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Arlitto
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Qu'est-ce que la Kabbale ? - Page 2 Empty Qu'est-ce que la Kabbale ?

Mar 15 Oct 2019 - 16:02
Rappel du premier message :

Qu'est-ce que la Kabbale ?


La Kabbale fut entourée de confusions, légendes, mythes et autres méprises, car la Kabbale authentique fut dissimulée pendant des milliers d'années... jusqu'à nos jours 

L'essence de la Kabbale 



La Kabbale étudie les lois spirituelles, elle est très proche de l'homme, car elle traite de notre raison d'être, du sens de notre vie, de notre origine, et de notre devenir. Le kabbaliste Yéhouda Ashlag donne la définition suivante dans son article «L'essence de la sagesse de la Kabbale»: «Cette sagesse n'est ni plus ni moins qu'une séquence de racines qui découle d'un système de causes et de conséquences, selon des règles fixes et déterminées, s'entrelaçant en un but unique et exalté décrit comme 'la révélation de Sa Divinité à Ses créatures en ce monde' » La Kabbale n'est ni une forme de mystique, ni une religion, ni lié à madonna, c'est une sagesse antique, qui parle de l'homme, de la relation au monde, et de la raison de l'existence.


Faisons un saut dans le temps et retournons 5000 ans en arrière. 

Nous sommes en Mésopotamie, l'Irak actuel, les gens vivent alors de façon très proche de la nature. Pour la plupart, ils révèrent différents dieux — ils attribuent des forces particulières aux éléments. 

Parmi eux, un homme, que la tradition nomme Abraham, recherche la force qui dirige tout cela ; il recherche la raison de sa propre existence et de celle du monde. Ce qu'il découvre, au final, il le consigne dans un livre intitulé Sefer Yetsira (le Livre de la Création). 

Il s'agit du premier livre de la Kabbale. Dans cet ouvrage, il rédige les lois qu'il découvre — les lois de la réalité spirituelle, du fonctionnement de l'âme, et les lois qui régissent notre relation à la force spirituelle. À l'instar du chercheur qui analyse la réalité, il décrit dans un langage complexe le fonctionnement de ces lois.

Par la suite viendront d'autres kabbalistes, lesquels nous laisseront d'autres ouvrages, mais le principe restera le même : ils prennent note des lois qu'ils découvrent, tels des physiciens de l'âme.

Parmi les kabbalistes célèbres, citons l'auteur du Livre du Zohar, Rabbi Shimon Bar Yohaï, au second siècle de notre ère. Puis le Ari, kabbaliste de la célèbre ville de Safed, au XVIème siècle, qui écrivit entre autres Ets Haïm (L'arbre de Vie). Enfin, au vingtième siècle, s'il ne faut en citer qu'un, il s'agit de Yéhouda Ashlag, le Baal HaSoulam. 

Il commenta le Zohar ainsi que les écrits du Ari, de même qu'il écrivit de nombreuses introductions, dont « L'Introduction à l'étude des dix Séfirot ». Le Baal HaSoulam est un kabbaliste clef en cela qu'il fut le premier à écrire des ouvrages pour débutants. Le Zohar et les écrits du Ari étant très profonds, et surtout rédigés dans un langage dont le temps a oublié l'usage, ce ne sont pas les meilleurs textes pour un débutant. De là toute l'importance du travail du Baal HaSoulam pour notre époque.

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Mar 15 Oct 2019 - 16:15
Le Rabash

Fils aîné et successeur du Rav Yéhouda Ashlag (connu sous le nom du Baal HaSoulam pour son Péroush HaSoulam, commentaire du Livre du Zohar), il poursuivit tout au long de sa vie l'œuvre de son père.

«En chemin, nous devons être courageux et confiants que chaque jour soit pour nous comme nouveau, qui nous incitera à renouveler nos bases et à marcher de l'avant.»


