancer, tandis que lui s’occuperait des choses au fond. La réunion n’était pas terminée que Monsieur Hall était à genoux, priant Dieu. Il est mon pasteur associé là-bas maintenant.
Les soirs suivants, quelques miracles eurent lieu. C’est alors que les gens se sont mis à venir.
Et il y avait là-bas une jeune femme qui appartenait à une certaine église. Je ne la mentionnerai pas, mais ils ne croient pas dans l’Esprit, seulement la lettre : “Nous parlons quand la Parole parle, et nous sommes silencieux quand elle est silencieuse.” Ils ont fait annoncer que si quelqu’un allait à cette réunion, l’église lui signerait une lettre d’exclusion. Son père était diacre de l’église. Et cette jeune femme avait mis la main sur une de mes petites brochures. Elle s’appelle Mlle Georgie Carter, elle a actuellement environ vingt-cinq ans. Elle était couchée depuis neuf ans et huit mois : la tuberculose. On ne pouvait même pas mettre le bassin sous elle, on mettait une toile de caoutchouc et l’on glissait un molleton. Elle n’avait jamais vu le monde extérieur, pas même par les fenêtres pendant neuf ans et huit mois.

Quelqu’un est venu me dire : “Même si elle vous réclame, vous ne pouvez pas aller prier pour elle. Sa mère et son père ne vous laisseront pas venir. Ils ont dit : Non, nous ne laisserons pas venir ce séducteur.”
Mais lorsque j’ai terminé les réunions de réveil, le père et la mère, pour faire plaisir à leur fille, ont décidé de quitter leur maison. Je crois qu’ils ont eu une autorisation de leur prédicateur afin que je puisse aller chez eux. Je suis allé la voir, et la pauvre petite avait mon livre près d’elle. Ella avait pleuré et prié pour la délivrance, mais son église ne croyait pas en la guérison Divine. Elle avait ce livre, et elle avait lu comment une autre jeune fille avait été guérie. J’avais été envoyé par vision alors. Et elle voulait être guérie. Quand je suis entré, elle m’a dit :“Frère Branham, j’étais certaine que vous viendriez et que Jésus me guérirait.”

Je lui ai demandé : “Allez-vous le servir, sœur ?”
“De tout mon cœur.”
Ses petits bras ne pouvaient même pas lever la tasse dans laquelle elle devait cracher. Je me suis agenouillé, et j’ai prié pour elle puis je suis sorti.
Deux semaines après, j’étais de retour pour commencer une autre série de trois ou quatre réunions. Il y avait un autre pasteur qui ne croyait pas à l’immersion. Je devais baptiser un bon groupe dans la rivière. Lui, il avait eu une réunion de réveil sous la tente et il avait dit : “Quiconque de ma congrégation entre seulement dans l’église de cet insensé de guérisseur divin, je le mets à coup sûr hors de l’église. Tout cela, c’est parce que ce gars veut vous noyer dans l’eau.”
Cet après-midi-là, je suis allé faire un service de baptême. J’avais dit à la petite Georgie : “Tout ce que je peux faire pour toi, c’est prier.”
“Mais ne pouvez-vous pas faire pour moi ce que vous avez fait pour cette jeune fille Nale ?”
“Ce n’est pas la même chose, j’ai eu une vision. Je dois avoir une vision d’abord. Je reviendrai s’il m’envoie, mais je crois que tu iras mieux” (j’essayais d’encourager sa foi).
Ainsi, la dernière journée de réunions, je suis allé baptiser dans un endroit appelé Totten Ford, et voilà que ce pasteur avait annulé sa réunion, et que toute sa congrégation se tenait sur les rives. Je me suis avancé dans la rivière. Quel sentiment merveilleux ! J’ai baptisé environ cinquante personnes cet après-midi-là. J’avais l’impression que les anges étaient assis sur chaque branche des arbres. Tandis que j’étais là, j’ai commencé à prier ainsi : “Comme Dieu a envoyé Jean pour baptiser ! Jésus a dit : Allez dans tout le monde et faites des disciples et baptisez-les. Ces signes suivront ceux qui auront cru.”


A ce moment-là, le Saint-Esprit est descendu et a balayé toute la congrégation sur la rive. Le pasteur et toute sa congrégation se sont avancés en pleurant dans la rivière avec leurs beaux habits, et j’ai baptisé chacun d’entre eux cet après-midi-là. Les femmes pleuraient ; elles sont venues avec leurs belles robes, les mères, les pères ont apporté leurs enfants. J’ai baptisé presque jusqu’à la nuit tombante. Ils ont dû me tirer hors de l’eau !
Je devais avoir une réunion à l’église baptiste ce soir-là. Je suis allé chez le frère
Wright pour souper. J’ai dit : “Je ne veux pas souper tout de suite, je vais aller prier là-bas, le Seigneur veut que je prie, j’ai un fardeau sur le cœur.”
Sœur Wright m’a dit : “Quand nous sonnerons la cloche pour le souper, vous viendrez parce que nous devons nous dépêcher.”
Je suis allé là-bas, et me suis agenouillé. Après un moment, j’étais perdu dans l’Esprit, je savais à peine où j’étais. J’ai entendu cette cloche, mais je passais un si bon moment avec le Seigneur que je n’ai pas pensé au souper. La cloche a sonné et sonné et la nuit est tombée. Je priais, simplement : “Merci Seigneur pour tes bienfaits.”
Et comme j’ouvrais les yeux, juste devant moi, dans un petit buisson, il y avait une Lumière orangée qui brillait sur moi, et une forte et profonde Voix provenant du fond du bois m’a dit :“Va dans la direction des Carter”.
Ça y était, j’ai sauté et je me suis mis à courir et à crier... Je suis tombé directement dans les bras du frère Wright. Il m’a dit : “Frère Billy, maman vous a attendu pour souper depuis des heures. Ils sont partout sur la colline à vous chercher.”
J’ai dit : “Frère Wright, je ne vais pas souper, Georgie Carter va être complètement guérie dans les prochaines minutes. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.”


“Voulez-vous dire qu’elle va se lever ?”
“Elle sera normale et bien portante dans quelques minutes, dès que j’arriverai là-bas.”
Elle demeurait à treize kilomètres de là. Il m’a demandé : “Est-ce que je peux aller avec vous ?” Il y avait là aussi un homme venant du Texas, qui venait juste d’amener sa femme qui avait été guérie. Il m’a demandé : “Frère Branham, est-ce que je peux aussi aller avec vous ?” Il avait vu la guérison de la fille de Nale quelques semaines auparavant...
J’ai répondu : “D’accord.” Nous avons sauté dans une auto et nous sommes partis.
Madame Carter était très opposée, mais ... Sa fille pleurait, elle avait promis au Seigneur de se faire baptiser si elle était guérie cet après-midi-là. Sa mère restait à son chevet jour et nuit, dormant à peine, et elle s’était agenouillée dans sa cuisine : “O mon Dieu, aie pitié de ma petite fille étendue là, à quelques jours de la mort. Et cet imposteur qui vient prétendant être quelqu’un, et il a complètement bouleversé ma fille.”
Et tandis qu’elle priait ainsi, elle a levé la tête pour essuyer les larmes de ses yeux. Le soleil se couchait à l’Ouest et éclairait le mur. C’est son témoignage, ses propres mots : elle a vu une ombre venir vers elle, et elle a cru que c’était une autre de ses filles, qui habitait juste à côté, qui entrait. Mais quand cela s’est rapproché, elle a vu que c’était le Seigneur Jésus-Christ. Elle a dit : “Qui est-ce ? ” Pendant qu’il la regardait, elle m’a vu approcher de la maison, la Bible contre le cœur. Elle a dit : “Oh, je me suis endormie, je dors.” Elle n’avait jamais eu de vision.

Elle a couru dire à sa fille Georgie : “Georgie, j’étais là, il y a quelques instants en prière, et il m’a semblé voir sur le mur une forme qui ressemblait à Jésus. J’ai vu frère Branham, la Bible sur le cœur, qui venait avec deux hommes à sa suite.”
Et juste à ce moment-là, voilà que je suis arrivé avec les deux hommes. Les portes étaient fermées...
Je me suis senti comme sortir de mon corps. J’ai vu mon corps ouvrir la porte et entrer. Et voilà que la petite fille était couchée là, et sa mère s’est évanouie.
Je me suis approché du lit : “Sœur Georgie, le Seigneur Jésus que tu aimes et à qui tu as fait confiance durant tout ce temps, m’a rencontré dans les bois. Il m’a dit que je devais venir et que tu serais guérie. Ainsi, conformément à l’ordre que j’ai reçu dans les bois, il y a quelques instants, dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ, lève-toi et sois guérie.”
Cette pauvre petite qui ne pesait pas plus de 16 ou 17 kilos, n’ayant plus que les os (elle n’aurait pas pu se tenir si elle avait pu se lever), non seulement elle s’est levée, mais elle a sauté en criant de toutes ses forces, parfaitement normale et bien portante !
Les gens se sont mis à crier, sa sœur est venue en courant... Elle s’est mise à crier et s’est enfuie sur le chemin en s’arrachant les cheveux et en criant : “Il s’est passé quelque chose !”
Son père, revenant de la ferme avec un peu de lait, a entendu le piano jouer. Il a couru voir ce que c’était. C’était sa fille qui n’avait pas bougé du lit depuis neuf ans et huit mois, assise au piano et jouant : “Jésus, garde-moi près de la Croix, où il y a une source précieuse offerte à tous, un flot de guérison coulant de la montagne du Calvaire”.
Parfaitement normale et bien portante ! Et voilà qu’arrivent le pasteur baptiste et tous les autres. Elle allait en courant dans la cour en bénissant Dieu pour les feuilles et l’herbe. Elle était si contente, frères et sœurs. Cela fait environ six ans de cela, et ce soir, Georgie Carter est pianiste à l’église Baptiste de Milltown dont je suis toujours pasteur... Le même Jésus qui a guéri Georgie ce soir-là est ici ce soir voulant faire la même chose à chaque individu se tenant ici dans la présence divine. Le croyez-vous ?”
[“Footprints” p. 153 à 161 d’après “Life Of Demons” le 22 juillet 1951 à Toledo, Ohio ; “Regardez l’invisible”, §16 et s., le 16.8.1950]
Une médium dévoilée

“Une nuit, peu après ma conversion ... entre une heure et trois heures du matin, j’étais en prière dans ma chambre.
J’ai alors entendu comme le bruit que feraient deux fils électriques qui se touchent en produisant une étincelle. Je travaillais alors comme surveillant des lignes électriques et j’ai cru qu’il y avait un court-circuit dans la maison. Mais, soudain, le son a changé et une étrange Lumière a rempli la chambre. On aurait dit que j’étais comme suspendu en l’air. J’ai eu très peur et j’ai cru que j’allais mourir.
Puis j’ai remarqué que la Lumière m’environnait complètement. Levant la tête, j’ai vu comme une grande étoile d’où semblait venir cette Lumière. Elle s’est approchée de plus en plus, et l’on aurait dit que je ne pouvais plus ni respirer ni parler. Puis elle s’est posée sur ma poitrine.

Alors, la scène a changé, et il m’a semblé être sur une colline d’herbe verte et, juste devant moi, était posé un de ces vieux bocaux à quatre faces pour les sucreries. A l’intérieur du bocal, il y avait une espèce de mouche, une sorte de grande mite du tabac, qui cherchait à sortir. J’ai regardé à ma droite : un Ange puissant debout à mon côté me regardait. L’Ange m’a dit :“Regarde ce que je veux te montrer”. Alors j’ai vu un bras jeter une pierre qui a brisé le bocal. La mite a essayé de s’envoler, mais elle ne pouvait pas quitter le sol, son corps était trop lourd pour ses courtes ailes.
Alors du corps de la mite est sorti un essaim de mouches, et l’une d’elles a volé jusque dans mon oreille. L’Ange m’a dit : “Les mouches que tu as vues représentent les mauvais esprits tels que l’esprit de divination et la bonne aventure”. Ensuite il m’a mis en garde : “Fais attention !” Cela fut répété trois fois.
Je suis revenu à moi mais, cette nuit-là, je n’ai pas pu me rendormir. Le lendemain, j’ai fait très attention, surveillant tout mouvement et m’attendant à ce qu’il se passe quelque chose d’un instant à l’autre. Tout cela était très nouveau pour moi, car c’était le premier avertissement que je recevais au moyen d’une vision.
Le même jour, à midi, je suis entré dans une petite épicerie acheter quelque chose pour mon repas. L’épicier était un chrétien que je venais d’amener au Christ, et qui, par la suite, m’a été d’un grand secours dans l’œuvre de prédication de l’Evangile. Je lui racontais ma vision de la veille, quand une dame est entrée par la porte principale du magasin.
J’ai éprouvé une sensation bizarre, et j’ai su qu’un esprit étrange était entré. Je l’ai signalé à mon ami George d’Arc. La dame est allée demander à Ed, le frère de l’épicier : “Je cherche un certain Branham. On m’a dit que c’était un homme de Dieu.” Ed m’a appelé.
“Etes-vous William Branham, le prophète de Dieu ?”
“Je suis William Branham.”
“Est-ce vous qui avez accompli ce miracle sur William Merril, à l’hôpital, et qui avez guéri Madame O’Hannyan qui était infirme depuis dix-sept ans ?”
“Je suis William Branham. C’est Jésus-Christ qui les a guéris.”
Elle m’a dit alors : “J’ai perdu une certaine propriété immobilière et je voudrais que vous en déterminiez l’endroit pour moi.” Je n’ai jamais compris ce qu’elle voulait dire avec sa propriété immobilière, mais j’ai su que Satan avait envoyé cette femme avec ce message. J’ai répondu : “Madame, vous vous adressez à la mauvaise personne, ce que vous cherchez c’est un médium.” “N’êtes-vous pas médium ?” “Non. Les médiums sont du diable. Je suis chrétien et j’ai l’Esprit de Dieu.” Après avoir entendu cela, elle m’a lancé un regard glacial et, avant que je puisse ajouter quoi que ce soit, j’ai entendu l’Esprit de Dieu me dire que c’était une médium et que c’était la mouche que j’avais vue dans la vision s’approcher de mon oreille. Je lui ai dit : “Le Seigneur m’a envoyé son Ange la nuit dernière dans une vision pour
m’avertir de votre venue, afin que je sois sur mes gardes. Je remercie mon Seigneur de ce qu’il me guide par sa main. L’œuvre que vous faites est du diable, et vous êtes venue pour attrister l’Esprit de Dieu.” Elle a alors porté la main à son cœur en disant qu’elle avait besoin d’un remède. “Madame, cessez de faire ces choses et votre cœur se portera bien.” Elle s’était à peine éloignée du magasin, qu’elle a eu une crise cardiaque, et elle est morte là, au bord de la route.” [“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, chapitre 21]
La guérison de Bill Hall
Bill Hall, un prédicateur de cinquante-cinq ans, se mourait d’un cancer du foie. Son épouse fit appeler William Branham : “Pouvez-vous recevoir une Parole de Dieu pour mon mari ?”
“Je ne sais pas. Mais je peux prier.” William Branham pria et rentra chez lui. Il n’y avait aucune réponse de Dieu. Il revint au chevet du mourant le lendemain pour prier à nouveau. Un dernier examen radiographique confirma l’état avancé du cancer. Le malade ne reconnaissait déjà plus les gens dans la chambre.
William Branham, fatigué par les nombreuses allées et venues chez lui, partit se reposer quelques heures dans son refuge dans les bois. Il remarqua alors sur le mur une pomme ratatinée, toute pourrie et véreuse. Il se demanda pourquoi sa femme Meda avait accroché cela sur le mur, mais il nota alors que cette pomme était en fait suspendue en l’air. C’était une vision. Il s’agenouilla : “Seigneur, que veux-tu me faire savoir ?”
Et alors, l’une après l’autre, quatre ou cinq autres pommes pourries apparurent. Mais une belle et grosse pomme bien saine vint alors détruire ces mauvaises pommes. Et une Voix dit :“Lève-toi. Va dire à Bill Hall qu’il ne mourra pas mais qu’il vivra !”
William Branham courut annoncer cet AINSI DIT LE SEIGNEUR à la femme de Bill Hall. Il prévint aussi Sam Adair, le médecin, qui répondit : “Comment serait-ce possible dans son état ?”
“Ce n’est pas mon problème. Dieu a parlé, c’est réglé !” Et Bill Hall fut guéri.
[“Reproach For The Word” p. 15 à 17, le 23 décembre 1962]

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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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Lun 4 Mar 2024 - 16:55
BONHEUR ET TRAGÉDIE 


“Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils.” (Hébreux 12:6). 

Mariage avec Hope Brumbach (22 juin 1934) 

[A l’âge de vingt deux ans environ et en fréquentant l’église Missionnaire Baptiste du Révérend Davis, William Branham fit la connaissance d’une jeune chrétienne de l’Eglise Luthérienne Allemande, du nom de Hope Brumbach. Elle était née le 16 juillet 1913. Le père de William Branham ayant perdu la santé, son fils devait s’occuper de toute la famille. Aussi estimait-il ne pas être en mesure d’offrir à Hope une existence digne d’elle, et il hésita longtemps avant de la demander en mariage. Le mariage eut lieu le 22 juin 1934 à Jeffersonville.] 

[“Footprints” p. 29 à 34, d’après “My Life Story” le 6 avril 1959 à Los Angeles, Californie] 

Une existence modeste 

“Et quand nous nous sommes mariés nous n’avions rien pour notre ménage. Je crois que nous avions seulement deux ou trois dollars. Nous avons loué une maison et cela coûtait quatre dollars par mois. C’était une vieille maison de deux pièces, et quelqu’un nous avait donné un vieux lit pliant. J’ai acheté à crédit une petite table avec quatre chaises qui n’étaient même pas peintes. J’ai acheté une cuisinière d’occasion pour le prix de soixante quinze sous, et j’ai payé environ un dollar pour le grill à l’intérieur. 

Le bonheur ne dépend pas de la quantité des choses de ce monde que vous possédez, mais de la mesure dans laquelle vous êtes satisfait de ce que vous avez. 

Puis Billy Paul est né [13 septembre 1935], puis Sharon Rose [27 octobre 1936]. 

Nous n’avions pas d’argent et j’ai conduit l’église pendant dix-sept ans sans demander un sou. Il n’y avait même pas de plateau à offrandes. Il y avait seulement une petite boîte dans le fond de la salle avec une petite inscription : “Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites” [Matthieu 25:40]. Et c’est ainsi que l’église a été payée, en moins de deux ans, alors qu’il était prévu dix ans. Hope travaillait dans une usine textile. Je me souviens, nous travaillions tous les deux. Elle travaillait dans une usine de chemises et je prêchais tous les soirs. Toute la journée je travaillais le long des fossés et quelquefois, quand je revenais à la maison, le soir, mes mains calleuses étaient gelées et souvent elles saignaient. Hope s’asseyait et me bandait les mains avant que je parte pour l’église. 

Et je n’ai jamais prélevé d’offrande. Je me souviens avoir dit une fois à ma femme que je devrais demander à l’église de me donner une offrande pour nous aider à payer nos dettes. Avant cette fois-là, je n’en avais jamais prélevé dans mon église. Ce dimanche soir-là, j’ai demandé à un ancien de prendre son chapeau et de prélever l’offrande. Mais après avoir annoncé ce que j’allais faire, j’ai vu une vieille mère ouvrir sa bourse et prendre de l’argent provenant de sa retraite. Oh ! Je n’ai pas eu le cœur d’accepter son argent. Alors je suis revenu en chaire, et je leur ai annoncé que j’avais seulement fait semblant pour savoir s’ils le feraient vraiment. Plus tard, un membre de l’église m’a donné une vieille bicyclette que j’ai repeinte et vendue.” 

[“Un prophète visite l’Afrique” de Julius Stradsklev, p. 15 et 16. “Footprints” p. 34 et 35 d’après “My Life Story” le 6 avril 1959 à Los Angeles, Californie. “A Man Sent From God”, chapitre 5, par Gordon Lindsay] 

Première rencontre avec les Pentecôtistes 

[Hope avait réussi à faire quelques économies pour permettre à son mari de prendre quelques jours de vacances au lac Pawpaw dans le Michigan.] 

“Mon argent n’a pas duré très longtemps et j’ai dû revenir. 

En revenant du lac, entre Mishawaka et South Bend dans l’Indiana, j’ai remarqué qu’il y avait des voitures avec des insignes “Jésus seul” à l’arrière. J’ai pensé : “Ça fait bizarre”. Et j’en ai suivi quelques-unes, et nous sommes arrivés à une grande église. J’ai découvert alors que c’était des Pentecôtistes. 

J’avais entendu parler des Pentecôtistes dans mon église Baptiste en ces termes : “Une bande de fanatiques qui se roulent par terre, qui sautent sans arrêt, qui bavent et qui croient qu’il faut baragouiner en langues pour être sauvé”, et je ne voulais pas tremper dans tout cela. 

Il y avait là quinze cents à deux mille personnes, et je les entendais crier et sauter. “Je vais enfin voir à quoi ils ressemblent.” Je suis entré. Tous ceux qui le pouvaient se tenaient debout. Je devais regarder par-dessus les têtes. Et ils criaient, sautaient, tombaient et gesticulaient. J’ai pensé : “Whew, humm, qu’est-ce que c’est que ces gens ?” 

Et les prédicateurs parlaient de Jésus, disant combien il est grand, et d’un “baptême du Saint-Esprit”. Et je me demandais de quoi ils parlaient. Puis quelqu’un s’est levé et s’est mis à parler en langues. Je n’avais jamais rien entendu de tel. Puis une femme s’est mise à courir à toute vitesse, et les autres se sont levés et en ont fait autant ! Je me suis dit : “Ce ne sont pas des manières d’église ça, pour sûr ! Qu’est-ce que c’est que ces gens-là ?” 

Mais plus je restais, mieux je me sentais. “Je vais rester encore un peu, je suis près de la porte, si ça se gâte, je me sauve, je sais où j’ai garé ma voiture.” Et j’ai observé et écouté : “Ça a l’air pas mal. Ils ne sont pas fous.” J’ai pu parler à quelques-uns d’entre eux, c’étaient des gens bien. A l’heure du dîner j’ai mangé avec eux, mais comme j’avais juste assez d’argent pour l’essence du retour je ne pouvais pas verser ma contribution. J’ai donc décidé de rester pour la réunion du soir avec l’intention de partir aussitôt après. 

J’étais assis à la réunion ce soir-là, pendant qu’ils chantaient leurs cantiques en frappant des mains. Ils chantaient : “Je sais que c’est le Sang, je sais que c’est le Sang.” Et ils couraient sur les côtés et tout, et ils criaient et louaient le Seigneur. J’ai pensé :
“Ça me paraît très bien.” 

Et ils faisaient sans cesse référence à Actes 2:4, Actes 2:38, Actes 10:49. J’ai pensé : “Voyons, c’est bien l’Ecriture. Seulement, je ne l’avais jamais vue comme cela auparavant.” Mais, oh ! mon cœur brûlait. 

Je suis resté pour la réunion du soir. Ils ont annoncé : “Tous les prédicateurs, sans considération de dénomination, montez sur l’estrade.” Il y avait là environ deux cents d’entre nous, et j’y suis allé. “Maintenant, nous n’avons pas le temps pour que vous prêchiez tous. Venez et dites simplement qui vous êtes et d’où vous venez.” 

Puis mon tour est venu et j’ai dit : “William Branham, Baptiste, Jeffersonville, Indiana.” Et je suis passé. 
J’avais entendu tous les autres se présenter : “Pentecôtiste, Pentecôtiste, Pentecôtiste, P.A.J.C., P.A.W...” 
J’ai pensé : “Eh bien, je crois que je suis le vilain petit canard parmi eux.” Alors je me suis assis et j’ai attendu. 

Et ce jour-là, ils avaient de très bons jeunes prédicateurs qui prêchaient avec puissance. Et ensuite ils ont dit : “Celui qui va nous apporter le message ce soir c’est ...” Et je crois qu’ils l’ont appelé “Ancien”. Et leurs pasteurs, au lieu de “Révérend”, on les appelait “Ancien”. Ils ont fait venir là un vieil homme de couleur qui avait un de ces manteaux de prédicateur à l’ancienne mode. Il n’avait qu’une petite couronne de cheveux blancs sur la tête, ce brave homme. Et alors que les autres prédicateurs avaient prêché sur Jésus et combien il est grand, et ainsi de suite, ce vieil homme a pris son texte dans Job : “Où étais-tu quand je posais les fondements de la terre, ou quand les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse et que tous les Fils de Dieu poussaient des cris de joie ?” [Job 38: 4, 7] 

J’ai pensé : “Pourquoi n’ont-ils pas pris ces jeunes gars pour prêcher ?” La salle était pleine de gens entassés et serrés. Mais lui, au lieu de prêcher sur ce qui se passait sur terre, il a commencé à prêcher sur ce qui se passait continuellement dans les cieux. Il a parlé de lui, au commencement des temps, et il l’a amené jusqu’à sa seconde venue le long de l’arc-en-ciel. Je n’avais jamais entendu une telle prédication de ma vie. Et à ce moment-là, l’Esprit l’a touché, et il a sauté en faisant claquer les talons et en se cambrant, et il a sauté en bas de l’estrade en disant : “Il n’y a pas assez de place ici pour prêcher.” 

J’ai pensé : “Si cela peut faire agir un vieil homme de cette façon, alors qu’est-ce que ce cela fera si cela vient sur moi ? Peut-être ai-je besoin d’un peu de cela.” Quand il était monté sur l’estrade, j’avais eu pitié de ce vieil homme. Mais quand il en est descendu, j’avais pitié de moi-même ! 

Je suis parti dormir dans un champ de blé. J’ai acheté tout un paquet de petits pains pour cinq sous. Il y avait là-bas une bouche d’incendie où j’ai pris de l’eau. J’ai repassé mon pantalon de coton entre deux sièges. 

Et ce soir-là, j’ai prié presque toute la nuit. J’ai dit : “Seigneur, dans quoi je me retrouve ? De ma vie, je n’ai jamais vu des gens si religieux. Aide-moi à savoir ce que c’est que tout cela.” 

Et le matin suivant, ils nous ont invités à déjeuner. Bien sûr, je ne voulais pas aller manger avec eux parce que je n’avais rien pour l’offrande. Quand je suis revenu, ils avaient placé un microphone. Je n’avais jamais vu de microphone auparavant, et j’étais effrayé par cette chose-là. Et ils ont annoncé : “Hier soir, il y avait ici sur l’estrade un jeune prédicateur, un Baptiste. C’était le plus jeune prédicateur sur l’estrade. Il s’appelait Branham. Est-ce que quelqu’un le connaît ? Dites-lui de venir. Nous désirons qu’il nous apporte le message de ce matin.” 

J’ai essayé de disparaître dans mon siège, et j’avais mon pantalon de coton et mon T shirt, et nous les Baptistes on croyait qu’il fallait être bien habillé pour monter en chaire. Alors on m’a appelé encore deux ou trois fois. Et j’étais assis près d’un frère de couleur. 

Ils avaient fait leur convention dans le Nord à cause de la ségrégation dans le Sud. 

Et ce frère de couleur m’a regardé et m’a dit : “Vous savez où il est ?” La minute de vérité était là. 

“Je vais vous dire, c’est moi, mais je ne peux pas y aller, regardez ce pantalon.” “Ces gens ne font pas attention à votre façon de vous habiller.” “Quelqu’un sait-il où se trouve William Branham ?” Alors lui il a crié : “Il est là ! Il est là !” “Montez ici, Monsieur Branham, nous désirons que vous apportiez le message.” Oh 

là là ! Devant tous ces prédicateurs. J’y suis allé en me faufilant, le visage rouge et les oreilles en feu. Un prédicateur baptiste montant vers le micro, en pantalon de coton et en T-shirt ! 

J’hésitais, j’étais vraiment nerveux. Et j’ai ouvert ma Bible vers Luc 16 et j’ai abordé mon sujet : “Et étant en enfer, il a levé les yeux et il a pleuré.” Et tandis que je me mettais à prêcher, je me suis senti un peu mieux. J’ai dit : “L’homme riche était en enfer, et il a pleuré. Il n’y avait pas d’enfants là, en enfer, et il a pleuré.” Et j’ai dit : “Il n’y a pas de fleurs là. Alors il a pleuré.” Et j’ai dit : “Il n’y a pas de Dieu là. Alors il a pleuré. Il n’y a pas de Christ là. Alors il a pleuré.” Alors j’ai pleuré. Quelque chose s’est emparé de moi. Après, je ne sais pas ce qui s’est passé. Quand je suis revenu à moi-même, je me trouvais à l’extérieur. Ces gens hurlaient et criaient et pleuraient, et nous avons vécu un moment impressionnant. 

Dehors, un individu avec un énorme chapeau de cow-boy et de grandes bottes est venu vers moi et m’a dit : “Je suis l’Ancien Untel.” Un prédicateur avec des vêtements et des bottes de cow-boy ! 

J’ai pensé : “Eh bien, mon pantalon ne fait pas si vilain que cela, dans le fond.” 

Il m’a dit : “Je voudrais que vous veniez au Texas et que vous teniez des réunions de réveil.” 

“Hmm, laissez-moi noter cela.” Et j’ai pris cela en note. 

Et un autre individu est venu avec des pantalons de golf, vous savez, ces pantalons bouffants : “Je suis l’Ancien Untel de Miami. Vous me plaisez.” 

J’ai pensé : “Eh bien, peut-être que l’habit n’a pas beaucoup d’importance.” Et je l’ai regardé et j’ai pensé : “C’est bon.” Et donc j’ai noté ces choses-là.” 

[“Footprints” p. 35 à 39 d’après “My Life Story” le 6 avril 1959 à Los Angeles, Californie, et p. 63 à 66 d’après “How The Angel Came To Me, And His Commission” le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois] 

Perplexité 

“Il y avait une chose que je ne pouvais pas comprendre et qui me troublait, c’était le parler en langues. Il y avait un homme assis là et un autre là-bas, et ils étaient les conducteurs du groupe. Le premier se levait et parlait en langues, le second interprétait et disait des choses au sujet de la réunion, et vice-versa : “AINDI DIT LE SEIGNEUR, untel a pris le livre de untel, qu’il le lui rende !” ... Le reste de l’église parlait aussi, mais il ne semblait pas que l’interprétation venait comme à ces deux hommes. J’ai pensé : “Oh là là ! Ce sont des anges !” 

J’ai un moyen de connaître les choses si le Seigneur veut me les faire connaître. C’est une chose sacrée. Un jour un homme m’a entouré de ses bras : “O frère Branham, je vous aime.” Et c’était un parfait hypocrite ! Mais je n’ai rien dit, et je ne voulais voir en lui qu’un frère. Quand on a un tel don, on est responsable de son utilisation devant Dieu. 

J’ai pensé : “Eh bien, je vais les aborder.” Et j’avais si peur de ces gens : “Je découvrirai ce qu’il en est de ces hommes.” Et je les ai cherchés après la fin de la réunion. J’ai trouvé le premier : “Bonjour monsieur. Etes-vous pasteur ?” 

“Bonjour. Je ne suis pas pasteur, je suis un laïc. Etes-vous ce jeune prédicateur qui a prêché ce matin ?” 

“Oui”. J’ai pensé : “ Si seulement je pouvais entrer en contact avec son esprit maintenant .” Lui ne comprenait pas ce qui se passait. J’ai dit : “Vous, les gens d’ici, vous avez quelque chose que je n’ai pas.” 

“Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru ?” 

“Bien, je suis Baptiste.” 

“Mais avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru ?” 

Et j’ai dit : “Eh bien, frère, que voulez-vous dire ? Je n’ai pas ce que vous avez tous. Cela je le sais parce que vous avez quelque chose qui semble être puissant.” 

“Avez-vous déjà parlé en langues ?” 

“Non.” 

“Alors je vous dis tout de suite que vous n’avez pas le Saint-Esprit.” 

J’ai dit : “Si c’est ce qu’il faut pour avoir le Saint-Esprit, alors je ne l’ai pas.” 

“Eh bien, si vous n’avez pas parlé en langues, vous ne l’avez pas.” 

Et, poursuivant la conversation de cette façon, j’ai demandé : “Eh bien, où puis-je le 

recevoir ?” “Entrez dans cette pièce-là, et commencez à rechercher le Saint-Esprit.” 

Et j’ai continué à l’examiner. Il ne savait pas ce que je faisais, je savais qu’il éprouvait un sentiment étrange, car ses yeux sont devenus sans expression tandis qu’il me regardait. C’était vraiment un chrétien à cent pour cent. C’est vrai. J’ai pensé : “Eh bien, Dieu soit loué... Il faut que je trouve l’autre maintenant.” 

Quand je l’ai trouvé, il m’a dit : “A quelle église appartenez-vous ? On m’a dit que vous étiez Baptiste.” 

“Oui.” 

“Vous n’avez pas encore reçu le Saint-Esprit, n’est-ce pas ?” 

“Eh bien, je ne sais pas.” 

“Avez-vous déjà parlé en langues ?” 

“Non.” 

“Alors vous ne l’avez pas reçu.” 

J’ai répondu : “Eh bien, je sais que je n’ai pas ce que vous avez tous. Je sais cela. Mais, frère, je le désire réellement.” 

Il m’a dit : “Voici la piscine toute prête.” 

“J’ai été baptisé, mais je n’ai pas reçu ce que vous avez. Vous avez quelque chose que je désire réellement.” 

“Bien, c’est très bien.” 

J’essayais de le saisir. Quand finalement j’ai saisi son esprit, si j’ai jamais parlé à un hypocrite, c’en était un ! Sa femme était une femme aux cheveux bruns, il vivait avec une blonde, et il avait d’elle deux enfants. Il buvait, jurait, courait les cabarets, et toutes sortes d’autres choses, et cependant, dans la salle, il parlait en langues et il prophétisait. Je ne lui ai rien dit, cela n’aurait fait que provoquer une dispute. Je discerne les hypocrites dans mes réunions, mais je ne dis rien. Je les laisse commencer, et alors Dieu entre en scène ! [Voir au chapitre 7 “Des pasteurs rétrogrades dévoilés”] 

Avant ma conversion, j’avais vu des sorciers Indiens danser, parler en langues et interpréter. Et j’ai vu une fois un sorcier poser un crayon qui s’est mis à écrire tout seul dans une langue inconnue, et le sorcier a interprété et prophétisé... 

Alors j’ai dit : “Seigneur, pardonne-moi, je suis chez les démons.” 

Mais à la réunion du soir, l’Esprit est descendu à nouveau, et je sentais parfaitement bien que c’était le Saint-Esprit. Je suis rentré à la maison. Je ne pouvais pas comprendre cela. Il m’avait semblé que c’était le Saint-Esprit béni qui tombait. Mais sur cet hypocrite ? “Ce n’est absolument pas possible.” 

Alors, pendant une longue période, j’ai étudié et j’ai pleuré. Je pensais que si je pouvais aller avec eux, je finirais peut-être par découvrir de quoi il s’agissait. D’un côté un véritable chrétien ; et de l’autre un vrai hypocrite. Alors j’ai pensé : “Qu’est-ce que ça veut dire ? Oh ! Dieu, peut-être y a-t-il quelque chose de faux en moi.” Et je me suis dit, étant fondamentaliste : “Ce doit être dans les Ecritures. Cela doit y être.”” 

[“Demonology, Religious Realm” § 45 à 59, le 24 juillet 1955 à Jeffersonville, Indiana. “God Being Misunderstood”, § 71 à 82, le 23 juillet 1961 à Jeffersonville, Indiana. “The Spoken Word Is The Original Seed” p. 100 à 102, le 18 mars 1962 au soir, à Jeffersonville, Indiana. “Footprints” p. 66 à 69 d’après “How The Angel Came To Me, And His Commission” le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois] 

La réponse 

Deux ans plus tard, William Branham priait depuis deux ou trois jours dans le parc naturel de Green’s Mill, Indiana, dans la caverne bien au-dessus de Charleston, où il se rendait souvent pour être seul. Il y était cette fois-là pour prier en faveur du Révérend Davis qui répandait de mauvais bruits sur lui dans son journal. Il est sorti pour prendre un peu d’air et sa Bible, qui était restée dehors depuis la veille au soir, était ouverte au chapitre 6 de l’épître aux Hébreux : “Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance... Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, ... si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu”. 

Ce passage ne correspondant pas à ses préoccupations du moment, il ouvrit sa Bible dans l’Ancien Testament puis la reposa. Mais le vent fit tourner les pages jusqu’au même chapitre des Hébreux. Mais ce passage ne lui disant rien à nouveau, il reposa sa Bible et leva les mains pour louer le Seigneur. C’est alors qu’il entendit le souffle du vent, Whoosh. Baissant le regard, il retomba sur ce même passage et, intrigué, il se mit à le méditer sans bien le comprendre. 

“Ô Dieu, si tu veux me faire comprendre quelque chose, j’attends une vision.” 

Il regarda dans la direction de la vallée : il y avait là un arc-en-ciel, au milieu duquel tournoyait le monde. Et un homme vêtu de blanc s’en allait en y répandant de la semence en suivant la courbure de la terre. Mais dès qu’il eût le dos tourné, un homme à l’air sournois, vêtu de noir, la tête baissée, vint avec un sac d’ivraie, et il sema furtivement derrière le premier, et il fit le tour de la terre. 

Puis le blé sortit, mais aussi des mauvaises herbes, des épines et des chardons. Et tout cela grandissait ensemble. Une grande sécheresse arriva et le plant de blé et les mauvaises herbes souffraient de la même façon du manque d’eau. Et le blé et les mauvaises herbes se mirent à prier pour obtenir de l’eau, et la pluie tomba en réponse à ces prières. Le blé et les mauvaises herbes se redressèrent et se mirent à danser et à crier : “Gloire ! Gloire !” 

William Branham se demandait ce que cela signifiait. Et alors il entendit : “Lis Hébreux 6”. Et son attention fut attirée sur le passage : “La pluie tombe sur les justes et les injustes” [Matthieu 5:45]. 

“C’est la même pluie qui fait croître le blé et la mauvaise herbe. Et le même Saint-Esprit peut bénir aussi bien un hypocrite que les autres. C’est par leurs fruits qu’on les distingue a dit Jésus, et non par leurs cris et leur joie... Il est possible de posséder les dons, et d’agir dans une réunion par un authentique Saint-Esprit, et néanmoins de ne pas 

connaître Dieu : “Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ... chassé des démons par ton nom ... fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité” [Mathieu 7:22,23] 

C’est pourquoi il n’y a pas encore eu d’Epouse prête à recevoir le Christ. Nous avons semé des semences dénominationnelles au lieu de semer la Parole. Et cela a donné davantage d’enfants dénominationnels, c’est tout. Mais parmi tout cela, il y avait du blé... 

Et le même Saint-Esprit qui d’un véritable croyant, en arrosant une Parole-Semence, fait un authentique chrétien qui parle en langues, ce même Esprit ... fait que l’hybride est aussi heureux, aussi joyeux, aussi empressé de crier que les autres. C’est parce qu’il s’agit d’une fausse semence dès le début. Dès le début leurs objectifs ne sont pas justes. Et ainsi toutes les démonstrations charnelles ne servent à rien. 

“Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien” [1 Corinthiens 13:1 à 3]. 

Ils sont circoncis, ils vont jusqu’à la frontière de la Terre Promise, mais là ils reculent, ils ne veulent pas s’abandonner à Lui... 

Je ne suis pas sauvé parce que je peux crier, ni parce que je me sens sauvé, mais parce que je remplis les conditions requises par Dieu dans la Bible : “Celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie” [Jean 5:24]. 

Mais si vous voyez l’Esprit tomber sur quelqu’un dont la vie n’est pas droite, faites attention à ce que vous allez dire sur cet Esprit. Et n’essayez pas d’arracher l’ivraie, ne les condamnez pas, laissez-les croître. Vous les reconnaîtrez dans votre cœur par les fruits.” 

[“God Being Misunderstood”, § 83 à 93, le 23 juillet 1961 à Jeffersonville, Indiana. “Questions, Answers On Holy Ghost”, § 179 à 198, le 19 décembre 1959 à Jeffersonville, Indiana. “Demonology, Religious Realm” § 

59 à 68 le 24 juillet 1955 à Jeffersonville, Indiana. “The Spoken Word Is The Original Seed” p. 102 à 105, le 18 mars 1962 au soir, à Jeffersonville, Indiana. “Footprints” p. 69 à 70 d’après “How The Angel Came To Me, And His Commission” le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois] 

[Peu après le retour de William Branham de la réunion pentecôtiste, sa fille Sharon Rose naissait le 27 octobre 1936.] 

Une décision tragique 

William Branham revint enthousiaste de cette première rencontre avec des Pentecôtistes, et il raconta à son épouse Hope tout ce qu’il avait vu. 

“Pourquoi parais-tu si heureux, Billy ?” 

“Oh, j’ai rencontré la fine fleur de la récolte. Tu n’as jamais rien vu d’aussi bien. Ces gens-là n’ont pas honte de leur religion. Regarde chérie, j’ai tout un paquet d’invitations de ces gens-là !” 

“Alors ce ne sont pas des fanatiques ?” 

“Je ne sais pas si ce sont des fanatiques, mais ils ont quelque chose dont j’ai besoin. J’en suis certain. J’ai vu un vieil homme de quatre-vingt-dix ans redevenir jeune. Je n’avais jamais entendu une telle prédication de ma vie. Je n’ai jamais vu un Baptiste prêcher comme cela. M’accompagneras-tu ?” 

“Chéri, quand je t’ai épousé, je me suis unie à toi jusqu’à ce que la mort nous sépare. J’irai avec toi. Et nous allons le dire à nos parents.” 

La mère de William Branham ne fit aucune objection : “Billy : quoi que le Seigneur te demande de faire, fais-le.” 

Mais Madame Brumbach, la mère de Hope, s’opposa fortement au projet : “Quelle idée ! Crois-tu que tu vas entraîner ma fille au milieu de gens de cette espèce ! C’est ridicule ! Ils sont le rebut des autres églises. Tu n’emmèneras pas ma fille dans ces choses-là.” 

“Mais vous savez, Madame Brumbach, au plus profond de mon cœur, je sens que le Seigneur veut que j’aille avec ces gens-là.” 

“Retourne dans ton église jusqu’à ce qu’ils te donnent une paroisse, et agis en homme de bon sens. Tu n’emmèneras pas ma fille là-bas.” 

Et William Branham céda à ses pressions et à celles d’autres amis. 

Hope pleura : “Billy, peu importe ce que dit maman, j’irai avec toi.” Mais j’ai décidé qu’il valait mieux ne pas y aller. Et ainsi, j’ai laissé tout tomber. 

William Branham avouera : “Ce fut la pire erreur de ma vie, l’une des pires. Mes amis, je voudrais que ce qui suit serve à votre instruction. Des parents et des amis m’ont détourné d’accepter ce que je savais être l’appel de Dieu.” 

A cette époque, il travaillait comme garde-chasse officiel dans l’Indiana. Les revenus provenant de cet emploi étaient fonction des amendes qu’il infligeait, mais il ne sévissait jamais contre les coupables. Il estimait plus efficace de leur parler et de leur enseigner les règles de la sportivité. 

En quelques mois il fut touché dans ce qu’il avait de plus cher au cœur. 

L’un de ses frères fut tué accidentellement dans un accident de la route et son sang tacha la chemise même de William Branham quand il se rendit sur les lieux. Il venait à peine d’être enseveli, que le 30 novembre 1936 son père âgé de cinquante-deux ans était frappé par une crise cardiaque. Avant de mourir, il avait donné son cœur au Seigneur. 

L’onction divine quitta Branham pendant plusieurs années, et son église en fut affaiblie. Et c’est alors que se produisit la tragédie de l’inondation de l’Ohio. 

[“A Man Sent From God” de Gordon Lindsay, chapitre 5. “Footprints” p. 39 à 40 d’après “My Life Story” le 6 avril 1959 à Los Angeles, Californie. “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 77, 78] 

Une grande inondation prophétisée 

“J’ai vu descendre un Homme du ciel, avec une perche graduée, l’enfoncer sur Spring Street [rue de Jeffersonville] et dire : “Vingt deux pieds” [plus de sept mètres]. 

Ce brave frère Jim Wisehard, Sandy Davis, et les autres, se sont moqués de moi. Ils m’ont répliqué : “Oh Billy, en 1884 il n’y a eu que six pouces [quinze centimètres] sur Spring Street. Tu es nerveux !” 

“Je ne suis pas énervé, c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.” 

Les gens ont dit : “Tu es fou, tu as perdu la tête !” 

Quand je leur ai annoncé cela, là-bas à la Compagnie Falls City Transfer, ils m’ont dit : “Ah Billy, va te promener ailleurs.” Mais, moins de deux semaines après, on a mesuré vingt deux pieds au-dessus de Spring Street, exactement comme cela m’avait été dit.” 

[“Footprints” p. 129, 130 d’après “Life Story” le 20 juillet 1951 à Toledo, Ohio et “Revelation, Chapter Four” le 8 janvier 1961 à Jeffersonville, Indiana]. 

L’inondation tragique de l’hiver 1937 

[L’hiver 1937 fut difficile dans tout le pays. Alors que la neige ensevelissait l’Ouest, la pluie qui tomba pendant plusieurs semaines inonda l’Est. Jeffersonville, situé sur la rive de l’Ohio, se prépara et fortifia ses digues, mais elles cédèrent. Il fallut fuir. Frère Branham faisait partie d’une équipe de sauvetage et il ne put rester avec sa femme Hope, déjà atteinte aux bronches, et ses deux bébés, déjà touchés par une pneumonie, lors de leur évacuation vers un hôpital de fortune. 

William Branham fut envoyé avec son canot à moteur au secours d’une famille cernée dangereusement par les eaux. Il ramena ainsi une mère et ses trois enfants éloignés de près de deux kilomètres de la plus proche terre ferme. Sur une parole de la maman affolée, les sauveteurs crurent, à tort, qu’un bébé avait été oublié, et William Branham retourna vers la maison. Il n’y trouva personne et n’eut que le temps de quitter la maison qui s’écroulait dans les flots.] 

“J’ai été entraîné dans le courant principal de la rivière. Il était environ une heure du matin et il pleuvait et il neigeait. J’ai tiré sur la corde du démarreur pour essayer de faire partir le bateau, mais il ne voulait pas démarrer, et j’ai essayé et essayé encore. Je continuais d’avancer dans ce courant et les chutes étaient juste un peu plus bas. Et j’ai essayé de toutes mes forces et j’ai pensé : “Oh ! C’est la fin pour moi, c’est sûr !” J’essayais de toutes mes forces : “Seigneur, ne me laisse pas mourir de cette façon s’il te plaît.” Et je tirais, et je tirais. 