Rav Baruch Shalom Ashlag

Le Rav Baruch Shalom Ashlag (1907-1991) était un kabbaliste discret. Fils aîné et successeur du Rav Yéhouda Ashlag (connu sous le nom du Baal HaSoulam pour son Péroush HaSoulam, commentaire du Livre du Zohar), il poursuivit tout au long de sa vie l'œuve de son père. C'était un homme d'une grande humilité, évitant de se montrer en public et qui passait son temps à étudier et à écrire.

Il est malgré tout difficile de trouver les mots à la mesure pour décrire, son énorme contribution à notre génération et aux générations futures.

Le Dernier des Mohicans

Le Rav Baruch Ashlag (le Rabash) fut à certains égards le «dernier des Mohicans». Il fut le dernier maillon de la fameuse chaîne des plus illustres kabbalistes qui débuta avec Abraham et s'acheva avec son père, le Rav Yéhouda Ashlag et lui-même. Son rôle dans cette chaîne est peut-être le plus important pour notre génération: celui de relier tous les grands kabbalistes qui l'ont précédé avec notre monde et en adaptant la méthode de la Kabbale aux âmes de notre génération.

Bien qu'il fut au sommet de l'échelle spirituelle, le Rabash restait en contact avec la réalité et à l'écoute de toute personne désireuse de savoir si ce monde avait quelque chose de plus élevé à offrir. Le Rabash comprit à travers sa perception spirituelle élevée, combien les hommes en cette fin de XX0 siècle, avaient besoin de comprendre la raison de leur existence, et à cette fin, il réussit à adapter la Sagesse de la Kabbale pour la rendre plus proche de notre génération. Le Rabash nous ouvrit les portes d'un monde merveilleux et éternel et dans des termes simples, il traça le chemin le plus sûr pour y parvenir.

L'étudiant de son père

Le début du XX0 siècle n'était pas porteur de bonnes nouvelles pour l'Europe. Le Baal HaSoulam n'ignorait pas la tendance qui se profilait, et il décida, lorsque Baruch Ashlag eut atteint sa 13ème année, qu'il était temps de partir en Israël.

Le Baal HaSoulam espérait trouver en Israël davantage de kabbalistes qui le rejoindraient dans son travail de diffusion de la Kabbale. C'est donc en 1921 que la famille Ashlag quitta la Pologne pour s'installer à Jérusalem.

Au cours de ses premières années en Israël, le Rabash fit ses études dans l'une des principales Yeshiva de Jérusalem et excella dans ses études. Ses professeurs lui prédirent un brillant avenir et une position sociale élevée, mais le Rabash n'était pas intéressé par une reconnaissance publique ni par des titres honorifiques de quelque sorte que ce soit.

Pourtant, bien qu'il n'ait eu besoin d'aucune décoration ni de statut symbolique, le Rabash se plia à la demande de son père et reçut l'ordination rabbinique à la fois des partis orthodoxe et sioniste. Il fut ordonné par le Rav Abraham Kook, grand rabbin d'Israël et par le Rav Chaim Sonnenfeld, Grand Rabbin de Jérusalem et chef spirituel et politique de la communauté orthodoxe d'Israël de l'époque. A cette époque le Rabash n'avait que dix sept ans.

Il se découvrit très tôt un attrait pour la Kabbale et son unique désir fut dès lors d'étudier avec son père, le plus grand kabbaliste de sa génération. Il voulait continuer sur ses traces et approfondir l'étude de la Kabbale. De fait, une fois qu'il eut prouvé que ses intentions étaient sincères, le Baal HaSoulam l'intégra dans son groupe d'étudiants.

Shamati

Étudier avec le Baal HaSoulam était une tâche ardue, mais le Rabash entretenait un immense désir de découvrir la raison de son existence. Ce désir ne lui laissait aucun repos mais l'aidait cependant à surmonter les difficultés rencontrées le long de son chemin. Le Rabash devait marcher plusieurs kilomètres, chaque nuit pour assister aux leçons depuis son domicile dans la vieille ville de Jérusalem jusqu'à celui de son père dans le quartier de Guivat Shaul. En chemin, il devait franchir les barrages des forces militaires britanniques sans se faire repérer et éviter dans la ville les guets-apens nocturnes.