Et cela m’est revenu : Qu’en est-il de ces rebuts vers qui tu ne voulais pas aller ? 

J’ai retiré ma main : “Dieu, aie pitié de moi. Ne me laisse pas quitter ma femme et mon bébé comme cela, ils sont là-bas, malades ! S’il te plaît !” Et j’ai continué à tirer, mais il 

ne voulait pas partir. Et je pouvais entendre le grondement un peu plus bas. Encore quelques minutes et j’y serais. Je me suis agenouillé dans le bateau, le grésil me fouettant le visage : “Seigneur si tu veux me pardonner, je ferai tout ce que tu veux que je fasse.” Et j’ai tiré encore ... et il a démarré. J’ai mis les gaz au maximum, et finalement j’ai rejoint la rive.” 

[“A Man Sent From God”, chapitre 6, de Gordon Lindsay] 

L’épreuve 

[Revenu sur la rive, William Branham chercha à rejoindre sa famille. Il réussit à apprendre que l’hôpital avait été évacué de justesse vers Charlestown, à vingt kilomètres en amont de Jeffersonville, mais toute la région était sous les eaux et les voies de communication coupées. Il réussit néanmoins en affrontant des eaux dangereuses à s’y rendre le lendemain. Après de longues recherches vaines, aidé par un ami rencontré par hasard, il apprit “qu’une mère avec deux bébés malades avaient été emmenée à Colombus.”]

“J’ai descendu la rue en pleurant, mon chapeau à la main. 

Soudain, une auto s’est arrêtée à côté de moi et une voix familière s’est écriée : “Billy Branham ! Monte. Je sais que tu es à la recherche de ta femme et de tes bébés. Ils sont à l’hôpital de Colombus. Ta femme est mourante.” 

“Y a-t-il un moyen de s’y rendre ?” ai-je demandé, désespéré. 

“Je peux t’y conduire, j’ai trouvé un passage peu connu à travers les eaux.” Et nous sommes arrivés à Colombus cette nuit-là. 

J’ai couru essayant de savoir où elle était, criant : “Hope ! Hope ! Hope !” Et j’ai cherché et elle était allongée sur un lit, et la tuberculose était en elle ; elle a levé sa petite main squelettique et m’a dit : “Billy !” 

J’ai couru vers elle : “Hope, ma chérie.” 

Et elle a dit : “Je ne suis pas belle à voir n’est-ce pas ?” 

“Non, chérie, tu as l’air très bien.” 

Je lui ai demandé des nouvelles des bébés. Tous les deux étaient bien malades et se trouvaient dans la maison de sa mère. Je me suis agenouillé près de son lit. J’ai prié du mieux que je pouvais, mais apparemment sans effet. Il n’y a eu aucune réponse et son état a empiré. 

Je suis revenu à la maison et je l’ai débarrassée du mieux que j’ai pu des débris de l’inondation. Je voulais la rendre aussi confortable que possible, le Docteur Adair m’ayant dit que je pourrais y ramener ma femme et mes enfants. J’ai fait tous mes efforts pour les sauver et j’ai fat appel à un spécialiste de Louisville. Tout a été inutile, ils étaient trop malades. 

Pendant six mois environ nous avons fait ce que nous avons pu pour essayer de lui sauver la vie, mais elle allait en s’affaiblissant de plus en plus. 

Je devais travailler. Nous avions une dette de centaines de dollars de frais médicaux, et nous n’avions rien pour payer. Et il fallait que je travaille pour cela. Je la voyais deux ou trois fois par jour, et puis chaque nuit, alors qu’elle était dans cet état. 

Un jour que j’étais en patrouille, j’ai cru entendre un appel à la radio que j’avais branchée : “William Branham est appelé d’urgence à l’hôpital, sa femme est mourante.” J’ai mis le gyrophare et la sirène en marche, et j’y suis allé le plus vite possible. 

La première personne que j’ai vue, c’était mon jeune ami, le Docteur Adair. Nous étions comme deux frères et j’ai compris, en le voyant, que les nouvelles étaient mauvaises. Je lui ai dit : “J’ai peur qu’elle soit morte !” 

Il s’est caché le visage et il est passé dans une petite antichambre. J’ai lutté pour garder mon calme. Je l’ai prié de venir avec moi. 

“Je ne peux pas” répondit-il, “elle était comme une sœur pour moi. Je ne veux pas y retourner Billy.” 

“J’irai donc seul.” 

Il a appelé une infirmière pour m’accompagner. En voyant Hope, j’ai compris qu’effectivement elle s’en allait. Le drap était tiré sur son visage ; elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, si mince et si pâle. Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai secouée en criant : “Chérie, réponds-moi ! O Dieu ! permets qu’elle me parle encore une fois.” 

Elle était sur le point d’expirer quand, soudain, elle s’est tournée vers moi et m’a regardé. Elle a ouvert ses grands yeux bruns si doux et a voulu lever les bras pour m’accueillir, mais elle était trop faible. Aussi, je me suis approché d’elle, car j’ai compris qu’elle voulait me parler. Ce qu’elle m’a dit alors restera gravé en moi jusqu’à ce que je la retrouve. Voici ses paroles : 

“J’étais presque à la maison, pourquoi m’as-tu rappelée ?” Je lui ai dit que je n’étais pas conscient d’avoir interrompu quoi que ce soit. Alors elle a commencé à me raconter comment était le paradis d’où je l’avais rappelée... Il y avait de beaux arbres, des fleurs, les oiseaux chantaient, et nulle douleur dans son corps... Un moment j’ai pensé que j’aurais mieux fait de ne pas revenir. Mais que Dieu bénisse son cœur, elle en jouit maintenant depuis longtemps. Elle n’a survécu que quelques instants, juste assez pour me raconter comment les anges la portaient au ciel lorsqu’elle a entendu mon appel à une grande distance. Mes amis, il y a un pays, au-delà du fleuve, et nous nous y rendons. Elle m’a décrit la beauté du ciel et m’a dit : “Mon chéri, tu as prêché là-dessus et tu en as parlé, mais tu ne peux savoir combien c’est glorieux !” Elle désirait y retourner. Elle m’a demandé de ne pas rester seul, mais de me remarier avec une bonne jeune chrétienne, remplie de l’Esprit de Dieu, et qui prendrait soin des enfants. Je ne désirais pas faire cela, mais finalement je lui ai promis pour lui faire plaisir. 

Elle m’a parlé encore de divers petits incidents de notre vie commune. Elle m’a confié aussi avoir économisé, sou par sou, afin de m’acheter un fusil que je désirais posséder. Il y avait, caché en haut d’un vieux buffet, un dollar soixante-quinze en pièces de cinq cents. Plus tard, j’ai acheté le fusil que j’ai gardé précieusement en souvenir d’elle et je le 

donnerai à mon fils. Quelques minutes plus tard, elle a dit faiblement : “Je pars de l’autre côté 

maintenant.” 

Je l’ai suppliée : “Ne parle pas ainsi.” 

“Je ne crains pas de partir maintenant depuis que j’ai vu combien c’est merveilleux là-haut.” 

“Tu t’en vas réellement là-haut ?” ai-je demandé en pleurant. 

Elle m’a regardé dans les yeux : “Me promets-tu de toujours prêcher le merveilleux Evangile ?” Je le lui ai promis. 

“Bill, Dieu va t’employer. Ne pense pas que je sois hors de sens.” 

Je me suis agenouillé, j’ai pris sa main. Elle a dit : “Tu sais où est notre faute ?” 

“Oui chérie, je sais.” 

“Nous n’aurions jamais dû écouter maman. Ces gens avaient raison.” 

“Je le sais.” 

“Promets-moi ceci, que tu iras vers ces gens-là, parce qu’ils ont raison. Elève mes enfants comme cela.” 

Elle a continué : “Tu as été un bon mari.” Une jeune infirmière se tenait non loin de nous. Elle lui a dit : “J’espère que, comme moi, tu auras un bon mari.” Cela me déchirait le cœur, mais je devais contenir mon amour pour elle. J’ai tenté de sourire et je lui ai dit : “Si tu t’en vas, nous t’enterrerons à Walnut Ridge, jusqu’à ce que Jésus revienne. Et si je meurs avant ce jour, je serai probablement là, sinon quelque part sur le champ de bataille.” 

Comme ses doux yeux bruns devenaient lointains, j’ai continué : “Quand tu te lèveras dans la nouvelle Jérusalem ... regarde du côté droit de la porte et appelle-moi par mon nom ... quand tu verras Abraham, Isaac, Jacob, Paul, Etienne et tous les autres venir, je serai là, chérie.” Elle m’a attiré à elle et m’a donné un baiser d’adieu, puis elle est partie pour être avec Dieu. Et depuis, je lutte toujours, travaillant et m’efforçant de tenir cette promesse.” 

“Lorsqu’elle a été partie, je suis retourné à la maison auprès des bébés. Sans arrêt, j’ai cherché un apaisement. J’allais vers ma mère ... puis je retournais dans notre maison. Je ne pouvais trouver le repos nulle part. Plusieurs parmi vous avez expérimenté cela. Finalement, je suis allé me coucher, essayant de dormir. Quelqu’un a frappé à la porte. Je me suis dit : “Qu’est-ce que c’est encore ?” 

Une voix a crié : “Billy, ton bébé est en train de mourir.” Jamais je n’oublierai cette nuit-là. Je venais de perdre ma femme, et maintenant c’était ma petite fille [âgée de huit mois]. 

Le Docteur Sam Adair l’avait examinée. Il ne pouvait rien faire pour elle. Elle était atteinte de méningite cérébro-spinale, contractée de sa mère. Je me suis agenouillé auprès du lit et j’ai prié : “O Dieu ! ne me reprends pas mon enfant ! Je reconnais toute mon erreur lorsque je ne me suis pas libéré de tout pour partir évangéliser.” Je crois que le don avait été tout près de se manifester, mais j’avais négligé de partir. Je me suis jeté à terre, j’ai pleuré et prié en demandant à Dieu d’épargner cette vie. Mais il y avait comme un rideau sombre entre le Seigneur et moi. Je me suis levé pour regarder mon enfant et je lui ai dit : “Sharon, reconnais-tu papa ?” 

Je crois vraiment qu’elle se rendait compte que j’étais là. Elle a essayé d’agiter ses petites mains et ses lèvres tremblaient comme si elle allait pleurer. C’était tragique ; l’agonie était si intense que ses yeux louchaient. 

Et alors Satan est venu : “Alors ? tu a prêché de tout ton cœur, et regarde la vie que tu as menée ! Et maintenant qu’il s’agit de ton bébé, Dieu te laisse tomber !” 

“C’est vrai. Si Dieu n’est pas capable de sauver mon bébé alors ...” Je me suis arrêté. Puis j’ai dit : “Seigneur, tu me l’avais donnée, et tu la reprends, que le Nom du Seigneur soit béni ! Même si c’est moi que tu prends, je t’aimerai encore.” 

Et j’ai posé mes mains sur elle : “Sois bénie ma chérie. J’aurais tant voulu t’élever dans l’amour du Seigneur. Mais les anges viennent te chercher. Papa va te mettre dans les bras de maman et un jour je te rencontrerai.” 

Je suis revenu à la maison, écrasé de douleur. Deux jours plus tard, on a enterré l’enfant dans les bras de sa mère.” 

[“Communion” § 32 à 47 le 18 avril 1957 à Jeffersonville, Indiana. “Footprints” p. 41 à 48 d’après “My Life Story” le 6 avril 1959 à Los Angeles, Californie. “A Man Sent From God” chapitre 6, de Gordon Lindsay] 

Consolation divine 

“Un matin, peu de temps après, j’ai pris le petit Billy avec moi. Il était encore un tout petit enfant. 

J’ai dû être pour lui à la fois papa et maman. Nous n’avions pas les moyens d’avoir du feu la nuit pour réchauffer son lait, alors je mettais son biberon dans mon dos et la chaleur de mon corps gardait le lait chaud. 

Je me revois, marchant dans la ville, le biberon sous le bras et le petit commençant à pleurer. Un soir, je marchais de long en large depuis le vieux chêne du fond de la cour. Et il pleurait après sa mère et je n’avais pas de mère à qui l’amener. 

“Papa, où est maman ? Est-ce que tu l’as mise dans cette terre ?” 

“Non chéri, elle est très bien, elle est au ciel.” 

Il pleurait, il était assez tard le soir. Je le portais sur mon épaule et je le tapotais. Et il m’a dit : “Papa, s’il te plaît, va chercher maman et ramène-la ici.” 

“Chéri, je ne peux pas aller chercher maman. Jésus ...” 

“Eh bien, dis à Jésus de m’envoyer ma maman. Je la veux.” 

J’ai dit : “Eh bien chéri, toi et moi, nous la reverrons un jour.” 

Il m’a interrompu : “Papa !” 

“Oui ?” 

Il ma dit : “J’ai vu maman là-haut dans ce nuage.” 

C’était un tel crève-cœur. J’ai presque défailli. J’ai pressé le petit sur mon cœur et je suis rentré à la maison. 

Des jours ont passé et je ne pouvais pas oublier cela. J’ai essayé de travailler. Je ne pouvais pas revenir à la maison, ce n’était plus la maison. Nous n’avions que des meubles en mauvais état, mais c’était quelque chose dont elle et moi avions profité ensemble. C’était notre foyer. 

Je me souviens d’un jour où j’essayais de travailler. Je devais remettre en place une ligne secondaire qui pendait. C’était très tôt le matin. J’ai escaladé cette “croix”, j’étais en haut et j’ai chanté : “Là-bas sur la colline est dressée une vieille Croix rugueuse”. Et la ligne principale arrivait au transformateur et repartait par la secondaire. Et j’ai vu le soleil se lever derrière moi. Mes mains étendues dessinaient sur la colline la forme de la Croix. J’ai pensé : “Oui, ce sont mes péchés qui L’ont amené là.” 

J’ai dit : “Sharon chérie, papa désire tellement te voir. Combien j’aimerais te tenir à nouveau dans mes bras, toi, ma petite chérie.” J’ai perdu la tête. Cela faisait plusieurs semaines déjà. C’était du 2300 volts qui passait à côté de moi. J’ai enlevé mon gant de caoutchouc. “Dieu, j’ai honte de faire cela, je suis un lâche. Mais papa vient vous voir, toi et maman, dans un instant.” Je me suis mis à enlever ce gant et il s’est passé quelque chose. Quand je suis revenu à moi, j’étais assis par terre, pleurant les mains posées sur mon visage. C’était la miséricorde de Dieu, c’était lui, protégeant son don, pas moi. 

J’ai rangé mes outils, je suis reparti et je leur ai dit : “Je rentre chez moi.” 

J’ai fait le tour de la maison, il faisait assez froid. J’ai pris le courrier et je suis entré. Nous avions une petite pièce et je dormais là sur un lit de camp. En regardant le courrier, la première chose que j’ai vue, c’était ses petites étrennes de Noël, quatre-vingt sous : “Mlle Sharon Rose Branham.” C’était de nouveau là. 

J’avais été garde-chasse. J’ai saisi mon pistolet et j’ai dit : “Seigneur, je ne peux pas supporter cela davantage, je vais mourir. Je suis trop tourmenté.” J’ai tiré en arrière le chien du pistolet, je l’ai appuyé sur ma tête et me suis agenouillé là près de mon lit dans cette chambre obscure. “Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite ...” et alors j’ai essayé d’appuyer sur cette gâchette aussi fort que je pouvais, j’ai dit : “... sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien.” Et le coup ne voulait pas partir. 

Et j’ai pensé : “O Dieu, veux-tu vraiment me réduire en pièces ? Qu’ai-je fait ? Tu ne me laisses même pas mourir.” Et j’ai jeté le pistolet par terre et le coup est parti tirant une balle à travers la pièce. Et j’ai dit : “Dieu, pourquoi ne puis-je pas mourir et en finir ? Je ne peux vraiment pas continuer. Tu dois faire quelque chose pour moi.” Je me suis effondré sur ma petite couche sale et je me suis mis à pleurer. 

Et j’ai dû m’endormir. Je ne sais pas si je dormais ou quoi. 

Et je me suis vu marchant à travers une prairie, chantant ce chant : “Il y a une roue du chariot qui est brisée.” Chemin faisant, j’ai remarqué un vieux chariot couvert, et la roue était cassée. Comme je m’approchais, j’ai regardé et là se tenait une très belle jeune fille d’environ vingt ans. Elle avait les yeux bleus, les cheveux blonds flottant au vent, et elle était toute de blanc vêtue. Je l’ai regardée et lui ai dit : “Bonjour mademoiselle” et j’ai continué. 

Elle a dit : “Bonjour papa.” 

Je me suis retourné : “Papa ? Mais mademoiselle, comment puis-je être votre père puisque vous êtes aussi âgée que moi ?” 

“Papa, tu ne sais simplement pas où tu es.” 

“Que voulez-vous dire ?” 

“Ici c’est le ciel, sur la terre j’étais ta petite Sharon.” 

“Mais, chérie, tu n’étais qu’un tout petit bébé.” 

Et elle a dit : “Papa, les petits bébés ne sont pas des petits bébés ici. Ils sont immortels.” 

“Eh bien, Sharon, chérie, tu es une belle jeune fille.” 

Elle a dit : “Maman t’attend.” 

“Où ?” 

“Là-bas dans notre nouvelle maison.” 

“Je n’ai jamais eu de maison chérie.” 

“Mais tu en as une ici papa. Où est Billy Paul, mon frère ?” 

“Eh bien, je l’ai laissé chez Madame Broy il y a quelques minutes.” 

“Maman veut te voir.” 

Je me suis retourné, j’ai regardé, et il y avait de beaux et grands palais et la gloire de Dieu les enveloppait. J’ai entendu un chœur angélique chanter : “My home, sweet home.” Je me suis mis à monter un grand escalier, en courant aussi vite que je le pouvais. Et quand je suis arrivé à la porte, elle était là debout, revêtue d’une robe blanche, ses longs cheveux noirs tombant dans le dos. Je lui ai pris la main : “Chérie, j’ai vu Sharon là-bas, elle est devenue une belle jeune fille, n’est-ce pas ?” 

“Oui, Bill.” Elle a mis ses bras autour de mes épaules et m’a dit : “Bill, cesse de te tourmenter pour moi et pour Sharon.” 

“Chérie je ne peux pas m’en empêcher.” 

“Maintenant, Sharon et moi, nous sommes mieux que tu ne l’es toi. Ne t’inquiète plus à notre sujet. Veux-tu me le promettre ?” 

“Hope, vous me manquez tellement, toi et Sharon, et Billy pleure tout le temps après toi. Je ne sais que faire de lui.” 

Elle a dit : “Tout ira très bien, Bill. Promets-moi seulement de ne plus te tourmenter. Veux-tu t’asseoir ?” 

J’ai regardé autour de moi et il y avait une grosse chaise. J’ai regardé le fauteuil et j’ai regardé Hope. Elle a souri : “Je sais à quoi tu penses.” Lorsque nous nous sommes mariés, nous avions très peu de meubles. J’avais toujours désiré posséder un fauteuil Morris pour me reposer après mes durs travaux. Un jour, nous en avons acheté un à crédit, mais nous avons dû ensuite le rendre, étant incapables de payer les échéances. Elle a continué : “Celui-ci ne nous sera pas repris. Il est payé. Assieds-toi donc et repose-toi.” 

Et elle a ajouté : “Tu t’en retournes maintenant. Billy, promets-moi que tu ne t’inquièteras plus.” 

“Je ne peux pas faire cela, Hope.” 

Et juste à cet instant, j’ai repris mes sens, il faisait noir dans la pièce. J’ai regardé autour de moi, et j’ai senti son bras autour de moi. J’ai dit : “Hope, es-tu ici dans la chambre ?” Elle s’est mise à me caresser. “Tu vas me faire cette promesse, Bill ? Promets-moi que tu ne te tourmenteras plus ?” 

“Je te le promets.” 

Elle m’a tapoté encore deux ou trois fois, puis elle est repartie. J’ai sauté et j’ai allumé la lumière, j’ai regardé partout, elle était partie. Mais elle était partie de la chambre seulement. Elle est encore vivante.” 

[“And Knoweth It Not” p. 57 à 59, le 15 août 1965 à Jeffersonville, Indiana. “Footprints” p. 48 à 52 d’après “My Life Story” le 6 avril 1959 à Los Angeles, Californie] 

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Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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William Branham = faux prophète - Page 2 Empty Re: William Branham = faux prophète

Lun 4 Mar 2024 - 16:57
DIEU D’AMOUR, MAIS AUSSI DIEU DE JUGEMENT 


“Mais ils se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes, jusqu’à ce que la colère de l’Eternel contre son peuple devînt sans remède”. [2 Chroniques 36:16]. 

“Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui... La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour”. [1 Jean 4:16 à 18]. 

Dieu est un Guide 

Malgré la promesse faite à son épouse Hope dans ses derniers instants, William Branham hésitait à épouser Meda Broy, une chrétienne qui s’occupait du petit Billy. Il ne s’estimait pas à la hauteur de sa bonté. Meda était née le 26 avril 1919. Les hésitations de William Branham l’attristaient, et un jour elle fit la prière suivante : “Seigneur, je n’ai jamais fait ceci auparavant, et je souhaite ne plus avoir à le refaire, mais, j’ouvre maintenant ma Bible, et je te prie de me donner un passage de l’Ecriture qui m’aidera.” Quand elle a pris sa Bible, cette dernière s’est ouverte sur un verset de Malachie 4 : “Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant le jour terrible du Seigneur”. Meda se releva aussi joyeuse que si le mariage avait déjà été conclu. 

Le mariage eut effectivement lieu le 23 octobre 1941. 

[“Footprints” p. 163, d’après “The Patmos Vision” le 4 décembre 1960 à Jeffersonville, Indiana] 

Peu de temps après ce second mariage, William Branham, accompagné de son épouse et du petit Billy, se rendit dans une petite cabane isolée du mont Hurricane dans la chaîne des Adirondacks (New Hampshire). La cabane était fermée à clef, l’ami qui la possédait ne devait les rejoindre que le lendemain, mais il y avait une remise à côté. C’était un coin qu’il connaissait déjà pour y avoir chassé l’ours. Dès leur arrivée, William Branham décida d’aller chasser pour faire des provisions de viande pour l’hiver. Il laissa sa femme et son petit garçon près de la cabane, et s’éloigna malgré le brouillard qui commençait à s’élever. Il tua un chevreuil, le dépeça sur place et le pendit à un arbre avec l’intention de venir le chercher plus tard. 

C’est alors qu’il s’aperçut qu’une tempête de neige se préparait, et il prit en courant le chemin du retour. Mais, au bout d’une heure il se retrouva, en sueur, au point de départ, devant son chevreuil dépecé. Il repartit en mettant en œuvre toute sa connaissance des bois et en faisant confiance à ses talents de guide. Mais à nouveau il se retrouva au même point. Et cela se reproduisit une troisième fois. Le brouillard était désormais épais. 

“En d’autres circonstances, je me serais arrêté dans un coin, je me serais coupé un morceau de chevreuil, et je serais resté tranquille jusqu’à ce que la tempête soit passée, et j’en serais ressorti un ou deux jours plus tard. Mais je ne pouvais pas faire cela, avec ma femme et mon enfant en train de périr dans les bois. 

J’ai fait quelques pas ... mais je ne savais plus où j’étais. J’ai commencé à m’énerver : 

“Voyons, ce n’est pas possible que je me sois perdu, je vais certainement m’en tirer.” 

J’essayais de me rassurer, mais la conscience intérieure nous dit quand nous sommes dans l’erreur. 

Vous dites : “Oh, je suis sauvé, je vais à l’église.” Attendez d’être sur votre lit de mort, et vous verrez que ce n’est pas pareil. Votre conscience vous le dit. Vous savez bien que si vous mourez, vous ne pourrez pas vous tenir en face du Dieu Saint. Même les anges voilent leur visage devant lui. Comment tenir devant lui si le Sang de Jésus ne vous recouvre pas ? 

J’ai cru entendre Quelque chose. “Si j’entends des voix, alors je suis fichu. Qu’est-ce qui me prend ?” C’est souvent ce qui se passe quand un homme se perd dans la forêt. Et il prend son fusil et se suicide, ou encore il tombe dans un trou, se casse la jambe, et il meurt là. 

Alors j’ai continué ma marche. Et de nouveau j’ai entendu une Voix me dire : “Je suis un secours qui ne manque jamais dans la détresse” [Psaume 46:2]. Je me suis dit : “Je suis en train de perdre la raison. Mais c’est bien une Voix que j’entends ! Qu’est-ce qui m’arrive ? Ce n’est pas possible que je me perde, je suis trop bon chasseur. Non, je ne suis pas perdu.” Et j’ai continué d’avancer... 

A nouveau j’ai entendu : “Je suis un secours qui ne manque jamais dans la détresse”. J’étais à cette époque-là pasteur du Tabernacle. Je me suis arrêté et j’ai regardé autour de moi : “Alors qu’est-ce que je peux faire ? Je ne mérite pas de vivre, j’ai eu trop confiance en moi. J’ai cru être un chasseur, mais je n’en suis pas un.” 

Mes amis, je lui ai toujours fait confiance. J’ai battu des records à la chasse. Je suis un piètre tireur, mais j’ai tiré des chevreuils à six ou sept cents mètres... Mais ce n’est pas moi, c’est lui. Je lui ai toujours fait confiance. Et la Voix devenait de plus en plus proche : “Je suis un secours qui ne manque jamais dans la détresse”. 

“Serait-ce Dieu qui me parle ?” 

J’ai ôté mon chapeau qui était entouré d’un mouchoir rouge, et ma veste. J’ai posé mon fusil contre un arbre et j’ai prié : “Père Céleste, je suis en train de perdre la tête, et j’entends une Voix qui me parle. Est-ce Toi ?... Je reconnais volontiers que je ne suis pas un chasseur. Je n’arrive pas à retrouver mon chemin. Il faut que tu m’aides. Je ne mérite pas de vivre, avec tout ce que j’ai fait, et je suis venu ici en croyant que j’en savais trop pour me perdre. J’ai besoin de toi, Seigneur. Mon bébé, mon petit garçon, sa maman est partie, et ma femme s’efforce d’être une mère pour lui, et je viens tout juste de l’épouser. C’est une enfant et là, dans les bois, ils vont mourir tous les deux cette nuit. Ce vent va faire tomber la température à moins dix, et ils ne sauront pas comment survivre... Mon Dieu, ne les laisse pas mourir. Ramène-moi vers eux, afin qu’ils ne meurent pas. Je suis perdu ! Je suis perdu, mon Dieu ! Je ne peux pas retrouver mon chemin. Aide-moi s’il te plaît. Pardonne mes voies prétentieuses et égoïstes. Je ne peux rien faire sans toi, tu es mon Guide. Aide-moi, Seigneur.” 

Je me suis relevé en disant : “Amen.” J’ai repris mon mouchoir, ma veste, mon chapeau, mon fusil. 

“Maintenant je vais prendre ce qui me paraît être la meilleure direction. Et j’irai tout droit ... J’irai selon la voie que tu vas m’indiquer, toi, Seigneur Dieu, mon Guide.” 

Je suis parti dans une direction. “C’est cela, et il faut que je m’y tienne. Je vais suivre cette direction, sans m’en écarter. J’ai raison, je vais dans cette direction.” Si j’avais continué par là, je me serais retrouvé au Canada ! 

A ce moment-là, quelque chose m’a touché l’épaule, comme une main d’homme, si rapidement que je me suis retourné pour voir. Il n’y avait personne. “Qu’est-ce que cela signifie ?”... J’ai levé les yeux et, juste derrière moi, cette brume s’est retirée, dévoilant ainsi la tour qui se trouve au sommet du Mont Hurricane. En continuant comme je faisais, j’allais en sens contraire, et il se faisait vraiment tard. J’ai fait demi-tour aussitôt. J’ai ôté mon chapeau et levé les mains : “Conduis-moi jusqu’au bout, mon Dieu, tu es mon Guide.” Je suis parti, je devais monter tout droit plusieurs pentes abruptes. Dix kilomètres me séparaient de cette tour. Vous vous rendez compte ? Une trouée de dix kilomètres dans le brouillard pour que je puisse voir !” 

[William Branham poursuivit sa marche, un bras levé, dans l’espoir de toucher une ligne téléphonique qu’il avait aidé à poser au printemps. Il savait que cette ligne descendait jusqu’à la cabane. Le blizzard s’était levé, et il faisait nuit. Pourtant, alors qu’il allait abandonner, sa main a touché le câble.] 

“Oh là là ! J’étais perdu et j’étais retrouvé. J’ai tenu ce câble. J’ai laissé tomber le fusil, j’ai enlevé mon chapeau, et debout j’ai dit : “Ô mon Dieu, quel sentiment d’être retrouvé quand on est perdu. Je ne lâcherai pas cette ligne jusqu’en bas. Je vais suivre cette ligne. Elle va me guider vers tout ce qui m’est cher ici-bas, ma femme, mon bébé, qui ne savent pas où je suis, affolés au milieu du vent et des feuilles qui tombent.” ... 

Ce fut une expérience épouvantable, une grande expérience pour retrouver mon chemin. Mais cela n’est qu’un aspect. Autrefois j’étais perdu dans le péché. J’allais d’église en église, essayant de trouver quelque chose... Il n’y avait rien. Mais un jour, dans une petite remise à charbon, j’ai levé les mains, et je me suis emparé de Quelque chose, ou plutôt Quelque chose s’est emparé de moi. C’était la Ligne de Vie, le Guide. Il m’a conduit en sécurité jusqu’à maintenant, et je ne vais pas ôter mes mains de cette Ligne. Que les credo, les dénominations, fassent comme bon leur semble, je m’attache au Guide, parce que tout ce que j’ai de plus précieux sur la terre et dans le Ciel est au bout de cette Ligne... Il m’a conduit en sécurité jusqu’à maintenant, et je lui ferai confiance pour le reste du chemin. Quand le Saint-Esprit viendra, il vous guidera et vous conduira dans toute la Lumière [cf. Jean 16:13].” 

[“Footprints” p. 164 à 170 d’après “My Guide” le 14 octobre 1962 à Jeffersonville, Indiana] 

Sainteté de Dieu et de son œuvre 

[Jésus de Nazareth qui a dit sur la Croix : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font” [Luc 23:34], a aussi dit : “Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir” [Matthieu 12:32]. Et quarante-deux enfants qui, sans doute sous l’influence de leur entourage, s’étaient moqués du prophète Elisée [2 Rois 2:23, 24], furent déchirés par des bêtes fauves sorties d’un bois.] 

“Comme toujours, Dieu veut que nous respections ce qu’il fait. Il l’exige. Respectez cela, sinon il va se passer quelque chose... Vous ne devez pas manquer de respect envers Dieu. Si vous ne croyez pas, restez tranquille, éloignez-vous. Ou alors approchez-vous avec respect. Ne vous moquez pas des gens qui sont dans l’Esprit. Ne dites pas de mal de ceux qui adorent dans l’Esprit de Dieu. 

Alors que j’étais jeune prédicateur, je prêchais à un coin de rue. Et une belle femme de vingt ou vingt-deux ans, une catholique, est passée. Je la connaissais, son mari était catholique. Je l’avais connue jeune fille. Elle s’est approchée : “Je ne voudrais pas de la religion de William Branham même pour ma vache préférée.” 

La nuit suivante, avant que je puisse la joindre, j’ai appris qu’elle était mourante à l’hôpital et, encore aujourd’hui, on ne sait pas la cause de sa mort. Son mari m’a envoyé chercher pendant la réunion : “Venez vite prier pour ma femme, elle vous a appelé pendant toute la soirée.” Elle criait : “Appelez-le ! Appelez-le ! Appelez-le ! Vite !” 

Je me suis précipité dans ma voiture. Et elle a rendu son dernier soupir alors que je montais l’escalier. Le mari m’a dit de venir prier pour elle quand même. 

“Mais elle est morte, cela ne servira à rien.” “Alors, venez la voir.” J’y suis allé. L’infirmière m’a dit : “Billy, elle est morte dans une telle agonie qu’elle 

hurlait ton nom de toutes ses forces : Dites-lui de me pardonner !” C’était au point que ses taches de rousseur sortaient comme des verrues sur son visage. Ses grands yeux étaient exorbités, et ses paupières à moitié fermées seulement. Vous savez, lorsqu’une personne meurt, cela fait travailler les reins et l’intestin. Et une vapeur s’élevait de son corps. Elle est morte dans cette agonie, non parce qu’elle m’avait manqué de respect, mais parce qu’elle a manqué de respect envers l’Evangile que je prêchais, alors que Dieu accomplissait des signes et des prodiges. 

Son mari m’a demandé : “Elle est allée au purgatoire. Dites une prière pour elle.” “C’est trop tard. C’est ici-bas qu’elle devait purger son âme, et non pas attendre 

d’être ailleurs.” C’est quand les choses vont mal que les gens ont besoin de Lui. Beaucoup disent : “Je ne crois pas en Dieu.” Mais quand ça va très mal, alors voyez qui ils appellent en premier !” 

[“Respects” § 82 à 90 le 15 octobre 1961, à Jeffersonville, Indiana. “Footprints” p. 127 d’après “Taking Sides With Jesus” le 1er juin 1962 à Jeffersonville, Indiana.] 

“Il y a quelque temps, à New Albany, je parlais avec des pécheurs pour les conduire au Christ... J’étais là, en train de prêcher, à l’heure du repas, mangeant un sandwich, et je leur parlais de Dieu. Je cherchais ainsi un endroit propice où aller à l’heure du repas, pour essayer de gagner une âme au Christ. L’un d’eux m’a dit que sa mère avait ce genre de religion, la religion qui touche le cœur. Et les larmes lui coulaient le long des joues. 

“Elle est partie depuis des années. Elle a toujours prié pour moi.” 

“Dieu a entendu ses prières et essaie d’y répondre maintenant même.” 

Et cet autre homme est alors venu. Son gendre dirigeait le garage voisin. Il était ivre : 

“Hé Billy ! Ecoute. Chaque fois que tu veux venir dans mon garage, tu peux venir, mais 

n’apporte pas ici ta religion de fanatique.” 

Je me suis retourné : “Là où le Christ n’est pas le bienvenu, je n’irai pas.” 

Il est reparti en disant : “Oh, ne nous énervons pas mon gars.” 

Et alors j’ai entendu une Voix dire en mon cœur : “Tu récolteras ce que tu as semé, et il aurait mieux valu pour toi qu’on suspendît à ton cou une meule de moulin et qu’on te jetât au fond de la mer ...” [cf. Matthieu 18:6] 

Et son propre gendre, avant même qu’il n’atteigne son garage, lui est passé dessus avec un camion de deux tonnes chargé de ferrailles, et ses pieds et ses chevilles ont été écrasés. 

Vous voyez : vous devez respecter Dieu. Il le faut. Dieu l’exige. 

Deux jours après, une femme au bras paralysé s’est adressée à moi : “Je sais que l’onction de Dieu est sur vous. Souvenez-vous de moi dans vos prières. Je suis dans cet état depuis des années”. Je lui ai dit : “Si vous croyez vraiment, étendez votre bras, car Jésus vous a guérie.” Et aussitôt son bras a été guéri et elle s’est mise à crier de joie et à remercier Dieu à genoux. Mais une femme qui passait a dit : “Si la vraie religion c’est celle de Branham, je n’en veux pas.” Et comme elle s’en allait, elle a trébuché et s’est cassé le bras en quinze endroits, le bras du même côté que celui de la femme qui venait d’être guérie.” 

[“A Man Sent From God” de Gordon Lindsay, chapitre 21. “Footprints” p. 119 d’après “Respects” § 91 à 96, le 15 octobre 1961 à Jeffersonville, Indiana] 

“Un soir, je sortais d’une grande église Baptiste dans le Tennessee où je venais de prêcher. Je m’étais senti conduit ce soir-là à appeler une certaine jeune fille à venir au Christ. Elle m’avait ri au nez quand je l’avais appelée à venir au Christ. C’était l’une des filles d’un diacre. Elle m’a attendu à la sortie : “Je veux que vous sachiez bien ceci : ne 

m’importunez plus jamais avec ça !” 

“Dieu vous appelait.” 

“C’est idiot ! Je suis jeune, j’ai tout le temps. Mon père est assez religieux pour toute la famille !” 

“Pas assez pour vous, sœur. Chacun doit être religieux pour lui-même…” 

“Lorsque je voudrais qu’on me parle à ce sujet, je choisirai quelqu’un de sensé, mais certainement pas quelqu’un comme vous.” 

“Vous pouvez dire ce que vous voulez, cela ne me dérange pas, mais un jour vous le regretterez.” 

Peu après cette conversation, je suis repassé par cette même ville. Et la voici qui descendait la rue, débraillée, le jupon qui pendait, une cigarette à la main. Elle m’a offert un verre de whisky. Et voici son témoignage : “Vous souvenez-vous du soir où vous m’avez appelée ? C’était la vérité: l’Esprit de Dieu essayait de me convaincre ce soir-là, et de me faire venir. Depuis lors, je pourrais voir l’âme de ma mère frire en enfer comme une crêpe, et en rire.” ... Il faut respecter Dieu.” 

[“Respects” § 113 à 119 le 15 octobre 1961 à Jeffersonville, Indiana] 

“Un démon est presque inoffensif s’il n’a pas quelque chose ou quelqu’un par le moyen duquel agir... 

Il y avait un frère qui avait des problèmes avec sa femme. Des années auparavant, dans une de mes réunions de guérison, elle avait levé la tête, alors que j’avais demandé aux gens de la tenir baissée. Il y avait sur l’estrade un esprit mauvais qui ne voulait pas quitter une femme, et cette dame dans la salle, avec un total manque de respect, a levé malgré tout la tête. Et l’esprit a quitté la femme qui était sur l’estrade pour entrer en elle. Il y a environ quatorze ans de cela [1948], et cette dame est tombée dans un triste état, même mentalement, au point de faire des choses tout à fait fausses. Ainsi, par exemple, elle a abandonné son mari, pour aller se marier avec un autre homme, tout en vivant encore avec son mari. Elle affirmait ne pas savoir qu’elle avait fait cela. 

On l’a examinée : ... l’amnésie. Mais ce n’était pas cela, c’était un esprit. Cette dame était une de nos meilleures amies, mais depuis ce soir-là, elle me haïssait, et vous en voyez bien la raison ! 

Mais quand son mari est venu, alors le Saint-Esprit est descendu. Puis il est apparu à son mari cette nuit-là dans un rêve. Il est revenu nous raconter ce rêve qu’il pensait être un rêve ordinaire. Mais nous avons découvert que c’était la réponse pour la guérison de sa femme. Combien le Saint-Esprit a agi merveilleusement !” 

[“Greatest Battle Ever Fought” le 11 mars 1962 à Jeffersonville, Indiana] 

[A plusieurs reprises, William Branham rappellera que la vraie foi repose sur l’amour. Les expériences suivantes sont des illustrations de ce secret.] 

Un taureau meurtrier 

“Tout mon ministère repose sur l’amour. Si je peux aimer la personne en face de moi ou être en communion avec elle, alors il se passe quelque chose ... 

Il y a quelque temps, je faisais mon travail de garde-chasse près d’Henryville, Indiana, où l’un de mes amis était malade. Et j’étais en train de lâcher du poisson dans le torrent. J’ai pensé que je pouvais aller prier pour lui. J’ai pris mon fusil de garde-chasse et je l’ai jeté dans ma camionnette et j’ai tout fermé. Il me suffisait de traverser un champ pour aller chez lui. Et je me suis mis à traverser ce champ en chantonnant, et j’ai oublié que dans la ferme de Burk il y avait un énorme taureau qui avait déjà tué le gardien... C’était une belle bête, on n’avait pas voulu le tuer et on l’avait vendu à cet homme, mais je l’avais oublié. 

J’ai atteint le milieu du champ où il y avait un petit chêne rabougri. Je suis passé à côté et alors ce grand taureau tueur s’est dressé et s’est ébroué, et je l’ai reconnu. Je n’avais pas mon fusil. Et heureusement sinon j’aurais dû le tuer et le payer. La barrière était trop éloignée, et il n’y avait pas d’arbres pour s’y réfugier. Il ne me restait plus qu’à faire face à la mort. “Seigneur, si c’est l’heure de mourir pour moi, je veux le faire courageusement. Si je dois mourir par ce taureau, alors que je meure.” Et j’ai laissé tomber les bras. 

Et quelque chose s’est passé. Cela peut paraître enfantin mais c’est la vérité. Au lieu de détester cet animal, je l’ai aimé : “Pauvre bête qui était allongée dans ce champ, je suis venu t’importuner sur ton territoire, et tu ne fais que te défendre.” Il a abaissé les cornes et gratté la terre et plié les genoux, comme ils font avant de charger. “Je suis vraiment désolé de t’avoir dérangé.” Et j’ai dit : “Je ne veux pas que tu me tues, je suis un serviteur de Dieu en chemin pour prier pour un malade, et j’ai oublié ces pancartes.” J’ai parlé comme je vous parle maintenant, mais quelque chose s’est passé. Je n’avais pas peur de lui. Je n’avais pas plus peur de lui que de mon frère. 

L’église a toujours peur que les choses ne se produisent pas. C’est pourquoi, quand il y a la crainte, ça n’arrive pas. L’amour chasse la crainte. Quand on a l’amour, il n’y a plus de crainte. Tant que vous avez de la crainte, l’amour ne peut agir. 

Quand le taureau a chargé, il est arrivé à deux mètres de moi et il s’est arrêté. Il a écarté ses pattes avant, et il semblait tout décontenancé, et il regardait d’un côté et d’autre. Puis il s’est détourné pour aller se rallonger là d’où il était parti. Et j’ai traversé le champ et je suis sorti : il est resté allongé en me regardant. C’est l’amour qui a chassé la crainte. Mais quand je suis sorti du champ, et que Cela m’a quitté, alors je me suis mis à trembler comme une feuille. Mais tant que j’étais dans sa Présence, la peur était absente.” 

[“Footprints” p. 136, d’après “When Love Projects” le 20 mai 1957 à Saskatoon au Saskatchewan] 

Un nid de frelons 

“Un jour, je passais la tondeuse devant la maison... C’était par un chaud après-midi... J’ai ôté ma chemise ... et tandis que je passais la tondeuse, j’ai oublié qu’au bout de la clôture, il y avait un gros nid de frelons accroché là. Et je me dépêchais, et je ne les avais pas remarqués, je ne suis pas assez souvent à la maison, et je suis rentré en plein dans ce nid... Je n’avais pas de chemise et en un instant il y avait des frelons partout. 

Vous savez qu’une seule piqûre peut tuer ... Et il y en avait là tout un nid sur moi ! Je ne sais pas ce que vous allez penser, mais je n’ai pas eu peur : je dis la vérité... Et au lieu de chercher à les combattre, quelque chose s’est passé. Je n’avais pas peur d’eux. Je les aimais. Je me suis dit : “Petites créatures de Dieu, votre seul moyen de défense, c’est de piquer, c’est l’arme que Dieu vous a donnée. Et je vous ai dérangées chez vous”. Et j’ai dit : “Mais je dois aller prier pour des enfants de Dieu malades, je suis serviteur de Dieu. Au Nom de votre Créateur, Jésus-Christ, retournez dans votre nid. Je ne vous importunerai plus.” 

Et ces frelons ont tournoyé autour de moi et sont retournés directement dans leur nid. Pourquoi ? L’atmosphère avait été modifiée. Vous dites : “C’est idiot”. C’est pourquoi vous ne comprenez pas la Bible. Les lions ne pouvaient faire du mal à Daniel : l’atmosphère avait été changée [Daniel 6]. Le feu ne pouvait brûler Schadrac, Méschac et Abed Nego: l’atmosphère avait été changée [Daniel 3].” 

[“Footprints”, p. 206, d’après “When Love Projects” le 20 mai 1957 à Saskatoon au Saskatchewan] 

La mère opossum

Un matin d’été vers dix heures, William Branham commentait sur son perron, en présence de deux chrétiens, la tragédie d’une jeune femme qui avait étouffé son jeune bébé illégitime avant de le jeter du haut d’un pont : “Elle ne méritait pas le nom de mère, mère est synonyme d’amour.” 

Il remarqua alors un opossum venant des bois de l’autre côté de la route, et qui franchissait son portail. L’animal avait pourtant longé trois autres maisons dépourvues de barrières, et la maison des Branham était la seule à avoir une clôture. 

Il crut que cette bête avait la rage, car l’opossum se déplace de nuit et non de jour. De plus, lorsqu’il plaça un râteau sur son chemin, l’animal mordit le râteau au lieu de faire le mort comme à l’ordinaire quand il est menacé. Et il constata alors que l’épaule était très enflée : l’animal avait été blessé par un chien ou une voiture, les mouches et les vers recouvraient la blessure. Avec son râteau, il retourna l’animal et il découvrit neuf petits opossums sortis de la poche de leur mère. Et il admira la combativité de cette mère essayant malgré son état de défendre ses petits. 

Deux chrétiens, Madame et Monsieur Wood sont alors arrivés. Madame Wood, vétérinaire, demanda à William Branham d’achever la mère et de tuer les petits. Mais il ne voulut jamais s’y résoudre : “Je suis chasseur mais pas tueur.” L’animal alla s’effondrer au pied de son perron, et les petits sortirent de la poche et essayèrent de téter. 

La mère opossum resta au soleil toute la journée. Le soir elle était encore vivante et ne chercha pas à partir. Toute la nuit William Branham pensa à elle. Le lendemain matin elle était encore là mais ne bougeait presque plus. 

Il alla s’asseoir à son bureau : “Je ne sais pas quoi faire d’elle. Je ne peux pas la tuer, c’est une mère.” Alors quelque chose lui a parlé, lui rappelant sa prédication de la veille sur les vraies mères : “C’est une mère courageuse, elle est couchée à ta porte depuis vingt-quatre heures, attendant son tour pour que l’on prie pour elle.” 

Décontenancé, William Branham sortit : “Père Céleste, je sais que tu diriges les individus, mais les animaux aussi t’appartiennent. Tu as parlé au travers d’une mule un jour [Nombres 22: 28 à 30]. Tu connais chaque passereau qui tombe dans la rue. Et toi, Ô Dieu, tu as envoyé cette pauvre opossum ignorante jusqu’ici, blessée par les chiens, afin que je prie pour elle, et je n’ai pas compris, pardonne mon incompréhension Seigneur. Si je dois prier pour cette mère, alors elle pourra s’occuper de ses petits. Et si son amour pour sa progéniture a touché ton amour, si tu as envoyé cet animal muet qui n’a même pas une âme, cette opossum, afin que l’on prie pour elle, alors je t’en prie, Ô Seigneur Dieu, que ta volonté s’accomplisse et guéris cette opossum.” 

Après la prière, l’animal se releva, rassembla ses petits, se dirigea vers la sortie, se retourna une dernière fois, comme pour dire merci, puis disparut dans les bois. 

“Si Dieu a pu conduire cette opossum jusqu’ici afin que l’on prie pour elle, parce qu’elle aimait ses petits, à combien plus forte raison répondra-t-il à votre prière, vous ses enfants. C’est l’amour qui explique cela. Dieu veut que vous aimiez avec courage, et non pour le garder pour vous-même. Distribuez votre amour. Montrez-moi votre amour par vos œuvres.” 

[“Footprints” p. 271 d’après “When Love Projects” le 20 mai 1957 à Saskatoon au Saskatchewan] 

Un athée béni 

“Il n’y a pas longtemps, une jeune femme était soignée en sanatorium et on l’avait ramenée chez elle. Selon le docteur, elle en avait pour dix ou quinze jours avant de mourir de tuberculose. On m’a demandé d’aller la voir. Cela fait environ huit ou dix ans, juste avant que je n’aille la première fois à Phœnix. J’ai prié pour elle ce soir-là. Elle avait cinq jeunes enfants. 

Et alors que je priais, je l’ai vue avec des cheveux gris, elle les avait alors brun foncé, et en même temps je voyais ses enfants marcher avec elle en lui prenant la main des années plus tard. Et j’ai déclaré : “Sœur, AINSI DIT LE SEIGNEUR, vous vivrez.” 

Elle s’est mise à pleurer : “Quelque chose s’est passé dans mon cœur. Je sens tout simplement que je vais vivre. C’est quelque chose qui me fait du bien. Je vais guérir.” 

“Il en sera ainsi, car c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.” Et je suis allé raconter cela à l’église. 

J’avais un voisin, un ami ... un parfait incrédule, un scientiste, il travaillait pour l’Etat et ne croyait pas que Dieu existe : “C’est de la folie de croire une telle chose.” ... 

Quelqu’un avait répandu la nouvelle le jour suivant, sur ce que j’avais dit au sujet de cette femme. Nous n’avions pas encore eu de réunion, et je faisais des patrouilles dans les montagnes avec mes vêtements dépenaillés. J’ai pris ma bicyclette pour descendre à l’épicerie, et je devais tourner au coin de la rue, deux pâtés avant la maison de cette femme. Et voilà cet incrédule qui arrive à pied et qui s’adresse à moi. 

“Bonjour pasteur. Un instant seulement, j’ai à vous parler. Vous n’avez pas honte de raconter à cette pauvre mère mourante qu’elle va vivre, et d’essayer de réconforter ces gens avec de faux espoirs comme ça ?” 

“Mais ce n’est pas avec de faux espoirs que je les réconforte.” 

“Elle va mourir. Son mari travaille avec moi pour l’Etat. Il m’a raconté que vous êtes allés là-bas avant-hier soir, que vous avez prié, et que vous avez dit qu’elle guérirait et atteindrait la vieillesse.” 

“Ce n’est pas moi qui ai dit cela. C’est Dieu qui l’a dit.” 

“Sottise ! Honte à vous ! Vous devriez avoir assez d’honnêteté pour ne pas nourrir les gens avec de telles sornettes.” 

“Ce n’est pas une sornette.” 

“Ça suffit comme cela.” Et il est parti. J’ai continué mes courses et je suis rentré. 

Deux ou trois jours plus tard, ma femme m’a dit que son épouse, Madame Andrews, qu’elle connaissait bien, une croyante de l’Eglise Chrétienne, était très malade : “Tu devrais aller la voir.” 

“D’accord, mais son mari est un incrédule, il faut que j’y aille doucement. Je vais aller lui demander si je peux l’aider à rentrer du charbon, et peut-être que lui, ou elle, me demandera de prier pour elle.” Et j’y suis allé. 

“Bonjour Monsieur Andrews.” 

“Bonjour pasteur.” 

“J’ai appris que votre femme était malade.” 

“Oui, c’est vrai, mais j’ai un bon docteur pour elle.” 

“Bien. Je voulais seulement vous demander, puisque nous sommes voisins, si je pouvais vous aider à porter le charbon, ou à vous faire une petite course à l’occasion. Ce serait avec plaisir.” 

“Ah, merci bien, mais nous avons un bon docteur. Tout ira bien.” Et il m’a donné le nom du docteur. J’ai dit : “C’est un homme très bien. Je l’aime beaucoup.” 

“Oui, il n’y a pas de problème. Elle a l’appendicite. Ça ira. Il va tout geler et ça ira bien.” 

“Je l’espère aussi Monsieur Andrews. Si je peux vous être utile, je suis juste à côté, appelez-moi.” Je suis reparti ... comme si de rien n’était. 

Le jour suivant le médecin est venu : “Il va falloir l’hospitaliser. Elle enfle vraiment beaucoup. Il va falloir l’opérer.” 

A l’hôpital, on a fait les tests sanguins et ils ont découvert que ce n’était pas l’appendicite. Alors ils ont fait venir un spécialiste de Louisville : “Il ne lui reste plus que quatre ou six heures à vivre. Elle a un caillot près du cœur. Il n’y a rien à faire.” 

Le lendemain matin ma femme m’a dit : “Madame Andrews est mourante, Billy. Je viens de l’apprendre. Elle a un caillot. Une amie infirmière m’a téléphoné et m’a dit qu’elle était déjà inconsciente.” 

“C’est vraiment triste, Meda, je n’aime pas apprendre cela. Pauvre femme. Nous allons prier pour elle.” Nous avons prié, et je suis reparti au travail. 

Il bruinait, et, alors que je traversais le champ, quelque chose m’a dit : “Retourne en arrière, retourne en arrière !” 

Je suis donc revenu, et j’ai téléphoné : le temps était mauvais et il n’était donc pas question de travailler, et je savais que le Seigneur voulait quelque chose. Alors j’ai démonté mon fusil pour le nettoyer. Et voici que Monsieur Andrews est arrivé, le chapeau enfoncé jusqu’aux oreilles... 

“Bonjour Monsieur Andrews, prenez une chaise.” Et j’ai continué à m’occuper de mon fusil. 

“Pasteur.” 

“Oui ?” 

“Ma femme est très malade. Vous êtes au courant ?” 

“Oui, j’ai appris qu’elle était mourante. C’est terrible. Mais vous avez un bon docteur là-bas. Et j’espère qu’elle va s’en tirer.” 

“Nous avons fait venir un spécialiste. Vous le saviez ?” 

“Oui, et j’ai entendu dire que c’était un caillot près du cœur.”... Je me suis dit : “Tu m’as fait languir, à ton tour un peu maintenant.” Et j’ai continué à nettoyer mon fusil... Et je regardais au travers du canon. C’était propre, mais je voulais le faire un peu attendre. 

“Pasteur, vous ne savez pas ? Je me demande si vous ne pourriez pas lui venir un peu en aide.” 

“Comment cela ?” 

“Vous savez bien.” 

“Vous voulez dire prier pour elle ?” 

“Oui.” 

“Je pensais que vous ne croyiez pas à ces choses-là. Vous m’avez dit, il y a moins d’une semaine au coin de la rue, que vous ne croyiez même pas en l’existence de Dieu.” 

“Eh bien ...” 

Je me suis dit : “Toi, quand ce sera le moment, tu vas y croire.” ... “Bon d’accord, Monsieur Andrews...” 

“Voulez-vous venir prier pour elle ?” 

“Monsieur Andrews, et si vous vous agenouilliez avec moi afin de prier pour elle ici même ?” 

“Je ne sais pas comment faire.” 

“Vous vous mettez seulement à genoux, je vais vous montrer.” Et il s’est agenouillé. 

“Levez les mains maintenant. Et pour commencer, du fond du cœur dites : Dieu, sois miséricordieux envers moi, un pécheur”. C’est ce qu’il a fait, et il s’est mis à pleurer. Il s’est relevé en essuyant ses yeux : “Vous croyez qu’elle va aller mieux ? Vous venez ?” 

“Oui, je vais aller la voir.” ... et nous y sommes allés. 

Elle ne nous a pas reconnus, ses yeux étaient révulsés. La jeune infirmière nous a fait entrer. Je me suis mis à genoux, j’ai prié pour elle et j’ai posé mes mains sur elle et j’ai attendu un peu. Ma femme m’a demandé si je voyais quelque chose. 

“Non chérie, je ne vois rien.” Nous sommes sortis faire un tour à la maternité, là où les bébés sont alités, et Meda leur a parlé. Puis je suis retourné vers Madame Andrews. Et en entrant dans la chambre, j’ai vu ! Oh mon Dieu !. 

“Vous allez vous en sortir ! Ne vous en faites pas, Dieu a entendu.” 

Je suis rentré chez moi. Monsieur Andrews est venu : “Qu’est-ce que vous en pensez, pasteur ?” 

“Elle va vivre.” Il s’est mis à pleurer. “Ne vous inquiétez pas. Dieu m’a donné la même vision que pour Madame Reets quand j’ai dit qu’elle allait vivre, et elle se porte bien aujourd’hui. Votre femme aussi va vivre.” 

“Je suis tellement heureux pasteur.” 

Peu après le téléphone a sonné. “Venez immédiatement, votre femme se meurt.” Il est venu me le dire. Je lui ai répondu : “Croyez-vous ce que je vous ai dit ?” 

“Je veux bien, mais ils me disent qu’elle va mourir.” 

“Ce qu’ils disent n’a aucune importance. Quand Dieu parle, cela se passe comme il l’a dit.” 

“Oh, je ne veux pas aller voir ça.” 

“Voir quoi ? Vous pensez encore qu’elle va mourir n’est-ce pas ?” 

“Je suis à bout de nerfs.” Je me suis dit : “Cela te fait du bien.” Le téléphone a sonné à nouveau : quelqu’un l’appelait de l’autre côté de la rue. Il y est allé et il est revenu nous dire qu’il devait se rendre à l’hôpital d’urgence. Nous y sommes partis. 

Meda m’a demandé : “Qu’est-ce que tu en penses ?” 

“Ne t’en fais pas. Dieu a parlé. Cela suffit. Si cette femme ne me fait pas une tarte aux pommes d’ici trois jours, et que je ne sois pas en train de la manger assis sous ce porche, alors je suis un faux prophète.”... Et je l’ai dit à tous, à l’hôpital, aux infirmières : “Dans trois jours elle me fera une tarte. Sinon je quitte le ministère.” 

Peu après, Monsieur Andrews est revenu traversant le champ en sautant comme un gamin : “Pasteur ! Pasteur ! Devinez ce qui est arrivé ! Pendant que j’allais la voir, quelque chose s’est brisé et toute l’eau est sortie d’elle. Elle s’est dressée sur son lit disant qu’elle avait faim et j’ai appelé l’infirmière. Elle lui a apporté du bouillon, mais ma femme l’a repoussé en réclamant de la saucisse et de la choucroute. Elle est guérie.” 

... Jésus est vivant ... et c’est pourquoi elle vit elle aussi aujourd’hui.” 

[“Footprints” p. 177 à 182, d’après “Believe From The Heart” le 2 mars 1955 à Phœnix, Arizona]

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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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Lun 4 Mar 2024 - 16:58
LES DEUX SIGNES 


“Moïse répondit et dit : Voici, ils ne me croiront point, et ils n’écouteront point ma voix. Mais ils diront : L’Eternel ne t’est point apparu. 

L’Eternel lui dit : Qu’y a-t-il dans ta main ? Il répondit : Une verge. L’Eternel dit : Jette-là par terre. Il la jeta par terre et elle devint un serpent. Moïse fuyait devant lui. L’Eternel dit à Moïse : Etends ta main, et saisis-le par la queue. Il étendit sa main et le saisit; et le serpent redevint une verge dans sa main. C’est là dit l’Eternel ce que tu feras, afin qu’ils croient que l’Eternel, le Dieu de leurs pères, t’est apparu... 

L’Eternel dit encore : Mets ta main dans ton sein. Il mit sa main dans son sein ; puis il la retira, et voici, sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige. L’Eternel dit : Remets ta main dans ton sein. Il remit la main dans son sein ; puis il la retira de son sein, et voici, elle était redevenue comme sa chair. S’ils ne te croient pas, dit l’Eternel, et n’écoutent pas la voix du premier signe, ils croiront à la voix du dernier signe. 

S’ils ne croient pas même à ces deux signes, et n’écoutent pas ta voix, tu prendras de l’eau du fleuve, tu la répandras sur la terre, et l’eau que tu auras prise du fleuve deviendra du sang sur la terre” [Exode 4: 1 à 9]. 

La vision de la montagne du Pain de Vie (mars 1945) 

“Un matin de mars 1945, vers trois heures, le Seigneur Jésus-Christ m’a donné une vision. 

Au début de la vision, je marchais sur une route semblait-il, en direction du Nord-Est. Et alors l’Esprit m’a fait regarder vers l’Ouest. C’était une grande montagne, la montagne du Seigneur semblait-il. Au sommet il y avait une église avec un grand clocher. Et il me fut demandé d’aller vers cette montagne à l’Ouest. 

J’ai pénétré dans cette montagne par une porte, et, à l’intérieur, j’ai rencontré une femme revêtue d’un vêtement qui avait dû être aussi blanc que neige autrefois, mais qui était maintenant très souillé. Elle m’a demandé si j’étais le frère Billy Branham. Elle s’est alors présentée comme Madame Méthodiste. 

Je lui ai demandé pourquoi son beau vêtement était taché. Elle m’a répondu : “J’ai été tellement occupée !” 

“C’est vrai, vous, les Méthodistes, vous avez tellement d’organisations et d’associations d’églises, qu’il ne vous reste pas beaucoup de temps pour le Seigneur.” 

“On m’a dit que vous m’étiez envoyé. Il faudrait peut-être que je réveille mon mari.” Puis elle a disparu. 

A ma gauche j’ai vu un petit tas de pain cuit à point. Des oiseaux blancs se tenaient à côté, mais ils n’en mangeaient pas beaucoup. Alors le Seigneur m’a demandé : “Sais-tu qui ils sont ?” 

“Non.” 

“C’est ton Tabernacle, et ils ne mangeront plus le Pain de Vie. Je t’envoie dans cette direction”. 

Et je suis parti vers l’Ouest. 

Puis j’ai été transporté dans une plaine où une estrade était dressée. On aurait dit qu’elle était sous une grande tente ou dans une grande salle. Des rideaux étaient tendus au fond. Le Seigneur m’a demandé d’écarter les rideaux. Je l’ai fait, et j’ai alors vu une grande montagne de Pain de Vie. Il m’a dit : “Nourris ceux-ci. Et, me retournant, j’ai vu des gens habillés en blanc venir de partout. C’était une grande foule.” 

[“Footprints” p. 171 d’après la brochure “I Was Not Disobedient Unto The Heavenly Vision”, mars 1945] 

[Le 21 mars 1946, naissait Rebekah (Becky) Branham à Jeffersonville] 

Le témoignage des démons 

[Les mauvais esprits, moins aveugles que beaucoup de religieux, savaient qui était Jésus et en témoignaient : “Tu es le Fils de Dieu !” (Luc 4:41, Marc 1:24). Et une femme devin a reconnu publiquement que l’apôtre Paul et ceux qui l’accompagnaient étaient des “serviteurs du Dieu Très-Haut” (Actes 16:17). Encore ignorant des Ecritures, William Branham avait été troublé par les expériences suivantes intervenues durant sa jeunesse] 

“Ce qui m’effrayait par-dessus tout, c’était que les diseurs de bonne aventure, quand je les rencontrais, reconnaissaient à chaque fois que quelque chose s’était passé. Cela me tuait presque. 

Ainsi, par exemple, mes cousins et moi, alors que nous étions jeunes garçons, nous sommes allés un jour à un carnaval. Et il y avait là une jolie jeune femme assise dans une tente, une diseuse de bonne aventure. Et nous sommes passés à côté. “Eh, toi ! viens ici un moment.” Nous nous sommes retournés tous les trois. “Toi, avec ton tricot rayé” (c’était moi). 

J’ai cru qu’elle voulait que j’aille lui chercher un coca ou quelque chose comme cela. C’était une jeune femme d’une vingtaine d’années peut-être. Je me suis approché : “Oui madame, qu’est-ce que je puis faire pour vous ?” 

“Sais-tu qu’il y a une Lumière qui te suit ? Tu es né sous un signe particulier. Tu es né pour un appel Divin.” 

Je lui ai dit : “Laissez-moi tranquille !” Je suis parti parce que ma mère m’avait toujours appris que ces choses étaient du Diable. Et elle avait raison. Et j’ai eu peur. 

Et un autre jour, j’ai pris le bus. J’ai toujours été sensible à la présence des esprits. Un marin était assis juste derrière moi. Je partais en patrouille vers le domaine forestier d’Henryville. Je continuais de ressentir quelque chose de bizarre. Je me suis retourné, et il y avait là une femme corpulente, bien habillée. “Bonjour” m’a-t-elle dit. 

“Bonjour !” 

“J’aimerais vous parler un instant. Savez-vous que vous êtes né sous un signe ?” 

J’ai pensé : “Encore une de ces femmes bizarres”. Je me suis détourné sans dire un mot. 

“Puis-je vous parler une minute ? Ne réagissez pas comme cela.” J’ai pensé que je n’étais pas très courtois. “Je voudrais vous parler un instant.” 

J’ai regardé ailleurs, sans faire attention à elle. J’ai soudain pensé : “Je vais voir si elle dit la même chose que les autres.” J’ai tremblé parce que je détestais avoir une telle pensée. Je me suis retourné. 

Elle m’a dit : “Je ferais peut-être mieux de m’expliquer : je suis astrologue.” 

“J’ai bien pensé que vous étiez quelque chose comme cela.” 

“Je vais à Chicago pour voir mon fils qui est prédicateur Baptiste.” 

“Oui.” 

“On ne vous a jamais dit que vous étiez né sous un signe ?” 

“Non.” Là, je lui ai menti, pour voir ce qu’elle allait dire. 

“Les pasteurs ne vous l’ont jamais dit ?” 

“Je n’ai rien à voir avec les pasteurs.” 

“Hum, hum. Si je vous dis exactement quand vous êtes né, me croirez-vous ?” 

“Non, madame.” 

“Eh bien, je peux vous dire quand vous êtes né.” 

“Je ne le crois pas.” 

“Vous êtes né le 6 avril 1909, à 5 heures du matin.” 

“C’est vrai. Comment le savez-vous ? Dites à ce marin quand il est né.” 

“Je ne peux pas.” 

“Pourquoi ? Comment savez-vous tout cela ?” 

“Ecoutez monsieur.” Et elle s’est mise à parler d’astronomie : “Tous les tant d’années ... Vous vous souvenez quand l’Etoile du matin est venue, celle qui a guidé les mages vers Jésus-Christ ?” 

J’ai fait l’ignorant : “Je n’y connais rien en religion.” 

“Vous avez entendu parler des mages venus voir Jésus ?” 

“Oui.” 

“Alors, qu’est-ce que c’est que des mages ?” 

“Ce sont des mages, c’est tout ce que je sais.” 

“Un mage, c’est ce que je suis, une astrologue, un contemplateur d’étoiles comme on dit. Vous savez, avant que Dieu fasse quoi que ce soit sur la terre, il le proclame toujours dans les cieux, puis ensuite sur la terre.” 

“Je ne sais pas.” 

Alors elle a nommé deux ou trois étoiles : “Leurs chemins se sont croisés, elles se sont réunies. Et trois mages sont venus rencontrer le Seigneur Jésus, l’un descendait de Cham, un autre de Sem et un autre de Japhet. Quand ils se sont rencontrés à Bethléhem, les trois étoiles... Chaque personne sur terre a quelque chose à voir avec les étoiles. 

Demandez à ce marin : quand la lune se lève, et que les planètes célestes apparaissent, la 

marée monte en même temps.” 

“Je n’ai pas besoin de le lui demander, je sais cela.” 

“Eh bien, votre naissance a quelque chose à voir avec les étoiles là-haut.” 

“Eh bien je n’en sais rien.” 

“... Ces planètes se sont séparées ... Et tous les tant de siècles, leurs cycles se croisent comme ceci, pour commémorer le plus grand don qui ait été offert à l’humanité, quand Dieu a donné son Fils... Quand ces planètes se croisent à nouveau, alors il envoie un autre don à la terre. Et vous êtes né lors d’une telle conjonction. C’est pourquoi j’ai su.” 

“Eh bien madame, je ne crois pas à tout cela. Je ne suis pas religieux, et je ne veux pas en entendre plus.” Et je suis parti, je l’ai quittée plutôt sèchement. 

Et c’était ainsi à chaque fois. Et je me demandais pourquoi les démons agissaient comme cela.” 

[“Footprints” p. 75 à 78 d’après “How The Angel Came To Me, And His Commission” le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois] 

Poussé à bout 

“Je suis rentré chez moi, et un frère du pianiste de notre assemblée m’attendait : 

“Billy, est-ce que vous pourriez venir avec moi à Madison cet après-midi ?” “Ce n’est pas possible, je dois aller faire une patrouille dans la forêt.” 

J’ai contourné la maison, tout en détachant ma ceinture, mon revolver, et j’ai retroussé mes manches pour me laver les mains avant le repas sous un gros érable dehors, car notre maison n’avait que deux petites pièces. Et tout à coup quelque chose est venu : Whoooossssh ! 

J’ai failli m’évanouir. J’ai su que c’était encore Cela. Je me suis assis sur les marches, et Prod Wiseman s’est précipité hors de sa voiture : 

“Ça ne va pas Billy ? ... Qu’est-ce qui se passe ?” 

“Je ne sais pas. Tu peux t’en aller frère, ça ira. Merci.” Ma femme est sortie avec un pot d’eau : “Chéri, qu’est-ce qui ne va pas ?” 

“Rien, mon amour.” 

“Alors viens, le repas est prêt.” Et elle a mis son bras autour de moi, essayant de me faire rentrer. 

“Chérie, je veux te dire quelque chose. Téléphone-leur et dis-leur que je n’irai pas là-bas cet après-midi. Ma chérie, je sais que dans mon cœur j’aime Jésus. Je sais que je suis passé de la mort à la Vie. Mais je ne veux pas que le Diable ait quoi que ce soit à faire avec moi... Je ne peux pas continuer comme cela, je suis prisonnier. Sans arrêt, quand ces choses arrivent, ces visions continuelles (à l’époque je ne savais pas que c’était des visions), je ne sais pas ce que c’est. Je ne veux pas jouer avec cela. On me dit que c’est du Diable. Et j’aime le Seigneur Jésus.” 

“Oh Billy, tu ne devrais pas écouter ce que les gens te racontent.” 

“Mais chérie, regarde les autres pasteurs. Je ne veux pas de cela. Je vais à l’endroit que je connais dans les bois [A la cabane de Green Mill, près de laquelle se trouvait “sa” caverne]. Voilà quinze dollars, tu prendras soin de Billy. Ce sera suffisant pour tenir tous les deux pendant quelque temps. Téléphone-leur et dis-leur que je serai peut-être de retour demain, peut-être jamais… Si je ne suis pas de retour dans cinq jours, que quelqu’un me remplace. Meda, je ne quitterai pas les bois tant que Dieu ne m’aura pas promis d’éloigner cela de moi à toujours.” Voyez combien un homme peut être ignorant !” 

La visite de l’Ange (7 mai 1946) 

“Et ce soir-là je suis monté là-haut dans ma petite cabane... Je crois que le F.B.I. lui-même ne pourrait pas m’y retrouver. J’avais prié tout l’après-midi, avant que la nuit tombe. J’avais prié et je lisais dans la Bible le passage suivant : “L’esprit des prophètes est soumis aux prophètes”. Je ne pouvais pas comprendre cela. Puis il a fait trop sombre dans cette petite cabane... 

Et j’ai attendu là, jusqu’à une, puis deux, puis trois heures du matin, marchant de long en large. Je me suis assis sur une vieille caisse qui servait de siège en pensant : “O mon Dieu, pourquoi me fais-tu ceci ? Père, tu sais que je t’aime. Et je ne veux pas être possédé du Diable. Je ne veux pas que ces choses m’arrivent. Mon Dieu, je t’en prie, que ces choses ne m’arrivent plus.” ... 

Et alors que j’étais assis, j’ai vu une Lumière trembloter dans la pièce. J’ai pensé que quelqu’un arrivait avec une lampe de poche. J’ai regardé, et c’était là, en face de moi. Le sol était recouvert de vieilles planches de bois. Il y avait un vieux poêle à tambour dans un coin, et le dessus manquait. Et juste ici, il y avait une Lumière sur le plancher. J’ai regardé autour de moi, et cette même Lumière était suspendue juste au-dessus de moi, comme cela. Et elle tournait, semblable à un feu de couleur orangée, Whoossh, whoossh, whoossh ! Et j’ai regardé cela : “Qu’est-ce que c’est ?” Et cela m’effrayait. 

Et j’ai entendu quelqu’un venir, en marchant, mais pieds nus. Et j’ai vu les pieds d’un Homme qui entrait. Il faisait sombre dans la pièce, sauf là où cette Lumière brillait. Et il est entré : c’était un Homme d’environ 90 kilos. Ses mains étaient croisées. Je l’avais vu dans le Tourbillon, je l’avais entendu me parler, je l’avais vu sous la forme d’une Lumière, mais c’était la première fois que j’en voyais la forme. Et cela s’est approché tout près de moi. 

J’ai cru que j’allais m’évanouir. Même après des centaines de visitations, cela me paralyse encore, ... sur l’estrade j’en perds mes forces. Si cela dure trop, je m’épuise complètement... Lisez les Ecritures et vous comprendrez ce que c’est... 

Et j’étais là en train de le regarder, ma main levée. Il regardait droit vers moi, avec amabilité. Sa Voix était très grave et calme, la même Voix que j’avais entendue dès l’âge de deux ans et depuis lors, et je savais que c’était lui : “Ne crains pas. Je suis envoyé de la Présence du Dieu Tout-Puissant, pour te dire que ta naissance particulière et ta vie incomprise, sont pour indiquer que tu vas aller dans le monde entier prier pour les 

malades. Si tu amènes les gens à te croire, si tu es sincère quand tu pries, rien ne résistera à tes prières, même pas le cancer.” 

“Tu prêcheras devant des multitudes, et des milliers de gens de toutes les parties du monde viendront à toi pour la prière et pour recevoir des conseils. Tu prieras pour des rois, des autorités et des puissants. Tu prêcheras dans le monde entier, tu te tiendras dans des salles bondées, des gens repartiront sans avoir pu entrer. Ton assemblée de Jeffersonville deviendra un point central où les gens du monde entier viendront réclamer tes prières pour la délivrance.” 

J’ai compris qu’il n’était pas mon ennemi, mais mon ami. “Je ne suis qu’un pauvre homme, vivant au milieu de pauvres gens. J’ignore tout des guérisons et des dons. Je suis sans instruction. Ils ne vont pas me comprendre. Ils ne vont pas m’écouter.” 

“De même que deux signes ont été donnés à Moïse pour confirmer son ministère, à toi aussi deux signes te sont donnés pour confirmer ton ministère. L’un sera que tu prendras la main de la personne pour laquelle tu prieras : de la main gauche tu prendras sa main droite. Alors reste calme, et un phénomène physique se produira sur ton corps. Alors tu prieras. Et si cela disparaît, c’est que le mal est parti de la personne. Sinon, demande seulement une bénédiction et poursuis ton chemin.” 

“J’ai peur qu’ils ne m’acceptent pas.” 

“La chose suivante sera que s’ils n’écoutent pas ceci, alors ils écouteront cela : alors tu connaîtras les secrets même de leur cœur. Cela, ils l’écouteront.” 

“C’est pourquoi je suis ici ce soir : les pasteurs m’ont dit que ces choses qui m’arrivaient étaient fausses.” 

“Tu es né dans ce monde dans ce but.” Voyez-vous, les dons et les appels sont sans repentance. 

“Les pasteurs m’ont dit que c’était l’esprit du mal. C’est pourquoi je suis venu prier ici.” 

Et il m’a rappelé ce qui était arrivé lors de la première venue du Seigneur Jésus... 

Et ce soir-là, j’ai demandé à l’Ange qui faisait allusion à tout cela : “Pourquoi est-ce que tous ces médiums et ces gens possédés du démon me parlent toujours de cela, et que les pasteurs, mes frères, me disent que c’est l’esprit mauvais ?” 

Maintenant, écoutez ce que l’Ange m’a dit : “Comme c’était alors, ainsi en est-il maintenant”. Et il s’est référé aux Ecritures : “Lorsque le ministère de notre Seigneur Jésus-Christ a commencé à se manifester, les prêtres ont dit que c’était Béelzébul, le Diable. Mais les démons disaient qu’il était le Fils de Dieu, le Saint d’Israël. Considère Paul et Barnabas, quand ils prêchaient là-bas. Les prêtres disaient : Ces hommes mettent le monde sens dessus dessous ; ils sont mauvais, ils sont du Diable. Et la petite diseuse de bonne aventure dehors dans la rue, a reconnu que Paul et Barnabas étaient des hommes de Dieu : Ce sont des hommes de Dieu qui nous enseignent le chemin de la Vie.” 

Mais nous sommes si bourrés de théologie que nous ne savons plus rien de l’Esprit. J’espère que vous m’aimez encore après ceci. Mais c’est ainsi. Je veux parler de la Pentecôte aussi ! C’est vrai. Crier et danser ne signifie pas que vous connaissez quelque chose de l’Esprit. Ce dont vous avez besoin, c’est d’un contact personnel, face à face. C’est ce genre d’Eglise que Dieu va ressusciter, quand ils seront unis en puissance dans l’Esprit. 

Et il se référa à cela. Et il m’a dit comment les prêtres avaient mal compris cela. 

“Et toutes ces choses qui m’arrivent, qu’en est-il ?” 

“Elles vont se multiplier et devenir de plus en plus grandes.” Et Il m’a dit comment Jésus avait fait, comment il était venu et avait possédé une Puissance qui le rendait capable de connaître les choses à l’avance et de dire à la femme près du puits ... Il ne prétendait pas être un guérisseur, mais il affirmait faire les choses comme le Père lui montrait. 

“C’était quelle sorte d’esprit ?” 

“C’était le Saint-Esprit.” 

Alors quelque chose s’est passé en moi, et j’ai compris que la chose même que je fuyais était ce pour quoi Dieu m’avait mis ici. Et j’ai compris que, comme ces Pharisiens d’autrefois, on m’avait mal présenté les Ecritures. Aussi, depuis ce moment-là, je m’en tiens à mon interprétation, à ce que le Saint-Esprit me dit. 

Je lui ai dit : “J’irai.” 

“Je serai avec toi.” 

J’ai su aussi que je devrais prendre garde à beaucoup de choses pour ce ministère, en particulier au problème de l’argent. J’ai promis de ne jamais faire d’appel d’argent. Je savais qu’on m’offrirait beaucoup d’argent mais que je devrais le refuser. 

Et l’Ange est entré à nouveau dans la Lumière qui s’est mise à tournoyer autour de ses pieds, il s’est élevé dans la Lumière et il a quitté la pièce. 

Quand je suis rentré chez moi, j’étais une nouvelle personne. 

C’était le dimanche soir. Le mercredi suivant, on m’a amené Margie Morgan, atteinte d’un cancer [Voir ci-après].” 

[“Footprints”, p. 73 à 75 et 78 à 80 d’après “How The Angel Came to Me, And His Commission”, 17 janvier 1955, et p. 496 d’après “Visions And Prophecy” le 8 avril 1956 à Chicago, Illinois]. 

La première campagne de guérison après la visite de l’Ange en mai 1946, se passa sous tente du 14 au 25 juin 1946 à Saint-Louis au Missouri [C’est là que fut guérie Betty Daugherty, voir récit ci-après]. Puis il y eut les réunions de l’été 1946 à Jonesboro et à Camden en Arkansas [C’est à Camden que fut guéri un homme aveugle depuis dix ans, voir récit ci-après], puis à San Antonio au Texas. [“Questions And Answers”, § 5 à 9, le 15 mai 1954 à Jeffersonville, Indiana] 

Les quelques témoignages suivants, illustrant ce qui s’est passé après la visite de l’Ange en mai 1946, se passent de commentaires. 

Témoignage du Révérend Jack Moore 

Des histoires extraordinaires couraient sur cet homme petit et sur son “don”. L’un parlait des “vibrations” dans sa main, ... un autre de ses sermons inspirés ... d’autres nous décrivaient les enfants sourds et muets parlant au micro, les infirmes criant et dansant, les files de prière interminables se poursuivant encore après que l’évangéliste Branham se soit retiré exténué loin de la foule, les vastes auditoires demeurant la tête baissée avec respect pendant des heures, dans le silence complet, si ce n’est les gémissements des malades, la prière pressante de l’évangéliste, les douces mélodies de “Crois seulement” et les fréquentes explosions de louange quand une guérison avait lieu... 

Nous avons été surpris et émerveillés ce premier dimanche soir, en arrivant de bonne heure à notre grande église, de trouver la salle si remplie qu’il était difficile d’y pénétrer. Cela n’était jamais arrivé pour une première soirée de mission. Mais il s’agissait d’une réunion de William Branham... Ses prières jetaient la malédiction sur les maladies, ressoudaient les foyers brisés, conduisaient à repentance les pères ivrognes, ramenaient les fils prodigues, réunissaient les églises, rallumaient le feu du premier amour chez les chrétiens tièdes... Nous n’avons pu bénéficier de cette veille céleste que pendant cinq journées entières, mais l’effet de ces journées mémorables se fait encore sentir... Les gens restaient humbles et remplis de douceur, car ils savaient que Jésus de Nazareth avait croisé leur chemin au travers de son serviteur. Il nous a semblé que nous avions reculé dans le temps et joint la multitude émerveillée qui suivait le long des routes poussiéreuses de Galilée l’humble Charpentier, le Messie d’Israël... Nous avons entendu distinctement les paroles d’un enfant sourd et muet après que sa langue eut été déliée par un attouchement du Maître, et nous nous sommes réjouis de voir le boiteux sauter de joie... Nous avons pleuré avec les femmes en contemplant son visage où pouvaient se lire la peine et la douleur d’un cœur brisé, et nous avons ressenti dans l’âme la chaleur de son regard... Oui, les jours de la Bible étaient de nouveau là. Il y avait là un homme qui pratiquait vraiment ce qu’il prêchait... Ce ministère nous rendait le Seigneur Aimant plus proche, et nous permettait de mieux comprendre ses Paroles vivantes, sa Personne, sa Divinité... 

A San Antonio au Texas, des centaines ont été délivrés par la prière, des frères ont été réveillés et des pécheurs se sont convertis... Un homme d’âge moyen, aveugle depuis 30 ans s’est approché : “Je sens mes yeux qui se réchauffent !”; après la prière, il lui a été demandé de lever les yeux, et pour la première fois depuis son enfance il a dit : “Je vois une lumière !”. Je ne pourrai jamais oublier l’expression de son visage barré par un sourire de bonheur tandis qu’il restait en contemplation pendant plusieurs minutes... Puis il y a eu en mars 1947 les réunions de Phœnix (Arizona), de Los Angeles et Long Beach, d’Oakland, de Sacramento (Californie), de Santa Rosa, de Fresno, puis à nouveau de Phœnix et de la Réserve Indienne où, après quelques miracles, les Indiens sont allés chercher les malades restés dans les huttes, et où une femme âgée est venue apporter ses béquilles faites de manches à balais avant même que l’on prie pour elle. Une foi simple d’enfant ! Puis, au cours de l’été 1947, ce fut, au Canada, Saskatoon et Prince Albert (Saskatchewan), Edmonton (Alberta), Calgary (Alberta), Vancouver... C’est en novembre 1947 qu’eut lieu la réunion de Portland (Oregon) au cours de laquelle un possédé furieux escalada l’estrade [Voir récit au chapitre suivant]. Cette réunion fut suivie de celles de Salem (Oregon), d’Ashland (Wisconsin) et de Boise (Idaho). A la fin de mars 1948, il y eut la réunion de Pensacola (Floride) : un soir, au moins 1 500 personnes s’avancèrent en larmes pour devenir chrétiennes... Puis, en avril, ce fut Kansas City (Kansas), Sedalia (Missouri), Elgin (Illinois), Tacoma (Washington), Eugene (Oregon) ... 

[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 13, p. 101 à 113]. 

Un témoignage de Gordon Lindsay 

Nous sommes partis vers Sacramento ... l’église était déjà remplie. La réunion à laquelle j’ai assisté ce soir-là différait de tout ce que nous avions vu auparavant. Nous n’avions jamais connu de prédicateur priant pour les sourds-muets et pour les aveugles et vu ces gens guéris sur le champ. Ce soir-là, la dernière personne guérie a été une petite fille qui louchait. La mère et l’enfant étaient assises désespérées sur un côté : il y avait tellement de personnes devant elles que l’évangéliste ne pourrait jamais parvenir à leur hauteur. La fin de la réunion est arrivée, et beaucoup encore désiraient la prière. L’évangéliste s’était préparé à partir et avait atteint les marches de l’estrade, lorsqu’en se retournant il aperçut l’enfant. Aussitôt il fut rempli de compassion pour elle, il posa ses mains sur ses yeux et fit une courte prière. Quand l’enfant a levé les yeux, ses yeux étaient devenus parfaitement normaux ! ... 

En juin 1947 à Tulsa (Oklahoma), nous avons à nouveau observé le ministère de cet homme... Nous pensions que le faible nombre de ministères de guérisons était une honte au regard des millions de malades... Nous étions persuadés que les campagnes devaient être organisées sur une base inter évangélique... Frère Branham a été enthousiasmé par notre idée, car l’unité des croyants était le fardeau de son cœur depuis la visite de l’Ange... Nous avons assisté à la campagne de sept jours à Calgary (Canada). A un moment, il a parlé avec un homme allongé sur un brancard. Tout d’abord il n’y a pas eu de réponse : l’homme non seulement se mourait d’un cancer mais il était par ailleurs sourd. Frère Branham a alors dit qu’il devait être guéri de sa surdité avant de pouvoir être instruit quant à la guérison de son cancer. Il y eut un moment de prière. Soudain l’homme a pu entendre ! De grosses larmes coulaient sur son visage auparavant impassible et sans expression... Un enfant sourd et muet a été guéri après la prière : son visage marquait l’étonnement. Le soir suivant, sa mère a annoncé qu’il avait déjà appris plusieurs mots. 

[Extraits de “A Man Sent From God”, par Gordon Lindsay, Chapitre 14, p. 116 à 119, p. 125, 126] 

D’autres témoignages 

Les gens ont été témoins de scènes de gloire inexprimable pendant la campagne de quatre jours à Vancouver (été 1947). Aucune salle n’était assez grande pour accueillir les multitudes. Les villages d’alentour s’étaient littéralement vidés ... Un esprit d’unité et de coopération régnait parmi les pasteurs de Vancouver ... c’était l’une des caractéristiques du ministère de Frère Branham... Il est impossible de relater toutes les guérisons, ... des invalides se levant de leur lit, des sourds guéris, des muets parlant, les guérisons de cancers, de tumeurs, de goitres. 

[Témoignage de Ern Baxter rapporté dans “A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 15, p. 123 à 125] 

C’est lors de la réunion suivante [novembre 1947] à Portland (Oregon) qu’un possédé lança un défi dramatique [voir récit au chapitre suivant]. 

Pour tous il était évident que frère Branham allait déjà au delà de ses forces... 

C’est à cette époque, au début de 1948, que frère Branham tomba d’accord avec les frères Gordon Lindsay et Jack Moore pour fonder la revue inter-évangélique “La Voix de la Guérison” [“The Voice Of Healing”] : “Nous fûmes d’accord pour ne pas aborder dans cette revue des discussions sur des points mineurs de doctrine, mais plutôt de proclamer le message du Grand Ordre de Mission, le dernier appel de Dieu aux perdus, la guérison du peuple de Dieu, afin de les unir en esprit et de les préparer à la Venue du Christ...” 

Le Révérend F.F. Bosworth rencontra Branham pour la première fois en janvier 1948 à Miami (Floride). Dans les années 20, le frère Bosworth était un évangéliste de très grande renommée, rassemblant des auditoires de milliers de personnes et des miracles accompagnaient ses campagnes. Selon Jack Moore, une profonde amitié jaillit immédiatement entre les deux hommes. 

F.F. Bosworth reconnut n’avoir jamais vu de miracles se produire à une telle échelle lors d’une première réunion. Pour sa part, il devait œuvrer pendant des semaines afin que la foi de ses auditeurs s’élève suffisamment... 

Un mois plus tard, fin mars, eurent lieu les réunions de Pensacola. [“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 16, p. 127 à 129, p.131] 

Le témoignage de F. F. Bosworth 

Pendant plus de trente ans, durant de grandes campagnes d’évangélisation, j’ai prié pour les malades et les affligés. Pendant quatorze de ces années, nous avons reçu environ deux cent cinquante mille lettres, alors que nous avions une seule émission radiophonique. La plupart de ces lettres étaient des requêtes pour des malades qui ne pouvaient être guéris autrement que par l’action directe du Saint-Esprit, par le moyen de la prière de la foi. Nous avons reçu, sans les solliciter, plusieurs milliers de témoignages de personnes guéries miraculeusement de toutes les sortes d’afflictions corporelles que je connaisse, la lèpre incluse. Comme résultat de ces miracles, des milliers d’autres se sont joyeusement convertis, lesquels auraient probablement manqué l’appel s’ils n’avaient pas entendu la prédication comme faisant partie de l’Evangile, une fois par semaine. 

Parce que ce ministère de guérison demande un effort au-delà des capacités humaines, nous avons prié ardemment pour que Dieu suscite des ouvriers pour nous aider dans cette grande phase si négligée du ministère. Durant ces dernières années, j’ai bien souvent pleuré de joie en voyant ce don de Dieu opérer dans l’Eglise, manifesté par notre bien-aimé frère Branham. Ceci est bien ce que Dieu dit dans Ephésiens 3:20 : “... infiniment plus que tout ce que nous demandons et pensons”, parce que je n’ai jamais rien vu ou lu de semblable ou égal au ministère de guérison de William Branham. 

[Témoignage rapporté par “A Prophet Visits South Africa”, par Julius Stadsklev]. 

Témoignage d’un membre de l’assemblée de Jeffersonville 

De nombreuses visions ont été accordées au frère Branham durant ces dernières années, et toutes se sont avérées exactes sous nos yeux. Mais nous ne fûmes informés du don particulier de guérison qu’il avait reçu lors de la visite de l’Ange que quelques jours avant qu’il ne nous quitte pour aller à Saint Louis... 

Après sa conversion, lorsqu’il a commencé à prêcher ici, nous avions érigé pour lui une grande tente, et les gens étaient venus de près et de loin. A sa toute première campagne, quelque trois mille personnes étaient venues l’entendre proclamer l’histoire de Jésus de Nazareth. Nous avions compris alors que Dieu lui avait accordé quelque chose de spécial, mais nous ne savions pas exactement ce que ce serait... 

Ce dimanche soir de l’année 1946, il nous a fait le récit de sa rencontre avec l’Ange, qui lui a parlé du don de guérison que lui-même devrait apporter à tous les peuples du monde. Des milliers viendraient à lui pour être guéris, et lui-même se tiendrait devant des milliers dans des salles bondées. 

Pour l’esprit charnel, cela paraissait absolument impossible, car ce garçon était un humble ouvrier, un pauvre paysan sans éducation. Mais il en parlait avec une telle certitude et le déclarait si ouvertement à tous, que nous étions aussi sûrs que lui que cela arriverait. L’Ange lui avait déclaré qu’il pourrait discerner la maladie par un pouvoir surnaturel et que, s’il restait humble, il pourrait discerner les pensées des cœurs et dire aux gens leur passé, et que beaucoup ne le comprendraient pas. 

L’Ange lui a dit en outre que c’était l’Esprit du Christ qui œuvrait au travers de lui, qu’il était appelé depuis sa naissance dans ce but, que les derniers jours étaient là, que c’était le signe des derniers jours, et que par ce don, Dieu appelait son peuple à l’unité de l’Esprit. 

L’Ange avait dit aussi que les signes lui seraient donnés afin que les gens croient en celui qu’il aimait, Jésus-Christ, et afin que les églises s’unissent et qu’il n’y ait plus de divisions causées par des credo et des dénominations. Il est certain que frère Branham, ayant sur le cœur tous les frères qui se sont séparés les uns des autres, croit que Dieu va réunir tous ceux de son Eglise, dans l’unité de l’Esprit, et alors Jésus viendra chercher son Eglise... 

Ce dimanche soir, pendant que frère Branham parlait, quelqu’un est venu lui remettre un télégramme. On l’appelait de Saint-Louis (Missouri) pour venir prier en faveur d’une fillette, Betty Daugherty, qui était mourante. La nouvelle de ce qui s’était passé était déjà connue au loin et on lui demandait de répondre à cet appel. Comme frère Branham n’avait pas d’argent, nous avons prélevé une offrande et nous avons récolté assez d’argent pour payer un aller-retour en train. Frère Branham a emprunté le complet d’un frère et le manteau d’un autre frère, et vers minuit, il a pris le train à Louisville, Kentucky. 

Guérison de Betty Daugherty (mai 1946) 

Arrivé à la gare de Saint-Louis, il a été accueilli par le père de l’enfant, le révérend Daugherty, pasteur de la ville. Sa fillette se mourait d’un mal inconnu. Les meilleurs médecins de la ville avaient été appelés, et personne n’avait pu donner un diagnostic. Le père dit à frère Branham : “Nous avons prié et prié; d’autres pasteurs de la ville, ainsi que leurs assemblées ont jeûné et prié, mais cela n’a servi à rien.” 

Il se rendit chez eux, où la mère et le grand-père l’accueillirent : “Pouvez-vous nous aider ?” Il s’approcha du lit en pleurant : ... cette fillette aux cheveux bouclés, n’avait que la peau et les os, et se griffait le visage comme un animal. Ses lèvres saignaient. Elle criait à tue-tête ; sa voix était enrouée, car cela durait depuis trois mois. Frère Branham s’est agenouillé avec les personnes qui se trouvaient là et il a prié avec elles, mais sans résultat apparent. Il a demandé à se retirer afin de pouvoir se tenir devant le Seigneur et connaître sa volonté. Il comprenait que, de lui-même, il ne pouvait rien faire...