En dépit des conditions difficiles qu'il rencontrait à Jérusalem dans le début des années 30, Baruch Ashlag était attaché au désir de suivre le chemin de son père et n'a jamais manqué un seul cours ni aucun événement auquel il participait. Toujours présent à ses côtés, il l'accompagnait dans tous ses voyages, s'occupant de ses courses et le servant au mieux qu'il le pouvait.

Baruch devint au cours des années l'étudiant le plus proche du Baal HaSoulam avec qui il commença même à étudier séparément. Son père, l'un des plus grands kabbalistes de tous les temps, lui enseigna l'Étude des dix Sefirot et le Livre du Zohar, il répondait aussi à ses nombreuses questions et le préparait à tenir le rôle auquel il était destiné, à savoir, diffuser la sagesse de la Kabbale aux masses dans un langage le plus clair et le plus adapté possible à notre époque.

Le Rabash, en étudiant dévoué, écrivit tout ce qu'il entendait de son père dans un cahier qu'il intitula Shamati (J'ai entendu). Il rassembla des milliers de notes qui accompagnaient les explications du Baal HaSoulam sur le travail spirituel d'une personne. Sur son lit de mort, le Rabash légua ce cahier à son assistant personnel et étudiant, le Rav Michaël Laitman qui le publia trois ans plus tard dans un livre portant le même nom.

La Rabash a été l'étudiant et l'assistant personnel du Baal HaSoulam pendant plus de trente ans au cours desquels, il assimila l'enseignement de son père, ainsi que l'amour qu'il portait au monde. Ses étudiants affirmèrent des années plus tard, que sa vie entière fut marquée par le sceau de cet esprit qui composa l'essentiel de son message qu'il leur légua.

Relié au monde tout en se tenant à l'écart

A la mort de son père, le Rabash partit en Angleterre et enseigna la Kabbale aux étudiants du Rav Dessler dans la ville de Gateshead, ainsi que dans plusieurs autres villes du pays. De retour en Israël, il poursuivit le chemin unique du Baal HaSoulam, offrant une interprétation et explication de ses commentaires et en diffusant la Kabbale à tous.

Le Rabash, tout comme son père avant lui, ne voulait pas être loué comme un kabbaliste. Il refusa de nombreux rôles officiels qui lui furent proposés. Au lieu de gagner en considération et de diriger de grandes organisations publiques, le Rabash dévoua sa vie entière au travail intérieur, ainsi qu'à la formation des étudiants qui étaient destinés à diffuser la sagesse de la Kabbale et de continuer le chemin de Baal HaSoulam avec fidélité.

Le Rabash était connecté avec le monde entier de l'intérieur. Cependant extérieurement, il vivait comme un exclu. Sa veuve, Feiga Ashlag témoigne que «même nos voisins ne savaient pas qu'il enseignait la Kabbale». Sa modestie n'était cependant pas un obstacle pour ceux qui le cherchait vraiment. Son étudiant et assistant le Rav Michaël Laitman déclare qu'il y a avait parmi ceux qui l'ont approché, des rabbins de grands renoms qui venaient discrètement à son domicile pour étudier.

Un héritage inestimable

1983, fut un tournant dans la vie du Rabash. Jusque là, il enseignait à une poignée d'étudiants qui suivaient ses cours depuis de nombreuses années. Mais en 1983, un groupe d'une quarantaine d'étudiants apparut. C'était des jeunes, laïcs pour la plupart, dont l'ambition était de comprendre le monde dans lequel ils vivaient. Ils provenaient de toutes les classes de la société et se distinguaient singulièrement des étudiants que le Rabash avait rencontré jusque là.

Le Rabash développa, lors de son travail avec ces nouveaux étudiants, une méthode spirituelle unique, plus adaptée à notre génération. Il écrivait des articles hebdomadaires dans lequel il décrivait avec des mots simples, les détails de chaque étape du travail intérieur d'une personne engagée sur le chemin spirituel. Il nous a ainsi légué un véritable trésor, une méthode complète, permettant à toute personne d'atteindre le monde spirituel.