On a conduit frère Branham à l’église. Pendant trois heures, le Révérend Daugherty, son père et frère Branham ont prié. Puis ils sont retournés à la maison ; il n’y avait pas de changement chez l’enfant. Frère Branham est resté seul dans une chambre pour prier. Puis il a parcouru la rue plusieurs fois dans un sens et dans un autre, et finalement, il s’est assis dans la voiture du pasteur garée tout près, décidé à ne pas abandonner tant que le Seigneur ne le lui dirait pas. Un moment après, il en est sorti le regard assuré. Il avait reçu une vision. 

En le voyant, le père et le grand-père de l’enfant ont compris aussitôt qu’il allait se passer quelque chose. Frère Branham leur a demandé : “Croyez-vous que je suis serviteur de Dieu ?” 

“Oui” cria toute la famille. 

“Alors faites tout ce que je vous dis, sans douter.” Puis il dit à la mère : “Remplissez d’eau la petite bouilloire blanche que vous avez achetée en ville l’autre jour et qui n’a encore jamais servi. Prenez dans le troisième tiroir un mouchoir neuf encore enveloppé dans un papier, et mouillez-le avec l’eau... Votre enfant vivra, car Dieu a envoyé son Ange pour me dire qu’elle vivrait.” 

Pendant que la mère allait chercher l’eau, frère Branham a demandé au père et au grand-père de s’agenouiller au pied du lit, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Quand la mère est revenue, il lui a demandé d’étendre le linge humide sur le visage, puis sur les mains et ensuite sur les pieds de l’enfant pendant qu’il prierait. “Père” dit-il, “comme tu m’as montré ces choses, j’ai agi ainsi, selon la vision que tu m’a donnée. Au Nom de Jésus-Christ, ton Fils, je proclame cette enfant guérie.” Le mauvais esprit a quitté la jeune fille immédiatement. Elle est normale et en bonne santé aujourd’hui. Les gens de la ville ont afflué vers frère Branham, mais il s’est retiré, leur promettant qu’il reviendrait plus tard ; et c’est ce qu’il a fait moins de quelques semaines plus tard du 14 au 25 juin. [“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 10, p. 82 à 87, d’après le témoignage d’un membre de l’assemblée. “Questions And Answers” le 15 mai 1954 à Jeffersonville § 5 à 10] 

Guérison de Margie Morgan (mai 1946) 

“Et le mercredi soir, comme je revenais du Missouri, ils ont emmené là une femme, une infirmière de la clinique Mayo, qui se mourait d’un cancer ; elle n’était plus qu’une ombre... Et une vision est venue, je la voyais travailler de nouveau comme infirmière... Et aujourd’hui elle fait son travail d’infirmière depuis des années à Jeffersonville. C’est en la regardant que j’ai eu la vision. J’ai tourné la tête ne sachant plus ce que je faisais. J’avais tremblé quand je l’avais vue étendue là pour la première fois. Et les infirmières se tenaient autour d’elle, elle était couchée, son visage était creusé et ses yeux révulsés... 

Et j’ai vu cette femme travaillant à nouveau comme infirmière, allant et venant en parfaite santé. J’ai dit : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, tu ne mourras pas, mais tu vivras.” 

Son mari, un homme très haut placé dans les choses du monde, m’a regardé. Je lui ai dit : “Ne craignez point Monsieur ! Votre femme vivra.” 

Il m’a fait sortir pour me parler, et il m’a mentionné deux ou trois docteurs : “Vous les connaissez ?” 

“Oui.” 

“Eh bien, j’ai joué au golf avec eux. Le cancer enveloppe les intestins, on ne peut même plus lui faire un lavement.” 

“Je ne me préoccupe pas de ce qu’elle a ! Il y a quelque chose au-dedans de moi, j’ai eu une vision ! Et cet Homme qui m’a parlé m’a dit que quoi que ce soit que je vois, je n’ai qu’à parler et il en sera ainsi. Et il m’a parlé et j’y crois.” 

Gloire à Dieu ! Quelques jours plus tard, elle faisait la lessive et vaquait à ses occupations. Elle pèse plus de 70 kilos maintenant et elle est en parfaite santé.” 

[“Footprints” p. 80 d’après “How The Angel Came to Me, And His Commission”, 17 janvier 1955] 

Un homme guéri dans la rue 

“Je me rendais à la pharmacie Mason ... Au coin de la rue, un homme est descendu de l’autobus en provenance de Louisville. J’ai remarqué alors qu’il me regardait bizarrement. Quand je suis sorti de la pharmacie, quelqu’un a posé la main sur mon épaule en disant : “Monsieur !” Je me suis retourné et j’ai vu que c’était cet homme qui m’avait regardé bizarrement. Il m’a dit : “Je vois que vous êtes agent de l’administration.” 

“Je travaille pour le Ministère de l’environnement de l’Indiana.” 

“Je cherche quelqu’un, peut-être pourriez-vous m’aider. Etes-vous bien informé ?” 

“Oui, je suis assez bien informé de ce qui se passe ici. J’ai vécu ici pratiquement toute ma vie.” 

“Très bien. Je vais vous raconter mon histoire. Ma santé se détériore depuis environ deux ans. Je suis de Paducha, Kentucky, à environ trois cents kilomètres plus bas, sur la rivière. Hier soir, j’ai fait un songe étrange. J’ai rêvé qu’un Ange resplendissant descendait du ciel. Il m’a dit de venir à Jeffersonville pour demander à une personne du nom de Branham de prier pour moi. Connaissez-vous quelqu’un de ce nom ?” 

J’ai cru que j’allais défaillir. “Ma mère habite dans une maison pour retraités au coin de la rue, son nom est Branham.” 

“Oh, c’est une Branham, ne serait-ce pas aussi votre nom ?” 

Je l’ai entouré de mon bras : “Frère, il y a trois semaines, j’étais dans ma chambre, une grande Lumière s’est mise à briller, et un Ange m’a dit d’aller prier pour les malades.” Son cœur s’est brisé. Nous nous sommes agenouillés dans la rue, j’ai enlevé mon chapeau et j’ai prié : “Père, je ne comprends pas, mais tu envoies cet homme ici pour confirmer ce que l’Ange du Seigneur m’a annoncé.” 

Quand j’ai eu fini de prier à genoux sur la voie publique, j’ai regardé, et les gens s’étaient arrêtés et avaient enlevé leur chapeau. Et Dieu l’a guéri glorieusement à cet instant-là.” 

[“Testimony”, 12 Août 1950, Cleveland, Ohio] 

Première campagne de guérison (juin 1946) 

Le 14 juin 1946, frère Branham, sa famille et deux sœurs de son église quittèrent Jeffersonville pour Saint Louis où il devait commencer sa première campagne de guérison... Tandis qu’il expliquait à l’auditoire ce que Dieu avait fait pour lui, les gens écoutaient avec attention et un intérêt évident. Il pria pour dix-huit personnes ce soir-là. Parmi elles, il y avait un homme paralysé depuis des années. Après la prière au Nom de Jésus, il s’est levé en tapant des mains et en marchant sans aide. Un homme aveugle a été guéri et les oreilles de plusieurs sourds se sont ouvertes. 

Le matin suivant, on demanda à frère Branham de se rendre au pavillon psychiatrique de l’hôpital Saint Louis. Une femme aliénée a retrouvé la raison, et plus tard a pu sortir. Puis ils sont allés à Granite City, Illinois, et ils ont trouvé une femme de trente-sept kilos atteinte d’un cancer. Après la prière, Dieu a touché son corps et on lui a demandé de s’habiller et de rentrer chez elle. Dans la maison qu’ils ont visitée ensuite, il y avait une femme paralysée du côté droit depuis près d’un an. Frère Branham a prié pour elle et lui a ordonné de se lever dans le nom de Jésus-Christ. Elle a obéi et elle a levé la main droite au-dessus de sa tête et s’est tenue debout toute seule. Puis elle a marché de long en large en tapant des mains. Sa voix, qui avait été perdue, est revenue, et elle pouvait maintenant parler. 

Quand l’équipe est retournée à la tente ce soir-là, ils l’ont trouvée remplie. Plusieurs étaient debout sous la pluie, et d’autres se trouvaient dans des autos stationnées à proximité. A nouveau, la réunion fut bénie, et de merveilleuses guérisons se sont produites. 

Tandis que les réunions du soir se succédaient, des miracles de plus en plus étonnants se sont produits. De violentes pluies n’ont pas empêché les gens de venir. Ils mettaient des vieux journaux sur les sièges mouillés. D’autres chaises ont été apportées, mais elles ont été vite occupées et beaucoup restaient debout. 

Un dimanche soir, un pasteur Noir complètement aveugle des deux yeux et bien connu de plusieurs dans l’assistance, s’est avancé afin que l’on prie pour lui. Après avoir prié, frère Branham a étendu la main et l’homme de couleur s’est écrié : “Révérend, je vois votre main.” Puis, levant la tête et voyant les lumières il a crié : “Loué soit le Seigneur, je peux compter les lumières et voir les barres où elles sont accrochées.” Les gens glorifiaient Dieu pour ce grand miracle... 

Une femme, qui avait ce soir-là rejeté l’appel du Saint-Esprit, a quitté la réunion, mais elle n’avait fait que quelques pas lorsqu’elle s’est écroulée sur le trottoir, près d’un bar. Frère Branham est sorti et a prié pour elle, après quoi elle s’est relevée et a confessé qu’elle avait résisté à l’appel de Dieu dans son cœur. 

Les réunions n’avaient été prévues que pour quelques jours, mais alors plusieurs pasteurs de la ville sont venus dans sa chambre le prier avec insistance de prolonger la campagne. Après s’être agenouillé pour demander le conseil de Dieu, Branham a déclaré que le Seigneur voulant, il continuerait. L’intérêt pour les réunions croissait de soirée en soirée, et la police a considéré que tout se passait correctement. 

Les témoignages de guérisons ont commencé à affluer. L’une des premières personnes pour qui on a prié était une petite femme d’environ soixante-dix ans. Toute l’équipe avait remarqué qu’elle avait un cancer gros comme un petit œuf sur le nez. Et moins d’une semaine plus tard, elle est revenue témoigner que c’était parti. Plusieurs autres témoignages furent donnés. Evidemment, le témoignage de la petite Betty Daugherty, montrant qu’elle était maintenant en parfaite santé, a fait une forte impression. Un pasteur ne pouvait pas lever le bras. Après la prière, il l’a levé en louant Dieu. De nombreux sourds et muets ont été guéris pendant les réunions, et ont prouvé qu’ils pouvaient entendre en répétant les mots prononcés par l’auditoire. Une femme a pu marcher sans son corset et a loué le Seigneur. Une femme victime d’une mâchoire bloquée et d’arthrite a été instantanément guérie. Elle pouvait ouvrir et fermer sa bouche facilement. Et ainsi les guérisons se sont multipliées et ne peuvent être énumérées. 

Le nombre de personnes s’avançant pour la prière augmentant, frère Branham priait souvent jusqu’à deux heures du matin. Pendant plusieurs mois, c’est devenu une habitude pour lui. Il avait une telle compassion pour les malades qu’il lui était difficile de les laisser. 

La campagne s’est poursuivie jusqu’au 25 juin. Le matin suivant, il est revenu à Jeffersonville, Indiana... Un peu plus tard il est revenu prêcher un soir à l’auditorium Kiel 

à Louisville. Près de 12 000 personnes se sont entassées pour l’écouter ce soir-là. [“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 11, p. 88 à 91] 

Résurrection d’un mort (été 1946) 

Au cours de l’été 1946, frère Branham a été invité à Jonesboro, Arkansas, au Bible Hour Tabernacle... Les gens étaient venus de vingt-huit Etats et de Mexico, et il fut estimé que près de vingt-cinq mille personnes assistèrent aux réunions. Ils vivaient sous tentes, dans des roulottes et des camions, et certains dormaient dans leurs voitures. Il paraît qu’il n’y avait plus de chambre d’hôtel disponible à 75 kilomètres à la ronde. Lors de la dernière soirée de la campagne, alors que l’évangéliste montait sur l’estrade, avec des milliers de personnes entassées dans la salle, un conducteur d’ambulance debout à droite a crié pour attirer son attention : “Frère Branham, ma patiente est morte, pouvez-vous vous approcher ?” Quelqu’un a fait remarquer : “Il y a environ deux mille personnes entre lui et la rangée réservée aux ambulances; ce n’est pas possible.” Alors quatre hommes costauds sont montés et lui ont frayé un chemin, et c’était émouvant de voir les gens pousser pour essayer de s’approcher de lui. 

L’évangéliste a été conduit à la rangée des ambulances, et à l’intérieur de l’une des ambulances, il a vu un vieil homme agenouillé, avec un pardessus rapiécé, tenant à la main un vieux chapeau recousu avec de la ficelle : “Frère Branham, mère est morte.” L’homme de Dieu s’est approché du corps inanimé et lui a pris la main. Son regard était fixe et elle était étendue immobile et sans respirer. Frère Branham, après le diagnostic, s’est retourné vers l’homme : “Elle a le cancer.” L’homme a répondu : “C’est vrai”, puis s’agenouillant il s’est mis à crier : “O Dieu, rends-la moi !” Puis tout est devenu silencieux pendant quelques instants dans l’ambulance. 

Alors la voix de frère Branham s’est fait entendre : “Dieu Tout-Puissant, Auteur de la Vie Eternelle, Dispensateur de tous dons excellents, je te supplie dans le Nom de ton Bien-Aimé Fils, Jésus-Christ, de redonner vie à cette femme.” Soudain, la main flasque a serré la main de frère Branham, et la peau tendue sur son front s’est mise à se rider. Puis avec un peu d’aide de frère Branham, elle s’est assise. Le mari émerveillé de ce qu’il venait de voir l’a enlacée dans ses bras en criant : “Mère ! Merci Seigneur, tu es de nouveau avec moi !” Frère Branham s’est glissé vers la porte de l’ambulance pour regagner l’estrade. Le conducteur de l’ambulance lui a dit : “Monsieur, il y a tant de monde contre la porte qu’on ne peut pas l’ouvrir.” Alors il l’a fait sortir d’un autre côté, tout en couvrant la fenêtre de son manteau afin que personne ne le voie s’en aller. 

[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 12, p. 93 à 94] 

La petite fille aveugle (été 1946) 

Quand frère Branham est arrivé sur les lieux, les gens s’entassaient en attendant debout sous une pluie fine. Il a commencé à se frayer un chemin à travers la foule. Personne ne lui a prêté attention puisqu’on ne l’avait jamais vu auparavant. Jour et nuit, le tabernacle était bondé et peu de gens quittaient la salle, sinon pour prendre quelques sandwiches ou par nécessité. 

Tout à coup, il a entendu un appel pathétique : “Papa, papa !”. Regardant autour de lui, il a vu une jeune aveugle Noire, bousculant la foule. Elle avait perdu son père, et personne n’avait essayé de l’aider à le retrouver. Cette scène émouvante toucha le cœur de l’évangéliste, il s’est mis en travers de son chemin afin qu’elle puisse le rencontrer. 

“Excusez-moi” dit-elle s’apercevant qu’elle avait heurté quelqu’un. “Je suis aveugle, j’ai perdu mon père et je ne peux plus retrouver mon chemin vers le bus.” 

“D’où viens-tu ?” demanda frère Branham. 

“De Memphis.” 

“Que fais-tu ici ?” 

“Je suis venue voir le guérisseur” répliqua-t-elle. 

“Comment as-tu entendu parler de lui ?” 

“Ce matin j’écoutais la radio et j’ai entendu parler des personnes nées sourdes et muettes. J’ai entendu un homme disant être venu du Missouri. Il disait qu’il avait touché une pension pour aveugle pendant douze ans, et que maintenant il pouvait lire sa Bible. Eh bien je suis aveugle depuis mon enfance à cause de la cataracte. Le médecin m’a dit que cela enveloppe tout le nerf optique, et que s’il essayait d’opérer, cela deviendrait pire encore. Mon seul espoir est de joindre le guérisseur, et alors Dieu va me guérir. On me dit que c’est sa dernière soirée ici et que je ne peux même pas m’approcher du bâtiment. Et maintenant j’ai perdu mon père dans la foule : voulez-vous bien m’aider à rejoindre l’autobus, monsieur ?” 

Etant aveugle, elle ne pouvait pas savoir à qui elle parlait, et ceux qui l’entouraient ne l’avaient jamais vu auparavant, et ils se demandaient qui était cet homme qui prenait soin de cette jeune Noire. Pour éprouver sa foi, frère Branham lui a demandé : “Crois-tu toutes ces choses que tu as entendues, alors qu’aujourd’hui il y a tant de bons docteurs ?” 

“Bien sûr. Les médecins n’ont rien pu faire pour moi. Je crois que l’histoire de l’Ange qui a visité frère Branham est vraie. Si seulement vous pouvez m’aider à trouver cet homme, alors je serai capable de trouver mon père.” 

C’en était trop pour frère Branham. Il baissa la tête tandis que des larmes coulaient sur ses joues. Puis se redressant il a dit : “Jeune fille, je suis peut-être celui que tu cherches.” Alors elle l’a agrippé par les pans de sa veste en s’écriant : “Etes-vous le guérisseur ?” Tandis que les larmes coulaient, elle a supplié : “Ne partez pas. Ayez pitié de moi, qui suis aveugle.” ... 

“Je ne suis pas le guérisseur, je suis frère Branham ; Jésus-Christ est ton Médecin.” 

Et après avoir demandé à la jeune aveugle de baisser la tête, il a prié : 

“Seigneur, il y a quelque mille neuf cents ans, une Croix rugueuse était traînée dans les rues de Jérusalem, laissant derrière elle les empreintes ensanglantées du Porteur. Puis Simon de Cyrène est venu l’aider à la porter. Maintenant Seigneur, l’une des enfants de Simon se tient ici, trébuchant dans les ténèbres. Je suis certain que tu comprends.” 

A cet instant la jeune fille a hurlé : “J’étais aveugle, maintenant je vois !”... Tous les gens ont alors reconnu frère Branham. Et tandis qu’ils se précipitaient vers lui, quelque chose d’émouvant s’est produit. Un vieil homme estropié, appuyé sur une béquille, avait tout observé et il s’est écrié : “Frère Branham je vous connais. J’attends sous la pluie depuis huit heures, ayez pitié de moi !” 

“Croyez-vous et m’acceptez-vous comme serviteur de Dieu ?” “Oui.” “Alors dans le Nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, vous êtes guéri. Vous pouvez 

jeter ces béquilles.” Et immédiatement sa jambe tordue s’est redressée. Ses cris ont attiré l’attention de toute la foule, et ils ont commencé à pousser pour toucher ses vêtements... et ce faisant ils étaient guéris.” 

[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 12, p. 94 à 96; voir aussi “Footprints” p. 183 d’après “On The Wings Of A Snow-White Dove”, 28 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane] 

La Lumière à Camden, 
et guérison d’un homme aveugle depuis dix ans (1946) 

Quelques jours après cette réunion, frère Branham se rendit à Camden, Arkansas, pour conduire une réunion à l’auditorium municipal. Pendant qu’il expliquait son appel et son ministère à la foule, une grande Lumière brillante a pénétré dans la salle et s’est arrêtée au-dessus de sa tête. Un photographe présent en a pris une photo, et la Lumière était visible sur la photo ! On aurait pu supposer que la photographie avait été retouchée, si plusieurs centaines de personnes présentes n’avaient témoigné de ce phénomène inhabituel. Plusieurs personnes furent guéries et conduites au Christ au cours de cette réunion. [“A Man Sent From God” par Gordon Linsay, Chapitre 12, p. 96 et 97]. 

Le matin suivant, après une prédication dans une petite église, quatre policiers l’ont escorté vers sa voiture. 

“Oh, frères, sœurs ! Cela briserait le cœur d’un homme de fer. Je voyais les enfants couchés çà et là. J’ai des enfants moi-même, et quand je vois des gens malades, je pense : Ô Dieu, que puis-je faire ? Mais je ne peux rien faire d’autre que ce qu’il m’a dit de faire. Sinon ce serait un échec. Les gens essayaient de toucher mes vête

_________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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William Branham = faux prophète - Page 2 Empty Re: William Branham = faux prophète

Lun 4 Mar 2024 - 16:59
PREMIÈRES GRANDES RÉUNIONS A TRAVERS L’AMÉRIQUE


“Et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi soit fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu”. [1 Corinthiens 2:4]. 

“Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire”. [Luc 10:19]. 

“Votre mari va mourir, votre mari vivra” (1948) 

[L’histoire suivante rappelle celle du prophète Esaïe annonçant un jour au roi Ezéchias, de la part de l’Eternel, qu’il va mourir, puis revenant plus tard lui annoncer qu’il sera guéri de sa maladie mortelle en réponse à ses prières (2 Rois 20:1 à 11).] 

“A Little Rock, on est venu me chercher pour prier pour un mourant. Je me suis préparé à prendre le premier avion... et j’ai entendu quelque chose comme un vent soufflant dans la pièce : Whew, whew, whew ! J’ai pensé : “Le vent est fort aujourd’hui.” 

J’ai continué à m’habiller en chantant. Le frère Brown devait tout arranger pour que j’aille là-bas. Ils avaient fait venir le Docteur Patton par avion, qui avait déclaré que cet homme allait mourir d’une pneumonie : “Il va mourir, il n’y a rien à faire.” J’ai mis mon manteau, pensant que frère Brown n’allait pas tarder. Monsieur Kinney, un juriste, devait venir me chercher avec sa voiture qui avait une lumière rouge et une sirène, pour que je ne manque pas l’avion. 

Et j’ai regardé, et il y avait une Lumière qui tourbillonnait dans la pièce, et je me suis agenouillé pour prier. Alors l’Ange du Seigneur a parlé : “Ne va pas là-bas, son temps est venu”. Aussi je me suis relevé et j’ai retiré mon manteau. 

Quelques instants plus tard, frère Kinney a sonné à la porte... Frère Brown l’accompagnait ... 

“C’est un ami très cher.” 

“Mais vous le trouverez sans doute mort à votre retour, car AINSI DIT LE SEIGNEUR, cet homme va mourir. Le Saint-Esprit vient de me prévenir il y a un instant, et m’a dit de ne pas y aller.”... 

“Mais pour sa femme ... cela est tellement important pour elle.” 

“Mais je n’y peux rien. Je ne peux pas aller contre la volonté de Dieu.” 

“Cela veut-il dire que mon ami va mourir ?” 

“Il sera sans doute mort à votre retour. Quand y serez-vous ?” 

“Je serai de retour vers huit heures ce soir.” 

“Téléphonez-moi demain matin, je serai en prière. Son cas me touche. Faites-moi connaître son état, et informez-moi de sa mort, s’il est mort quand vous arriverez. N’essayez pas de me téléphoner ce soir, je serai dans une réunion et je ne serai peut-être pas de retour avant deux ou trois heures du matin.” 

Il est sorti en pleurant : “Mon ami, mon pauvre ami !”... Je suis allé à la réunion ce soir-là, c’était celle où le fou a été guéri [mars 1948]. Je suis revenu me coucher vers deux heures du matin. Au matin, je me suis réveillé, et une femme était assise au bord du lit, vêtue d’un ensemble brun clair, avec une ceinture blanche, les cheveux grisonnants, et l’air triste. Je me suis dit : “Comment cette femme a-t-elle pu entrer ici ? La porte est fermée et les clefs sont là, et pourtant cette femme se tient là.” 

Je m’apprêtais à me lever, et en tournant la tête j’ai vu assis là un homme de grande taille aux cheveux gris, avec un costume clair et une cravate rouge, et l’air très triste. Elle s’est tournée vers lui avec une sorte de sourire, et ils se sont regardés. Je me suis dit : “Qu’est-ce que c’est que çà ?” 

J’ai levé les yeux, et je me suis vu debout sur l’estrade d’une église quelque part... J’ai compris que c’était une vision, et comme elle s’estompait, je les ai vus rire tous les deux en tournant la tête vers moi. 

Alors je me suis levé et j’ai prié : “Mon Dieu, je ne comprends pas ce que cela signifie. Sans doute que quelqu’un correspondant à cette description va venir aujourd’hui.” Parfois je vois les gens venir aux réunions de cette façon. Et quand je les vois, vous m’entendez souvent dire : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, levez-vous”, car Dieu a déjà parlé, et cela doit se produire. Je me suis dit : “Quelqu’un comme cela va venir.”... 

Puis j’ai pris ma Bible : “Seigneur où veux-tu que j’ouvre ta Bible ce matin ?”... Elle s’est ouverte là où Esaïe est envoyé vers Ezéchias pour lui dire que son heure est arrivée. Ezéchias a tourné son visage contre le mur et a prié le Seigneur. Et le Seigneur a entendu sa voix et est revenu parler à Esaïe : “Va lui dire que Je lui ajouterai quinze années” ... J’avais oublié ce passage. J’ai pensé : “... Comme c’est bizarre.” 

A ce moment-là, le téléphone a sonné. J’ai pensé que ce devait être frère Brown qui venait me chercher pour aller manger avec deux ou trois autres personnes ... C’était le frère Kinney de Memphis. Je croyais que personne ne savait quelle chambre j’occupais. 

“Quelles nouvelles apportez-vous ?” Et à cet instant la vision m’est revenue à l’esprit. 

“Frère Branham, nous avons veillé toute la nuit. Nous avons cru qu’il allait nous quitter. Nous attendons la fin d’une minute à l’autre” ... 

“Est-ce que sa femme est ici ?” 

“Oui.” 

“Est-ce qu’elle porte un ensemble brun, avec une ceinture blanche ? Elle a des cheveux gris ?” 

“C’est exact.” 

“Est-ce que lui porte un costume clair et une cravate rouge ? Il a les cheveux gris ?” 

“Il s’habille toujours comme cela. Vous le connaissez ?” 

“Oui, dites à sa femme de venir au téléphone.” 

“Mais on s’attend à ce qu’il s’en aille d’un moment à l’autre... Je lui ai déjà dit que vous m’avez déclaré qu’il allait mourir.” 

“Mais je veux qu’elle vienne au téléphone.” Elle est venue. 

“C’est frère Branham. Etes-vous prête sœur ?” 

“Que voulez-vous dire ?” 

“AINSI DIT LE SEIGNEUR, votre mari vivra. Le croyez-vous ?” Je n’ai pas eu de réponse. “Le croyez-vous ?” Pas de réponse. Elle s’était évanouie. Frère Kinney a pris l’écouteur et je lui ai expliqué. 

Il m’a demandé s’il pouvait venir me chercher. “Je serai là au prochain avion.” 

Je suis allé à l’hôpital, tous les docteurs étaient là. Je suis entré, et sa sœur est venue à ma rencontre dans le hall : “Quelle idée ! Mon frère est mourant, et on fait venir un pasteur déséquilibré. C’est une honte.” 

Rien ne pouvait m’arrêter. Tout l’enfer n’aurait pu arrêter cela, car c’était AINSI DIT LE SEIGNEUR. Vous imaginez comment je me sentais ! J’ai demandé à l’infirmière : “Y a-t-il quelqu’un dans la chambre ?” 

“Oui, il y a deux docteurs.” 

“Dites-leur de sortir.” Oh mon Dieu !... Ils sont sortis le regard moqueur. Sa femme était sur le point de s’évanouir... Je lui ai dit : “Prenez la Bible et tel passage dans Esaïe.” Pendant qu’elle lisait, j’ai regardé l’homme, les yeux glauques, la bouche noirâtre, pas rasé, sous la tente à oxygène. J’ai pris sa main au travers de la tente, et je l’ai un peu secouée. 

“Vous m’entendez ?” Sa femme m’a dit : “Il est inconscient depuis deux jours.” “Vous ne doutez pas de ce que je vous ai dit, n’est-ce pas ?” “Non, je n’en doute pas un mot.” Une femme vraiment bien. J’ai pris la main de l’homme : “O Dieu, tu m’as parlé ce matin en vision. Je me tenais 

sur l’estrade, et j’ai vu que ces gens viennent de l’Arkansas. Maintenant, que l’Ange de Dieu parle.” J’ai senti la vibration disparaître. J’ai continué de prier. Je l’ai senti serrer ma main... j’ai attendu un peu et je l’ai vu humecter ses lèvres. Sa femme pleurait au coin du lit. Il a ouvert les yeux. Je lui ai demandé : “Me reconnaissez-vous ?” Sa femme s’est brusquement relevée. Il a soulevé sa tête : “Oui, c’est frère Branham.” Elle s’est précipitée sur lui en l’étreignant et l’embrassant. 

Je suis sorti de la pièce pour aller prendre l’avion... Trois jours après il était debout, rasé, et il mangeait ses œufs au bacon au petit-déjeuner !” 

[“Footprints” p. 579 à 584, d’après “Experiences”, 14 décembre 1947, Phœnix, Arizona]. 

Une confirmation par un parler en langues (printemps 1947) 

“Lors de la première réunion à San Antonio j’étais là avec frère Coots et l’Ecole Biblique Internationale. C’était le premier soir, et alors que je me dirigeais vers l’estrade, quelqu’un s’est levé tout au fond de la salle en parlant en langues comme une mitrailleuse. Et il venait à peine de s’asseoir que quelqu’un s’est levé sur l’estrade pour donner l’interprétation. Je me suis arrêté pour écouter ce qu’il disait, et je lui ai demandé : “Vous connaissez cet homme ?” 

“Non.” “Comment êtes-vous venu ici ? “Les gens pour qui je travaille sont ici ce soir, et ils m’ont emmené avec eux”. (C’était 

un cow-boy). 

J’ai demandé à l’autre : “Que faites-vous ? Le connaissez-vous ? 

“Non, je ne l’ai jamais vu.” 

“Quel est votre métier ?” C’était un commerçant de la ville. Avant d’en savoir plus, j’étais quelque peu sceptique sur le parler en langues. Je pensais qu’il y avait là beaucoup d’action charnelle, et que c’était peut-être le cas ici. Mais l’interprétation qui a été donnée était exactement ce que l’Ange du Seigneur avait dit onze ans auparavant [en 1933] près de la rivière : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, l’homme qui se tient sur l’estrade s’avance avec un ministère ordonné par le Dieu Tout-Puissant. De même que Jean-Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première venue du Christ, il vient avec un message qui provoquera la seconde venue du Seigneur Jésus-Christ”. C’était Cela. Cet Ange, cette Lumière a été parfaitement identifiée par l’église, par la Parole, par la science. Tout l’a identifiée : elle est apparue la première fois en public vers deux heures de l’après-midi, au-dessus de l’endroit où je baptisais au pied du pont, juste en bas de Spring Street.” 

[“A Man Sent From God”, par Gordon Lindsay, Chapitre 13 (témoignage de Jack Moore) p. 105 ; “Looking Away To Jesus” p. 8, 29 décembre 1963 à Jeffersonville, Indiana. “Footprints” p. 81 d’après “How The Angel Came To Me, And His Commission” le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois] 

Le défi du fou de Portland, novembre 1947 

Les portes du grand auditorium de Portland (Oregon) avaient été ouvertes de bonne heure ce soir de novembre 1947. Dès six heures, beaucoup faisaient déjà la queue depuis longtemps, espérant ainsi pouvoir entrer et avoir une bonne place. Lorsque le concierge est venu à l’heure habituelle ouvrir les portes, il a été plutôt surpris de voir une telle foule. Selon lui c’était surprenant car il n’y avait pas eu de publicité particulière, et, même lorsqu’elles faisaient l’objet d’une campagne publicitaire intense, les réunions religieuses n’attiraient que juste assez de personnes pour remplir une partie de la salle. 

Il aurait pu remarquer aussi que, contrairement à la tendance habituelle selon laquelle les sièges du centre et du fond sont remplis les premiers, ici les gens se précipitaient pour avoir les places les plus en avant. Mais elles ont été rapidement occupées, de même que celles des balcons... 

Des pasteurs de différentes dénominations occupaient une grande partie des sièges sur l’estrade... 

Les réunions des deux premiers soirs avaient suscité un immense intérêt ; et pour cette troisième soirée, la salle était remplie de gens à nouveau impatients d’entendre William Branham. Tandis que l’assemblée debout chantait : “Crois seulement, toutes choses sont possibles à celui qui croit”, un homme de petite taille, à l’allure modeste, souriant, est venu prendre place derrière le pupitre... S’inspirant des paroles de foi du chant précédent, il a commencé sa prédication : “Oui, toutes choses sont possibles à celui qui croit. Rien ne peut s’opposer à la foi devant Dieu, et si les gens ici ce soir croient Dieu avec moi, nous verrons que Dieu honorera cette foi et la confirmera devant les yeux de toute l’assemblée.” 

... Soudain l’attention fut attirée par un homme au fond qui s’est avancé à pas rapides vers l’estrade. D’abord nous avons cru qu’il y avait une urgence, une personne évanouie ou très malade dans l’auditoire. Mais quand il s’est approché nous avons remarqué, sans doute possible, ses ricanements diaboliques, laissant supposer que c’était sans doute un dément, ou un fou furieux échappé à ses gardiens. La vérité que nous avons apprise plus tard était plus inquiétante : ce n’était pas un fou ignorant ce qu’il faisait, mais un personnage querelleur bien connu qui avait déjà auparavant troublé et interrompu des services religieux. Des peines de prison ne l’avaient pas calmé, et saisissant la belle occasion qui se présentait, il s’avançait encore avec la même intention. 

Il a franchi les marches sans hésitation. Il était maintenant sur l’estrade attirant l’attention de tout l’auditoire par l’étalage de son attitude menaçante. Deux policiers robustes, découvrant depuis les coulisses ce qui se passait, s’apprêtaient à mettre la main sur le perturbateur, et il était évident que cela allait dégénérer en une bagarre, et l’émotion qui s’ensuivrait risquait de ruiner la réunion. De plus, l’évangéliste s’était de lui-même placé au pied du mur en déclarant que tout est possible à celui qui croit, et que Dieu appuie toujours ses serviteurs qui lui font confiance... S’appuyer sur les forces de l’ordre ne semblait plus conforme à l’ordre divin. Nous n’avons pas cru devoir faire autrement que de leur faire signe rapidement de ne pas intervenir, et de prévenir l’évangéliste de ce qui se passait. Mais il avait déjà compris que quelque chose se passait, et demandant calmement à l’auditoire de l’accompagner dans une prière silencieuse, il se retourna pour relever le défi de cet adversaire. 

Alors, avec un regard mauvais, semblable à celui de certaines statues païennes, l’homme se mit à accuser et à maudire avec impudence l’orateur : “Tu es du démon, et tu trompes les gens, tu es un imposteur, un serpent rampant, un falsificateur, un hypocrite, et je vais leur montrer que c’est vrai ! Je vais te briser tous les os !” C’était un défi effronté, et tous voyaient bien que ce n’était pas une menace en l’air. Tandis que l’intrus continuait à insulter l’évangéliste, il s’est avancé le bras levé pour mettre sa menace à exécution, sifflant et crachant. Pour tous il a semblé que l’instant était terrible pour ce petit homme sur l’estrade, et la plupart ont dû se sentir catastrophés. A nouveau, deux policiers, conduits au Christ peu avant par W. Branham, ont voulu intervenir mais W. 

Branham leur a dit de ne pas bouger : “Ce n’est pas une affaire de chair et de sang, c’est une affaire spirituelle”. En refusant leur aide, l’orateur acceptait délibérément le défi de cet adversaire mauvais, dont la taille et l’air farouche avaient maintenant convaincu l’auditoire du sérieux de ses menaces ... Il était clair qu’il n’y avait pas place pour la tricherie ... Il était si près qu’il a craché au visage de W. Branham. Ce dernier ne disait rien, attendant le AINSI DIT LE SEIGNEUR. 

Cependant les secondes passaient sans que l’issue attendue ne se produise. Il semblait que quelque chose empêchait le perturbateur d’accomplir ses mauvais desseins ... il se contentait se siffler, de cracher, et de proférer les plus effroyables imprécations. On entendait maintenant l’évangéliste réprimer avec douceur mais d’une voix ferme la puissance mauvaise qui dominait cet homme. A condition d’être près, on pouvait entendre ceci : “Satan, parce que tu as défié le serviteur de Dieu devant cette grande assemblée, tu dois t’incliner devant moi. Dans le Nom de Jésus-Christ, tu vas tomber à mes pieds.” Ces mots furent répétés plusieurs fois. Le provocateur s’est arrêté de parler, et il était évident que c’était lui qui rencontrait une opposition maintenant. Les forces méchantes qui le contrôlaient, malgré l’appui de tous les esprits mauvais dans la salle, succombaient peu à peu devant une autre Puissance plus grande que la leur, une Puissance qui répondait au Nom de Jésus ! ... Une intense bataille spirituelle submergeait ses dernières forces. La sueur coulait sur son visage tandis qu’il tentait un effort désespéré pour vaincre mais sans succès. Soudain ... il a poussé un grognement et il s’est effondré à terre en pivotant sur lui-même, la bouche écumante, avec des sanglots hystériques. Et il s’est enroulé autour des pieds du prédicateur : la police a dû venir le dégager. Il est resté assez longtemps dans la poussière tandis que l’évangéliste continuait la réunion comme si rien ne s’était passé. 

William Branham raconte que lorsque l’homme s’est approché de lui, quelque chose s’est passé et que, au lieu de le mépriser, il l’a aimé : “Que s’est-il passé ? La foi ? C’est l’amour qui a accompli cela.” 

Inutile de dire que tout l’auditoire émerveillé ... a éclaté en louanges... Beaucoup de miracles de guérisons se sont produits ce soir là. 

[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 1, p. 19 à 25 ; “Footprints” p. 185 à 187 d’après “Early Spiritual Experiences” du15 juillet 1952 à Hammond, Indiana ; “When Love Projects” du 20 mai 1957 à Saskatoon, Saskatchewan ; “Look Away To Jesus” p. 8 le 29 décembre 1963 à Jeffersonville] 

Guérison d’un fou furieux à Pensacola (Floride), mars 1948 

Le sommet inoubliable des réunions a été atteint le dimanche après-midi ; mille cinq cents à deux mille personnes ont répondu à l’appel lors de cette seule réunion... Les gens pleuraient en confessant leurs péchés et en demandant la miséricorde de Dieu pour leur âme... puis les larmes de repentance se sont transformées en larmes de joie, et peu après des cris de victoire ont retenti sous la tente... Beaucoup de miracles ont eu lieu pendant cette campagne... A cause d’une violente tempête, il a fallu défaire la tente et les réunions se sont poursuivies dans le stade. Un jeune homme fou avait été amené depuis un asile de l’Etat. A la fin de la réunion, ceux qui l’avaient emmené ont essayé de le conduire hors du bâtiment, mais il a refusé. Quand nous nous en sommes aperçus, nous avons fait appel à une demi-douzaine d’hommes pour le faire sortir de force. Les puissances qui le possédaient étaient telles qu’il a fallu beaucoup d’efforts, mais finalement on l’a fait asseoir dans la voiture, et nous l’avons laissé là, croyant qu’il n’y aurait plus de problèmes. Mais, à notre grand désarroi, deux minutes plus tard, nous avons entendu un cri rauque, et nous l’avons vu surgir de la voiture et se précipiter vers le groupe de femmes et d’enfants debout près de l’entrée. 

Ce fut si soudain que nous n’avons su que faire. Heureusement, les gens à la porte se sont enfuis dans toutes les directions avant qu’il ne les atteigne. Alors, furieux, il s’est élancé les bras levés, contre l’un des membres de l’équipe de W. Branham. Les démons peuvent briser des chaînes et accomplir d’autres exploits surhumains, mais ils ne peuvent heureusement rien contre le Nom de Jésus ! Bien que frappé à plusieurs reprises, ce frère n’a été ni touché ni blessé une seule fois. Quelque chose de surnaturel parait chaque coup lancé par le possédé. Il est impossible de dire combien de temps cela aurait pu durer, mais à cet instant, deux policiers de passage, entendant les cris des femmes, se sont précipités, et croyant qu’il s’agissait d’une simple bagarre, se sont mis à interroger les deux hommes. Mais le fou, avec des menaces, les a attaqués et ils ont été dépassés. Ils se sont roulés sur l’herbe, et les policiers ont dû employer des moyens énergiques pour en venir à bout et le maîtriser. Après un coup de téléphone, un car de police est arrivé et cet homme a été emmené au poste et placé dans une cellule spéciale pour la nuit. 

Nous n’oublierons jamais les larmes de sa sœur après leur départ : c’était elle qui était responsable de sa présence à la réunion. L’âme déchirée, elle est venue nous supplier afin que W. Branham prie pour lui. C’était bien sûr impossible pour frère Branham de répondre à la multitude des requêtes quotidiennes de ceux qui voulaient qu’il visite chez eux les gens malades ne pouvant se déplacer. Mais sa douleur était telle que finalement frère Jack Moore a accepté d’en parler le matin à frère Branham. 

Le matin suivant, le frère Moore a donc raconté les faits de la veille à frère Branham... Comme avec Elisée qui connaissait les projets du roi de Syrie, comme le Christ lui-même qui voyait Nathanaël à distance, ... Dieu avait déjà montré en vision cet homme fou à frère Branham, lui montrant qu’il prierait ce jour même pour lui et qu’il serait guéri. La vision de la guérison était caractérisée par la présence d’une voiture apparemment rouge, et par la façon dont l’homme serait vêtu. 

Des démarches ont été entreprises auprès de la police de Pensacola pour qu’ils relâchent le jeune homme. Mais, à cause de ce qui s’était passé la veille, ils ont refusé de le relâcher, sinon en dehors de la ville, et à condition qu’on ne le ramène plus. Finalement, rendez-vous a été pris sur la plage Gulf Beach où les partis concernés devaient se rencontrer. Mais quand frère Branham est arrivé, il a regardé attentivement les voitures, et a remarqué que tout n’était pas conforme à la vision. Tandis qu’il hésitait, frère Moore a éloigné de l’homme fou sa nouvelle voiture où avaient pris place sa fille et une autre sœur. Frère Branham est alors sorti et s’est dirigé vers le jeune homme. Il a soudain remarqué qu’il était habillé comme dans la vision, et il lui a dit d’attendre à nouveau dans la voiture. Alors quelque chose de particulier s’est produit. Il a regardé la voiture de Moore. Or le sable de la plage était blanc, sauf là où la voiture de Moore était arrêtée : il y avait là un banc d’argile rouge, et, à cause du soleil, il se reflétait sur le vernis neuf de la voiture qui semblait ainsi de couleur rouge. Alors il s’est avancé vers le jeune homme : 

“AINSI DIT LE SEIGNEUR, le mauvais esprit va te quitter maintenant, et tu seras guéri.” Immédiatement le jeune homme a été délivré, et s’est mis à converser normalement... 

Quelques mois plus tard, ce jeune homme a donné son témoignage dans “La Voix de la Guérison” de juillet 1948 : “A l’âge de deux ans j’ai eu la polio... j’ai passé la plupart du temps dans des hôpitaux pour enfants... mais mon état a empiré... je suis devenu fou. J’étais à l’asile depuis près de sept mois quand ma famille a entendu parler de la réunion de frère Branham à Pensacola... J’ai maintenant 25 ans et j’ai un bon métier...” 

[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 16, p. 132 à 137] 

Guérie pendant la nuit (avril 1948) 

Après Pensacola, une campagne fut organisée au début du mois d’avril 1948 à Kansas City (Kansas)... Une femme est venue raconter qu’elle était gravement malade, mais n’avait pu entrer dans la ligne de prière à cause de la foule. Néanmoins sa foi avait grandi. Et une nuit à l’hôtel, elle a réveillé son mari déclarant qu’elle serait guérie si seulement elle pouvait se joindre à la ligne de prière. Son mari, un peu étonné, a conclu qu’elle était en train de rêver, et lui a dit d’y aller. Mais le lendemain matin elle s’est réveillée complètement guérie... Elle avait eu un contact de foi, et c’est tout ce qui avait été nécessaire pour sa guérison... 

[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 17 p. 139 à 140] 

En avril 1948, après Sedalia (Missouri) il y eut les réunions d’Elgin (Illinois)... Voici le témoignage du responsable des réunions d’Elgin : “Il est impossible d’assister aux réunions de William Branham sans penser qu’il devait en être ainsi du temps des apôtres. Il n’est pas possible de décrire les explosions d’extase et de respect qui s’emparaient des gens qui expérimentaient pour la première fois la puissance de Dieu accomplissant des guérisons et des miracles ... des aveugles voyaient, des sourds entendaient, des muets prononçaient leurs premiers mots, des paralysés marchaient ... La modestie, la douceur de frère Branham reflétaient l’Esprit de Christ. Son amour pour les enfants aurait touché le plus endurci. Quand un enfant aveugle, ou sourd ou infirme passait près de lui, il l’entourait de ses bras et suppliait Dieu d’accomplir un miracle dans leur petit corps ; et à ma connaissance, dans tous les cas, Dieu a répondu par un miracle... Beaucoup ont été guéris sur leur siège sans passer par la ligne de prière.” [D’après “A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 17, p. 141 à 143] 

A Tacoma (Washington), un pasteur a émis la réflexion caractéristique suivante : “Après cette campagne [du 12 au 17 avril 1948], et pendant que toutes ces choses sont encore présentes à mon esprit, il faut que je parte pour être seul avec Dieu quelques jours.” ... 

Des miracles étonnants se sont produits ensuite à Eugene (Oregon) : une petite fille avait une jambe plus courte de trois centimètres ; elle a été guérie sur l’estrade. Un homme avec des béquilles n’avait pu entrer dans la ligne de prière ; à la fin de la réunion quelqu’un lui a dit : “Alors, vous n’avez pas eu votre guérison !” Il a répondu : “Si, maintenant !” et il a jeté ses béquilles et il s’est mis à marcher sous les louanges et les cris de ceux qui l’entouraient... Le responsable des réunions a affirmé avoir vu sous ses yeux deux goitres et un cancer du visage disparaître ... 

[“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, Chapitre 17, p. 144 à 146] 

Quelques témoignages dans la presse

“Evening Sun”, 12 juin 1947, Jonesboro (Arkansas) : Bien que le Rév. Branham affirme avoir reçu le don il y a près de 11 mois, il nous a dit 

que c’était la première fois qu’il avait l’occasion de raconter son histoire directement à des journalistes : “Mes réunions quotidiennes me prennent tant de temps que les organisateurs m’ont demandé de refuser les interviews ; ils m’ont dit : il y en a tellement qui recherchent l’aide de vos prières, que toute publicité dans la presse ne ferait que surcharger davantage les lignes de prière.” 

Une visite au Bible Hour Tabernacle sur East Matthews confirmera qu’il n’a pas besoin de publicité. La semaine dernière, les lignes de prière où il a prié individuellement pour les malades, les paralysés, les sourds, les muets et les aveugles, ont été tenues deux fois par jour. Cette semaine, trois réunions sont tenues quotidiennement. Et il ne pourra pas venir à bout de la longue file avant la fin des réunions lundi. 

Les gens affluent quotidiennement dans la ville pour solliciter “seulement une minute avec le Rév. Branham”. Un jour cette semaine, un bus de 45 personnes est venu de Fulton (Kentucky). Le même jour, un avion charter a amené 34 ex-GI, horriblement enflés par un cancer qui minait leur vie. Mercredi, le Rév. Branham s’est envolé en catastrophe vers El Dorado afin de prier pour une personne considérée comme près de la mort. 

Les habitants d’au moins 25 Etats et du Mexique sont venus à Jonesboro depuis que le Rév. Branham a inauguré les réunions en plein air le 1er juin... Cet évènement spectaculaire a submergé les services de tourisme locaux et les maisons privées, et un dortoir a été spécialement aménagé derrière l’église. 

Le Rév. Branham a déclaré : “Je ne suis qu’un homme. Je n’ai pas la puissance de guérir. Jésus-Christ est le seul qui peut guérir. Personne ne peut être guéri s’il n’a pas la foi en Jésus-Christ” explique-t-il. 

Détecter les différents maux de ceux qui viennent à lui est un autre pouvoir revendiqué 

par le Rév. Branham. “Quand ils mettent leur main dans ma main gauche, je reçois des vibrations causées par les microbes dans la personne. Généralement je peux dire quelle est la maladie. Lorsque la maladie quitte la personne, les vibrations cessent” a-t-il déclaré. Lorsqu’il achève de prier pour une personne, il termine habituellement en disant : “Je t’adjure par Jésus-Christ, quitte cette personne.” ... 

Depuis sa visite en octobre dernier, le Rév. Branham a subi les effets de son programme quotidien. Il a perdu 13 kilos, et ses yeux se sont cernés et enfoncés. “Je dois garder secret le lieu où je demeure afin de pouvoir dormir un peu, a-t-il dit en souriant.” 

Selon les responsables de l’église, plus de vingt mille personnes auront assisté pendant deux semaines et d’ici dimanche aux réunions. Pendant deux jours, le reporter du Sun a assisté aux réunions de l’après-midi et a consacré une matinée à écouter l’histoire du Rév. Branham. Se mêlant à la foule, parlant à plusieurs personnes venues d’endroits divers, il n’a pas rencontré un seul sceptique. Plusieurs ont raconté des histoires qui semblent difficilement croyables. 

Par exemple, M.N. Funk, un fabricant de chaussures de Seymour (Missouri), a dit qu’il n’avait pas marché depuis cinq ans et cinq mois lorsqu’il a assisté le 21 janvier à la réunion de Camden conduite par le Rév. Branham. “Je suis resté neuf mois à l’hôpital après être tombé et m’être blessé à la colonne vertébrale en travaillant sur une charpente. Les docteurs m’ont dit que je ne marcherais plus jamais, et c’est ce qui s’est passé pendant cinq ans et cinq mois. Je sais que c’est difficile à croire, mais frère Branham a prié pour moi et je me suis levé et j’ai aussitôt marché. Aujourd’hui je peux marcher aussi bien que vous ou que n’importe qui”. 

C.C. Shepherd, pasteur de l’Eglise Pentecôtiste de St Charles près de De Witt, a montré à l’assemblée lundi après-midi, une bourre durcie semblable à de la peau et qui, dit-il, était un cancer qui l’avait tourmenté pendant 14 ans. Jeudi de la semaine dernière, le Rév. Branham a prié pour lui. Il a dit que le cancer sur son cou, résultat d’une coupure de rasoir, était rouge quand il est monté sur l’estrade, mais qu’il s’est mis à noircir immédiatement. “Il a noirci, séché et il est tombé” dit-il. Il y a un trou profond à son cou, là où la grosseur se trouvait. 

Madame Hattie Waldrop, dont le mari tient un magasin d’installations sanitaires à Phœnix (Arizona), est venue jusqu’à Jonesboro pour témoigner que le Rév. Branham l’a ressuscitée des morts. “Mon pouls s’était arrêté complètement. Je souffrais d’un cancer du colon, avec des problèmes au cœur et au foie, sans aucun espoir de recouvrer la santé. Frère Branham a prié pour moi le 4 mars. Aujourd’hui je vais bien et je suis en bonne santé”, a-t-elle déclaré aux journalistes. 

[Gordon Lindsay confirme, après avoir interrogé cette femme et son mari, que ce témoignage est véridique] 

“The Albertan”, 21 août 1947, Calgary, Canada. Toutes les émotions humaines se sont manifestées chez les quelques trois mille 

personnes entassées au Victoria Pavilion mercredi soir pour être témoins ou pour recevoir de l’aide de William Branham, lors de sa campagne de guérison par la foi. 

La réputation du pasteur américain d’avoir permis à plus de trente-cinq mille personnes d’être guéries de cécité, d’infirmités, de cancer, de polio, de tuberculose et d’autres maladies depuis qu’il a reçu un “don de guérison divine” il y a un an, avait attiré des hommes, des femmes et des enfants de toutes conditions sociales. 

L’un des premiers dans la ligne de prière a été un certain Monsieur Andre d’Edmonton, disant souffrir d’une hernie discale. Il a affirmé avoir vu une vingtaine de médecins dans l’Ouest canadien, et aussi la clinique des frères Mayo à Rochester. “Ils ont dit qu’une opération de la colonne vertébrale était nécessaire” a-t-il déclaré. 

Alors le “guérisseur divin” s’est approché de Monsieur Andre, qui a déclaré à notre reporter ne pas se souvenir de la dernière fois où il a pu toucher ses orteils sans plier les genoux. 

Prenant la main droite d’Andre dans sa main gauche, Branham a décrit la maladie de cet homme et, après avoir prié, il lui a demandé de se courber et de toucher ses orteils. Andre l’a fait sans plier les genoux. La foule nombreuse a eu le souffle coupé, puis dans le brouhaha s’est abandonnée à la surprise et à l’émerveillement. 

Cet homme d’Edmonton, entraîné par l’émotion, a chuchoté un simple merci au pasteur avant de se précipiter vers le micro pour dire à l’auditoire que les médecins lui avaient dit qu’une opération du dos serait nécessaire. 

Le pasteur affirme avoir une mystérieuse vibration dans la main gauche qui le rend capable de discerner le cancer, la tuberculose et autres maladies. 

“News-Sun”, 14 mars 1949, Waukegan. 

De nombreuses personnes affirment avoir été guéries, pendant les trois jours où le Rév. Branham a prêché. Chaque fois qu’il a prié pour un strabisme, les yeux étaient normaux à la fin de la prière ; beaucoup de paralysés, et de corps complètement tordus ont été redressés et des sourds ont entendu. 

Hier soir, un jeune homme paralysé des bras, des jambes et du dos, le corps déformé, a été amené par sa mère de Bensenville (Illinois). Aussitôt après la prière, il a quitté l’estrade, marchant droit et fermement sans aucune aide. 

Deux femmes, complètement aveugles depuis deux ans à cause de la cataracte, ont été guéries lors de la même réunion. Après avoir été conduites sur l’estrade pour la prière, la première a pu voir et marcher et, comme l’a dit son mari, “même les vaisseaux injectés avaient disparu de ses yeux.” 

“Community News”, 24 mars 1949, Chicago. 

La principale différence entre le Rév. William Branham et la plupart des autres c’est que, pour ces derniers, la Bible est de l’histoire ancienne, mais pour lui elle est une puissance aussi vitale et positive qu’aux jours de Jésus de Nazareth. Et ce qui change tout, c’est que le Rév. Branham agit de façon à prouver ce qu’il prétend. 

Non qu’il soit prétentieux. Bien au contraire. Le Rév. Branham est plus humble que tous les hommes humbles que vous pourriez réunir. (Pouvez-vous imaginer un Blanc, né dans le Kentucky, prenant dans ses bras une petite Négresse de Market Street à Waukegan, atteinte de strabisme, et lui dire : “Ma fille, sois guérie dans le Nom de Jésus-Christ” ?) Et ses yeux se sont redressés, comme ce fut le cas pour beaucoup d’autres pendant cette réunion de guérison et de réveil tenue à la Grace Missionary Church. 

Pour la seule réunion du lundi soir, neuf sourds-muets de naissance ont été guéris. La plupart d’entre eux étaient nés dans cette ville, ou bien étaient connus avant leur guérison. L’un de ces sourds-muets a aussi été guéri de cécité. Tous ont été capables de parler, bien que leur timbre ait été semblable à celui d’un enfant. Ils semblaient surpris aussi d’entendre leurs propres voix. 

Un homme venu de l’Iowa avait un cancer à la jambe, du genou à la cheville : il a disparu immédiatement après la prière. Hier soir, des enfants atteints de paralysie, des handicapés et des déficients mentaux ont été guéris après la prière. 

Plusieurs personnes importantes et respectées de Lake County ont vu et entendu Frère Branham “diagnostiquer” plusieurs maladies. Et surtout celui pour qui il priait pouvait voir l’effet produit par la maladie sur la main gauche du pasteur, jusqu’à ce que la maladie soit enrayée par la prière. 

A plusieurs reprises, l’orateur a rappelé qu’il n’avait pas lui-même la puissance pour ces guérisons, mais qu’elles étaient des actions de Dieu au travers de la foi de ceux pour qui on priait. 

“The Jeffersonville Post”, 3 novembre 1949, Jeffersonville (Indiana) 

... Des sources dignes de foi rapportent la guérison de deux cancéreux, informés que leur maladie était mortelle, et qui ont recouvré la santé en moins de trois mois ; à une personne immobilisée sur une chaise roulante depuis 18 ans et à une autre transportée à l’église sur un brancard, il a été demandé de se lever; des sourds ont entendu ; et tout cela par un homme qui guérit par l’imposition de sa main droite au Nom de son Divin Créateur. 

Selon plusieurs, le jour des miracles n’est pas encore terminé ... même à Jeffersonville. 

La foi de ce jeune combattant de la foi, qui travaille dans la journée, et annonce l’Evangile le dimanche, est telle qu’elle surmonte tous les obstacles. Pourtant il est parfois ridiculisé par les moqueurs dans sa propre ville qui devraient plutôt l’honorer comme choisi par l’Etre Suprême pour accomplir son œuvre. 

Bien que sans instruction selon les normes actuelles, il a la capacité et la ferveur ardente nécessaires à la présentation de l’Evangile. 

[“A Man Sent From God”, par Gordon Lindsay, Chapitre 19, p. 160 à 167]. 

Fin 1947, William Branham pouvait déclarer que 35 000 personnes avaient été guéries au cours de cette année-là, en prenant en considération les seuls cas constatés médicalement, dont plusieurs cas de cancers, surdités, mutités, etc... Un simple calcul montre ce que cela fait en moyenne par jour ! [“Footprint” p. 185 d’après “Experiences” le 21 décembre 1947 à Phœnix, Arizona] 

Mais le rythme des réunions était trop intense : frère Branham, épuisé physiquement et nerveusement devra s’arrêter plus de six mois en avril 1948. Les réunions reprendront progressivement à partir du mois de décembre. 

Un incrédule endurci sauvé 

“Il y a quelque temps à l’automne, j’étais descendu dans le Kentucky pour chasser l’écureuil avec un ami, Monsieur Wood, un témoin de Jéhovah converti. Il faisait très sec, et chasser l’écureuil gris n’est pas facile quand les feuilles craquent sous les pieds. 

Mr. Wood m’a dit : “Je connais un homme par ici qui tient une ferme. Il y a beaucoup d’écureuils, allons lui rendre visite. Mais c’est un païen, et il se pourrait qu’il nous injurie.” 

“Voilà deux semaines que nous campons ici sans trouver d’écureuils.” Et nous étions sales et hirsutes. 

“Eh bien allons-y.” 

Nous avons parcouru à peu près trente kilomètres. J’avais déjà été dans ce coin lors d’un rassemblement méthodiste pendant trois soirées où le Seigneur avait fait de grandes choses lors d’un service de guérison... Nous sommes donc arrivés à cette maison où étaient assis deux hommes âgés, avec leurs vieux chapeaux rabattus sur le visage. “C’est celui-là, c’est un coriace, il déteste le mot même de pasteur.” 

“Alors il vaut mieux que je reste dans la voiture sinon la chasse est finie. Tu vas lui demander si on peut chasser.” 

Il y est allé, et leur a dit quelques mots de politesse. “Je me demandais si on ne pourrait pas chasser un peu chez vous ?” L’homme avait dans les 75 ans, le tabac coulait au coin de la bouche, il a craché : “Comment vous appelez-vous ?” 

“Je m’appelle Wood.” 

“Seriez vous parent de ce bon vieux Jim qui vivait ... ?” 

“Oui, je suis le fils de Jim, je suis Banks.” 

“Bon, ce vieux Jim était un brave homme. D’accord, faites comme il vous plaira. Etes-vous seul ?” 

“Non, mon pasteur est là-bas.” 

“Votre quoi ?” 

“Mon pasteur est là-bas dans la voiture. Il chasse avec moi.” 

“Wood, ne me dites pas que vous êtes descendu si bas qu’il vous faut trimbaler partout un pasteur avec vous !” C’était un caractère pas commode, et j’ai pensé qu’il valait mieux que j’approche. “Alors c’est vous le pasteur hein ?” 

“Oui monsieur.” Il m’a regardé de haut en bas. J’ai ajouté : “Je n’en ai pas l’air.” J’étais tout sale. 

“Oh je préfère çà. Je vais vous dire quelque chose. J’ai la réputation d’être un païen.” 

“Eh bien je comprends cela. Mais je ne crois pas que cela vaille la peine de s’en vanter n’est-ce pas ?” 

“Je ne sais pas, mais je vais vous dire ce que je pense des gars comme vous. Vous aboyez au pied du mauvais arbre.” Cela voulait dire que j’étais un chien trompeur. 

“Çà c’est votre opinion.” 

“Eh bien, regardez cette vieille cheminée là-bas. Je suis né là-haut il y a 75 ans. J’ai passé toutes ces années dans ces collines. J’ai regardé le ciel, j’ai regardé partout, et en 75 ans j’aurais eu le temps de voir quelque chose qui ressemblait à Dieu n’est-ce pas ?” 

“Tout dépend de ce que vous regardez et de ce que vous cherchez.” 

“Je ne crois pas qu’un tel Etre existe. Et je crois que les gars comme vous, vous venez seulement pour soutirer l’argent des gens. C’est comme cela que ça marche.” 

“En tant que citoyen américain, vous êtes libre de vos opinions.” 

Il a continué : “J’ai entendu parler un jour d’un gars : si j’en avais l’occasion, celui-là, j’aimerais bien lui poser quelques questions. C’était un prédicateur, vous le connaissez peut-être. Il y avait eu une réunion là, à Campbellsville, il n’y a pas très longtemps, près de l’église. J’ai oublié son nom, il est de l’Indiana.” 

Et frère Wood s’est mis à dire : “Mais je ... ” - “Chut, ne dis rien !” 

Je lui ai demandé : “Pouvez-vous me parler de cet homme ?” 

“Eh bien, la vieille dame était en train de mourir d’un cancer là-bas, en haut de la colline. Avec ma femme on y allait le matin pour arranger son lit. On ne pouvait même pas la soulever assez pour la mettre sur le bassin, alors on plaçait une alaise. Elle était mourante. Elle était allée à Louisville, et les docteurs l’avaient abandonnée en disant qu’elle allait mourir. Et sa sœur est allée à cette réunion et elle a raconté que le prédicateur sur l’estrade avait regardé l’assistance, l’avait appelée par son nom et lui avait dit de prendre un mouchoir en partant et de le mettre dans son porte-monnaie. Il lui avait donné le nom de cette femme en disant qu’elle était atteinte d’un cancer. Il lui avait dit de poser ce mouchoir sur la femme et que la femme serait guérie de son cancer. Ils sont venus ce soir là. A dire vrai, j’ai entendu des cris terribles là-haut : j’ai pensé que l’Armée du Salut s’était emparée de la colline. Je me suis dit que la brave femme était morte et qu’il faudrait sortir la voiture le lendemain pour la transporter jusqu’à la grand-route où les pompes funèbres se chargeraient d’elle. Nous avons attendu parce que ce n’était pas la peine d’y aller en pleine nuit , c’est à près de deux kilomètres d’ici. Le matin nous y sommes allés, et savez-vous ce qui s’était passé ?” 

“Non.” 

“Elle était installée là en train de manger de la tarte aux pommes et de boire du café avec son mari !” 

“Vous êtes sérieux ?” 

“Parfaitement.” 

“Allons donc, vous ne parlez pas sérieusement.” 

“Ce qui me tracasse c’est ... comment cet homme qui n’était pas du coin savait tout cela.” 

“Vous ne croyez quand même pas cela ?” 

“C’est la vérité.” 

“Et vous croyez cela ?” 

“Mais montons là-haut, je peux vous le prouver !” C’était lui qui me prêchait maintenant. 

“Hmm”. J’ai ramassé une pomme : “Je peux en manger une ?”Je l’ai essuyée contre moi. 

“Les guêpes les dévorent, je pense que vous pouvez en avoir une.” 

“Elle est bonne.” 

“Oui, j’ai planté cet arbre il y a environ quarante ans.” 

“Je remarque qu’il n’y a pas encore eu la gelée, c’est le début août, et les feuilles commencent à tomber.” 

“Oui, l’automne arrive, il sera en avance cette année.” 

Vous voyez, j’avais changé de sujet, et je lui ai dit : “Vous savez, c’est bizarre, la sève quitte l’arbre, les feuilles tombent, et pourtant il n’y a pas eu de gelée pour les tuer.” 

“Mais, qu’est-ce que cela vient faire avec ce que nous disions ?”... 

“Vous savez, Dieu fait pousser ces pommes, et vous, vous en profitez et vous vous reposez à l’ombre des feuilles. A l’automne la sève descend puis elle remonte à nouveau pour donner des pommes et des feuilles.” 

“Oh, çà c’est seulement la nature.” 

“Bien sûr, c’est la nature. Mais quelqu’un doit la diriger. Dites-moi ce qui fait cela ? ... Quelle est l’intelligence qui fait descendre la sève dans les racines pour qu’elle s’y cache, comme dans un tombeau, et au printemps suivant elle remonte, produisant plus de fruits et plus de feuilles ?”

“C’est seulement la nature qui fait cela, le changement de température à l’automne.” 

“Alors mettez un seau d’eau sur le poteau là-bas, et voyez si la nature fait descendre l’eau au pied du poteau et la fait remonter ensuite.” 

“C’est pas idiot ce que vous venez de dire.” 

“Pensez-y pendant que nous allons chasser.” 

“Vous pouvez chasser où vous voulez.” 

“Quand je serai de retour, si vous me dites quelle est l’Intelligence qui fait se retirer la sève dans les racines, la fait rester là tout l’hiver et la fait revenir au printemps suivant, je vous dirai que c’est la même Intelligence qui m’a dit ce qu’il en était de cette femme là-bas.” 

“Vous ne seriez pas ce prédicateur !” 

“Voulez-vous savoir son nom ?” 

“Oui.” 

“Branham.” 

“C’est lui !”... 

Et j’ai conduit ce vieil homme au Christ, là même sur son propre témoignage... 

Un an après il était mort... Dans les dernières heures avant de mourir, il levait les mains en louant Dieu.” 

[“Footprints” p. 255 à 260, d’après “Leadership”, 7 décembre 1965 à Covina, Californie] 

Des pasteurs rétrogrades démasqués 

“Il n’y a pas longtemps à Harlington, Texas, des individus sont venus faire un article dans un petit journal disant que je n’étais rien d’autre que Simon le magicien [Actes 8:9], que j’ensorcelais les gens, que c’était de la télépathie, que c’était une tromperie, du grand spectacle, et que des agents du F.B.I. seraient à la réunion du soir pour me démasquer sur l’estrade.

Je suis monté sur l’estrade où se tenait Mr. Baxter. Et le concierge m’ a dit tout en larmes : “C’est honteux ! Mon bébé a été guéri à cette réunion. La loi devrait se saisir de ce gars qui a fait cela.” 

J’ai répondu : “Ne vous en faites pas. Il y a une Loi plus élevée que la terre. Il va s’occuper de cela. Car quiconque parlera contre le Saint Esprit, il ne lui sera pas pardonné, ni dans ce monde ni dans le monde à venir [Matthieu 12:32]. C’est du dérèglement mental.” Et une jeune femme qui venait d’être guérie est venue dire : “Je sais que ce n’était pas de la télépathie ce soir-là. Si le F.B.I. vous arrête sur l’estrade, je vais sortir de la salle et je ne sais pas de quoi je serai capable alors.” 

“Ne vous en faites pas sœur. Il y a déjà eu des gens du F.B.I aux réunions, deux ou trois fois, et à chaque fois ils se sont convertis. Et ce sera pareil cette fois-ci.” 

Je suis donc monté sur l’estrade, et j’ai dit : “Regardez, j’ai un article de journal” et j’ai fait sortir mon frère Howard et Mr. Baxter... “Un jour au Texas, un petit journal m’a sali aussi en affirmant qu’il avait fallu deux hommes pour transporter les offrandes reçues au cours d’une seule réunion... Ce n’est rien d’autre que le même esprit qui était sur Ananias et sur les prêtres qui ont renié le Seigneur Jésus ... C’était des hommes prédestinés à la perdition selon la Bible ... Et on m’a dit que le F.B.I. devait me démasquer ce soir. Très bien. Alors, vous du F.B.I., où que vous soyez, mon responsable est parti et je vous invite à monter sur l’estrade démasquer tout ce que j’aurais fait d’illégal, ou de contraire à la Bible, ou de contraire aux lois de ce pays. Montez, démasquez-moi et dites-moi où j’ai mal agi.” Je savais qu’il n’y avait pas de gens du 

F.B.I. J’ai attendu un peu... 

C’est alors que j’ai remarqué, se déplaçant au-dessus de l’assistance, un objet noir, et il s’est arrêté au-dessus de deux hommes, vêtus l’un en gris et l’autre en bleu. C’était des pasteurs. Et j’ai dit : “Non, il n’y a pas de F.B.I. Les types qui ont fait cela n’avaient pas assez de courage, et ils ont renoncé. Et ils sont ici même, cet homme-ci habillé en gris et 

celui-là habillé en bleu.” Et ils sont descendus. “Je croyais que vous deviez me démasquer ? Vous n’êtes pas des agents du F.B.I mais des pasteurs rétrogrades, voilà ce que vous êtes. Et je vous lance un défi, dans le Nom du Seigneur Jésus. Vous avez écrit que j’étais Simon le magicien. Si c’est vrai, et si vous, par contre, vous êtes de saints hommes, alors montez sur l’estrade et que Dieu me frappe de mort. Et si par contre je suis un homme de Dieu, et que vous avez tort, alors montez et que Dieu vous frappe de mort. Venez maintenant.” 

Ils sont restés un instant sans bouger, et ils se sont enfuis aussi vite qu’ils le pouvaient. J’ai demandé qu’on joue “Crois seulement” ... “Vous voyez, quand on en vient aux faits ou que tout est exposé en pleine lumière, alors ce n’est plus que le Diable. L’œuvre de Dieu se poursuit tout pareil, Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui et éternellement.” 

[“Footprints” p. 201, 202, 205 et 206, d’après “Experiences”, 15 juillet 1952, Hammond, Indiana] 

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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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Lun 4 Mar 2024 - 17:00
DES MIRACLES POUR NOTRE TEMPS 


“Il marchera devant Dieu avec l’Esprit et la Puissance d’Elie, ...” [Luc 1:17]. 

La guérison de Monsieur Reese 

“Je me souviens de l’un de mes amis, Monsieur Reese... Il avait eu une attaque, ... et les médecins avaient dit qu’il mourrait avant le matin. J’avais prié pour lui au téléphone, et Dieu avait sauvé sa vie... Et un matin à Carlsbad, Nouveau Mexique, je suis sorti dans la rue avec Billy, et Monsieur Reese est arrivé avec son chauffeur Noir, et Madame Reese qui essayait de l’aider. Ses mains pendaient inertes. En me voyant, il s’est mis à pleurer et son chauffeur essayait de lui essuyer les larmes. “Frère Branham, hier soir vous avez appelé les numéros 25 à 35 et le mien était le numéro 36. Oh si j’avais pu être dans la ligne de prière !” 

“Eh bien, frère Reese, cela ne vous aurait pas guéri.” 

“Non, mais je voudrais savoir ce que j’ai fait. Si j’ai fait quelque chose de mal, Dieu sait que j’en suis désolé. Pourquoi dois-je continuer à vivre dans cet état ? Je suis content d’être en vie, mais ...” 

“Je n’ai pas la solution. Ce soir je vais appeler encore des numéros...” 

“Bien, j’attendrai jusqu’à ce que Dieu me dise ce que je dois faire pour aller mieux, si du moins je dois aller mieux.” Et le pauvre se tenait debout là. 

J’ai regardé et j’ai vu, devant lui, un palmier. Je le voyais lui, avec un costume sombre, une chemise blanche et une cravate brune, debout bien droit, faisant aller ses bras et ses mains et marchant comme cela : “Frère Reese, AINSI DIT LE SEIGNEUR, je ne sais pas quand, ni comment, ni où vous serez guéri. Je sais que ce ne sera pas ici, car il n’y a pas de palmiers ici, mais vous serez à côté d’un palmier, avec un costume sombre, une cravate brune et une chemise blanche. Vous allez guérir. Je ne sais pas si ce sera cette année, ou l’année prochaine ou dans dix ans. Mais c’est AINSI DIT L’ESPRIT !” 

Plus tard, je suis revenu de Finlande et d’ailleurs, et j’étais allé vers le sud des Etats-Unis. Et un soir, j’étais avec frère Baxter ici présent, juste avant la réunion. J’étais resté dans ma chambre trois jours à jeûner et prier. Nous sommes allés à la Cafétéria ... et le frère et la sœur Wilbanks y étaient … A la sortie, Frère Baxter leur a demandé de ne pas me parler. “Nous comprenons bien” ont-ils dit. En poursuivant notre chemin, le Saint-Esprit m’a dit : “Rebrousse chemin, et va dans leur voiture avec eux.” ... Quelque chose m’a arrêté, on aurait dit que je ne pouvais plus bouger les jambes. Je me suis arrêté. Baxter m’a demandé : “Qu’est-ce qui se passe?” 

“Il faut que je retourne à la voiture des Wilbanks.” 

“Frère Branham, ce n’est pas possible.” 

“C’est l’Esprit du Seigneur.” 

“Alors très bien.” 

Et nous sommes donc revenus à la voiture. “Frère Wilbanks, pouvez-vous me conduire vers l’hôtel ?” 

“Oui.” Nous sommes allés à l’hôtel. Et frère Baxter a pénétré dans l’hôtel. Je m’apprêtais à en faire autant quand quelque chose m’a dit : “Retourne parler aux Wilbanks.” J’y suis retourné : “Mes amis, j’espère qu’il n’y a pas de problème dans votre famille. Il y a quelque chose qui se passe...” 

“Il n’y a pas de problème chez nous.” 

“C’est bizarre.” ... Et frère Baxter m’a appelé depuis un massif de fleurs devant l’hôtel. 

“Un moment ! Quelque chose se passe quelque part.” Je suis resté là trois ou quatre minutes. Et quelque chose m’a dit : “Vas-y.” 

J’allais rentrer, et tandis qu’ils s’apprêtaient à démarrer, j’ai vu, arrêtée près d’un palmier, la famille Reese. Lui avait son costume sombre et une cravate brune. J’ai regardé tout cela, je l’ai regardé, je n’ai rien dit. Quand il m’a regardé, il a levé les deux bras en l’air en criant : “Gloire à Dieu !” et il a descendu la rue. On aurait dit que l’Armée du Salut était là. Et il a grimpé et descendu les escaliers !” 

[“Footprints” p. 202 à 204, d’après “Experiences”, 15 juilet 1952, Hammond,Indiana] 

Dieu conduit le petit Donny Morton vers un médecin 

“... Il y avait deux mille sept cent personnes attendant dehors que l’on prie pour elles. Un homme est venu du Canada avec son petit garçon atteint d’une grave maladie cérébrale, au point que ses mains et ses jambes étaient toutes recroquevillées. La clinique Mayo avait déclaré que même une opération était impossible. Mais le papa ne s’est pas avoué battu, et son histoire est donnée dans l’article de novembre du Reader’s Digest intitulé : “Le miracle de Donny Morton”... C’est un article qui donne envie de pleurer. J’étais à Costa Mesa (Californie). Et le père a dit : “Nous ne sommes pas vaincus, nous allons demander à Dieu, nous allons demander au prophète de Dieu.” Et le petit pouvait à peine sourire. 

Et ils sont donc venus malgré la neige. Mais ils n’avaient pas assez d’argent pour prendre tous l’avion, alors la mère est repartie, et eux ont pris l’autobus de Winnipeg au Canada jusqu’à Costa Mesa. Ils étaient sans un sou, et le père devait changer les couches de son garçon de sept ou huit ans complètement impotent... 

A leur arrivée en Californie, ils ont raconté à l’employé de l’agence de voyage ce qu’ils venaient chercher. L’autre a répondu : “Vous venez voir un “divin” quoi ? Vous avez fait tout ce trajet depuis Winnipeg pour cela ?” Il pensait que c’était affreux ! 

Il est arrivé à la ligne de prière, mais deux mille sept cents personnes attendaient déjà leur tour. Mais quand ils ont vu ce pauvre petit et son père avec son manteau miteux, ils se sont écartés, et lui ont fait une place... C’est contraire à nos règles. Il ne faut pas venir prendre une carte de prière pour la donner ensuite à quelqu’un d’autre, sinon la carte de prière est déshonorée. Autrement quelqu’un va venir sur l’estrade en disant : “Je ne crois pas beaucoup à toutes ces choses mais peut-être qu’il va me guérir...” et cela fait ensuite des histoires sur l’estrade. 

Et quand le petit est arrivé sur l’estrade, Billy lui a demandé sa carte de prière. Il n’en avait pas. “Je regrette, il va falloir que vous attendiez.” 

Le père a dit : “Bon, j’attendrai. Je vais prendre mon tour comme les autres. Je ne savais pas qu’il fallait faire comme ça.” J’étais en train de parler à quelqu’un, et j’ai entendu. J’ai vu le père s’éloigner... Et quelque chose m’a dit : “Fais-le revenir.”... 

Et le père est revenu, les larmes coulant sur son visage pas rasé... J’ai regardé l’enfant, et j’ai dit d’où il venait, qu’il était allé à la clinique Mayo, et tout son cas, sa maladie et ainsi de suite. 

Et le père s’est mis à pleurer, et en quittant l’estrade il s’est retourné : “C’est juste. Mais est-ce que mon enfant vivra ?” 

“Cela je ne peux pas le dire.” Et alors j’ai eu une vision. “Vous ne voulez pas croire parce que la clinique a dit que l’opération au cerveau était impossible, mais je vais vous dire ce qu’il faut faire. Partez demain avec l’enfant. D’ici trois jours, vous allez rencontrer une femme aux cheveux noirs dans la rue, et elle va vous demander ce qui ne va pas chez l’enfant. Et elle vous indiquera un petit docteur de campagne qui peut faire cette opération, et vous ne voudrez pas le croire parce qu’à la clinique on vous a dit que c’était impossible. Mais la seule chance pour l’enfant, c’est cette opération, par la puissance et la miséricorde de Dieu. Si vous croyez que je suis son prophète, allez et faites ce que je vous dis.”... 

Deux jours plus tard il a rencontré une femme dans la rue : “Qu’est-ce qui ne va pas chez votre enfant ?” 

“Il a une maladie du cerveau.” Après quelques minutes de conversation, elle lui a dit : “Je connais quelqu’un qui pourrait faire cette opération.”... Le docteur a fait l’opération et l’enfant a été guéri... La clinique Mayo m’a téléphoné : “Qu’est-ce que vous avez fait à l’enfant ?” 

Rien, je ne l’ai pas touché. J’ai seulement dit ce que Dieu m’avait dit de dire. Et le père a obéi.” 

[“Demonology 2”, 7 juin 1953 à Connersville, Indiana, § 151 à 171] 

“AINSI DIT LE SEIGNEUR tu ne mourras pas” 

“Quand j’étais enfant ... je m’achetais des glaces et des bonbons chez Sonny Schimpf, un grand gaillard... Et il est tombé malade... Il ne pesait plus que vingt kilos et il se mourait. Tout était atteint : les poumons, la gorge, ses bras étaient tout maigres... Et Mlle Morgan qui était son infirmière lui a dit : “J’ai été cancéreuse” et elle lui a raconté son histoire [voir au chapitre 6]. 

“Vous avez dit Billy Branham ? Je lui ai vendu des quantités de bonbons à la cannelle et de cornets de glace ! Je me demande s’il pourrait venir prier pour moi.” 

J’y suis allé ... et j’ai dit : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, tu ne mourras pas et tu me vendras de nouveau des bonbons à la cannelle au comptoir.” 

J’ai su qu’il avait été guéri, mais j’avais oublié cela depuis longtemps. A Noël, ma femme et moi nous sommes allés acheter des bonbons. Je ne sais pas pourquoi, nous avons pensé à sa confiserie, alors que d’habitude nous allons au drugstore pour en acheter. 

Sa sœur nous a accueillis : “Eh bien frère Branham, vous vous souvenez de Junie ?” Et un grand gaillard costaud et en pleine santé est arrivé. Je me suis approché du comptoir en gardant la tête baissée : “Je voudrais une livre de ces bonbons à la cannelle.” 

Il a répondu : “D’accord” tandis que sa sœur servait ma femme. “Il y a longtemps, j’en mangeais en regardant un film à côté.” 

“Oui, beaucoup d’enfants en achètent encore. Mon père les préparait pour eux.” 

“Je les aime beaucoup.” 

Après les avoir empaquetés il me les a tendus : “Voulez-vous autre chose ?” Je me suis redressé. 

“Frère Branham !” 

J’ai dit : “Voici les bonbons à la cannelle dont je vous ai parlé avec AINSI DIT LE SEIGNEUR il y a environ cinq ans.” 

“Frère Branham, je suis si complètement guéri, qu’il n’en reste même plus une trace. Je suis seulement un peu dur d’une oreille à cause des antibiotiques qu’on m’avait fait prendre là-bas.”” 

[“Look Away To Jesus”, 29 décembre 1963 à Jeffersonville, p. 10 et 11] 

Résurrection d’un enfant au Mexique 

“Lors d’une de nos réunions, la Lumière avait brillé sur les pas du général Medina, un élu de Dieu. Ce grand soldat catholique, un des plus grands généraux du Mexique, est venu humblement à l’autel et il a reçu le baptême du Saint-Esprit. Puis il est reparti au Mexique et il m’avait supplié d’y aller. Finalement, à la suite d’une vision donnée par le Seigneur et que j’ai racontée à ma femme, j’y suis allé. Et ce général à quatre étoiles est allé au quartier général. Là-bas ils ne font pas de cadeaux aux protestants. Ils savaient que ce serait une réunion formidable, et ils ont obtenu la garde de la milice et une grande arène et le gouvernement m’a invité. Alors l’un des grands évêques catholiques est allé voir le gouverneur : “J’ai entendu dire que vous aviez fait venir un non-catholique.” 

“Oui, cela pose-t-il un problème ? 

“Vous ne pouvez pas faire venir cet homme ! On n’a jamais vu le gouvernement faire une chose pareille !” Mais le gouverneur est Méthodiste et il a répondu : 

“Eh bien, c’est chose faite. C’est un homme de bonne réputation pour autant que je sache. Le général Medina s’est converti en l’écoutant. Des milliers de gens vont venir l’écouter.” 

“Quelle sorte de gens vont venir l’écouter ? Des ignorants et personne d’autre !” 

Le gouverneur a répondu : “Vous vous occupez d’eux depuis cinq cents ans, alors pourquoi sont-ils ignorants ?” Cela a suffit pour les désarmer... 

Un aveugle, mal rasé, sale, pieds nus, est monté sur l’estrade en invoquant Marie. Je lui ai fait dire par l’interprète que ce n’était pas nécessaire et j’ai prié pour lui. J’ai posé ses mains sur mes épaules et j’ai regardé son visage : il faut de toute façon pénétrer dans ce que les gens éprouvent. Et j’ai pensé : “Pauvre homme, il n’a peut-être jamais eu de chaussures de sa vie, pas de quoi s’habiller, il a peut-être des enfants. Si mon père était encore en vie, il aurait son âge...” J’ai appuyé mes épaules contre les siennes pour voir si ma veste pourrait lui aller. Et quelque chose s’est produit : mon cœur a fondu pour lui. C’est cela, il faut être en communion avec les gens. Je l’ai entouré de mes bras : “Père Céleste, aie pitié de ce pauvre aveugle.” Il s’est mis à louer Dieu, à courir, à embrasser tout le monde ! J’étais entré en communion divine avec ses souffrances. 

Et lors d’une réunion cette femme a dit en espagnol : “Mon bébé est mort ce matin à neuf heures.” Et il pleuvait, et chaque soir environ dix mille personnes se convertissaient au Christ. Le soir précédent, l’aveugle avait recouvré la vue sur l’estrade. Il y avait un tas haut comme ça de châles et de chapeaux sur une surface grande comme trois ou quatre fois cette salle. Il a fallu tendre des cordes pour que je puisse arriver sur l’estrade. Et j’ai commencé en prêchant sur la foi. 

Billy m’a dit : “Papa, il va falloir que tu fasses quelque chose pour cette femme. J’ai à ma disposition trois cents huissiers, et ils n’arrivent pas à arrêter ce petit bout de femme de cinquante kilos.” C’était une jolie jeune femme de 23 ou 25 ans, et ce devait être son premier enfant. 

Elle se tenait là les cheveux défaits, le bébé serré contre elle. Elle avait essayé d’entrer dans la ligne de prière, mais il n’y avait plus de carte de prière disponible. Et elle avait été repoussée. Alors, toujours en tenant son bébé, elle avait grimpé sur les gens, elle était passée entre leurs jambes. Et ils avaient dû la renvoyer de l’estrade. 

Je me suis dit : “Si je la laisse monter avec ce bébé mort et sans carte de prière, alors que les autres attendent sous la pluie ou le soleil depuis trois jours, ce sera le désordre... Frère Moore, allez prier pour ce bébé, elle ne saura pas si c’est vous ou moi, elle ne comprend pas l’anglais.” 

... Il y est allé, et je me remettais à prêcher, quand j’ai vu juste devant moi un petit bébé Mexicain debout devant moi et qui riait. “Attendez une minute. Laissez passer la mère.” 

“Papa, je ne peux pas faire cela” m’a dit Billy. 

“J’ai eu une vision, Billy.” 

“Oh, alors c’est différent.” 

On a donc écarté la foule et la femme a été conduite sur l’estrade. Elle est tombée sur les genoux avec son chapelet à la main. Je lui ai dit : “Debout !” 

“Père Céleste, je ne sais pas ce que tu vas faire. Je ne sais même pas si tu veux que je 

prie seulement pour satisfaire cette femme ou quoi. Mais j’impose les mains sur ce bébé dans le Nom du Seigneur Jésus.” Exactement comme je l’ai fait l’autre jour pour le frère Way, lorsqu’il est tombé mort sur le sol. Aussitôt l’enfant a repoussé la couverture et s’est mis à crier ; il était revenu à la vie devant trente ou quarante mille personnes. Les gens se sont mis à crier, des femmes se sont évanouies ... 

J’ai envoyé frère Spinoza avec cette femme chez le docteur qui a certifié par écrit que ce bébé était mort vers neuf heures le matin d’une pneumonie dans son cabinet. Et il était environ dix heures du soir... Vingt mille Catholiques ont reçu Jésus comme leur Sauveur Personnel en une seule fois... Et les journaux ne pouvaient pas ignorer cela et ils sont venus m’interroger :

“Croyez-vous que nos saints pourraient également faire cela ?” 

“Oui, s’ils étaient vivants.” 

“Mais on ne peut être un saint avant de mourir !” 

“Où avez-vous lu cela ? Paul écrivait aux saints d’Ephèse ... de Galatie, de Rome...” 

“Nous ne voulons pas discuter de la Bible, car l’Eglise c’est nous. Ce qui importe c’est ce que l’Eglise dit. Que pensez-vous de l’Eglise Catholique ?” 

“J’aurais préféré que vous ne me posiez pas cette question.” 

“Dites-nous ce que vous en pensez vraiment.” 

“C’est la plus grande formation spirite que je connaisse. Intercéder auprès des morts, c’est du spiritisme... Si un “saint” répond, c’est à partir de l’enfer, car selon ma Bible il ne peut pas revenir. Et si c’était vraiment un saint, alors celui qui parle, c’est le diable qui parle en imitant un saint.” 

“Mais vous aussi vous intercédez auprès d’un mort: Jésus-Christ.” 

“Lui, il est ressuscité, il est vivant pour intercéder, il est le seul Médiateur entre Dieu et les Hommes [1 Timothée 1:5] : J’étais mort, et voici, je vis aux siècles des siècles. J’ai les clefs de la mort et de l’enfer. Que celui qui veut, vienne à Moi et boive librement des eaux de la Vie” ... 

Et eux ont canonisé une femme morte depuis un siècle en disant qu’elle était revenue à la vie et qu’elle avait prié pour des personnes atteintes de la leucémie. Ils veulent monter cela en épingle, et ils ne voient pas les centaines et les centaines de guérisons qui ont lieu sous leur nez ! Ils n’osent pas parler des œuvres confirmées de Dieu. Ils ont reçu l’Invitation, mais ils la rejettent. Ils ne peuvent pas comprendre que rejeter un Message aussi simple, c’est aller à la destruction.” 

[“Footprints”, p. 275 d’après “When Love Projects” le 20 mai 1957 à Saskatoon, Saskatchewan; p. 276 à 279, d’après “Is Your Life Worthy Of The Gospel”, 30 juin 1963 à Jeffersonville, Indiana, “Serpent’s Seed”, 28 

septembre 1958 à Jeffersonville ; p. 454 d’après “The Flashing Red Light Of The Sign Of His Coming”, le 23 juin 1963 à Jeffersonville. “Desperation”, § 141 à 148, 1er septembre 1943 à Jeffersonville. “Restoration Of The Bride Tree” le 22 avril 1962 à Jeffersonville. “The Absolute” le 30 décembre 1962 à Jeffersonville] 

“Ne t’oppose pas à cela, c’est la volonté de Dieu.” 

“Madame Stadsklev m’a téléphoné d’Allemagne. Le papa était aumônier. Et leur bébé 

était mourant. La mère criait : “Ecoutez ! Je sais, j’étais là quand la femme a porté son enfant mort le matin. Et j’ai vu le frère Branham lui imposer les mains et il est revenu à la vie. Cette fois c’est mon bébé, frère Branham.” C’était le premier décès dans leur famille. Le petit était tombé malade le matin et il est mort l’après-midi. 

Et les gens se tenaient autour de l’enfant et prophétisaient : “Le bébé va ressusciter.” J’ai répondu : “C’est très bien, sœur Stadsklev, mais voyons ce que notre Père dit.” Et je suis parti dans les bois pour prier. Quand je suis revenu le lendemain matin, elle avait déjà téléphoné deux ou trois fois... 

Le docteur leur a dit : “Puisque vous avez une telle foi, nous garderons le bébé à l’hôpital, restez avec lui.” Un avion de l’armée américaine était prêt à venir me chercher depuis Heidelberg en Allemagne pour que l’enfant ressuscite. J’ai dit : “Bien sûr que Dieu peut le ressusciter, mais voyons quelle est sa volonté.” J’ai prié toute la nuit, rien ne s’est passé. En revenant le matin, toujours rien. Je suis entré dans ma chambre. Et alors j’ai vu cette Lumière suspendue près de la porte : “Ne mets pas ta main sur cela. Ne t’oppose pas à cela. C’est la Main de Dieu”. 

Je l’ai jointe au téléphone : “Sœur Stadsklev, ensevelissez votre bébé. C’est la Main de Dieu. C’est la volonté de Dieu. Quelque chose lui serait arrivé par la suite. Laissez faire Dieu, car il sait ce qu’il fait. Si l’enfant vivait, c’est vous qui mourriez. Restez-en là.” 

Un grand pasteur Luthérien d’Allemagne a écrit : “Combien j’apprécie frère Branham attendant de connaître la volonté précise de Dieu avant de parler.” C’est cela ! S’en tenir à la décision de Dieu ! Peu importe ce que disent les autres ou ce qui se passe, n’écoutez jamais Satan. 

La mère est venue me voir. “Qu’est-ce qui s’est passé frère Branham ? Etait-ce à cause de la faiblesse de ma foi ?” 

J’ai répondu : “Vous avez une grande foi. Vous avez prié pour votre bébé et, avec votre mari, vous vous êtes cramponnés à cela en disant : Dieu ressuscitera l’enfant. Mais il a refusé de le faire parce qu’il sait ce qui est le mieux, et malgré cela vous l’aimez. C’est une foi véritable.”” 

[“Footprints” p. 209, d’après “How Can I Overcome”, 25 Août 1963, à Jeffersonville] 

Un piano joue tout seul (juillet 1951) 

“A Fort Wayne, Indiana, un petit garçon avait été amené sur l’estrade. Lors de l’imposition des mains, le Saint-Esprit a touché ce petit garçon aux pieds déformés. Il a sauté de mes bras et s’est mis à courir sur l’estrade. Il y avait là une jeune fille de la communauté “Amish” ou “Mennonite” qui jouait au piano : “Le Grand Médecin vient vers nous”. Elle avait de longs cheveux blonds. Et la mère s’est levée et elle est tombée à la renverse. Et l’Esprit de Dieu a frappé cette jeune fille et elle s’est levée d’un bond, a quitté le piano en levant les bras en l’air, et elle s’est mise à chanter dans l’Esprit. Et tandis qu’elle faisait cela, le piano jouait sans s’arrêter “Le Grand Médecin vient vers nous, c’est Jésus plein de compassion”. Ses beaux cheveux lui tombaient dans le dos, elle avait l’air d’un ange. Il y avait là des milliers de personnes regardant les touches du piano qui bougeaient toutes seules en jouant “Le Grand Médecin vient vers nous”. 

Les gens se sont levés de leurs chaises roulantes et de leurs brancards, et ils se sont mis à marcher.” 