Ces articles hebdomadaires furent collectés au fur et à mesure, puis compilés dans une série de livres intitulée Shlavey HaSoulam (les barreaux de l'échelle). Le Rabash laissa derrière lui de nombreux groupes d'étude en Israël et dans le monde, qui étudient à partir de ses livres et de ceux du Baal HaSoulam. Le Rabash réussit là où beaucoup d'autres échouèrent. Il nous offrit le chemin le plus sûr pour découvrir l'aspect le plus profond de la réalité.

Bnei Baruch

Après la mort du Rabash en 1991, son étudiant et assistant personnel, le Rav Michaël Laitman fonda un groupe de kabbalistes, portant le nom de Bnei Baruch (les fils de Baruch) en hommage à son professeur. Son but est de continuer le chemin du Rabash et de faire connaître sa méthode au plus grand nombre. Bnei Baruch est à présent devenu une organisation internationale, composée de centaines de milliers d'étudiants en Israël et dans le monde. Ils étudient la Kabbale à partir de sources authentiques et la diffuse gratuitement auprès de ceux qui désirent la connaître.

Le Rav Baruch Ashlag fut un homme exceptionnel; un kabbaliste discret dont la vocation fut d'instruire une nouvelle génération de kabbalistes à une nouvelle méthode spirituelle appropriée à la société d'aujourd'hui. Il était persuadé que si nous pouvions adapter la méthode de la Kabbale à notre époque, ce serait le pas en avant le plus significatif que l'humanité puisse faire pour assurer à chacun d'entre nous et au monde, un futur meilleur.

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Mar 15 Oct 2019 - 16:17
La Kabbale & la musique

Qu'est-ce que la musique kabbalistique ?

La chose la plus importante dans la musique cabalistique n'est pas les notes en elles mêmes, mais toutes les infimes nuances qui existent entre elles. 

Nous apprenons qu'il existe des Taamin (goûts), Nekoudot (points sous les lettres), Taguin (couronnes au sommet des lettres) et Otiot (lettres). Que sont les lettres ?

Les lettres sont exactement les plus infimes nuances formées dans le Kli une fois la Lumière pénétrée. Elles sont appelées lettres - impressions des Rechimot laissés dans le Kli à son entrée telle la Lumière lorsqu'elle quitte le kli. Cette rapide impression à l'intérieur et à l'extérieur, du départ de la Lumière, se nomme «une lettre», un symbole, la partie fournissant le plus d'information.

Il en est de même avec les sons

Lorsque quelqu'un joue ces sons, ces mélodies, il y a une grande différence entre le connaisseur et le novice, entre celui qui joue juste et celui qui joue bien, et tout dépend de la compréhension de chacun et de l'importance du morceau joué. Ce qui est le plus important n'est pas dans les sons mais dans les symboles les plus petits, là où commencent et finissent le son et non pas le son lui-même.

Malheureusement, beaucoup de personnes sont dans l'incapacité d'exprimer cela. 


Kel Mistater 


Kel Mistater est un cantique chanté au cours de Shabbat, en fin de journée, lorsque nous nous rapprochons de la sortie, de la fin de Shabbat

La fin de Shabbat est le moment où la Divine Chekhina (Sainteté) qui se pose sur l'homme lors de son ascension spirituelle commence progressivement à le quitter le laissant intentionnellement dans l'obscurité, avec des besoins et que tout ce qu'il a reçu lors de Shabbat lui servira de force motrice pour qu'il atteigne par lui-même ce qu'il a reçu en cadeau lors de Shabbat.

Shabbat est appelé «un cadeau»

Il est ainsi écrit dans la Torah, le Créateur dit : «j'ai un cadeau précieux pour Israël et son nom est Shabbat. Va et dit leurs» (Talmud, Shabbat 10b). Shabbat est un vrai cadeau. Pourquoi ? Un cadeau est quelque chose que l'on donne à autrui sans contre partie, sans même qu'il est travaillé pour cela. Un cadeau est donné par amour.