[“Elijah And The Meal Offering” § 118 à 122, le 11 mars 1960 à Phœnix, Arizona. Fin de “Questions And Answers On The Seals”, 24 mars 1963 à Jeffersonville] 

[Un jour, Jésus-Christ a maudit un figuier, mais ce n’est que le lendemain que les disciples constatèrent que ce figuier avait complètement séché durant la nuit. William Branham insistait toujours pour rappeler que la foi est une appropriation définitive d’une promesse de Dieu, quelles que soient les manifestations apparemment contraires perçues par les sens, ou les raisonnements les plus convaincants opposés à la Parole de Celui qui est le Même, hier, aujourd’hui et éternellement. Les exemples suivants de guérisons illustrent cette loi divine fondamentale que les hommes ont tant de mal à assimiler.] 

La foi d’un aveugle honorée (juillet 1951) 

Un jour, un aveugle de Fort Wayne, John Rhyn, qui gagnait sa vie en vendant des journaux, s’avança sur l’estrade avec la ligne de prière. William Branham discerna par l’Esprit que cet homme était catholique, et quelles étaient ses activités, et il lui dit : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, recevez votre guérison.” 

“Merci monsieur.” 

“Remerciez le Seigneur.” 

“Mais je ne vois pas !” 

“Cela n’entre pas en ligne de compte. Vous êtes guéri.” 

L’homme descendit de l’estrade apparemment aussi aveugle qu’avant. Mais deux de ses amis s’arrangèrent pour qu’il reprenne place dans la ligne de prière. Et se retrouvant en présence de William Branham, il lui dit : “Vous m’aviez dit que j’étais guéri.” 

“Et vous, vous m’avez dit que vous me croyiez.” 

“Bien sûr, je vous crois, vous m’avez raconté ma vie ! Mais je ne sais pas quoi faire. Et derrière moi le goitre d’une femme a disparu il y a un instant.” 

“Alors si vous me croyez, pourquoi me questionnez-vous ? Je vous cite la Parole de Dieu.” 

“Que dois-je faire ?” 

Voyant que cet homme avait besoin de s’appuyer sur quelque chose de tangible, William Branham lui dit : “Continuez seulement de témoigner : Par ses meurtrissures je suis guéri , et donnez-lui gloire.” 

Dès ce jour, cet homme se mit à louer Dieu en tout lieu : “Ecoutez-moi ! Dieu soit loué, il m’a guéri !” Et en vendant les journaux il continuait : “Dieu soit loué pour m’avoir guéri ! Edition spéciale ! Dieu soit loué pour m’avoir guéri ! Edition spéciale ! 

...” 

Les gens riaient et se moquaient de lui : “Comment vas-tu John ?” 

“Dieu soit loué de m’avoir guéri. Je vais bien.” 

Deux ou trois semaines après la réunion, des amis le conduisirent chez le coiffeur. Ce dernier, moqueur, lui demanda : “Alors John, il paraît que tu es allé voir un guérisseur divin ... et que tu es guéri ?” 

“Oui. Loué soit le Seigneur, il m’a guéri.” 

Et à cet instant, il se leva d’un bond, complètement guéri, et il partit en courant dans la rue ! 

[“The Super Sign” § 115 à 129, le 27 décembre 1959 à Jeffersonville, Indiana] 

La foi d’un paralytique honorée 

Un jour, William Branham fut conduit auprès d’un jeune infirme. Il lui révéla son nom et l’endroit d’où il venait, puis il ajouta : “Par Ses meurtrissures tu as été guéri.” 

Ce jeune homme rentra chez lui en témoignant de sa guérison malgré l’absence de tout signe visible. Des pasteurs vinrent lui rendre visite et lui expliquèrent qu’il devait cesser d’agir ainsi et de jeter l’opprobre sur la cause du Christ. Il leur répondit : “Monsieur, si vous étiez assis à ma place dans ce fauteuil, vous n’essayeriez pas de m’ôter mon dernier espoir en Christ. Par ses meurtrissures je suis guéri.” Il venait tout juste de dire cela qu’il se leva de son fauteuil en glorifiant Dieu. 

[“The Super Sign” § 110 à 113, le 27 décembre 1959 à Jeffersonville, Indiana] 

La foi de deux amies honorée 

Lors d’une réunion, une chrétienne s’avança dans la ligne de prière. Le Saint-Esprit révéla à William Branham le nom de cette femme, l’endroit d’où elle venait, et qu’elle souffrait d’un ulcère à l’estomac consécutif à une forte tension nerveuse : “AINSI DIT LE SEIGNEUR, rentrez chez vous, mangez, Jésus-Christ vous guérit.” Son amie, qui était présente, se réjouit de cette déclaration. Elle avait elle-même une grosse tumeur au cou, et s’avança à son tour. Le Saint-Esprit se manifesta : “Vous vous réjouissez et vous êtes émue parce que cette femme là-bas est une de vos voisines... AINSI DIT LE SEIGNEUR, rentrez chez vous, vous recevrez votre guérison.” 

La femme à l’ulcère rentra chez elle, essaya de manger ... et faillit en mourir ! Mais elle continua pendant une ou deux semaines à témoigner au voisinage, à sa famille et à l’église que le Seigneur l’avait guérie. Son mari lui-même lui demanda de cesser de parler de guérison et de jeter l’opprobre sur le Seigneur. 

“Est-ce que tu arrives à manger maintenant ?” “Non, pas tout ce que je voudrais. Mais je suis déjà guérie par Ses meurtrissures.” Elle trouvait cependant du réconfort auprès de son amie, la “chrétienne à la tumeur” 

qui soutenait de son côté le même combat de la foi. Elles s’étaient promises de conserver ce genre de foi. 

Un matin, elle eut très faim et sentit quelque chose d’étrange passer sur elle. Et elle se mit à manger un peu. Voyant au bout de quelques minutes que rien ne se passait, elle se fit des œufs sur le plat, but une tasse de café, et prit un vrai repas. Une demi-heure plus tard elle avait encore faim. Elle courut chez son amie. 

Elle trouva cette dernière bouleversée : sa tumeur avait disparu pendant la nuit ! 

[“The Super Sign” § 86 à 109, le 27 décembre 1959 à Jeffersonville, Indiana] 

Vision du Sang et du pardon (juillet 1951) 

“J’étais à Toledo (Ohio) pour des réunions de réveil ... et je logeais dans un petit motel. Et nous mangions dans un merveilleux petit restaurant tenu par des chrétiennes. Le dimanche j’ai eu faim, j’avais un peu jeûné et, avant d’aller à la réunion de deux heures, je suis allé en face dans un endroit ouvert toute la nuit. 

En entrant j’ai remarqué une jeune fille de seize ans et un garçon de dix-huit ans se tenant par la taille au comptoir. J’ai entendu une machine à sous et, en me retournant, j’y ai vu un policier, le bras autour d’une femme. Vous savez que les machines à sous sont illégales dans l’Ohio, et ce représentant de la loi, un homme de mon âge, sans doute marié et ayant des enfants, jouait avec cette machine. 

Je me suis assis et personne ne m’a remarqué... Et j’ai observé. Et j’ai vu là une femme dans les soixante-cinq ans, les cheveux coupés teints en bleu, très maquillée, avec un short court qui laissait voir des jambes flasques. Elle était ivre, et était assise avec deux hommes... Ils étaient saouls tous les deux. 

“Mon Dieu, comment peux-Tu supporter cela ? Tu devrais détruire tout cela. Est-ce que mes petites Rebekah et Sarah devront grandir sous ce genre d’influence et affronter un monde où les gens agissent comme ceci ? Mon Dieu, que puis-je faire ? Regarde ... Et moi je suis dans cette ville en train de crier autant que je peux et eux ne le savent pas et continuent comme... Viens mon Dieu et que Jésus débarrasse tout cela.” 

Alors j’ai vu passer devant moi un petit tourbillon. C’était le monde qui tournoyait au milieu d’une aspersion de Sang cramoisi semblable à une comète tourbillonnante. Et juste au-dessus de ce tourbillon, j’ai vu Jésus regardant en bas. Et je me suis vu sur la terre en train de faire des choses que je n’aurais pas dû faire. Et à chaque fois que je commettais un péché, Dieu aurait dû me tuer selon sa sainteté et sa justice. “Le jour où vous en mangerez, vous mourrez …” 

Et j’ai ainsi vu mes péchés s’élever. Et à chaque fois qu’ils allaient heurter le Trône, son Sang agissait comme un pare-chocs. Je voyais mes péchés le heurter et le Sang coulait sur son visage. Et je l’ai vu lever les mains : “Père, pardonne-lui, car il ne sait pas ce qu’il fait.” 

Je me suis vu faire encore autre chose, et cela l’a encore frappé. Dieu aurait dû me tuer sur le champ, mais son Sang m’a protégé, et a retenu mes péchés. J’ai pensé : “Ô mon Dieu, ai-je fait cela ? Ce n’est pas possible !” Je me suis approché de lui, et j’ai vu là un 

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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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William Branham = faux prophète - Page 2 Empty Re: William Branham = faux prophète

Lun 4 Mar 2024 - 17:02
livre avec mon nom dessus et toutes sortes de lettres noires en travers. “Seigneur, je suis désolé d’avoir fait cela. Est-ce que ce sont mes péchés qui t’ont fait cela ? Est-ce moi qui répand ton Sang autour du monde ? ... Veux-tu me pardonner? ... J’essaierai d’être meilleur avec ton aide...” 

Il a mis un Doigt dans son côté, et il a écrit “pardonné” sur le livre, et l’a jeté derrière lui dans la Mer de l’Oubli. “Ainsi je te pardonne, mais toi tu la condamnes... Tu ne veux pas qu’elle vive. Toi tu te trouves bien car tu es pardonné. Mais elle ? Elle aussi en a besoin.” 

J’ai pensé : “Mon Dieu, comment connaître ceux que tu as appelés ou non ?” Mais mon travail c’est de parler à tous. La vision m’a quitté, et je suis allé vers elle : “Bonjour madame”. Les deux hommes étaient partis aux toilettes... 

“Est-ce que je peux m’asseoir ?” 

“J’ai quelqu’un avec moi.” 

“Ce n’est pas ce que je voulais dire sœur.” 

Elle m’a regardé quand je l’ai appelée “sœur”. “Qu’est-ce que vous voulez ?... Comment vous appelez-vous ?” 

“Branham.” 

“Celui qui a parlé dans le stade ?” 

“Oui.” 

“Je voulais m’y rendre. J’ai été élevée dans une famille catholique. J’ai deux filles chrétiennes. Mais certaines choses sont arrivées et j’ai pris la mauvaise voie.” 

“Mais sœur peu m’importe, le Sang est encore autour de vous. Ce monde est recouvert du Sang.” Sinon, Dieu nous tuerait tous. Quand le Sang sera ôté alors ce sera le jugement... “Le Sang vous couvre encore. Mais un jour quand la vie s’arrêtera, l’âme s’en ira au-delà de ce Sang, et alors ce sera le jugement. Tandis que vous avez l’occasion d’être pardonnée ...” 

“Mais je bois, monsieur Branham.” 

“Ça ne fait rien. Quelque chose m’a demandé de venir vous le dire. Dieu, avant la fondation du monde, vous a appelée, sœur. Vous êtes sur la mauvaise voie et vous ne faites qu’empirer les choses.” 

“Croyez-vous qu’il voudra de moi ?” 

“Absolument. Il va vous accepter.” 

Et nous nous sommes mis à genoux sur le plancher et nous avons prié à l’ancienne mode. Et le policier a enlevé son chapeau et a mis un genou à terre.” 

[“Footprints” p. 224 à 227 d’après “Hebrews, Chapter Five And Six”, 8 septembre 1957 à Jeffersonville] 

“Où est ton Elie ?” 

“Une nuit où je revenais de Chattanooga, l’avion a atterri à Memphis (Tennessee). On m’avait logé dans un bel hôtel et on m’avait dit que mon avion partait le lendemain matin à 7 heures. J’allais poster quelques lettres ... quand le Saint-Esprit m’a dit : “Continue de marcher”. Et je suis allé dans le quartier noir. J’ai pensé : “Mais c’est l’heure du départ de mon avion !” Et le Saint-Esprit me disait toujours : “Continue de marcher !” 

J’ai regardé l’une de ces pauvres petites baraques peintes où habitent les noirs. Une vieille femme typique avec la chemise d’homme attachée autour de la tête était penchée sur la barrière. J’avançais en chantant un cantique... Il y a environ 14 ans de cela. Je me suis approché d’elle, de grosses larmes coulaient sur ses joues : “Bonjour pasteur.” ... 

“Bonjour. Comment savez-vous que je suis pasteur ?” 

“Je savais que vous alliez venir.” 

“Comment cela ? Vous me connaissez ?” 

“Non, mais je savais que vous alliez venir. Vous connaissez l’histoire de la Sunamite ? ... Je suis comme elle. Le Seigneur m’a donné un bébé et je lui ai promis de l’élever pour lui. Je suis pauvre, et je fais la lessive des Blancs pour gagner ma vie. Je l’ai élevé du mieux que je pouvais, mais il est allé en mauvaise compagnie et il a attrapé une maladie. Quand nous l’avons su, c’était déjà très avancé. Et il est en train de mourir dans son lit. Il est inconscient depuis deux jours. Le docteur a dit qu’il allait mourir... J’ai prié toute la nuit : Seigneur tu m’as donné cet enfant comme à la Sunamite [2 Rois 4]. Où est ton Elie ? Je me suis endormie sur mes genoux, et j’ai eu un songe : ‘Sors et tiens-toi à la porte. Un homme portant un petit chapeau sombre et un costume foncé descendra la rue. Il te parlera’. Et j’attends depuis ce matin ... et je vous ai vu arriver...” 

“Votre garçon est malade ?” 

“Il est mourant.” 

“Je m’appelle Branham. Vous me connaissez ?” 

“Non, je n’ai jamais entendu parler de vous.” 

“Je prie pour les malades.” Mais ce n’est pas cela qui l’intéressait : elle ne voulait pas que son fils meure pécheur. 

Je suis entré... Il y avait un écriteau accroché à la porte : “Que Dieu bénisse notre maison”... Sur un lit dans un coin était étendu un grand et beau gaillard de quatre-vingt kilos environ ... tenant sa couverture en disant : “Heuh, heuh.”... 

Il avait la syphilis, et sa mère l’embrassait sur le front et le caressait en l’appelant “son petit enfant”. J’en ai eu le cœur gros, et j’ai pensé : “Peu importe combien tu es enfoncé dans le péché, tu restes son enfant. Dieu a dit : ‘Quand une femme oublierait l’enfant qu’elle allaite, Moi, Je ne t’oublierai jamais, car ton nom est gravé dans la paume de Mes mains’.” 

... C’est vrai, il n’y avait rien de précieux dans cette maison, mais elle avait quelque chose que chaque maison devrait posséder, c’est-à-dire Dieu... Il y avait là une vieille Bible ouverte aux pages écornées. 

“Le pasteur vient prier pour toi mon chéri.” “Heuh, heuh, c’est sombre, heuh.” J’ai demandé : “Qu’est-ce qu’il veut dire ?” “Il ne sait pas ce qu’il dit. Le docteur dit qu’il a perdu la raison. Il croit qu’il est parti 

dans une barque quelque part sur une grande mer en train de ramer, et il est perdu. Et cela je ne peux pas le supporter. Je sais que mon enfant est perdu. Je sais que vous êtes venu m’aider parce que le Seigneur me l’a dit.” 

“Je vais prier pour lui, et peut-être que le Seigneur le guérira.” Ce n’est pas ce qui l’intéressait, elle voulait qu’il se redresse en disant qu’il était sauvé. C’est tout, c’était cela qui importait. De toute façon un jour il devrait partir, et peu lui importait du moment qu’il était sauvé. Oh, si nous pouvions avoir cette attitude ! Elle savait qu’elle vivrait alors avec lui à nouveau dans la Demeure Eternelle. Je lui ai dit : “Prions.” 

Elle s’est agenouillée. J’ai pris les pieds du garçon : ils étaient glacés et humides et je ne pouvais pas les recouvrir, la mince couverture était insuffisante et il n’avait qu’un caleçon. Et il tirait et s’accrochait à la couverture pensant être dans une barque en train de ramer : “Il fait si sombre ! Heuh, heuh ! Il fait si sombre !” ... 

“Voulez-vous nous conduire dans la prière ?”... Et cette sainte a prié. Oh ! Quand elle parlait à Dieu, on savait qu’elle lui avait déjà parlé auparavant ! Elle savait à qui elle s’adressait ! ... 

Je ne lui ai pas demandé si elle était baptiste ou pentecôtiste ou autre chose. Ce n’était pas mon affaire. Je suivais seulement le Saint-Esprit et elle faisait de même ... Après avoir fini de prier elle s’est levée, l’a embrassé sur la tête en disant : “Dieu, bénis mon enfant.” Puis elle m’a dit : “Maintenant voulez-vous prier pasteur ?” ... Il était environ 8 heures et demie, j’étais à genoux à cinq kilomètres de l’aéroport et l’avion devait partir à 7 heures... 

J’ai posé mes mains sur ses pieds : “Père Céleste, je ne comprends pas ceci ... je devais prendre l’avion, il y a près d’une heure et demie, et tu m’as dit de continuer à marcher, et c’est tout ce que je sais pour le moment. Et tu lui as montré à elle que je viendrais. Si cela vient de toi Seigneur, alors je ne sais pas que faire sinon poser mes mains sur ce garçon.” 

Alors, il a dit : “Oh, maman, il commence à faire clair ici maintenant.” Cinq minutes plus tard il était assis au bord du lit, serrant sa mère dans ses bras.” 

J’ai pris un taxi ... l’avion s’apprêtait à partir. Dieu avait retenu cet avion au sol pour moi ! C’est ce que je crois ! ...” 

[Deux ans plus tard lors d’un arrêt en gare de Memphis, ce garçon l’a accosté : “C’est moi ! Pasteur, je suis parfaitement guéri. Et non seulement cela mais je suis chrétien maintenant !”] 

[“Footprints”, p. 302 à 306 d’après “The Thyatirean Church Age”, 8 décembre 1960] 

Joseph, le fils promis 

“J’étais en train d’étudier la vie de Joseph, un homme contre lequel il n’y avait rien à redire ... un type parfait du Christ ! Et je me suis mis à pleurer dans ma chambre d’hôtel en lisant cela : “O Dieu, je veux te remercier pour un tel homme, un homme de chair comme moi, un homme capable de te croire et de prendre ta Parole.” Ses frères le détestaient, mais il ne pouvait pas être autrement que spirituel. Il avait des visions. Il pouvait interpréter les songes... 

“Pourquoi le détestaient-t-ils ?” Mais pourtant il n’a pas bronché, il s’en est tenu à cela. 

J’ai dit : “Merci Seigneur pour un tel homme.” 

Et juste à ce moment le Saint-Esprit m’a parlé : “Tu auras un fils et tu l’appelleras Joseph”. 

Je me suis levé, et j’ai remercié le Seigneur. 

Becky avait un an à cette époque. Elle était venue au monde par césarienne ... et le docteur m’avait dit : “Frère Branham, n’ayez pas d’autre enfant avec votre femme. A l’intérieur c’est aussi fin qu’un ballon de baudruche. Il vaudrait mieux lui ligaturer les trompes.” 

“Non docteur, pas cela.” 

“Comme vous voulez, mais il ne faut pas qu’elle ait d’autre enfant : elle en mourrait. Cela a déjà été très difficile cette fois, elle s’en est sortie de justesse.” 

Le Seigneur m’avait dit que j’allais avoir un fils du nom de Joseph, et je n’ai jamais eu peur... Et j’ai annoncé partout que j’allais avoir un fils du nom de Joseph... 

Quatre ans plus tard ma femme et moi avons appris que nous allions avoir un enfant. Et tout le monde a demandé : “Est-ce Joseph ?” J’ai répondu : “Je le crois, mais je ne sais pas. Mais j’aurai Joseph.” 

Lorsque l’enfant est né, c’était la petite Sarah [19 mars 1951]. Un homme m’a téléphoné en se moquant : “Vous vouliez dire Joséphine !” Cet homme est mort. 

J’ai répondu : “Dieu m’a dit que j’aurai un fils que j’appellerai Joseph.” Trois personnes d’une certaine dénomination ont dit quand Sarah est née : “C’est un faux prophète.” 

J’ai répliqué : “Un instant, ... je n’ai jamais dit QUAND, et Dieu n’a jamais dit QUAND”... Il avait dit à Abraham qu’il aurait un fils, mais Ismaël est né entre temps... 

Le docteur est venu : “Il faut que je lie ces trompes maintenant.” 

“Ne le faites pas !” 

“Alors pour avoir ce garçon il va falloir que vous vous mariiez une autre fois.” 

“Non, c’est par elle que j’aurai cet enfant ! C’est Dieu qui l’a dit !” Ce n’était pas écrit dans la Bible, mais c’était écrit sur mon cœur par la révélation, par la foi. Je ne voulais pas trébucher sur la promesse de Dieu par incrédulité... 

Quatre années se sont écoulées, et ma femme a été à nouveau enceinte. 

Alors une femme a fait circuler partout une fausse prophétie : “Meda va mourir car c’est moi qui ai été envoyée pour conduire Bill. Il ne m’écoutera pas parce que je suis une femme, et Dieu va se venger de lui en faisant mourir sa femme.” 

J’ai répondu : “Dieu a envoyé Jésus-Christ pour me conduire. Je suis conduit par le Saint-Esprit.”...Pauvre Meda !... Elle m’a demandé : “Bill, crois-tu que je vais mourir ?” 

“Je ne sais pas ma chérie, mais l’enfant naîtra de toute façon. Tu vas mettre au monde un Joseph.” 

“Ce sera lui ?” 

“Je ne sais pas chérie. Tout ce que je sais, c’est que Dieu a dit que nous aurons Joseph ...” 

Je suis allé prier au moulin et là, entre deux arbres, j’ai vu la Lumière disant : “Retourne à ton travail et à ton livre” ... La Bible était dans ma voiture. Le vent l’avait ouverte là où Nathan va trouver David : “Maintenant, tu diras à mon serviteur David : ... Je t’ai pris derrière les brebis de ton père, ... et j’ai rendu ton nom grand” ... J’ai continué jusqu’au passage où il dit que ce n’est pas lui qui bâtira le temple mais que ce sera son fils. En lisant cela j’ai demandé : “Joseph ?” C’était bien cela. Je suis revenu à la maison. Elle était là, pouvant à peine marcher... J’ai couru et je l’ai serrée dans mes bras : “Ma chérie, c’est Joseph qui vient !” ... Cette nuit-là, le bébé est descendu sans l’aide d’une césarienne ... il est né le lendemain matin [19 mai 1955].” 

[Le 29 novembre 1959 à San Jose, Californie, Branham déclare que son fils a déjà l’esprit de prophétie et qu’il croit que Joseph sera un puissant prophète ; “Let Us See God” § 19 à 23] 

[“Footprints”, p. 251 à 255 d’après “Works Is Faith Expressed”, 26 novembre 1965 à Shreveport, Louisiane] 

[Si au tout début de son ministère William Branham recevait des visions lui indiquant ce qu’il devait faire [voir le chapitre 3], par la suite le signe visible dans la main faisait croître la foi des gens. Puis, conformément à la promesse de l’Ange [voir chapitre 6], un second signe s’est manifesté : l’Esprit révélait à William Branham des faits de leur passé, et, encouragés de cette façon, ils étaient souvent guéris sans même un mot de prière. Il arrivait ainsi parfois que des péchés secrets ou non réellement confessés à Dieu étaient révélés et les gens alors remettaient leur vie en ordre devant Dieu, permettant ainsi à la bénédiction de se manifester.] 

Première manifestation du “second signe” (1949) 

“Le signe dans la main, ce n’est pas parfait, car je dois trouver le nom de diverses maladies, et pour certaines maladies les sensations que je ressens se ressemblent... 

Mais il m’a dit : “Si tu es sincère, alors tu diras aux gens les secrets mêmes de leur cœur et les choses qu’ils ont faites durant leur vie”. 

Et cela s’est passé il y a trois mois environ à Regina (Saskatchewan) lors d’une grande réunion où près de dix mille personnes étaient rassemblées. A la fin de la réunion j’ai répété ce que le Seigneur m’avait dit... 

Je me suis retourné pour prendre un verre d’eau sur l’estrade, pendant que la ligne de prière se formait, et le Rév. Baxter essuyait avec un mouchoir la transpiration de mon front... 

Une dame avait été amenée dans la ligne de prière près du micro, et je me suis approché d’elle. Je l’ai saluée, et quelque chose s’est passé. Je n’avais jamais ressenti cela auparavant. C’était cette onction, différente des autres onctions du Saint-Esprit, une sensation sainte. Et j’ai vu cette dame lorsqu’elle était une petite fille d’environ douze ans, assise près d’un bureau dans une salle de classe, et la plume qu’elle tenait à la main a pénétré dans l’œil. Et cette dame s’est mise à pleurer : “C’était moi. Mon œil droit est aveugle.” 

Et je l’ai encore vue à l’âge d’environ seize ans, courant aussi vite que possible avec un gros ruban dans les cheveux et deux tresses dans le dos et une robe à pois. Un gros chien jaune la poursuivait. Elle est montée sur une véranda et une dame l’a fait entrer. ... 

J’ai déclaré : “Mes amis, quelque chose vient de se passer ici, je ne sais pas ce qui se passe. Sœur, laissez-moi prendre votre main.” Mais je n’ai senti aucune vibration. Et à nouveau, en relevant la tête, j’ai vu une dame sortir d’une grange rouge et se diriger vers une maison blanche. “Sœur, c’est vous.” Je l’avais reconnue. “Il y a un parterre de fleurs à votre droite, et il y a un escalier que vous ne pouvez pas gravir : il y a quelque chose qui ne va pas avec votre dos. Vous êtes courbée sur le côté et vous pleurez.” Et je l’ai entendu dire : “Si seulement je pouvais aller à une réunion de Frère Branham, je n’aurais plus de problème.” 

En entendant cela, la femme s’est évanouie, et il a fallu la soutenir. Quand elle est revenue à elle, son œil était normal et elle pouvait remuer tout à fait normalement son dos. 

Baxter a alors pris le micro : “Frère Branham, ce qui vient de se passer, c’est ce que vous avez annoncé il y a un instant.” Et tout le monde s’est mis à crier partout dans la salle. 

Et alors un jeune homme avec des béquilles s’est approché en boitillant : “Frère Branham, dites-moi ce que je dois faire.” Il était venu sans carte de prière et les huissiers sont venus pour l’éloigner. Je lui ai dit de retourner chercher une carte de prière. Et en pleurant il m’a dit : “Dites moi seulement ce que je dois faire.” 

“Je ne sais pas quoi dire ... Un instant, ne le renvoyez pas ... Vous avez quitté Regina Beach ce matin en bus. Je vois votre père et votre mère vous interdisant de partir. Et un autre homme ressemblant à votre père vous a prêté de l’argent.” 

“C’est mon oncle.” 

“Et maintenant je vous vois dans une chambre regardant par le côté d’une baie vitrée.” 

“C’est chez ma tante. Je demeure chez elle. Qu’est-ce que je dois faire, frère Branham ?” 

“Crois-tu de tout ton cœur ?” 

“De tout mon cœur.” 

“Lève-toi, Jésus-Christ t’a guéri.” Il a laissé tombé ses béquilles et ses jambes se sont redressées. Il a traversé la salle en glorifiant Dieu. Et, depuis, ce don n’a jamais cessé. L’Ange avait dit : “Alors, s’ils n’entendent pas la voix du premier signe, ils entendront la voix du second.”” 

[“Footprints” p. 188 à 190 d’après “Two Signs Explained”, 28 octobre 1949 à Dallas, Texas] 

Un couple restauré 

“Une femme est venue chez moi : elle avait dépensé une fortune auprès des psychiatres... 

Elle donnait des cours bibliques le dimanche aux enfants... Je lui ai dit : “Je vois une voiture verte, et vous êtes avec un homme blond, et un train a failli heurter la voiture... Votre mari était à l’armée à ce moment-là.” Elle s’est relevée en pleurant : “Ne dites cela à personne !” Vous voyez, c’était caché là dans son subconscient. “Je l’ai confessé à Dieu il y a longtemps.” 

“Oui, mais ce n’est pas à Dieu que vous avez fait le mal. Vous avez agi contre votre vœu de mariage. Allez d’abord mettre cela en ordre avec votre mari.” 

“Il me quittera. Et j’ai deux enfants” 

“De toute façon Dieu vous a quitté. Alors par lequel voulez-vous être abandonnée ? Les psychiatres n’avaient pas découvert cela, mais le Saint-Esprit l’a révélé alors que je ne vous connaissais pas.” 

“Je ne peux vraiment pas lui dire.” 

“Bien. J’ai été heureux de faire votre connaissance”. Mais elle est revenue aussitôt. 

Je lui ai demandé : “Qu’est-ce que vous voulez ?” 

“Frère Branham, je ne peux pas raconter cela à mon mari !” 

“Votre mari a les cheveux noirs... Il doit vous confesser la même faute.” 

“Oh, pas mon mari !” 

“Vous connaissez cette femme qui porte une robe rose et qui travaille dans les bureaux de telle société automobile ? Et cette femme est appelée par tel nom.” 

“Oui, c’est exact.” 

“Il y a deux semaines, il était avec elle sous un hêtre dans une Chevrolet marron avec tel numéro minéralogique... Allez le chercher.” 

Ils sont revenus tous les deux. C’était la vérité. Avant de venir à l’autel il faut que tout cela soit mis en ordre... Sinon, vous aurez beau faire, cela vous poursuivra toute votre vie, jusqu’à ce que ce soit purifié. Et la seule solution c’est la confession, même si cela doit vous arracher la peau. Beaucoup ne sont pas d’accord avec cela. Mais faites-le, et vous verrez.” 

[“Footprints”, p. 288 et 289 d’après “Questions And Answers, le 23 Août 1964 à Jeffersonville] 

Un autre couple restauré 

[L’incident suivant est exceptionnel car William Branham prenait soin d’écarter le micro pour que les révélations à caractère trop personnel ne parviennent pas aux oreilles de l’auditoire.] 

En janvier 1950 à Houston, Texas, une femme est montée sur l’estrade afin de bénéficier de la prière. Mais William Branham l’a regardée : “Avant que je puisse prier pour vous, vous devez confesser votre péché.” Et comme elle affirmait être une honnête femme, il a précisé : “Vous avez été infidèle à votre mari.” Ce dernier, présent dans la salle, s’est avancé vers l’estrade pour arrêter cette grave accusation publique. William Branham a demandé aux huissiers de le laisser approcher, et, alors qu’il n’était plus qu’à trois mètres de lui, il lui déclara : “Monsieur, qu’en est-il de vous et de votre secrétaire rousse, assise dans l’automobile, dans le sentier, vendredi passé au soir ? Vous avez besoin tous les deux de vous repentir, de vous confesser l’un à l’autre, et soyez désormais mari et femme.” 

[“The Acts Of The Prophet” de Pearry Green, chapitre 3] 

La manifestation du don de discernement était épuisante pour l’évangéliste qui ne pouvait l’exercer trop longtemps au cours d’une même réunion. Il explique que la foi des gens force la vision à apparaître, par un phénomène semblable à celui de la femme atteinte d’une perte de sang et qui a touché le vêtement de Jésus : “Il a senti une force sortir de lui.” Mais Jésus, lui, avait l’Esprit sans mesure. “La plénitude de Dieu est dans l’Eglise mais nous, nous avons l’Esprit avec mesure. C’est pourquoi je suis pris de faiblesse au point de m’évanouir presque.” William Branham précise qu’à l’inverse, lorsque c’était Dieu qui prenait l’initiative de lui accorder une vision, ce qui arrivait très souvent semble-t-il, il ne ressentait alors aucune fatigue. 

[“Footprints” p. 272 à 275, d’après “India Trip Report”, 26 janvier 1957 à Lima, Ohio] 

Le témoignage de l’évangéliste F. F. Bosworth 

Frère Branham ... éloigne le micro pour que l’auditoire n’entende pas, et indique au malade le péché non confessé et non pardonné qui doit être abandonné avant que le don de guérison ne puisse lui apporter la délivrance. Dès que les gens ont promis d’abandonner le ou les péchés ainsi révélés, la guérison vient souvent avant même la prière de frère Branham... C’est plus que le don de guérison dont il est parlé en 1 Corinthiens au chapitre 12. Frère Branham est un “voyant” comme les Prophètes de l’Ancien Testament. “Je vois comme je vous vois maintenant, mais je sais que c’est une vision.”... Et il agit conformément à ce qu’il s’est vu faire en vision. Le succès est de cent pour cent... 

Quand le don est à l’œuvre, frère Branham est extrêmement sensible à la Présence et au travail du Saint-Esprit, ... il semble passer au-delà du voile qui sépare la chair du monde spirituel... A Fort Wayne une femme est venue dans la ligne de prière avec un enfant au pied-bot de naissance et la jambe dans un plâtre. Sans même prier pour l’enfant, frère Branham a dit à la femme, devant le micro : “Ferez-vous ce que je vais vous dire ? ... Rentrez chez vous et enlevez ce plâtre, et demain soir ramenez cet enfant: son pied sera parfait.” Tout l’auditoire a entendu... Le soir suivant, l’enfant avait un pied parfait et il marchait. Un docteur a vérifié à la radio. J’ai demandé pourquoi il n’avait pas prié : “Ce n’était pas nécessaire, j’avais eu la vision de l’enfant guéri l’après-midi.”... “Le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ...Le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait”(Jean 5: 19)... 

Les deux dons de frère Branham permettent de faire grandir la foi de ceux qui sont dans la ligne de prière mais aussi de l’auditoire ... Il n’est pas nécessaire que les signes se répètent pour chacun, alors que chacun les a vus manifestés sur l’estrade... Ainsi à Flint, il s’est arrêté et a tendu le doigt vers un balcon : “Je viens de voir en vision une femme en costume bleu avec une ceinture rayée. Elle vient d’être guérie d’un cancer.” La femme s’est levée d’un bond : “C’est moi !” 

Une jeune fille se mourant d’une leucémie avait été apportée sur une civière. La clinique Mayo ne lui donnait aucun espoir de vie ... Je suis allé vers elle pour lui demander de prier afin que Dieu élève son niveau de foi, et que le don puisse s’exercer en sa faveur. J’ai vu ses lèvres remuer, et soudain frère Branham a senti cette attraction de foi, il a sauté de l’estrade et s’est approché d’elle : “Au Nom de Jésus, levez-vous, recevez la force divine et soyez guérie.” Elle a obéi : les mains levées et avec des larmes de joie et d’adoration, elle s’est mise à marcher de long en large... 

A Dallas, frère Branham était occupé avec la ligne de prière, et il a senti une attraction de foi sur sa droite. Il s’est arrêté ... et a tendu le doigt vers un homme sur un brancard dans la fosse d’orchestre : “Debout, vous êtes guéri depuis cinq minutes.” Il s’est levé en louant Dieu et sa femme s’est précipitée dans ses bras. Il était venu mourant d’un cancer du poumon... 

La guérison de la première personne dans une ligne de prière n’est en fait que le prélude au service de guérison, c’est en fait une leçon pour tout l’auditoire... A Louisville, frère Branham a invité à s’avancer tous ceux qui étaient allongés sur des civières, ou assis sur des chaises roulantes, et les infirmes. Tandis qu’ils s’approchaient, leur foi s’est mise à aspirer la vertu de guérison du don... Frère Branham pointait rapidement son doigt de l’un à l’autre : “Le Christ vous a guéri ...” Les gens jetaient leurs cartes de prière en l’air, abandonnaient leurs béquilles, certains se mettaient à sauter et à louer Dieu ... C’était indescriptible... 

Les gens étaient convaincus de péchés et voulaient être sauvés. J’ai vu jusqu’à deux mille personnes dans une seule réunion se lever en larmes et donner leur âme à Dieu. 

[“A Man Sent From God” de Gordon Lindsay, chapitre 20, p. 171 à 179] 

Un membre du Congrès américain croit 

Un membre du Congrès américain, William D. Upshaw de Georgie, avait été infirme pendant près de soixante-six ans. A l’âge de 18 ans, il s’était fracturé la colonne vertébrale, mais était arrivé à marcher grâce à des béquilles après beaucoup d’efforts. Il assista à plusieurs réunions, et Gordon Lindsay lui dit que Dieu pouvait le guérir, mais que sa foi devait grandir jusqu’à ce qu’elle puisse s’emparer de la promesse pour le miracle désiré. 

Deux ans plus tard, William Branham sous onction sur l’estrade, reçut une vision et déclara cet homme guéri. Mr. Upshaw a cru que c’était la vérité et a bondi de son siège complètement guéri. Pendant plusieurs années, il a donné son témoignage dans plusieurs villes américaines. 

[Résumé d’un témoignage de Gordon Lindsay relaté dans “Biographie de William Branham” de André Morin, p. 183, et de Footprints p. 239 d’après “My Commission, And Faith Without Works Is Dead”, 5 mai 1951 à Los Angeles, Californie] 

Un homme écrit sa condamnation sur une carte de prière 

“Beaucoup parmi vous se souviennent de cet homme qui est monté sur l’estrade un soir à Windsor (Ontario). Il pensait que je lisais les cartes de prière par un tour de télépathie. Et il était sûr de son coup... J’étais fatigué et on s’apprêtait à m’emmener. Il portait un costume gris, avec une cravate rouge. Il avait l’air intelligent et belle allure. Je ne l’avais pas encore remarqué. Je lui ai dit: “Donnez-moi votre main. Je suis fatigué avec toutes ces visions... Monsieur, vous n’avez rien, vous pouvez partir.” 

“Oh, mais si !” “Alors faites-moi voir encore. Non, il n’y a pas de signe. Vous êtes en bonne santé.” “Regardez ma carte de prière.” Sans réfléchir j’ai répondu : “Ce qu’il y a sur votre carte de prière ne m’intéresse 

pas”. J’étais épuisé, mais la grâce de Dieu était toujours présente. Si Dieu vous envoie, c’est sa responsabilité, et non la vôtre, de prendre soin de vous... 

“Regardez ma carte de prière.” 

“Eh bien, vous avez eu peut-être beaucoup de foi, c’est pourquoi vous avez été guéri.” 

Alors il a déboutonné sa veste et gonflé sa poitrine et, se tournant vers l’auditoire, il a dit : “Nous y voilà ! Vous voyez le truc ? Maintenant j’ai eu beaucoup de foi dit-il ! Il est si fatigué que la télépathie ne peut plus marcher ! Alors il s’en sort en disant que ma foi est grande ! J’ai écrit quelque chose sur ma carte de prière mais il n’arrive pas à le saisir. C’est le truc.” 

Je me suis demandé : “Qu’est-ce qui se passe ?” Un Judas, un pasteur d’une grande dénomination ! ... Alors la grâce de Dieu est descendue et je lui ai dit : “Monsieur, pourquoi le Diable vous a-t-il mis à cœur d’essayer de tromper Dieu ? Vous êtes un pasteur de l’Eglise du Christ. Et hier soir, vous, votre femme, et cet homme assis là-bas en costume bleu avec sa femme, vous étiez autour d’une table recouverte d’une grande nappe verte, et vous avez conclu que c’était de la télépathie et vous êtes venus ce soir.” 

L’homme s’est levé : “C’est exact. Que Dieu ait pitié de moi.” 

Et j’ai déclaré : “Sur votre carte de prière vous avez écrit tuberculose et cancer. Et maintenant vous les avez. C’est sur vous maintenant.” 

Il s’est accroché à ma jambe de pantalon, mais j’ai répondu : “Je n’y peux rien. Allez votre chemin. C’est entre vous et Dieu. Vous avez écrit votre propre condamnation sur votre carte.” ... Ce sont de soi-disant croyants, des trompeurs, des Judas parfois très instruits, essayant de trouver une faute en Dieu et dans Sa Parole. Judas, après avoir prétendu être du côté de Jésus, a vendu Jésus, la Parole, à sa dénomination.” 

[“Footprints” p. 173 et 174, d’après “Three Kinds Of Believers” 24 novembre 1963 à Jeffersonville, Indiana]. 

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Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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Lun 4 Mar 2024 - 17:03
LA VOIX DE LA LUMIÈRE 


“Tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : Je suis Jésus que tu persécutes” [Actes 9:3 à 5]. 

“L’ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moïse regarda ; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point ... et Dieu l’appela du milieu du buisson” [Exode 3:2 à 4]. 

Lors de la première séance de baptêmes présidée par William Branham, une Lumière descendue du ciel s’était manifestée en 1933 [Voir chapitre 2]. Une Lumière était apparue aussi à sa naissance en 1909 [Voir chapitre 1]. La présence de cette Lumière tout au long de la vie de William Branham est remarquable, et par sa continuité et par sa nature. Elle peut aider à comprendre la signification du ministère particulier de cet homme. 

Première photographie de la Lumière (1946) 

“Un jour en Arkansas [à Camden, en 1946, voir chapitre 6], un photographe en a pris une photo. J’essayais d’expliquer à l’auditoire ce que c’était... Et alors je l’ai vue arriver par la porte avec ce bruit : Whoossh, whoossh ! J’ai dit : “Je n’ai pas besoin d’en dire plus, car elle arrive maintenant”. Et elle s’est déplacée, et les gens se sont mis à crier. Elle est venue se placer là où j’étais, et c’est alors qu’un pasteur a bondi en criant : “Je La vois!” et elle l’a presque aveuglé, et il a chancelé en reculant... On le voit chanceler sur la photo.” 

[“Footprints” p. 81, 82 d’après “How The Angel Came To Me, And His Commission” le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois] 

La photographie de Houston (24 janvier 1950) 

“Et un soir à Houston (Texas), huit mille personnes étaient réunies... Il y avait un débat, et un pasteur Baptiste disait que je n’étais qu’un hypocrite de bas étage, un imposteur religieux, et que l’on devrait me chasser de la ville, et qu’il serait le premier à le faire. 

Frère Bosworth m’a dit : “Vous n’allez pas laisser faire cela ? Relevez le défi !” 

“Non, je ne crois pas aux disputes. L’Evangile ne discute pas, il donne la Vie. Même si vous arriviez à le convaincre, il continuera de toute façon. Si Dieu ne peut parler à son cœur, comment le pourrais-je ?” 

Ce prédicateur a écrit dans le “Houston Chronicle” le lendemain : “Cela montre ce qu’ils sont réellement : ils ont peur de défendre ce qu’ils prêchent.” Le frère Bosworth, un très cher frère qui avait alors dans les 70 ans, est venu vers moi, il a mis son bras autour de moi : “Vraiment, vous n’allez pas relever ce défi ?” 

“Non, frère. Cela n’arrangerait rien. Cela crée des disputes sur l’estrade, et je tiens une réunion en ce moment et je ne veux pas que tout soit renversé comme cela. Laissez-les faire. Ce n’est que du bruit. C’est déjà arrivé, et cela n’arrange rien de parler avec eux. S’ils reçoivent la connaissance de la Vérité mais ne la reçoivent pas, la Bible dit qu’il ont franchi la ligne au delà de laquelle il n’y a plus de pardon ni dans ce monde ni dans le monde à venir. Ils disent que c’est le Diable et ils ne peuvent pas s’en empêcher. Ils sont possédés par un esprit religieux démoniaque.” ... Ayant une forme de piété, mais reniant ce qui en fait la force. Dieu est toujours confirmé par des signes et des prodiges... 

Et le frère Bosworth a voulu y aller, et il m’a promis de ne pas se disputer... Trente mille personnes étaient rassemblées ce soir-là... J’ai dit que je n’irais pas, mais dans la soirée, quelque chose m’a dit : “Vas-y”. 

Le frère Bosworth s’est avancé. Il avait la liste de six cents promesses diverses tirées de la Bible : “Docteur Best, chacune de ces promesses est dans la Bible, et concerne la guérison des maladies par Jésus-Christ de nos jours, et si vous pouvez en contredire une par la Bible elle-même, alors j’irais m’asseoir, je vous serrerais la main en reconnaissant que vous avez raison.” 

“Je vous répondrai quand je serai sur l’estrade.” Il voulait parler en dernier pour balayer le frère Bosworth. 

“Eh bien, frère Best, je ne vous poserai qu’une question, et vous me répondrez par oui ou par non, et nous arrêterons alors le débat... Est-ce que les Noms Rédempteurs de Jéhovah s’appliquent à Jésus ? Oui ou non ?” 

La question était réglée. C’était fini. J’ai senti quelque chose me traverser et je me suis dit : “Oh là là, il ne peut pas répondre ! Il est coincé.” 

“C’est ennuyeux Docteur Best que vous ne puissiez pas répondre à ma question la plus simple.” ... 

“Prenez vos trente minutes et je vous répondrai ensuite!” 

Et le frère Bosworth est resté sur l’estrade, a pris l’Ecriture et a si bien ligoté cet homme que son visage est devenu rouge comme une allumette. Il s’est levé furieux, jetant les papiers par terre ... et il s’est mis à prêcher sur la résurrection : “... quand ce qui est mortel sera devenu immortel, alors il y aura la guérison Divine.” Oh là là ! à quoi servira la guérison Divine lorsque nous serons immortels ? 

Et quand il a eu terminé, il a demandé : “Faites venir ce guérisseur Divin que je le voie à l’œuvre !”... 

Frère Bosworth a répondu : “Je suis surpris, frère Best, que vous n’ayez pas répondu à la seule question que je vous ai posée.” Et l’autre est devenu frénétique. 

“Amenez ce guérisseur Divin que je le voie à l’œuvre !” 

“Frère Best, croyez-vous que les gens puissent être sauvés ?” 

“Bien sûr !” 

“Aimeriez-vous qu’on vous qualifie de sauveur Divin ?” 

“Certainement pas !” 

“En effet, prêcher le salut de l’âme ne fait pas de vous un sauveur Divin. De même, quand le frère Branham prêche la guérison Divine du corps, cela ne fait pas de lui un guérisseur Divin. Il ne fait que diriger les gens vers Jésus-Christ.” 

“Amenez-le sur l’estrade et que je le voie à l’œuvre ! Montrez-moi les gens qu’il a guéris aujourd’hui, et je vous dirais si j’y crois ou non.” 

“Frère Best, cela ressemble fort à une réédition du Calvaire : Descends de la Croix et nous croirons en Toi !” ... 

Il a fallu calmer le pasteur Best... Alors frère Bosworth a déclaré : “Je sais que frère Branham est ici, s’il veut venir congédier l’auditoire ...” 

Mon frère Howard m’a dit de ne pas bouger ... Et à cet instant, quelque chose est venu en tourbillonnant, et je savais que c’était l’Ange du Seigneur. Il m’a dit : “Debout !” 

... “Mes amis, je ne suis pas un guérisseur Divin, je suis votre frère. Frère Best, mon frère, sans vouloir vous offenser, vous avez droit à vos convictions tout comme moi. Mais vous n’avez pas pu les défendre devant frère Bosworth. Et vous ne le pourriez pas devant quelqu’un qui lit correctement la Bible. Pour ce qui est de guérir les gens, j’en suis incapable, frère Best. Mais je suis ici chaque soir, si vous voulez voir le Seigneur accomplir des miracles, venez. Il s’en produit tous les soirs.” 