Et tel est Shabbat-d'En haut vient la Force Supérieure appelée Shabbat. Bien sûr, elle parvient à un kabbaliste, à une personne qui désire se rapprocher du Créateur, une personne désirant ardemment progresser spirituellement et non pas à une personne ordinaire. La Force Supérieure vient d'en haut et la personne est inévitablement réveillée par elle. Elle vit différentes sensations et phénomènes qu'elle ne mérite pas actuellement au vu de ses kélim, mais qui lui sont données en cadeau. 

Une personne qui parvient à s'élever spirituellement connaît après un certain temps un déclin et  cette sensation disparaît. Alors la personne dit: Kel Mistater - «Le Créateur se cache». «Toi, le Créateur, Tu m'as offert en cadeau, Ta révélation lors de Shabbat et désormais Tu t'éloignes de moi et Tu te dissimules. Je comprends que cela soit nécessaire pour que je puisse davantage me rapprocher de Toi et Te connaître même lors des journées «moins fastes», c'est-à-dire lorsque Tu te dissimules, en semaine, quand je suis séparé de la Sainteté et que je me trouve dans l'état des jours de la semaine. Mais je dois m'assurer que toutes ces journées en milieu de semaine se connectent dans une certaine mesure au cadeau que j'ai reçu lors de Shabbat». C'est un cantique d'une personne qui a connu le Créateur.

Ce cantique exprime les sensations des dix Sefirot - Keter, Hokhma, Bina, Hessed, Gvoura, Tifferet, Netsah, Hod, Yessod, et Malkhout- dans lesquelles l'homme a perçu les attributs du Créateur et puisque désormais il entre dans la phase de dissimulation et que le Créateur s'éloigne de lui, il sait exactement ce dont il a besoin pour l'atteindre de lui-même.  Le processus est déjà inscrit en lui dans ses Rechimot et Shabbat lui procure la force de l'accomplir A présent, en semaine, une personne doit se hisser au précédent niveau de Shabbat, et plus tard, lors du Shabbat suivant, il recevra un cadeau encore plus grand. Cela continue ainsi de suite jusqu'à ce que tous les Shabbat s'unissent au stade de l'achèvement de la réparation.


Valse 

La valse est une mélodie très spéciale. Elle est vraiment classique avec toutes les caractéristiques d'une valse répondant à nos traditions. Cette mélodie n'est pas du Baal HaSoulam, même si c'est lui qui nous l'a transmise. Il l'a entendu de son Rav, Admor de Pruszków, qui l'éduqua. Le Baal HaSoulam vécu à Varsovie, tout comme ses parents. Dans un petit village à proximité de Varsovie, Pruszków, vivait le Rabbi de Pruszków, d'où son nom. C'était un kabbaliste. Lorsque le Baal HaSoulam grandit, il commença à aller le voir avec son père. Progressivement alors que le Baal HaSoulam grandissait, le Rabbi de Pruszków s'en rapprocha, lui expliquant et l'initiant lentement à la partie intérieure de la Torah, pas la Guémara, ni le Pentateuque et tous les livres classiques mais la partie intérieure de la Torah - la Science de la Kabbale.

Grâce à lui, le Baal HaSoulam parvint à la révélation du Créateur, le spirituel et devint kabbaliste. Pendant un certain temps le Baal HaSoulam fut très proche de lui mais plus tard il découvrit qu'il avait dépassé le niveau spirituel de son professeur. Le Baal HaSoulam le quitta et immigra en Israël. C'est ce que le Rabash, le fils aîné du Baal HaSoulam me raconta.

Cette mélodie vient du Rabbi de Pruszków, transmise au Baal  HaSoulam et de lui- à mon Rav et je l'ai entendu grâce à lui.