“J’aimerais vous voir guérir quelqu’un, et qu’on me laisse l’examiner moi-même ! Vous pouvez très bien les hypnotiser, mais je voudrais les voir un an après !” 

“C’est votre droit de les examiner, frère Best.” 

“Il n’y a qu’une bande d’hystériques idiots pour croire de telles bêtises. Les Baptistes ne croient pas de telles sornettes.” 

Alors frère Bosworth a demandé : “Un instant. Combien y a-t-il parmi vous de gens en relation avec les Baptistes de cette ville qui peuvent prouver avoir été guéris par le Dieu Tout-Puissant durant les réunions de frère Branham de ces deux dernières semaines ?” Près de trois cents se sont levés ! 

“Ce ne sont pas des Baptistes ! N’importe qui peut raconter n’importe quoi ! Ce n’est pas pour cela que c’est vrai !” 

“La Bible dit que c’est vrai et vous ne pouvez pas contredire cela. Les gens disent que c’est vrai et vous ne pouvez pas ignorer cela. Alors quelle sera votre position ? Frère Best, je dis seulement la Vérité. Et si c’est juste, Dieu est tenu de soutenir la Vérité ... Je ne guéris pas les gens. Je suis né avec le don de voir les choses, de les voir se produire. Je sais que je suis incompris, mais je ne peux rien faire d’autre que d’agir selon la conviction de mon cœur. Je crois que Jésus est ressuscité. Si vous mettez en doute que c’est l’Esprit qui vient accorder les visions, alors venez voir ce qu’il en est... Si j’annonce la Vérité, Dieu est tenu de confirmer que c’est la Vérité.” 

Et alors quelque chose est venu, Whoossh ! ” 

[“Footprints” p. 82 à 86, d’après “How The Angel Came To Me, And His Commission” le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois] 

[Le pasteur Best avait engagé deux photographes professionnels qui ont pris plusieurs photographies, dont l’une à sa demande, le montrant menaçant du poing le frère Bosworth. Curieusement, la pellicule n’enregistra rien, à l’exception de la dernière photo montrant William Branham surmonté d’une Lumière mystérieuse] 

Témoignage d’un expert 

Et Mr. James Ayers, photographe pour le compte du “Houston Chronicle”, a pris des photos de M. Best, après quoi il a pris une photo de William Branham. Mr. Ayers avait pris le parti du Docteur Best en déclarant que “Branham faisait du spectacle ... et hypnotisait l’auditoire.” Mais, en développant la pellicule, il fut surpris : les négatifs étaient vierges, à l’exception de celui représentant Branham. Au-dessus de la tête de Branham, il y avait un halo de lumière, et personne dans le laboratoire n’a pu fournir d’explication. Les éclairages de la salle ne pouvaient en être la cause. Le matin suivant, Mr. Ayers a pris contact avec William Branham. Ce dernier n’a pas été surpris, mais le négatif a été envoyé à Mr. George Lacy, une autorité du F.B.I. en matière d’examen des documents litigieux. Mr. Lacy, après deux jours d’examen, a signé l’attestation suivante : 

28 janvier 1950 ... il m’a été demandé de déterminer si possible dans quelle mesure le négatif aurait pu être retouché ... et ainsi provoquer l’apparition d’un trait lumineux en forme de halo au-dessus de la tête du Révérend Branham. Un examen macro et microscopique a été fait sur les deux faces de la pellicule Eastman Kodak Safety Film... les deux faces ont été examinées sous filtre ultra violet et des examens aux infra rouges ont été faits. L’examen n’a révélé aucune retouche, ... aucune manipulation de l’émulsion, ... aucune réaction chimique postérieure au développement, ... aucune superposition de négatifs, ni aucune double exposition ... La comparaison des intensités lumineuses des éclairages ne révèle aucune disharmonie... Le Halo lumineux a été provoqué par une lumière qui a frappé le négatif. 

Ce qui est remarquable, c’est que d’autres personnes ont témoigné indépendamment avoir vu cette Lumière ce jour-là autour de la tête de William Branham, et cela avant d’avoir pris connaissance de l’existence d’une photographie. [“A Man Sent From God” par Gordon Lindsay, p. 149 à 156] 

[Plus tard, cet homme qui avait critiqué si violemment William Branham lors de cette réunion de Houston, lui adressa un télégramme : son fils était condamné à la chaise électrique, et il demandait à William Branham d’organiser une réunion pour empêcher l’exécution de la sentence. William Branham annula un voyage de repos déjà prévu, et se rendit à Houston, où cet homme l’embrassa : “L’homme même que j’ai critiqué est venu pour sauver mon fils !” Effectivement, le condamné eut la vie sauve après cette réunion. [“Footprints” p. 421 et 423 d’après “Trying To Do God A Service Without God’s Will” le 27 novembre 1965 à 

Shreveport, Louisiane, et “What Is The Attraction On the Mountain ?” le 25 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana] 

William Branham commente, Dieu confirme 

“Combien parmi vous ont-ils vu cette Lumière lors de mes prédications ?... Vous voyez, il y en a huit ou dix. Vous vous demandez s’il serait possible que eux la voient et pas vous. Oui. L’Etoile qui a conduit les mages est passée au-dessus des observatoires et personne ne L’a vue... Elisée a vu les chariots de feu, mais Géhazi n’a rien vu... 

Je crois que c’est la même Colonne de Feu qui a conduit les enfants d’Israël hors d’Egypte vers la Palestine, ... le même Ange de Lumière qui est venu délivrer Pierre dans sa prison ... Je crois que c’est Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui, et éternellement... Et tandis que je vous parle, cette même Lumière se tient à moins de deux pieds de moi ... je ne la vois pas, mais je sais qu’elle est là... Elle s’installe en moi maintenant. Oh ! si vous pouviez savoir combien c’est différent lorsque la puissance du Dieu Tout-Puissant vous saisit et combien les choses paraissent différentes !...” 

La suite est semblable à ce qui s’est passé au cours de dizaines de réunions 
enregistrées sur bandes magnétiques 

“C’est un défi pour tous. Je ne vais pas prier pour les malades, je vais faire seulement un appel. Mais la vision se tient au-dessus des gens. Restez assis... 

La dame de couleur assise là, je vois vos mains levées. Levez-vous afin que je puisse vous distinguer... Je ne sais pas ce que le Saint-Esprit va dire... Je fais cela pour commencer... Croyez-vous que je sois ... il n’y a rien de bon en moi ... je ne suis qu’un homme. Mais Jésus est le Fils de Dieu, et il a envoyé son Esprit pour confirmer ces choses. Si Dieu me dit quel est votre problème croirez-vous ? [La sœur répond]. Que Dieu vous bénisse. Votre hypertension vous a quittée. N’est-ce pas ? Alors asseyez-vous. 

Croyez cela une seule fois seulement ! Je défie chacun de vous d’y croire... Le Père avait déjà montré à Jésus ce qu’il allait faire avec Lazare, mais Marthe a cru : “Je sais que tout ce que tu demandes à Dieu, Dieu te le donne”. Et il a répondu : “Je suis la Résurrection et la Vie. Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?” Observez ce qu’elle a dit : “Oui Seigneur, je crois que tout ce que tu dis est la Vérité. Je crois que tu es le Fils de Dieu”. Elle s’est approchée humblement. 

La jeune femme assise là avec une robe rouge près de vous souffre d’arthrite et d’une maladie de femme. Et vous avez de très gros ennuis dans votre vie, c’est au sujet de votre mari que vous aimez: c’est un ivrogne, il ne veut pas aller à l’église. Levez la main si c’est la vérité. Que Dieu vous bénisse. Rentrez chez vous et recevez votre bénédiction. Vous êtes guérie, la Lumière vous a entourée. 

Et cet homme assis juste à côté, croyez-vous de tout votre cœur ? Vous avez perdu le sens de l’odorat. Levez votre main jusqu’à votre bouche et dites : Seigneur Jésus je te crois de tout mon cœur. [L’homme répète ces mots]. Que Dieu vous bénisse. Allez maintenant et vous recevrez votre guérison. 

Ayez foi en Dieu !...Vous tous là-bas au fond, croyez-vous ? Gardez une attitude de respect. 

Une dame est assise là-bas au coin. Je vois la Lumière au-dessus d’elle. C’est seulement quand la Lumière est suspendue au-dessus des gens que je peux dire ce qu’il y a ... Cette dame souffre d’un trouble cardiaque... Et son mari est assis à côté d’elle : il vient de tomber malade... Levez la main si c’est vrai. Oui, c’est vous madame, avec ce petit foulard. Vous monsieur, c’est votre estomac qui est tout dérangé. Vous croyez tous les deux de tout votre cœur ? Monsieur, cela vient de la cigarette. Arrêtez cela. Vous fumez des cigares ... c’est ce qui vous rend malade... Jetez cette saleté ... vous dominerez cela et le trouble cardiaque de votre femme la quittera... Jetez les cigares qui sont dans votre poche et posez votre main sur votre épouse, dites à Dieu que vous en avez assez de ces choses, vous rentrerez chez vous rétablis tous les deux. Béni soit le Nom du Seigneur Jésus ! ... 

Cette jeune femme assise là devant me regarde ... Croyez-vous de tout votre cœur ? Croyez-vous que Jésus-Christ peut vous guérir ? Que pensez-vous de cela vous qui êtes assise à côté d’elle ?.. Voulez-vous aussi être guérie et manger comme autrefois sans ces maux d’estomac ? Croyez-vous que Jésus vous guérit maintenant ? Alors levez-vous. Vous souffrez d’un ulcère à l’estomac qui occasionne des troubles nerveux... surtout après une tartine beurrée. Je ne lis pas vos pensées, mais le Saint-Esprit est infaillible. Vous êtes guérie maintenant. Rentrez chez vous et portez-vous bien. 

Et vous là-bas au fond, ceux qui n’ont pas de cartes de prière, ... soyez respectueux, croyez de tout votre cœur ... C’est sa grâce souveraine ... je ne peux dire que ce qu’il me montre ... je dis cela pour secouer votre foi et voir alors où il va me conduire... Vous êtes dans sa Présence, ce n’est pas moi qui fais cela, c’est votre foi... 

Dans le coin je vois cet homme de couleur plutôt âgé avec des lunettes... Vous pensez à une autre personne ... Je vois la Lumière au-dessus de lui, mais il n’y a pas encore eu de vision. Je ne peux pas vous guérir, mais Dieu seul le peut. Vous avez la foi... Vous n’avez rien de grave, vous êtes fatigué, vous avez des petits ennuis la nuit, la prostate. Mais ce qui vous préoccupe, c’est votre fils, qui est dans une institution spécialisée avec un dédoublement de la personnalité. Levez la main si c’est vrai... 

Combien croient que Jésus-Christ le Fils de Dieu est ici ? Levez-vous et offrez-lui la louange et recevez votre guérison ... vous tous ...” 

[“Footprints” p. 87 à 91, d’après “How The Angel Came To Me, And His Commission” le 17 janvier 1955 à Chicago, Illinois] 

“Quand Paul l’a rencontré, il était sous cette même forme qu’il avait pour conduire Israël, la Colonne de Feu... Et nous voyons que ce même Seigneur Jésus aujourd’hui est encore dans cette Colonne de Feu, la Lumière, conduisant son peuple, accomplissant les mêmes choses , accordant les visions... C’est la Lumière qui suit le Seigneur... Elle est de couleur orangée...” 

[“Footprints” p. 242 et 351, d’après “Hebrews, Chapter Four” le 1er septembre 1957 à Jeffersonville, Indiana] 

“Je le crois de tout mon cœur... Je suis parfaitement convaincu que cette Colonne de Feu qui est ici maintenant est la même Colonne de Feu qui était avec Israël dans le désert, et qui est avec l’Eglise... Je suis convaincu que cela vient de Dieu ... et quoi que nous demandions à Dieu il nous le donnera. Il est ici. N’ayez pas peur... Je suis convaincu que cet Esprit que vous ressentez, c’est le Saint-Esprit qui entre en vous, je suis convaincu que c’est le Christ ... ce Cercle de Lumière qui est devant moi ! ... Je sais que c’est vrai ! Je jette un défi à tous les démons du monde en cet instant ! Il est Dieu. Le Christ n’est pas qu’un simple prophète, il est Dieu.” 

[“Footprints”, p. 289 d’après “Convinced Then Concerned”, le 10 juin 1962 à Southern Pines, Caroline du Nord] 

“Croyez en Dieu et voyez-le travailler parmi vous, car je crois que la Lumière qui est présente maintenant pendant que je prie pour vous, est la même que celle qui a été photographiée pendant la réunion de Houston (Texas). Je crois aussi devant Dieu et mon Sauveur, que c’est la même Colonne de Lumière qui conduisait les enfants d’Israël avec Moïse à leur tête. Je crois que la Colonne de Feu qui est ici maintenant et qui révèlera les secrets des cœurs des hommes présents ici ce soir, c’est la même Colonne de Feu qui est descendue du ciel et s’est faite chair et a habité parmi nous sous la forme du Fils de Dieu, Jésus-Christ. Jésus a dit : “Je viens de Dieu et je retourne à Dieu”, et je crois que lorsqu’il est retourné vers Jésus, il y est retourné sous la forme de cette Lumière ; la même forme sous laquelle il est apparu à Moïse et aux autres prophètes tout au long de la Bible. Je crois que c’est la même Lumière que Paul a vue sur le chemin de Damas, bien que ceux qui étaient avec lui n’aient rien vu. 

Je crois que la Lumière qui est ici à côté de moi maintenant, c’est la même qui a conduit Pierre hors de prison. Il est ici même, répondant à la prière de cette petite femme assise ici, c’est une petite dame brune qui souffre de troubles nerveux, et l’homme assis à côté d’elle souffre d’un mal dans le dos, et vous êtes mari et femme. Levez vos mains si cela est vrai. Je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vus, mais le Seigneur Jésus vous rend la santé. Vous êtes guéris tous les deux. Amen. 

Je vois cette Lumière maintenant se diriger vers un homme qui souffre de la vésicule biliaire. Monsieur, votre nom est Clarence. Vous venez d’un endroit appelé Grande Prairie. C’est exact, n’est-ce pas ? Bien ! Votre vésicule biliaire est guérie. Vous pouvez rentrer chez vous bien portant. 

Vous dites : “Frère Branham, vous avez dit le nom de cet homme !” Mais quand Jésus-Christ était sur la terre dans un corps de chair, n’a-t-il pas dit à Simon que son nom était Simon et que le nom de son père était Jonas [Jean 1:42] ?... Eh bien, il est encore le même. Amen. 

La Colonne de Feu est maintenant au-dessus d’une femme qui souffre de tension artérielle. Votre nom est Miss Fishbrook. Vous êtes de cette ville-ci, vous habitez au numéro 13104 de la 125e Rue. Si c’est vrai, levez la main. Très bien. Rentrez chez vous madame, vous êtes guérie. Jésus-Christ vous a rendu la santé. Amen. Oh ! vous tous, je vous invite à croire, regardez vers Dieu et croyez. 

La Lumière descend ici maintenant sur cette dame juste au premier rang. Mademoiselle, vous avez une maladie du cœur, n’est-ce pas ? Croyez-vous que Dieu va vous guérir ? Votre père à côté de vous a des troubles mentaux. Vous n’êtes pas de cette ville. Vous venez d’un endroit où il y a des collines ; c’est Varenne en Pennsylvanie. Si c’est vrai, levez la main, vous êtes guéris maintenant tous les deux. Jésus vous a rendu la santé. Amen.” 

[“When Love Projects”, 6 août 1957 à Edmonton, Alberta] 

[Cette Lumière a été photographiée ou aperçue publiquement à d’autres reprises par la suite. Cette Présence était toujours accompagnée de manifestations surnaturelles de guérison et de discernement, et cela jusqu’à la fin du ministère de William Branham.] 

_________________
Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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William Branham = faux prophète - Page 2 Empty Re: William Branham = faux prophète

Lun 4 Mar 2024 - 17:03
EXTRAITS DE PRÉDICATIONS DE WILLIAM BRANHAM 


Les textes des prédications suivantes sont tirés de l’ouvrage de André Morin, “Biographie de William Branham”, chapitre 13 [A partir de “The William Branham Sermons” de Gordon Lindsay, et de “William Branham” des Editions Evangéliques, Peseux/Neuchâtel, Suisse] 

Jéhova-Jiré : “Le Seigneur Pourvoira” 

Nous lisons au chapitre 22 de la Genèse, un récit concernant Abraham et Isaac. A cette occasion Dieu s’est révélé Lui-même comme étant Jéhova-Jiré [L’un des Noms rédempteurs de l’Eternel dans l’Ancien Testament, signifiant “L’Eternel pourvoira”]. C’est le premier Nom rédempteur de Dieu. Ce mot révèle que Dieu pourvoira Lui-même au sacrifice. 

Au temps de la vieillesse d’Abraham, Dieu lui est apparu et lui a dit: Abraham, marche devant moi et sois parfait [Genèse 17:1]. Abraham avait 99 ans à ce moment-là et sa vigueur avait diminué. Dieu lui a dit, ainsi qu’à Sara sa femme également âgée, qu’ils auraient un fils, et que, par cette semence, la bénédiction atteindrait toutes les nations. Pouvez-vous concevoir qu’un homme et une femme de cet âge puissent encore procréer ? Dieu aime les personnes âgées. L’impossible devient possible lorsque Dieu est cru sur parole. 

Le Seigneur est apparu à Abraham comme Dieu Tout-puissant. Le mot hébreux, El-Shaddaï, signifie “poitrine”. Abraham disait : “Je suis âgé et ma vigueur s’en est allée.” 

“Mais, Abraham, Je suis la Poitrine. Couche-toi sur mon sein et je te rendrai fort pour que tu puisses avoir cet enfant.” Que c’est merveilleux ! Et ce même Dieu d’Abraham est notre Seigneur aujourd’hui. Il est le Dieu Tout-puissant. Je ne connais pas la gravité de votre cas. Un cancer n’est rien du tout pour Dieu si vous voulez seulement le croire et vous reposer sur sa Promesse. Il s’est écoulé 25 ans entre la Promesse faite par Dieu à Abraham et son accomplissement. Pensez à cela : 25 ans ! 

Je vous demande de croire et d’accepter Jésus comme “Celui qui guérit”. Je vous prie de le croire et de tenir bon, vous appuyant sur la Promesse que vous serez bien portant. Si vous n’êtes pas mieux dans les quelques jours qui suivront, direz-vous alors : “Je ne crois pas que mes yeux s’amélioreront ou je ne crois pas que je marcherai mieux ?”. Ce serait la raison suffisante pour ne pas recevoir ce que vous avez demandé. Si vous acceptez la Promesse de Dieu, ne la lâchez pas. Je ne connais pas le laps de temps entre la Promesse et son exaucement. Installez-vous en elle. Un frère, William D. Upshaw a attendu soixante-six ans ... et Dieu confirma sa Promesse. 

Il y a plusieurs années, j’ai dû être transporté à la clinique Mayo à la suite d’un épuisement complet. J’avais de la peine à réaliser où je me trouvais. Tous ceux qui m’ont examiné ont dit : “Vous êtes perdu. Vous ne pourrez pas en réchapper.” Mais le Dieu Tout-puissant m’a visité et m’a dit : “Tu te relèveras et tu seras mieux que tu ne l’as jamais été”. J’ai cru en Dieu, et aujourd’hui, je suis en meilleure santé que je ne l’ai jamais été de toute ma vie. Auparavant, je n’avais jamais dépassé 60 kilos et maintenant je pèse 70 kilos. Ce ne fut pas ce que les docteurs avaient prévu, mais ce que Dieu avait dit. 

Je me suis rendu un jour dans une clinique pour rendre visite à un jeune homme, fils unique. Il était miné par une fièvre due à son cœur malade. L’électro cardiogramme montrait qu’il allait mourir. Les infirmières ne voulaient pas me permettre d’entrer. J’ai demandé au docteur : “Etes-vous chrétien ?” 

“Je suis catholique.” 

“Laisseriez-vous entrer un prêtre auprès de lui ?” 

Il a répondu : “C’est différent. Nous le laisserions entrer pour les derniers sacrements.” 

J’ai répliqué : “C’est différent. Le prêtre entrerait pour apporter les derniers sacrements avant qu’il meure. Je désire entrer pour prier pour sa vie.” Nous avons discuté. Finalement, il m’a fait enfiler une blouse, m’a mis un masque et m’a fait laver les mains avec un désinfectant. Puis j’ai pu pénétrer dans la chambre du jeune homme. 

Son père, un ancien, y était assis et il m’a dit : “Frère Branham, que puis-je faire ?” 

J’ai répondu : “Seulement garder la foi en Dieu.” Je me suis agenouillé et je me suis mis à prier, mais il n’y avait pas de changement. Puis, un instant après j’ai eu une vision et j’ai vu le garçon qui se portait bien. J’ai dit : “Monsieur, ce garçon vivra.” 

Il a répondu : “Merci Seigneur, merci !” Sa femme et lui sont tombés dans les bras l’un de l’autre, se sont embrassés et ont commencé à se réjouir. 

L’infirmière est entrée pour nous faire sortir : “Monsieur, vous ne paraissez pas comprendre ce que le docteur a déclaré. Il a dit que l’enfant allait mourir. Il n’en a plus que pour quelques minutes.” 

Le père répétait : “Alléluia ! Alléluia !” L’infirmière lui a demandé : “Monsieur, n’avez-vous donc pas compris ?” Le père lui a répondu : “C’est seulement vous qui ne comprenez pas.” 

L’infirmière a répliqué : “Mais voyons monsieur, c’est très bien d’avoir la foi, mais quand l’électro cardiogramme enregistre une telle chute, il n’y a plus de possibilité de vie. L’enfant ne respire plus. Il est mort.” 

Puis le médecin interne est entré. Il venait pour nous faire tous sortir, car il pensait que nous nous disputions. Alors le père s’est dressé d’un bond : “Vous regardez à votre instrument et au graphique enregistré, mais moi, je regarde à la promesse de Dieu.” 

L’enfant est resté dans cet état pendant huit heures. Le jour suivant il allait mieux. Aujourd’hui, il est marié et père de famille. Alléluia ! Cela dépend “comment vous regardez” et de “ce que vous regardez”. Toutes les Promesses divines sont accomplies si vous les regardez comme il convient. Dieu est toujours Jéhova-Jiré. Il est toujours El-Shaddaï. 

Jésus a déclaré que la Parole de Dieu était une semence que le semeur semait. Lorsqu’un pommier n’est pas encore une bouture, il porte déjà en lui chaque fruit, chaque feuille, chaque fleur. Toutes les récoltes de pommes sont déjà dans le petit arbre. Vous le prenez, vous le plantez, vous l’arrosez et vous laisser agir le soleil. Le travail du petit arbre sera de boire l’eau, de boire et de boire encore. Il boit toute sa part et il grandit, alors il produira des pommes. Elles ne viendront ni d’en bas ni d’en haut, elles jailliront de l’arbre. L’homme qui est planté en Christ a en lui chacune des qualités dont il aura besoin dans sa vie quotidienne. La chose qui importe, c’est d’être enraciné en Jésus-Christ et de boire à ses ruisseaux d’Eau vive. Il est l’inépuisable “Source de Vie”, et chaque homme qui est en Lui peut boire et boire à Ses Promesses. 

“Un semeur sortit pour semer du grain et une partie de la semence tomba sur le chemin. Jésus a dit : Ce sont ceux qui entendent la Parole mais qui ne la reçoivent pas”. Les gens viennent à des réunions de réveil et ils disent : “C’était une très bonne rencontre.” Le démon vient directement à eux et ravit la semence de leur cœur, car elle n’a pas agi en eux. “Une partie de la semence tomba dans un terrain pierreux”. Cette catégorie de personnes voudrait, le soir même, convertir le monde et, à la première difficulté qui surgit, elles abandonnent tout. “D’autres grains tombèrent parmi les épines, et la semence fut étouffée”. Les soucis de la vie étouffent la Parole et aucun fruit ne peut venir à maturité. Des gens peuvent s’enorgueillir si facilement quand ils ont de l’argent en poche et sont confortablement habillés ; la semence est étouffée par la mondanité et l’orgueil. Mais il y a des grains qui “tombent dans un bon terrain et qui rapportent trente, soixante et cent pour un”. 

Que faites-vous après avoir planté une semence ? Vous la confiez à la terre et vous l’abandonnez. La nature s’en chargera et en prendra soin. Vous qui désirez être sauvés ou guéris, rejetez tout ce qui rampe dans les profondeurs, toutes les pierres dans le terrain, tous les doutes et soyez prêts à recevoir la semence. Cette semence est la Parole de Dieu. Lorsque vous avez fait cela, confiez-la, arrosez-la et ... bénissez Dieu. La victoire est toujours là. Ne déterrez pas et ne replantez pas à nouveau la semence. Ne dites pas : “Je ne me sens pas mieux aujourd’hui.” En prenant cette attitude, vous retombez, et votre guérison sera retardée. Croyez seulement et agissez comme étant maintenant guéri. Dieu est obligé de confirmer sa Parole, car elle est la “Parole de Dieu”. Cette Parole vaincra Satan n’importe où, n’importe quand, sans regarder aux conditions. Lorsque Jésus rencontra Satan, il ne se défendit pas avec sa Divinité, mais il employa la Parole de Dieu. Le plus faible chrétien a cette puissance pour remporter la victoire. 

Dieu a dit : “Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez et cela vous sera accordé” [Marc 11:24]. Une Promesse divine, qui est acceptée et crue par un cœur sincère, et qui, comme la semence, grandit toute seule, produira exactement ce que Dieu a voulu lui faire dire. Elle est la Vérité. Faites-en l’essai. Elle ne peut faillir si quelqu’un regarde à la Promesse et non à ses symptômes. Si une personne dit : “Mais je ne vois aucune amélioration” ... ce n’est pas ce que vous voyez qui compte mais ce que vous croyez ! 

Supposez que, demain matin, le facteur vous apporte un gros colis “express” en disant que c’est pour vous. Vous regardez le paquet et vous découvrez qu’il s’agit d’une caisse de serpents à sonnettes. Ce n’est manifestement pas ce que vous désirez. Votre nom est sur la boîte, mais ... est-ce pour vous ? Dans un sens oui, et dans un autre sens, non. Les serpents ne sont pas pour vous aussi longtemps que vous n’avez pas signé pour le paquet. Bien que votre nom soit inscrit sur la caisse et que vous puissiez avoir les serpents à sonnettes si vous le désirez, néanmoins, si vous refusez de signer pour avoir cette marchandise, le facteur est obligé de reprendre le colis. 

S’il essaye de vous convaincre que ce paquet est bien pour vous, il ne l’est cependant pas jusqu’à ce que vous ayez apposé votre signature. Jésus ne désire pas que vous ayez une maladie ou une souffrance dans votre corps. Si le diable veut en déposer une en vous, ne la recevez pas. S’il en produit les symptômes, n’acceptez pas ce témoignage, pas plus que celui de n’importe quelle autre chose que le démon vous présenterait. Dites seulement : “Reprends cela, reprends-le, je refuse de le recevoir.” Que se passera-t-il ? “Résistez au diable et il s’enfuira loin de vous” [Jacques 4:7]. Il s’enfuira loin de vous, il partira. Mais aussi longtemps que vous direz : “Oui, j’ai toujours cette maladie. Oui, le diable me l’a donnée et j’en conclus que je dois l’avoir”, alors le diable vous permettra certainement de la garder. 

Je veux vous parler de mon expérience de la clinique Mayo. J’étais si malade que je ne pouvais pas supporter un aliment quelconque. Même l’eau que j’absorbais ressortait par le nez et la bouche. Je ne voyais plus clair et Satan me disait : “Tu ne t’en relèveras pas, tu es un homme mort.” 

Je lui ai répondu : “Mais Jésus m’a donné la Promesse. Alléluia.” Dieu est le meilleur docteur. Jésus est toujours le même. Toute Parole de Dieu est Vérité. 

J’ai dit à ma femme : “Ouvre un bocal de haricots. Donne-moi un peu de cet oignon, je veux manger.” Je n’avais pas faim, mais je savais que l’appétit viendrait. Depuis des mois que je n’avais pas mangé la moindre chose ! J’avais bu seulement de l’eau et j’en étais fatigué. 

Elle m’a demandé : “Comment sais-tu que tu es guéri ?” 

“Parce que Dieu l’a dit.” Elle a posé la nourriture sur la table et j’ai pris quelques-uns de ces bons haricots ainsi qu’un peu d’oignon. Alors le Diable m’a dit : “Attention, quand cela entrera dans ton estomac, tu le vomiras.” 

J’ai répondu : “Satan, va-t’en, Dieu m’a guéri.” 

Mon petit garçon m’observait pendant que je mastiquais ces aliments, et alors il m’a dit : “Papa, le docteur a dit que cela pourrait te tuer.” 

J’ai répondu : “Dieu me sauvera.” Lorsque la nourriture est entrée dans mon estomac et que j’ai ressenti les contractures pour rejeter ces aliments, j’ai pris un peu d’eau que j’ai avalée lentement. J’ai pensé : “Je suis guéri, Dieu m’a donné la Promesse.” Je me cramponnais à la Promesse. Ma femme a quitté la chambre. J’ai pris une autre bouchée de haricots et les contractures ont recommencé. J’ai bu à nouveau un peu d’eau, et j’ai fait un effort pour faire descendre cette nourriture. La victoire complète n’est pas venue immédiatement, mais j’ai persévéré jour après jour, et alléluia, Dieu a confirmé sa Parole. Aujourd’hui, je suis complètement guéri. Je peux digérer un bon bifteck et tout ce que vous auriez envie de me donner. Parce que j’ai cru en la Promesse, Dieu m’a guéri. 

Le jour de la préparation 

S’il est un temps où le peuple doit être averti du jour dans lequel il vit, c’est bien notre époque. Aujourd’hui, c’est le jour où Dieu prépare son peuple. Il y a deux esprits dans le monde : l’un est l’Esprit de Dieu, l’autre, celui de Satan. Satan prépare les siens, mais Dieu prépare aussi les Siens. Le Seigneur a donné à chacun le privilège d’être libre de servir qui il veut. 

Je ne suis jamais allé au bal. Si vous y allez, ne devez-vous pas vous mettre dans l’ambiance de la danse ? La musique de jazz et ses rythmes vous entraînent dans ce domaine de la danse et en assurent le succès. Si vous allez à un match, vous devez vous mettre dans l’esprit du jeu pour y trouver de l’intérêt. Vous pouvez aussi rester indifférent à toutes ces choses et en être spectateur sans y participer. 

Il en est de même pour beaucoup de gens se rendant à l’église. Peu importe que quelque chose s’y passe. Ils disent seulement : “Je suis allé à l’église.” Frères, allons à l’église pour adorer Dieu. La Bible dit que Dieu est Esprit et qu’il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en Esprit et en Vérité. Or il est possible de connaître la Vérité et de manquer d’Esprit, mais, lorsque vous réunissez les deux, Esprit et Vérité, vous pouvez adorer Dieu. 

Nous vivons dans les derniers jours. C’est la fin de toutes choses dans cet âge. L’histoire du monde va se terminer. Les livres vont se fermer et, lorsque le nom de la dernière personne devant faire partie du Corps du Christ sera inscrit, la porte de la Grâce sera fermée et personne ne pourra plus entrer. Cela peut arriver aujourd’hui. Le Corps du Christ ne sera pas un phénomène ; il n’aura pas six doigts ; Il sera parfait. Chaque membre sera lavé dans le Sang, né de nouveau et prédestiné à tout ce que Dieu a préparé pour lui. 

Comme Satan l’a dit à Jésus, les royaumes de ce monde sont à lui. C’est une chose dure à dire, mais tous les royaumes de ce monde sont dominés et contrôlés par le diable. Lorsque Satan rencontra Jésus et le transporta sur une haute montagne, montrant tous les royaumes de la terre, il lui dit qu’il pouvait en faire ce qu’il voulait. Satan savait qu’ils étaient à lui, et Jésus ne le contesta pas. Si les royaumes de ce monde étaient régis par Dieu, il n’y aurait plus de guerre, mais, aussi longtemps que Satan est au pouvoir, vous pouvez vous attendre à des guerres et des bruits de guerre, jusqu’à ce que les prophéties soient accomplies, disant : “Réjouissez-vous, Cieux, et vous, saints prophètes, car les royaumes de ce monde sont devenus les royaumes de notre Dieu et de son Christ, et il règnera à jamais”. 

Il n’y aura plus de guerre lorsque Jésus règnera dans le Millénium. Mais, avant cette dispensation-là, il doit y avoir un temps de grande préparation. L’esprit du monde est tel que les prophéties vont trouver leur accomplissement. Actuellement, les hommes révoltés contre Dieu, aimant le luxe et les plaisirs, sont manifestés. Dieu dit que, dans les derniers jours, les hommes seront profanes, amis du plaisir plus que de Dieu, etc. Je regarde et je vois le diable à l’œuvre ; il est en train de tout mettre en place pour la plus grande tuerie qui ait jamais eu lieu depuis le commencement. Cependant je suis reconnaissant de voir Dieu à l’œuvre dans son Eglise. 

Dieu prépare toujours une sortie de secours pour ceux qui désirent échapper. Vous n’êtes pas responsable d’être né pécheur, mais vous êtes responsable de le rester. Vous êtes né dans le péché et vous êtes dans un monde où règne le mensonge. Il dépend de vous de rester comme vous êtes ou de marcher dans le chemin consacré à Dieu. Jésus a dit, dans Matthieu 24, que, comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à la venue du Fils de l’Homme. Avant d’envoyer le jugement sur la terre, Dieu a mis Noé dans l’arche, afin de le sauver lui et toute sa maison. Noé donna alors un message au monde, disant aux hommes de son temps de venir et d’être sauvés, mais, étant rebelles, ils ont refusé de le croire. Ils n’ont pas reçu ce message, car ils marchaient selon l’esprit de leur temps. Quand Noé et sa famille sont entrés dans l’arche et que Dieu lui-même a fermé la porte de la miséricorde, il n’est plus resté que le jugement. 

Que Dieu ait pitié de vous, hommes et femmes, si vous ne connaissez pas le Christ quand ce temps viendra. L’époque approche où vous crierez grâce, mais, lorsqu’on rejette la grâce, il ne reste plus que le jugement. Je peux me représenter et voir Noé prêchant et les gens disant : “Fanatisme ! Qui a jamais entendu tomber de la pluie ?” Cette arche même dont ils ont ri est ce qui sauva Noé. Elle condamna le monde et elle sauva Noé. Il fut sauvé, car il était dans l’arche préparée par Dieu. 

Dieu a une arche préparée aujourd’hui : le Corps de Jésus-Christ qui est son Eglise. Ce Corps sera enlevé de la terre et Dieu détruira les coupables qui ont rejeté Jésus-Christ. Mais il est encore plus insensé de rejeter le Saint-Esprit, que cela l’a été de rejeter Dieu le Père dans la dispensation de Noé. Il y aura destruction pour ceux qui ne seront pas couverts par le Sang lors de la venue de ce jour. 

Aujourd’hui est le jour de préparation. Il y a bien des années, comme le mentionne l’Ancien Testament, il y avait une année agréée du Seigneur pour ceux qui étaient esclaves et, lorsque cette année arrivait, elle s’ouvrait par un son éclatant de trompettes et les esclaves étaient libres. Mais, s’ils refusaient d’être libérés, on les conduisait au temple, on plaçait leur oreille contre le poteau et on la leur perçait. Alors, ils restaient au service de leur maître toute leur vie. C’est maintenant l’année agréée, et le Saint-Esprit est à l’œuvre partout pour proclamer l’Evangile du jubilé de la liberté. 

Lorsque la proclamation de l’émancipation a retenti, les esclaves dans le Sud furent libérés à la lecture de ce texte. La foi vient en écoutant la Parole de Dieu. Quand un homme s’assied et entend l’Evangile, lorsqu’il voit le travail de l’Esprit-Saint préparant actuellement l’Eglise et l’apprêtant pour l’Enlèvement, s’il refuse de sortir des choses du monde, Satan le marque au fer rouge et il est rejeté du Royaume de Dieu. Il y a une ligne de séparation que vous pouvez franchir et qui fera que Dieu ne s’occupera jamais plus de vous. Vous resterez un serviteur du diable pour le restant de vos jours. 

Daniel dit qu’au temps marqué, le temps de la préparation, la connaissance augmentera et les hommes voyageront. L’homme a été beaucoup plus loin dans la connaissance pendant ces cent dernières années, que pendant tous les siècles précédents. Il y a encore cent ans, l’homme envoyait un message ou une lettre par le moyen d’un courrier. Aujourd’hui, nous avons le téléphone, la télévision. Dans ces temps-là, le moyen de locomotion le plus usité était le cheval, parcourant environ trente kilomètres à l’heure. Aujourd’hui l’avion franchit mille huit cent kilomètres à l’heure. 

Dans son chapitre 4, Esaïe parle du comportement de la femme. Je n’ai rien contre les femmes, je crois qu’une bonne épouse est la meilleure chose que Dieu puisse donner à l’homme. Mais aujourd’hui, la femme agit comme un homme, elle jure comme un homme, elle fume comme un homme. Il n’y a pour ainsi dire plus de différence. Les femmes dignes sont appréciées, mais, lorsqu’elles sortent de leur position, elle sont des instruments du diable. Ne vous fâchez pas mes sœurs, je ne veux pas vous blesser. Ma mère avait l’habitude de me donner de l’huile le samedi soir. J’en avais tellement assez d’en prendre, qu’en voyant la bouteille, je disais : “Oh ! maman, cela me rend tellement malade !” Elle répondait : “Si cela ne te rendait pas malade, c’est que cela ne te ferait pas de bien.” L’Evangile est un peu comme cela. Il ne vous semblera pas bon jusqu’à ce que vous ayez été bien nettoyés par le Saint-Esprit, et il se peut que cela vous rende malades avant de vous faire du bien. 

Satan examina l’homme dans le jardin d’Eden et il ne pouvait rien faire de lui. Il essaya avec la femme. Il prit une parole de Dieu et il mit un point d’interrogation à côté ; la femme écouta. Adam ne fut pas trompé. Il était en pleine possession de toutes ses facultés. Il suivit sa femme. Il savait où il allait. Mais la femme transgressa les lois de Dieu et depuis lors, la femme resta la meilleure amorce du diable dans toutes les époques. Bien des femmes professent être chrétiennes, et elles se comportent et s’habillent de façon honteuse. Vous reconnaîtrez l’arbre à ses fruits. Je suis persuadé que si vous avez le Saint-Esprit, vous sentirez différemment, vous agirez différemment et vous serez changés. 

Le diable prépare les siens pour l’enfer et Dieu prépare son Eglise pour la gloire. Dieu n’aime pas le mélange. Le monde veut le mélange. Dieu requiert la séparation. Le Saint-Esprit sépare. Une Eglise séparée pourra amener un réveil en se répandant dans tout le monde. 

Le besoin de l’Eglise actuelle, c’est le feu du Saint-Esprit. Je me souviens qu’une fois, mon frère et moi, nous marchions dans la campagne. Nous avons vu une tortue d’eau. C’était amusant à regarder et je souhaitais la voir courir. Mon frère a dit : “Laisse-moi l’attraper”, mais quand il s’est dirigé vers elle, elle s’est retirée dans sa carapace. C’est exactement ce que font des quantités de gens quand vous leur prêchez l’Evangile. J’ai pris un bâton et j’ai dit que je voulais battre la tortue si elle ne voulait pas marcher pour moi. Mais elle n’a pas bougé. J’ai dit : “Je vais m’en occuper.” Je l’ai prise et plongée dans l’eau. J’ai dit qu’elle marcherait sinon je la noierais. Alors ... quelques bulles d’air sont montées à la surface ! Que vous le baptisiez d’une manière ou d’une autre, un pécheur restera un pécheur. Cela ne lui servira à rien tant que son cœur ne sera pas changé. 

Savez-vous comment je suis arrivé à faire marcher la tortue ? J’ai pris du papier et quelques brindilles que j’ai placées sous elle et j’y ai mis le feu. Alors elle a marché. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce n’est pas d’une nouvelle doxologie ou de chants nouveaux, mais d’un bon vieux réveil, envoyé d’En-Haut par le Saint-Esprit, jetant les hommes dans la poussière et les amenant directement devant Dieu. Alors, vous serez des hommes et non pas des pantins. Vous qui fumez des cigarettes et qui laissez vos femmes fumer, vous devriez rougir de honte. L’homme ne se mesure pas à sa taille, mais à son caractère. Ce qui nous est nécessaire actuellement, c’est une authentique et véritable manifestation du Saint-Esprit. 

Dieu se révèle Lui-même dans son Eglise. Il la prépare. Un de ces jours, elle sera présentée au Christ comme une vierge pure. Elle sera habillée d’un vêtement de broderies. Le doigt de Dieu l’a mise à part et il l’a parée de joyaux et des dons du Saint-Esprit. 

Montrez-moi un passage dans l’Ecriture indiquant que Dieu a privé l’Eglise de la bénédiction du Saint-Esprit. Lorsque Paul était sur le chemin de Damas, il vacilla dans la poussière, le Saint-Esprit descendit et Paul tomba comme mort. Ceux qui l’accompagnaient sentirent également cette puissance, et ils furent précipités de leurs chevaux. Lorsque le prophète Daniel rencontra Dieu, il tomba à genoux. Il était sans force jusqu’à ce qu’une Voix lui parle et le relève. Il se redressa et il eut une vision de Dieu. Quand un homme entre en contact avec Dieu, il perd sa force. Le Saint-Esprit entre en lui et ce qui est de l’homme doit sortir. 

Dieu désire que vous mouriez à vous-mêmes et que le Saint-Esprit vienne en vous. Jésus-Christ fut cloué sur la Croix et il mourut. Puis, il se releva dans une Vie nouvelle. Vous devez mourir à vous-mêmes pour renaître comme nouvelles créatures en Christ. Mourez à vous-mêmes et naissez de nouveau par l’Esprit-Saint ! Lorsqu’Etienne vivait, il était rempli du Saint-Esprit; non pas rempli de tabac ou d’alcool, non pas rempli de la profession de foi de l’Eglise, mais rempli du Saint-Esprit. Il était comme une maison en feu un jour de grand vent. Plus on le combattait, et plus il brûlait. Et même lorsqu’un certain matin, le conseil le convoqua pour qu’il présente sa défense, il n’utilisa pas ce privilège, mais il défendit le Christ. Il prêcha le Christ et la résurrection. Il demanda aux chefs de sa nation pourquoi ils résistaient au Saint-Esprit comme l’avaient fait leurs pères. Alors Dieu descendit sur ce petit prophète et il illumina son visage d’un halo merveilleux si bien qu’il ressembla à un ange. Mais, au lieu de l’accepter en tant que prophète de Dieu, ils se moquèrent de lui et lui jetèrent des pierres. Lui, il regarda en haut et dit : “Je vois les cieux ouverts et le Fils de l’Homme qui est à la droite de Dieu.” Puis, tandis que son visage était tout illuminé et que les pierres rebondissaient sur sa tête, Dieu le prit dans ses bras, pour le bercer comme une mère le fait pour son enfant, et il s’endormit en Jésus. Rien ne pouvait plus l’atteindre, il était dans les bras de Jésus. 

Un jour, Jésus reviendra, et le corps meurtri d’Etienne sera changé et rendu semblable à celui du Christ qu’il avait vu debout, devant le trône, en train d’intercéder. Non seulement Etienne, mais tout homme et toute femme qui se prépare rencontrera le Christ dans les airs lorsqu’il reviendra. L’aimez-vous ? Si vous ne connaissez pas Jésus, trouvez-le immédiatement. Si vous n’avez pas le Saint-Esprit, ne vous relâchez pas ... le jour de la préparation est là. 

Bien-aimés, dans les derniers jours, les moqueurs se lèvent comme au temps de Noé. Ils sont sages à leurs propres yeux, mais une connaissance sans Dieu peut détruire l’homme. Lorsqu’Eve mangea du fruit défendu, elle quitta l’arbre de la foi pour celui de la connaissance. A la première bouchée, elle se sépara elle-même de Dieu et, au travers d’elle, toute l’espèce humaine. L’homme a d’abord découvert la poudre, puis la bombe atomique et la bombe à hydrogène. Il est prêt à se détruire et Satan est là pour l’aider. Mais Dieu, dans son amour, demande à son peuple de l’accepter et de croire en lui. Sa puissance enveloppe encore l’Eglise. Ses signes et ses miracles sont manifestes et les saints lavent leur robe dans le Sang de l’Agneau. Dieu place les joyaux : les dons de guérisons, le don de prophétie, les paroles de connaissance et de sagesse, le don d’interprétation, tous les dons du Saint-Esprit. 

Lorsqu’une femme est fiancée, elle laisse tout derrière elle. Elle se prépare pour le mariage et elle est prête à partir, si cela est nécessaire, dans un pays étranger. Bien-aimés, le Saint-Esprit appelle son peuple de partout. Dieu le fait entrer dans l’Eglise. Il lui donne le Saint-esprit, les dons du Saint-Esprit et, bientôt, il le prendra à lui. 

Ami pécheur, si tu n’es pas prêt, ne viendras-tu pas maintenant chercher Dieu de tout ton cœur ? … 

La guérison divine est pour celui qui obéit 

La guérison divine est une propriété personnelle de chaque enfant de Dieu. Une attitude droite et sincère à l’égard des promesses de Dieu, apportera la guérison dans votre vie. Où que vous soyez, vous êtes un chrétien si vous aimez le Seigneur. Mais vous ne pouvez pas aimer le Seigneur et pratiquer les choses du monde, car la Parole de Dieu déclare : “Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est menteur et la vérité n’est point en lui” [1 Jean 2:4] 

La guérison divine est fondée : 1) sur la Parole de Dieu ; 2) sur un sacrifice ; 3) sur votre foi personnelle. Les dons divins de guérisons ne donnent pas à un homme le pouvoir de guérir quiconque de son propre choix. L’imposition des mains pour la guérison du malade est un acte d’obéissance, enseigné par le Seigneur Jésus-Christ qui a dit : “Voici les signes qui suivront ceux qui auront cru ... ils imposeront les mains aux malades et ils seront guéris” [Marc 16:17 à 18]. La guérison ne dépend pas de la personne, elle est un acte d’obéissance, comme l’est également le baptême par immersion. Dans le même ordre d’idées, l’eau du baptême ne vous purifie pas de vos péchés, mais le Sang de Jésus-Christ efface tous les péchés. Le baptême dans l’eau est la démonstration visible du travail intérieur que la grâce accomplit dans le cœur. En conséquence, si vous ne vous êtes pas repentis de vos péchés, si vous n’avez pas accepté le Christ comme votre Sauveur, votre baptême n’a aucune signification. De même, si un homme dit qu’il a la foi et qu’il n’a pas les œuvres, donnant des preuves témoignant de cette foi, il n’a rien de valable. La foi sans les œuvres est morte, comme le corps sans l’esprit est mort. 