Léaguid Ba Boker Hassedecha 

Proclamer Ta bienveillance le matin (Psaumes 82)

Léaguid Ba Boker Hassedecha exprime les états que nous vivons. Dans notre monde, lorsque nous nous endormons, dans le fond, nous perdons conscience, et sommes déconnectés du monde, de la vie. Lorsque nous entrons dans l'état où nous sommes détachés de la vie il ne nous reste que ce que l'on appelle Kista de Chayuta, un niveau de vie minimum en nous, lorsque nous ne sommes pas certains (si on peut poser la question de cette façon) de nous réveiller. Alors pourquoi nous réveillons nous? Soudain nous ressentons un éveil de l'intérieur et nous nous réveillons et commençons une nouvelle journée.

Mais l'état dans lequel nous sommes déconnectés de la réalité et entrons dans la phase de sommeil est très spécial. Il existe des situations identiques dans la spiritualité et ce parce que tout ce qui existe au niveau matériel découle du spirituel.

C'est pourquoi dans la spiritualité, il existe des situations appelées «jour», «soir», «nuit» et «matin» et ceci se produit uniquement car l'homme se créer le «jour», et la «nuit» et tous les moments, il se place lui-même dans ces états. S'il ne se met pas lui-même dans ces états, s'il ne se pousse pas, il n'avance pas et alors le temps ne passe pas, du fait qu'il n'existe pas de notion de temps dans la spiritualité. Il n'existe que des actions, causes et effets.

C'est ainsi quand l'homme «va se coucher», d'un point de vue spirituel et qu'il se déconnecte de la réalité spirituelle et somnole en se déconnectant du spirituel, du Créateur, des forces supérieures, une question apparaît: «à quoi est dû son réveil?», c'est pourquoi il effectue des réparations particulières grâce auxquelles il prépare le désir de se lever. S'il se prépare correctement, la Lumière Supérieure s'opposera à ses désirs et le réveillera, tel le soleil nous réveillant le matin. Cependant, sans la Lumière d'en haut, il ne serait pas capable de se réveiller.

En fait, lorsqu'il se lève le matin, c'est-à-dire lorsqu'il se réveille de nouveau à la spiritualité (cela s'appelle «se lever» en spiritualité) alors il célèbre la Force Supérieure, le Créateur qui l'a réveillé et qui lui a donné un nouvel élan pour travailler à ses réparations afin d'atteindre des états sublimes, éternels et parfaits qui est le but de la création. Et il chante: Proclamer Ta bienveillance le matin car c'est vraiment la bienveillance de l'En Haut qui l'a réveillé.


Tsadik ke Tamar Ifrach 

Le Juste fleurira comme le Palmier (Psaumes 82)

«Le Juste fleurira comme le palmier», dans chaque cantique nous avons en fait deux états. Le premier correspond à la réparation du Kli, de son âme qu'a effectué l'homme lui procurant ravissement et euphorie et qu'il retranscrit en second lieu sous la forme de cantique.

C'est pourquoi dans «le Juste fleurira comme le palmier», l'homme ressent le précédent état quand il était dans le besoin, souffrait, était en quête, et la situation actuelle à laquelle il se devait de parvenir pour être un juste, pour justifier tout le chemin parcouru.

L'exaltation qui émerge entre la conscience de ces deux états retentit maintenant sous la forme d'une mélodie retranscrivant sa sensation.

Cette sensation comprend deux situations contraires, d'une part un état d'éloignement extrême qui lui semble désespérément loin du Créateur et d'autre part, l'état actuel dans lequel il s'unit avec la Force Supérieure.

Sur le fond, ce cantique est spécial car c'est un remerciement, non pas de son état actuel, mais du fait qu'il puisse être Juste, justifier les actes du Créateur dans tout ce qui lui est arrivé en chemin. Désormais il voit la cause et la nécessité des situations vécues. Il comprend que tout a été prévu d'En haut pour lui afin qu'il atteigne cet état d'élévation.


Hassal Seder Pessah 

Hassal Seder Pessah retrace la situation de l'homme qui vient de commencer son chemin, il est plein d'énergie, prêt à entreprendre ce chemin, il sait que s'ouvre à lui un processus allant jusqu'à sa réparation lui permettant de recevoir la Lumière, de recevoir la Torah. Du fait qu'il soit sorti d'Égypte, qu'il ait su surmonter sa nature, il voit en cela une promesse absolue, que grâce à l'aide d'en haut, il aura la force, les capacités, pour tout ce qui lui a été réservé, de traverser ces 49 portes, réparations que l'on appelle Lag Ba Omer (33ème jour de l'Omer) et tous les jours lors du comptage de l'Omer pour recevoir la Torah.