Dieu est confronté à deux sortes de gens aujourd’hui. Les uns étendent la grâce trop loin, et les autres au contraire la restreignent trop. Mais, juste au milieu de la route, se dresse l’Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ. 

Je crois en la grâce, mais, d’autre part, je crois aussi en la Sainteté. Esaïe parle d’un chemin : la voie sainte. Une route, correctement construite, est surélevée au milieu, afin que les ordures puissent être éliminées. Lorsqu’un homme est engendré dans le Royaume de Dieu, il est placé debout, droit au milieu de la route, les yeux fixés sur le Christ, le Sauveur. S’il ne veille pas, il se déplacera graduellement vers un des côtés, se refroidira et se figera, ou alors il partira vers l’autre bord au risque d’aboutir au fanatisme. Juste au milieu du chemin, il y a les vraies traces de ceux qui veulent obéir au véritable Evangile de Jésus-Christ. C’est un Evangile dont vous n’avez pas à rougir : il est la puissance et la manifestation du Saint-esprit. Vous pouvez croire à toujours plus de grâce et tomber dans l’universalisme, faire tout ce que vous désirez et croire que vous serez sauvés. Mais c’est faux. D’autres croient que, si vous avez fait ceci ou cela, vous avez à jamais franchi la ligne de démarcation. Des quantités de personnes croient qu’elles ont péché contre le Saint-Esprit. Ce dont elles ont besoin, c’est de regarder à leur Avocat. Dieu les ramènera en grâce. Qu’il nous aide à rester équilibrés. 

Il en est de même pour la guérison divine. Il y a des personnes qui déclarent avoir une sorte de pouvoir pour imposer les mains aux malades. Il y avait une femme, à Sioux Falls, qui a été témoin des œuvres merveilleuses du Seigneur. Quelqu’un assis près d’elle l’a entendu dire : “Certainement, cet homme dit la vérité, mais ... il doit être rempli de magie.” Pour elle, ce n’était que de la superstition. Non, ce n’est pas de la superstition, c’est la bénédiction de Dieu. 

Prenons Samson. Il naquit dans ce monde pour être Nazaréen. Ce n’était pas son désir, mais c’était la volonté de Dieu qu’il soit Nazaréen. Des gens ont essayé de sonder le secret de son ministère. Ils disaient : “Quelle sorte de puissance cet homme a-t-il ? Il doit sûrement prier d’une certaine façon.” La puissance de Dieu efface toujours l’homme. Un être humain, quel qu’il soit, n’a rien et n’est rien en dehors de la puissance de Dieu. Les mystères de Dieu sont cachés à l’être humain. Nous devons accepter et croire. Tout ce que Dieu fait est une manifestation de sa puissance ; l’homme le voit et l’accepte. 

Lorsque Philippe conduisit Nathanaël à Jésus, celui-là était un peu sur la défensive. 

Mais Jésus a dit : “Voici un véritable Israélite en qui il n’y a pas de fraude”. Nathanaël a dit : “Comment me connais-tu, Rabbi ?” Jésus lui a répondu qu’avant que Philippe l’appelle, Il l’avait vu sous le figuier. Certes, Nathanaël aurait pu dire : “Comment cet homme l’a-t-il su ?” mais Nathanaël n’a pas douté. Il a répondu : “Tu es le Fils de Dieu, le Roi d’Israël.” 

Cette femme, assise au bord du puits, aurait pu dire de Jésus qu’il était devin, car il avait été capable de lui révéler quelle avait été sa vie, et qu’elle n’était pas en règle. Mais non, elle a dit : “Je vois que tu es prophète.” Pierre aurait pu le dire lorsque Jésus lui a commandé d’aller pêcher un poisson, d’ouvrir sa gueule et de prendre là une pièce de monnaie pour payer le tribut. Lorsque Jésus a dit à ses disciples de se rendre en un certain lieu et de suivre un homme porteur d’une cruche d’eau et d’aller chez lui pour préparer la chambre haute, ils auraient pu aussi avoir les mêmes pensées. Mais Jésus disait qu’il savait ces choses simplement parce que le Père les lui avaient révélées. “En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voit faire au Père, car tout ce que le Père fait, le Fils le fait aussi pareillement; car le Père aime le Fils et il lui montre tout ce qu’il fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, en sorte que vous soyez dans l’admiration” [Jean 5:19-20]. 

Les mêmes manifestations se produisent aujourd’hui, les hommes s’étonnent en essayant de les expliquer. On nous abreuve d’instructions, au lieu de salut. C’était déjà la même chose au début ... le prêtre connaissait tous les mots latins ! Aujourd’hui, nous étudions les mots, mais nous ne connaissons pas l’Auteur. Cependant Dieu est vivant, et, en ce qui le concerne, chaque personne malade est guérie. Jésus en a payé le prix au Calvaire. 

Si les chrétiens se référant aux trois premiers chapitres de l’Epître aux Ephésiens et qui pensent qu’ils sont fils et filles de Dieu parce qu’ils croient en lui, voulaient simplement lire les trois derniers chapitres de cette épître, ils y trouveraient comment ils doivent vivre pour garder leur existence. Il y a des personnes qui ont la foi, mais elles ne savent simplement pas qui elles sont. Si seulement elles le savaient ! 

La Parole de Dieu est écrite par le Saint-Esprit ; elle est cachée aux sages et aux intelligents, mais elle est révélée aux enfants. Personne ne peut la comprendre autrement que par le Saint-Esprit. 

Jésus a dit : “Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut pas voir”. Le mot “voir” signifie ici “comprendre”. Vous regardez aux choses qui se produisent et vous dites : “Je ne peux pas comprendre.” Vous regardez avec vos yeux, mais vous comprenez avec le cœur. 

Et maintenant, si je pouvais aller vers les gens qui savent qui ils sont, mais qui n’ont pas assez de foi pour écrire le chèque et le tirer sur le dépôt que Jésus a mis au Calvaire, puis aller vers les gens qui ont assez de foi, mais ne savent pas comment écrire le chèque ; si je pouvais réunir ces deux groupes, nous aurions une véritable Eglise. 

Qu’est-ce que le cancer ? 

Les plus grands médecins admettent la guérison divine, mais bien des prédicateurs la relèguent dans le passé. Cependant, ce sont justement eux qui devraient croire. Qu’est-ce que la maladie ? 

La maladie est une conséquence du péché. Savez-vous que toute maladie vient du diable ? Je ne veux pas dire pour autant que vous avez péché. Il se peut que votre maladie soit héréditaire, se manifestant à chaque génération. Avant que l’homme connaisse la maladie, il n’y avait pas de péché. Lorsque le péché est entré dans le monde, la conséquence a été la maladie. 

Prenons le cas de ce sourd-muet qui a été conduit à Jésus [Marc 7:32]. Nous l’envoyons chez le médecin. Celui-ci regarde l’oreille, il examine la gorge, les cordes vocales, puis il déclare : “Il ne peut ni parler ni entendre.” Mais pourquoi ? N’a-t-il pas de tympan ? N’a-t-il pas de cordes vocales ? Y a-t-il quelque chose qui gêne ? Ne pourrait-on pas enlever ce qui fait obstacle, afin qu’il puisse parler et entendre ? Dans 90 % des cas, le docteur vous dira : “Le nerf est mort, il est paralysé.” Cependant le système nerveux fonctionne pour tous les autres organes du corps. Alors, pourquoi y a-t-il mort dans ce secteur ? 

La Parole de Dieu déclare : “C’est un esprit sourd et muet, c’est un esprit de cécité; c’est un esprit de mutisme.” L’épilepsie vient également du diable. Le démon de cette maladie porte aujourd’hui un joli nom : “épilepsie”. Mais, malgré cette étiquette, c’est quand même le diable et Dieu le révèle dans sa Parole. 

Si vraiment le nerf en question est mort, qui l’a tué ? Et pourquoi est-il sans vie dans cette partie seulement ? Le médecin fonde son jugement sur ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il peut toucher et constater. Alors, il y a la cause surnaturelle. Si ce qui lie le nerf paralysé est ôté, la vie reviendra dans cet organe et le malade commencera à entendre, à parler, à voir. Cela ne sera peut-être pas parfait au début, mais quelque chose s’est produit, le nerf mort a reçu une impulsion de vie. La Bible déclare : “Jésus chassa un démon qui était muet. Le démon étant sorti, le muet parla” [Luc 11:14 ; Mathieu 9:32, 12:22]. C’est un démon qui liait le malade, et non pas une cause naturelle. Il faut venir à Jésus, le seul qui puisse vous aider. 

Parlons un peu du cancer. Qu’est-ce que le cancer ? Ce nom tire sa racine du mot “crabe”. C’est un nom médical, mais la Parole de Dieu déclare que c’est un démon, un tourmenteur. Vous qui avez un cancer, une tumeur ou la cataracte aux yeux, vous n’avez pas toujours eu cette maladie. 

Prenons les choses appartenant à l’ordre naturel. Elles sont le type des choses spirituelles. A votre naissance, il s’est produit quelque chose dans l’ordre naturel. A votre conversion, lorsque vous êtes né de nouveau, quelque chose a également eu lieu spirituellement. 

A la naissance de l’enfant, la première chose qui vient, c’est l’eau. Puis il sort aussi du sang et la vie, c’est-à-dire l’enfant. Lorsque Jésus mourut et qu’il reçut le coup de lance, il sortit aussi de l’eau et du sang, puis l’esprit qu’il avait remis entre les mains de Son Père. La naissance naturelle est donc figurative de la naissance spirituelle. Dans la première épître de Jean, chapitre 5, verset 7, nous lisons : “Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois sont Un”. La Parole, c’est le Fils. Vous ne pouvez avoir le Père sans avoir le Fils. Vous ne pouvez avoir le Fils sans avoir le Saint-Esprit. Au verset suivant, Jean dit : “Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir : l’Esprit, l’eau et le sang, et ces trois-là sont d’accord pour un même témoignage”. Ils sont d’accord. Ils ne sont pas un, mais ils sont d’accord. Ils rendent témoignage d’une œuvre unique : la justification par la foi (l’eau), la sanctification par le Sang, et le baptême dans le Saint-Esprit (l’eau, le Sang, l’Esprit). 

Le vautour est un oiseau qui se nourrit de chair morte. Le cancer, lui, ronge le corps de l’homme. Au début, ce ne sont que quelques cellules abîmées, mais une vie étrangère est entrée en elles, une vie qui n’était pas au commencement. A la conception, la vie est introduite par un petit germe se trouvant dans une cellule sanguine. Ce petit germe est invisible à l’œil nu, mais si vous placez la cellule sanguine sous le microscope, vous voyez alors le germe bouger. C’est la plus petite forme de vie et en elle est tout le corps. Et les cellules se développent selon leur espèce, comme chaque semence se reproduit selon son espèce. Ce germe de vie vient de Dieu ; c’est une vie surnaturelle. Mais, d’où vient la vie qui est dans le cancer, dans la tumeur ? Les cellules constituant un cancer affectent des formes diverses, donnant à la maladie des aspects différents. Il y a des cancers plats et étirés. D’autres sont granuleux ou bosselés ou présentent des ramifications. Ce sont des démons ; ils n’ont point de forme. C’est un esprit qui se développe en vous par ces cellules. Il pénètre en vous, suce votre sang et vit sur vous. Il fait son œuvre de mort en prenant votre vie même. Que fera le docteur ? Il examinera et verra s’il peut faire quelque chose. Si le cancer est trop avancé, il n’y a rien à faire. Il faudrait intervenir chirurgicalement et vous ne pourriez pas supporter l’opération. Alors, il doit vous laisser aller. Si la tumeur est petite et s’il peut opérer et enlever la partie malade, alors vous avez des chances de guérir. Il n’y a donc qu’une porte de sortie : il faut se débarrasser de cette vie étrangère. 

Que fait la guérison divine dans un tel cas ? Le Seigneur s’occupe de la vie qui est dans la tumeur et non de la tumeur elle-même. L’Esprit de Dieu ne s’occupe pas du genre de cancer. Il rejette, par sa puissance de Vie, la vie maligne de la tumeur. L’Esprit de Vie vient rencontrer l’esprit de mort par l’efficacité du Sang de Jésus-Christ car, dans les cellules du Sang de Jésus reposait la Vie même de Dieu. Alors vous partez et vous dites : “Je me sens mieux. Mais ... voici une grosseur.” Oubliez cette grosseur, ne la regardez pas. 

Vous tuez un animal, vous le mettez sur la balance et vous le pesez. Le lendemain, si vous pesez de nouveau la bête, son poids aura diminué de plusieurs livres. Pourquoi ? La vie est partie. Cela sera ainsi pendant les premiers jours mais, après soixante-douze heures, ce corps mort commencera à gonfler et son volume sera plus gros qu’avant. 

Le malade se sent mieux, l’Esprit de Vie a chassé l’intrus, mais la tumeur morte est là, dans le corps et le malade constate qu’il a la fièvre. Alors il est tenté de dire : “Je me suis senti mieux pendant quelques jours mais voici, la chose est revenue.” Non. C’est justement le signe que vous êtes guéri. Votre corps réagit, comme il a réagi lorsque vous aviez un simple abcès à la gencive ou tout autre genre d’infection. Votre sang a pris et ramassé les impuretés de cette grosseur. Jésus a dit : “Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il s’en va dans les lieux arides, cherchant du repos et il n’en trouve point et il dit : je retournerai dans la maison d’où je suis sorti. Et, quand il y vient, il la trouve balayée et ornée. Alors il s’en va et prend avec lui sept autres esprits pires que lui ...” [Luc 11:24-26]. 

Si “l’homme de la maison”, c’est-à-dire la foi, ne se trouve pas là pour les empêcher de pénétrer, ils entreront et la personne sera sept fois plus malheureuse qu’avant. Ce n’est pas seulement une espérance de guérison qu’il vous faut, mais que vous sachiez dans votre cœur que, quoi qu’il puisse se produire, vous êtes guéri. Si vous paraissez être moins bien et que vous vous mettiez à douter de votre guérison, votre incrédulité ouvre la porte à l’ennemi et vous perdez le bénéfice de la victoire remportée par la foi. Cette grosseur morte en vous reprendra vie à cause de votre incrédulité. La responsabilité n’en reviendra pas au Seigneur, mais à vous-même. La Parole de Dieu est infaillible en tous points. Je me dois de vous dire ces choses, et je désire que vous les receviez. Quel bénéfice retirer de laisser venir le diable, et de faire de la Parole de Dieu une tromperie ? Il faut que vous sachiez de quoi vous parlez. Si à la connaissance vous ajoutez l’acceptation de votre cœur, vous serez guéri, sinon vous faites du mal à vous-même. 

Il y en a qui pensent que voir, c’est croire. Il faut enlever cette idée de votre tête. Je vois devant moi un homme. Il est assez court et il a un costume gris avec une cravate à dessins. Je crois qu’il est là parce que je le vois. Mais, si quelque chose ou quelqu’un s’interpose entre lui et moi, il est tout aussi présent que lorsque mes yeux le regardaient. Cinq sens ont été donnés à l’homme : la vue, l’ouïe, le goût, le toucher et l’odorat. La vue ne constitue qu’un seul sens, et c’est souvent le plus défectueux de tous. Il y a beaucoup d’illusions optiques. Si je ne peux pas voir cet homme, mais que je puisse le toucher, je sais qu’il est là, parce que je l’ai touché. Vous entendez la musique, mais personne ne l’a jamais vue. Non, voir ce n’est pas croire. Or “la foi est l’assurance, la ferme conviction des choses qu’on espère, et une démonstration intérieure de celles qu’on ne voit pas” [Hébreux 11:1]. C’est encore plus réel que l’apport de vos cinq sens. Amen ! Si je vous disais que la chemise blanche que je porte est rouge, vous ne le croiriez pas, car votre vue témoigne à votre esprit qu’elle est véritablement blanche. Et pourtant, si vous êtes daltoniens, la couleur que vous voyez n’est pas toujours la couleur réelle. La foi, elle, ne se trompe jamais. Elle n’est pas daltonienne. Si vous croyez de tout votre cœur, il s’établit en vous une certitude de guérison. C’est tout aussi réel pour vous que ce que vous voyez de vos yeux. Vous n’avez même plus besoin qu’on prie pour vous ; tout est accompli pour vous, vous avez déjà votre guérison. 

Lorsque vous venez pour avoir une bénédiction de guérison, vous désirez obtenir ce qui est hors de votre portée. Quelque chose doit se produire en vous, et non pas en Christ. Le don manifesté au travers de moi n’a pas d’autre but que de hausser votre foi jusqu’au niveau voulu. Ce qui importe donc, ce n’est pas que des prédicateurs ou moi-même nous vous touchions, mais que vous, vous touchiez le Christ. Voilà pourquoi Dieu m’a donné le don : c’est pour votre foi. Amen ! 

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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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Lun 4 Mar 2024 - 17:06
[size=17]LES TROIS CONSTELLATIONS 


“Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. Aussitôt je fus ravi en Esprit” [Apocalypse 4:12]. 

Le cadavre (avril 1962) 

“Un groupe qui s’organise en dénomination meurt toujours et ne revient jamais à la vie. La première organisation a été l’église catholique, et elle est morte aussitôt. Puis il y a eu les Luthériens, puis l’église de Wesley, puis les Pentecôtistes... Ils ont de plus en plus de membres, mais ils ne forment qu’un cadavre. J’ai vu cela la nuit passée. Leur pasteur était étendu sur tout cela, il prodiguait des baisers et des caresses à un cadavre. J’ai entendu : “De toute façon, leur temps est terminé ; c’est tout ce qui leur reste”.” 

[“Restoration Of The Bride Tree”, le 22 avril 1962 à Jeffersonville, Indiana] 

“Va vers l’Ouest” 

Dès son enfance, William Branham avait été attiré par l’Ouest. Après l’accident de 1923 qui faillit lui coûter la vie, et pendant qu’il passait une seconde fois sur la table d’opération, il vit une grande Croix d’or et la gloire de Dieu se déversait sur sa poitrine, et ces visions se produisirent alors qu’il pensait se tenir dans des prairies de l’Ouest. Il était encore jeune garçon quand un diseur de bonne aventure lui avait dit qu’il lui faudrait aller dans l’Ouest. Lors de la réunion de baptême en juin 1933, lorsque la Voix avait dit : “De même que Jean Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première venue du Christ, tu es envoyé avec un message qui annoncera la seconde venue du Christ”, la Lumière venue du ciel était alors apparue, puis elle était repartie en direction de l’Ouest. 

C’est en 1957, semble-t-il, que William Branham reçut une vision significative. Il était assis devant sa maison. Des engins de chantiers étaient à l’œuvre sur le chemin, déracinant des arbres. Le portail était même obstrué par des pierres. Et William Branham eut une altercation avec le conducteur de l’un des engins, un jeune homme qui bousculait tout avec désinvolture. William Branham s’apprêtait, dans cette vision, à en venir aux mains, mais le Seigneur l’arrêta : “Ne fais pas cela, tu es serviteur de l’Evangile” [Selon certaines prédications, William Branham aurait même déjà commencé, en vision, à frapper ce jeune homme insolent]. 

Il vit alors devant le portail un chariot comme ceux du “far-west”, tout attelé. Sa femme et ses enfants y étaient déjà installés. William Branham monta sur le chariot, prit les rênes et partit vers l’Ouest. Et il entendit une Voix dire : “Quand cela arrivera, va vers l’Ouest”. 

William Branham déconseilla même au frère Banks Wood, suite à cette vision, de construire une maison dans ces parages. Il craignait pour lui une expropriation future. 

[“Sirs, Is This The Time ?” § 56 à 58, 66 à 67, 80 à 87, le 30 décembre 1962 et “What Is The Attraction On The Mountain ?” le 25 juillet 1965 à Jeffersonville, Indiana] 

Un jour, William Branham encaissa un chèque à son nom. Méfiant, il avait pris soin de consulter des juristes pour être sûr de son bon droit. Mais peu après un agent du fisc vint, menaçant de rouvrir tout le dossier. Le frère Lee Vayle, ulcéré par cette histoire, ne comprenait pas la passivité de son ami William Branham. Celui-ci lui rappela l’histoire de Schimeï jetant des pierres sur David en fuite et l’insultant, et David avait refusé de se venger : “Laissez-le, et qu’il maudisse, car l’Eternel le lui a dit” [2 Samuel 16:5 à 14]. 

William Branham venait de prendre cette réponse de David pour son propre compte, lorsqu’une Lumière frappa le mur, et des lettres s’inscrivirent sur le mur : “Retourne en Arizona”. 

[“Footprints” p. 464, 465, d’après “Christ Is The Mystery Of God Revealed” le 28 juillet 1963 à Jeffersonville, Indiana.] 

En 1961, six songes prophétiques furent rapportés successivement à William Branham. Tous semblaient se rapporter à un même thème. Et aucun songe ne vint s’intercaler dans cette suite concordante. Il est peut-être utile de souligner, pour la compréhension de ces visions, que l’Ouest représente le coucher du soleil, la fin de la journée, la fin de l’âge de l’église. A l’inverse, c’est de l’Est, du levant, que vient le Rédempteur. A plusieurs reprises, William Branham citera la prophétie de Zacharie 14: 6, 7 “En ce jour-là, il n’y aura point de lumière; il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de l’Eternel, et qui ne sera ni jour ni nuit; mais vers le soir la lumière paraîtra” : l’Eglise a reçu une révélation pure à ses débuts, la lumière du Soleil du matin. Puis, les nuages des traditions humaines ont occulté la lumière du Soleil pendant toute la “journée” de l’Eglise. Mais, à la fin de l’âge de l’Eglise, le Soleil du soir brillera comme il a brillé au matin, réintroduisant la révélation reçue par l’Eglise primitive. 

1. Le songe du rocher de Raymond Jackson (début 1961) 

Dans ce songe, Junior Jackson se dirigeait dans une contrée vallonnée vers un endroit où il savait qu’une réunion devait se tenir. Après une longue marche, il vit à l’horizon une première personne allant vers le même endroit. Puis il vit d’autres personnes venant de toutes les directions s’y dirigeant aussi. Ces gens formaient comme les rayons d’une immense roue et convergeaient vers un même point. Arrivé au sommet d’un monticule, Junior Jackson vit au fond de la vallée qui s’étendait en face de lui, un homme seul dressé près d’un rocher qui sortait de terre. Le rocher avait la hauteur des épaules de cet homme, et une foule convergente commença à s’agglutiner en un cercle immense à une quinzaine de mètres autour de lui. Jackson s’écria : “Ecoutez ce qu’il a à dire, il ne sera pas toujours là !”, et la foule s’approcha encore. 

Cet homme était William Branham. Ce dernier a alors dit en montrant du doigt le rocher : “Demeurez près de ceci”. Jackson remarqua que le sommet avait la taille d’une table de cuisine. Quinze centimètres en dessous de cette surface, une fine crevasse faisait le tour du rocher, donnant ainsi à penser qu’une plaque de cette épaisseur était plus ou moins détachée. Le reste du rocher s’enfonçait dans le sol. 

A nouveau, Jackson s’adressa à la foule : “Ecoutez ce qu’il dit, car il ne sera pas toujours avec nous !” Il vit alors posé sur le sommet du rocher un genre de pied-de-biche comme ceux qui sont utilisés dans les carrières. William Branham saisit cette barre, et Jackson comprit ce qu’il s’apprêtait à faire : ôter le sommet du rocher. Sur la tranche de cette plaque de quinze centimètres d’épaisseur, il était gravé : LE ROCHER DE LA VERITE REVELEE, et il apparaissait que ce petit homme était le seul à savoir utiliser la barre et soulever ce couvercle de pierre sans le briser en mille morceaux. D’un seul coup, il enfonça la barre dans la fine crevasse, puis il manœuvra la barre. En repoussant la plaque, il fit apparaître une partie du rocher qui n’avait encore jamais été exposée au jour. William Branham reposa la barre sur le couvercle qui avait été ainsi repoussé, et il dit : “Demeurez près de ceci !” 

Alors les gens s’approchèrent davantage. On pouvait voir briller les grains de la roche, comme s’il y avait eu une poudre brillante de cristaux de neige. William Branham commença alors à se frayer un chemin dans la foule, et une voix intérieure dit à Jackson : “Observe-le.” Du coin de l’œil il se mit donc à surveiller William Branham qui disparaissait vers l’Ouest. Il vit plusieurs fois sa tête et ses épaules apparaître et disparaître derrière les ondulations de la plaine, puis il le vit descendre dans une vallée tout en continuant vers l’Ouest... Puis il vit encore sa silhouette se détacher à l’horizon, tandis que le soleil commençait à se coucher, et que les ombres couvraient peu à peu le paysage. Puis la silhouette disparut. 

En le voyant disparaître, Jackson se sentit triste. C’est alors que les gens autour du rocher redressèrent la tête, et, désappointés, ils se mirent à s’agiter et à crier plusieurs fois : “Où est allé frère Branham ?” Et ils se mirent à courir chacun vers la direction d’où il était venu. Ils criaient à tue-tête, et Jackson les entendit même après qu’ils aient disparu de l’horizon : “Oh, frère Branham ! Oh, frère Branham ! Où est parti frère Branham !” Seul un petit groupe resta près du rocher, regardant vers l’Ouest avec tristesse, pensant que William Branham ne reviendrait plus. 

En octobre 1962, Jackson, qui ne savait pas que William Branham se préparait déjà à partir vers l’Ouest, lui raconta son rêve : “Frère Jackson, cela est sur le point de se produire. Quand tout cela se passera, restez collé à la Parole, car ils iront dans toutes les directions et suivront n’importe quoi.” 

William Branham raconta ce songe le 30 décembre 1962 à l’assemblée de Jeffersonville : “Remarquez l’inscription qui était sur le rocher. Je l’ai interprétée pour Junior Jackson. Les gens étaient transportés de joie. C’était le mystère de Dieu qui était resté incompris durant des années... Puis j’ai tranché le sommet. A l’intérieur c’était du granit blanc, mais ce n’était pas interprété, il n’y avait rien d’écrit. Je leur ai dit de regarder. Dieu a créé le monde avant la lumière, et cette pierre n’avait sans doute jamais reçu la lumière du soleil”... 

[“The Contender”, journal de la Faith Assembly de Jeffersonville, p. 6, numéro d’avril 1972. Voir aussi : “Sirs, Is This The Time ?” § 90 à 98, 287 à 289, le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana] 

2. Le songe du frère Beeler 

Le frère Beeler était tourmenté par un songe récent et il le raconta à William Branham. 

Dans ce songe Beeler longeait la rive gauche d’une rivière coulant vers l’Ouest. Sur cette rive gauche il y avait une route. Il semblait à la recherche du bétail. Arrivé près de la rivière, il remarqua, sur la rive droite opposée, William Branham en train de rassembler un grand troupeau, et la nourriture y était abondante. Puis William Branham commença à ramener le troupeau vers la rivière. Il fit signe à Beeler de surveiller ce troupeau. Beeler se dit que ce serait facile, car le troupeau chercherait sans doute à suivre le chemin le plus aisé. 

William Branham tenait à ce que le troupeau reste sur la rive droite, et Beeler remonta la route pour s’assurer que le bétail ne passerait pas sur la rive opposée où était la route. Beeler remarqua alors que William Branham ne restait pas avec le troupeau mais s’éloignait vers l’Ouest. Beeler pensa qu’il allait à la recherche de bêtes égarées, mais, inquiet, il se retourna pour voir ce qu’il devenait. Il vit William Branham se diriger vers une muraille montagneuse puis disparaître, et il se demanda ce qui avait pu se passer. 

Beeler descendit le long de la rivière, et il remarqua un petit bras qui bifurquait vers la gauche. Et du côté où avait disparu William Branham il y avait des chutes terrifiantes. Il pensa que William Branham y était peut-être tombé et avait ainsi péri. Ces chutes faisaient jaillir de l’eau comme d’un puits artésien, mais l’eau ne retombait pas sur le sol. Il remarqua, de l’autre côté de la fourche formée par le ruisseau et la rivière, de petits animaux aux oreilles rondes. Et il franchit le ruisseau avec l’intention d’en attraper un. 

Puis, pensant à William Branham, il escalada un petit monticule pour voir s’il n’y avait pas une corniche étroite qui aurait permit à William Branham de contourner l’obstacle de la muraille, mais il n’y avait pas de passage. Beeler devint très inquiet, se demandant ce qui avait bien pu arriver à William Branham. 

C’est alors qu’il entendit ce dernier lui parler depuis le sommet d’une montagne : il lui rappelait l’interprétation d’un songe précédent, où il lui avait dit de s’attendre au Seigneur, et qu’un jour William Branham le rencontrerait sur une île, et c’est justement là que Beeler se trouvait. 

William Branham eut la vision de ce songe pendant que Beeler lui en faisait le récit, et il en donna l’interprétation en décembre 1962. Ce large courant d’eau représentait la Rivière de la Vie, et William Branham la suivait en direction de l’Ouest, tandis que Beeler longeait la route de l’autre côté. Sur la rive où était Branham, il y avait beaucoup d’herbe, mais de l’autre côté il y avait certes des plaques d’herbe, mais aussi beaucoup de fourrés épais : c’est en effet au travers des difficultés que nous cherchons le Seigneur et la nourriture du Seigneur. L’église était rassemblée et gardée d’un côté de la rivière, car le bétail a tendance à suivre s’il le peut la route facile des dénominations, et cette route représentait la dénomination. 

Et pour s’assurer qu’aucune bête n’était allée dans une dénomination, William Branham avait demandé à Beeler de remonter la route. La paroi infranchissable qui barrait la route de l’Ouest représentait l’affaire d’impôt avec le fisc. Et personne ne pouvait comprendre comment William Branham avait pu s’en sortir. Le Seigneur l’avait pris et l’avait fait passer de l’autre côté de l’obstacle. “Frère Beeler, je vous rencontrerai sur l’île.” 

[“Sirs, Is This The Time ?” § 99 à 104, le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana] 

3. Le songe du frère Roy Roberson 

Un jour, peu après le songe précédent de Beeler, le frère Roy Roberson téléphona à William Branham pour lui raconter un rêve. Dans ce rêve, William Branham et d’autres frères, dont Fred Sothmann, rassemblaient du bétail. L’herbe abondante arrivait jusqu’au ventre des animaux. William Branham et les autres se réunirent pour le repas. Fred Sothmann se leva alors : “Le grand prophète Elie parlera ici à midi.” Mais après le repas tous s’éloignèrent, et Roy Roberson se demanda pourquoi ils ne restaient pas pour écouter ce qui serait dit. 

Commentant ce rêve, William Branham fit remarquer que dans ce songe comme dans ceux de Jackson et de Beeler, personne n’attendit pour savoir de quoi il s’agissait. 

[“Sirs, Is This The Time ?” § 105 à 106, le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana] 

4. Le songe de la sœur Collins 

Peu de temps après le songe de Roy Roberson, sœur Collins rêva qu’elle était à l’église où devait avoir lieu un mariage. Elle vit entrer le fiancé : il était parfait, mais la fiancée n’était pas parfaite, néanmoins elle était l’Epouse, c’est-à-dire l’Eglise. Il y avait une sorte de cérémonie, un repas organisé. Elle fut un peu choquée de voir le pasteur Neville servir un repas dans une église, mais elle reconnut que c’était la meilleure nourriture qu’elle ait jamais vue. Elle avait très faim. Elle pensa toutefois que Neville ne devrait pas la servir, et elle décida d’aller manger avec le frère Willard au restaurant “le Ranch House”. A ce moment-là la lumière sur le côté droit s’éteignit. 

William Branham commenta en décembre 1962 ce songe : “Et vous comprenez ce que cela signifie. L’Epouse n’est pas encore parfaite, mais l’Epoux est parfait. Et la nourriture qui était distribuée n’était pas une nourriture naturelle, mais la nourriture Spirituelle que vous recevez depuis toujours... Et c’est ici que la Nourriture est emmagasinée [Allusion à une vision antérieure de William Branham, relatée au chapitre 21 sous l’intitulé 

“Faites des provisions de nourriture”, et allusion au fait que les prédications étaient enregistrées et diffusées depuis 1947 par l’assemblée de Jeffersonville.]” 

[“Sirs, Is This The Time ?” § 107 à 108, 124, le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana] 

5. Le songe du frère Parnell 

Après les quatre songes précédents, ce fut au tour de frère Parnell de venir raconter un rêve qui le perturbait beaucoup. Dans son rêve, il allait devoir tenir une réunion quelque part, or justement une réunion avait lieu dans ce qui semblait être une toute nouvelle église, et il se demanda pourquoi les deux assemblées ne coopéraient pas. Etant déjà entré dans cette nouvelle église, il décida de rester et d’assister aux réunions. 

Alors un homme, qui semblait écrire, vêtu d’un complet sombre et portant un livre, s’approcha : “Ce n’est pas une réunion publique. Elle est réservée aux diacres et aux administrateurs.” Parnell se sentit vexé, et il sortit de cette église neuve, ou tout juste réparée et restaurée. Dehors, c’était un temps d’hiver, il neigeait. Et dehors, il vit William Branham regardant vers l’Ouest, qui lui dit, tout en marchant dans la neige : “Ne soyez pas vexé frère Parnell. Je vais vous montrer ce qu’il faut faire. Partez et vous rencontrerez d’abord Séphora, ce qui signifie un trait d’union, ou un arrêt. Ne vous arrêtez pas là, et vous rencontrerez une femme âgée, mais ne vous y arrêtez pas. Continuez, et vous rencontrerez alors une très vieille femme. Ne vous arrêtez pas. Continuez jusqu’à ce que vous rencontriez mon épouse, et quand vous la rencontrerez, arrêtez-vous là !” 

Parnell vit alors qu’ils se trouvaient dans un désert enneigé. Et William Branham disparut à l’Ouest. Parnell se retourna et vit son épouse tirant de l’eau d’un puits, mais un pasteur essayait de l’en éloigner. Et Parnell se réveilla. 

William Branham donna l’interprétation de ce songe en décembre 1962. Séphorah, l’épouse de Moïse, et toutes ces femmes âgées, étaient des dénominations. Parnell ne devait pas s’y arrêter malgré leur respectabilité. Elles avaient eu leur temps. La femme de Branham représentait l’Eglise que Jésus-Christ avait envoyée en ces derniers jours vers William Branham, et c’est là que Parnell devait s’arrêter. 

[“Sirs, Is This The Time ?” § 126 à 130, le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana] 

6. Le songe de la sœur Steffy 

Le sixième songe fut rapporté par la sœur Steffy. Elle rêva qu’elle se trouvait à l’Ouest, dans une contrée accidentée. Sur le sommet d’une colline se tenait un très vieil homme avec une longue barbe blanche. Les cheveux lui tombaient sur le visage, et le vent faisait flotter un vêtement blanc qui l’enveloppait. Il regardait vers l’Est. 

Steffy s’approcha, se demanda qui c’était. Quand elle en fut tout près, elle reconnut l’immortel Elie, le prophète, qui regardait vers l’Est. 

Elle avait un problème de santé, et elle se dit : “Il faut que je le rencontre.” Elle courut jusqu’au sommet, et elle s’apprêtait à s’adresser à Elie, quand cet homme lui dit : “Que voulez-vous sœur Steffy ?”, et c’était William Branham. 

Effectivement, quelques jours après ce songe, Steffy dut aller à l’hôpital et elle se 

rendit d’abord prier chez William Branham. Ce dernier, rapportant ce songe en décembre 1962, déclara : “C’est alors que votre songe s’est accompli. Et c’était moi qui partais vers l’Ouest, mais je surveillais l’Est où est mon troupeau.” 

[“Sirs, Is This The Time ?” § 131 à 136, le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana] 

[Tous ces songes mentionnent un départ de William Branham vers l’Ouest. Il est à noter que William Branham ne donna pas immédiatement l’interprétation aux intéressés, les quittant même parfois précipitamment pour ne pas avoir à le faire. Il déclara avoir agi ainsi car il voulait d’abord savoir où tout cela conduisait. C’est lors de la réunion du 30 décembre 1962 au soir qu’il donna les interprétations mentionnées ci-dessus. 

C’est après ces six songes, au début du mois de novembre 1962, que William Branham reçut la vision de la foule “réclamant des biscuits” (vision relatée au chapitre 17).] 

Décision de partir pour Tucson (décembre 1962) 

Après avoir prié pour la sœur Steffy, William Branham se rendit à Louisville. A son retour il remarqua des outils devant son portail. Il apprit alors que des travaux allaient bientôt commencer pour élargir la route. Il se rappela alors la vision de 1957 sur le conducteur d’engin désinvolte. Et il prévint aussitôt son épouse de leur prochain départ pour Tucson [Sud-Ouest des Etats-Unis]. Cela lui posait des problèmes financiers, mais il décida d’obéir immédiatement au Seigneur et informa par téléphone le frère Norman, à qui il avait conseillé, huit ans auparavant, d’aller vers l’Ouest. 

[“Sirs, Is This The Time ?” § 136 à 147, le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana. “Les Actes Du Prophète” de Pearry Green, chapitre 14] 

La vision des trois constellations (21 décembre 1962) 

[La vision prophétique suivante est le couronnement des six songes successifs précédents.] 

“Je m’étais couché vers onze heures. Je me suis levé vers trois heures du matin à cause de ma fille Rebekah qu’on avait appelée à l’hôpital où elle suit des cours d’infirmière auxiliaire. J’ai bu un verre d’eau et j’ai remonté la couverture de Joseph, puis je me suis recouché. J’ai alors eu le songe de cet homme qui frappait une femme avec un bâton de section triangulaire [Voir chapitre 18]... A dix heures du matin, ma femme a essayé d’entrer dans la chambre, et c’est alors que c’est arrivé. Ce n’était pas un songe, mais une vision. 

Joseph n’était pas dans la chambre, mais pourtant j’étais en train de lui parler. C’est un détail important dans cette vision. J’ai levé les yeux, et juste devant moi il y avait une constellation de tout petits oiseaux de un à deux centimètres de long. Leurs plumes, de couleur foncée, étaient froissées. Il y en avait deux ou trois sur la plus haute branche, six ou huit sur la branche suivante, quinze ou vingt ensuite. Cela formait comme une pyramide. On aurait dit qu’ils essayaient de me dire quelque chose, et je les écoutais attentivement. Ils semblaient épuisés et regardaient vers l’Est. Et moi, dans cette vision, j’étais aux environs de Tucson [sud-ouest des Etats-Unis]: je me suis même vu enlever de mon vêtement un chardon du désert. Soudain l’un des oiseaux a fait un petit saut et tous se sont rapidement envolés vers l’Est. 

Dès qu’ils furent partis, une constellation d’oiseaux plus grands et plus rapides que les précédents, on aurait dit des colombes, est venue de l’Ouest en se dirigeant aussi vers l’Est. Leurs ailes pointues étaient plus claires que celles des petits oiseaux. 

Ce second groupe venait de passer, et j’ai regardé vers l’Ouest, et c’est alors que c’est arrivé. Il y a eu une explosion qui a secoué la terre entière. Notez bien cela ! Il y a eu d’abord une explosion ! On aurait dit un avion franchissant le mur du son. Tout était secoué, un grand coup de tonnerre, mais je n’ai pas vu d’éclair. Et cette grande explosion semblait se diriger vers le sud, vers le Mexique. Elle secoua la terre et sembla entrer dans l’éternité. Je regardais toujours vers l’Ouest. Et j’ai vu venir de l’Ouest comme une constellation pyramidale de cinq ou sept petits points. C’était des Anges très puissants qui arrivaient à une vitesse terrifiante. Ils avaient la tête relevée, et leurs ailes blanches étaient pointées vers l’avant. 

Et la puissance du Dieu Tout Puissant m’a frappé, et j’ai été soulevé de terre, balayé, emporté à leur rencontre. J’entendais en même temps Joseph me parler, et il y avait ce bruit de tonnerre qui s’éloignait vers le Sud. 

Ils sont venus de l’éternité en une fraction de seconde, en un clin d’œil, je n’ai pas eu le temps de Les compter. 

Je me suis dit : “Cela signifie sans doute que je vais être tué lors d’une explosion. Après cette vision je ne dirai rien à ma famille pour qu’ils ne se fassent pas de souci.” Puis je me suis dit que ce n’était pas possible, car Joseph aurait été tué aussi, or je l’entendais encore me parler. Et alors j’ai vu que ces Anges m’entouraient, mais je ne les voyais pas, car j’avais été transporté au milieu de la pyramide qu’ils formaient. J’ai pensé : “L’Ange de la mort aurait été seul, mais cinq anges, c’est le nombre de la grâce.” J’ai souvent senti auparavant la puissance de Dieu, mais jamais comme cela. J’étais tellement rempli de crainte respectueuse, que j’en étais paralysé, engourdi du haut en bas de mon corps. On ne peut pas décrire cela. C’est tellement sacré ! C’est au delà de ce que les hommes peuvent imaginer. Cela ne donne pas envie de se réjouir comme lors d’une bénédiction, c’est autre chose que de la peur, c’est un saint respect. 

Et alors cela m’est venu, non pas une Voix, mais cela m’est venu : “Oh ! C’est mon nouvel ordre de mission ! Le second sommet de mon ministère, dont il était question dans cette vision où je prêchais en plein soleil [vision au cours de laquelle la foule réclamait des biscuits et n’avait pas eu la patience d’écouter la suite de la prédication, cf. chapitre 17]. Ils m’apportent un message de la part du Seigneur !” et j’ai crié de toutes mes forces : “Oh Jésus ! Que veux-tu que je fasse ?” 

J’ai demandé : “Seigneur Jésus, si je dois être tué, fais-le moi savoir.” Je n’ai eu aucune réponse. Une demi-heure après j’ai à nouveau demandé : “Seigneur, si je dois être 

tué, si je dois rentrer à la Maison, c’est très bien. Si c’est cela, fais-le moi savoir, envoie de nouveau ta puissance sur moi.” Mais rien ne s’est passé. J’ai attendu puis j’ai dit : “Seigneur Jésus, s’il ne s’agit pas de cela, mais si cela signifie que tu veux que j’accomplisse quelque chose qui me sera révélé plus tard, alors envoie ta puissance.” 

Et j’ai été projeté presque hors de ma chambre ! Je me suis retrouvé dans un coin, et j’entendais ma femme secouer la porte pour essayer d’entrer. J’avais en main la Bible ouverte sur le verset : “Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en lui ne sera point confus” [Romains 9:33]... Je suis allé à la fenêtre. Je suis revenu et j’ai ouvert ma Bible à nouveau. C’était le même passage, Paul disant que les Juifs essaient d’obtenir la justice par les œuvres et non par la foi. 

Et tout s’est terminé, mais je ne suis plus le même depuis. Quand la gloire et la puissance de Dieu m’ont quitté, j’étais tout engourdi, je n’arrivais plus à respirer, j’allais de long en large : “Seigneur, qu’est-ce que cela signifie ?” 

Et cela concorde avec les six songes que m’ont rapportés la sœur Collins et les frères. Et vous savez que toutes mes visions se sont toujours réalisées...” 

[“Reproach For The Word” p. 3 à 8, le 23 décembre 1962 et “Sirs, Is This The Time ?” § 148 à 173, le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana] 

Quelque chose est sur le point de se passer ! 

“Nous nous approchons peu à peu de quelque chose d’extraordinaire que nous ne connaissons pas... Je crois que cette Lumière va bientôt frapper un dernier coup afin de susciter une foi qui conduira à l’Enlèvement final de l’Eglise dans la Gloire. Cette Lumière se trouve dans le message ! Nous sommes réellement au temps de la fin... Ce qui compte, c’est la Personne du Christ. Recevez-le ! Mais vous ne pouvez pas le recevoir si vous ne recevez pas sa Parole. La Parole doit venir premièrement, et alors la Vie vient dans cette Parole et manifeste cette Parole...” 

[“The Absolute” le 30 décembre 1962, matin, à Jeffersonville, Indiana] 

Lors de la réunion du 30 décembre 1962 au soir, après avoir rappelé les six songes et la vision des trois constellations, William Branham ajoute : 

“Rappelez-vous que je vous ai dit ceci au Nom du Seigneur, je vous ai dit la vérité ! Quelque chose est sur le point de se passer !... [Pendant la demi-heure suivante, William Branham, s’appuyant sur les Ecritures et les évènements passés de son ministère esquissa une première interprétation de ce qui se préparait. Il nous paraît difficile d’en donner un résumé dans cet ouvrage, tant les thèmes abordés sont nombreux et riches.] 

Le vol des premiers petits oiseaux allant à la rencontre du Seigneur, représente le premier “pull”, le premier message, avec le signe surnaturel dans la main. Le second vol représente le second “pull”, avec le Saint-Esprit révélant les secrets des cœurs. Mais dans le troisième vol, il y avait des Anges et non plus des oiseaux ! Et cela c’est le temps de la fin !...

Quelque chose est sur le point de se passer. Je ne sais pas ce que c’est, mais se pourrait-il que ce soit cela ?... Préparez-vous. Je ne sais pas ce que c’est, mais je vais vous dire la vérité : j’ai peur depuis samedi dernier. C’est peut-être le temps de la fin, le temps où l’Arc-en Ciel doit balayer le ciel et où une proclamation viendra des Cieux : “Il n’y aura plus de temps” [Apocalypse 10:1 à 7]... 

Il y a des années, j’ai eu cette vision de la Montagne du Pain de Vie [vision de mars 1945, relatée au chapitre 6], et voici que tout cela arrive et se révèle droit devant nous !” 

[“Sirs, Is This The Time ?” § 173, 307 à 317, 326 , le 30 décembre 1962 à Jeffersonville, Indiana] 

En janvier 1963 William Branham déménageait avec sa famille pour Tucson. 

Quelques jours plus tard, en janvier 1963, William Branham recevait l’EPEE DU ROI dans le Sabino Canyon en Arizona [Voir chapitre 16]. Le 28 février 1963, la “vision des trois constellations” trouvait un accomplissement stupéfiant et glorieux sur la Sunset Mountain en Arizona, précédant les réunions de mars 1963 au cours desquelles de grandes révélations sur les Sceaux du chapitre 6 de l’Apocalypse furent énoncées [Voir chapitre 20]. 
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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