C'est une chanson assez simple. Elle symbolise en particulier la facilité qu'un homme peut avoir à s'engager et à passer toutes les sefirot de l'Omer, ainsi chaque Sefira apportera une réparation totale aux Kelim dans chacun des 49 états.


Ki Hilatsta Nafchi

Car Tu as préservé mon âme) Psaumes 116-8

Ki Hilatsta Nafchi est un Psaume écrit par le Roi David qui exprima son état lorsque son âme gravit toutes les étapes et qu'elle atteint l'achèvement de sa réparation. Alors il s'adressa à la Force Supérieure, le Créateur et dit Ki Hilatsta Nafchi («car Tu as préservé mon âme»).

La mélodie a été écrite par mon professeur, le Rav Baruch Shalom Halévi Ashlag le dernier grand kabbaliste de notre génération- le Rabash me chanta de nombreuses fois cette mélodie.

Il semble peut être que la mélodie ait l'air triste mais ce n'est pas le cas, elle est délicate et retranscrit la sensation de l'homme qui est parvenu à acquérir l'attribut de Bina, l'attribut de don, les attributs du Créateur, où tout est calme et où la paix règne. Le Rabash à travers cette mélodie exprime son entrée dans cet état. Il voit clairement tous ses Kelim, son âme toute entière, et tous ses désirs qui se présentent à la Force Supérieure et qui commencent à régner en elle.

C'est un court cantique parlant de la sérénité lorsque l'homme a pénétré la Force Supérieure et ressent une sensation de paix complète et de repos éternel. 


Bnei Heikhala 

Bnei Heikhala signifie «les fils du palais du Roi», ce sont les fils du palais royal qui désirent accéder au Palais. Le Palais Royal c'est Bina, l'attribut de don, la force du Créateur, Elohim.  Les fils sont ceux qui veulent ressembler au roi par leurs attributs, être comme lui. Le mot «fils» (Ben) vient du mot «compréhension» (avana). Ils désirent Le comprendre et grâce à cette compréhension, s'en rapprocher et Le ressentir.

Pour y parvenir les fils sont prêts à s'engager dans tout le processus des réparations de se changer du début jusqu'à la fin, en partant de la nature dont ils sont issus jusqu'à la nature du roi, c'est ce dont parle ce cantique.

Lorsque nous parvenons à cette étape et devenons «les fils du palais» cela s'appelle la réparation finale. C'est pourquoi nous chantons ce cantique le samedi (Shabbat) à l'office de l'après midi (Minha). Shabbat représente l'ascension lors de laquelle tout le monde atteint les mondes spirituels et puis entre dans le palais du roi.

Trois ascensions des mondes caractérisent Shabbat. Ceux qui effectuent des réparations individuelles et ceux qui étudient la Kabbale ressentent ces ascensions. La première ascension, le vendredi soir, la deuxième le lendemain matin et la troisième la plus importante lors de Minha, c'est lors de cet état le plus élevé que nous chantons ce cantique Bnei Heikhala.

Les paroles ont été écrites par le Ari, et la mélodie par le Baal HaSoulam, il en résulte une composition du Ari et du Baal Hasoulam qui nous permet de pénétrer dans le cantique et de vraiment atteindre la plus haute ascension qu'un kabbaliste puisse ressentir avant la réparation finale générale, tandis que toute l'humanité monte vers ce même palais.

C'est pourquoi c'est un cantique très élevé, tel un hymne à cette ascension atteint pour l'instant par ceux qui étudient la Kabbale et plus tard, espérons le, par toute l'humanité.


Une introduction du Rav Michaël Laitman

Qu'est-ce que la Kabbale ? - Page 2 69zt

Lorsqu'un kabbaliste commence à percevoir le monde spirituel, il pénètre dans une dimension différente. Un monde entier se révèle devant lui, dans toute sa beauté et sa richesse. C'est quelque chose qui n'existe pas dans ce monde. Il perçoit une image entièrement différente: des forces qui mettent notre monde en action et des âmes sans corps. Le passé, le présent et le futur se tiennent devant lui au présent, il les vit tous. Il vit en étant rempli d'une sensation éternelle et parfaite et ressent qu'il embrasse l'univers entier.

Cette profonde expérience émotionnelle est ineffable. Dans leurs livres les kabbalistes nous expliquent uniquement comment parvenir à une telle impression et à une telle sensation et sur nous donnent les moyens de découvrir cette réalité.

Il est difficile pour un kabbaliste de nous transmettre ce qu'il ressent, ce qu'il perçoit de ce qui se révèle devant lui, de ce qu'est le monde caché. Parmi tous les moyens dont nous disposons dans notre monde et dont nous pouvons nous servir pour nous donner une idée ou une image, et de la transmettre aux gens qui ne perçoivent pas la spiritualité, il en existe en fait qu'un seul qui décrit les impressions qu'un homme ressent quand il atteint les mondes supérieurs: ce sont les sons.

C'est pourquoi en plus d'écrire des articles, sur des sujets difficiles et profonds, les kabbalistes écrivent des cantiques, des mélodies, c'est un moyen supplémentaire d'exprimer les sensations et l'émerveillement de façon plus directe et rapide, en touchant les cœurs, à travers les sons, sans utiliser des mots, ainsi ce son pénètre dans le cœur de l'homme et le change, lui faisant ressentir une partie du monde supérieur.

Chacun d'entre nous possède une âme. L'âme d'un kabbaliste ressemble à un instrument de musique correctement accordé, comme la harpe de David. C'est le kli interne de son âme qui ressent ainsi la réalité et qui l'exprime à travers des sons. C'est la raison pour laquelle le Roi David fut capable d'écrire les Psaumes qui sont le reflet de son émerveillement devant les mondes supérieurs.

Nous avons reçu un très beau cadeau du dernier des grands kabbalistes de ce siècle, le Rav Yéhouda Halevi Ashlag, le Baal HaSoulam. Il a ainsi exprimé au travers de ses mélodies toutes les étapes et toutes les sensations des mondes supérieurs.

En écoutant ces mélodies, nous nous rapprochons de la véritable sensation de la réalité supérieure et de la spiritualité, l'homme s'en rapproche progressivement comme s'il pénétrait dans le monde supérieur. Mais pour chacun d'entre nous, peu importe notre degré de connaissance dans l'étude de la Kabbale, ces sons sont les moyens les plus rapides, les plus directs et les plus simples pour vivre une expérience spirituelle.

Un kabbaliste ressent dans le monde spirituel des états plus ou moins bons, des forces négatives et positives parmi lesquelles il vit et dont il se sert pendant que ces forces l'influencent à leur tour. C'est vraiment comme dans notre monde. Un kabbaliste exprime ces différents états au travers de mélodies.

C'est la raison pour laquelle, il y a en apparence des mélodies tristes et d'autres plus joyeuses. Mais en fait, cela vient de la façon dont nous les écoutons. Un kabbaliste qui écoute une mélodie et qui perçoit les images qu'elle éveille en lui, ne ressent qu'euphorie.

Les sons peuvent paraître plaintifs et une mélodie peut sembler triste, mais en réalité elle ne l'est pas, elle est pleine d'entrain, c'est notre façon de l'entendre qui la rend triste à nos oreilles. Nous avons l'impression en l'écoutant qu'il manque quelque chose à l'homme qui a composé cette musique. En fait, cela vient du fait que dans notre monde nous nous servons de lettres, de notes de musique, de besoins, de Kelim et non de la Lumière qui les remplit. Nous ne pouvons ressentir uniquement les Kelim et non les lumières.

Malgré tout quand l'homme écoute cette musique, il se rapproche progressivement de la situation dans laquelle ces Kelim se rempliront de lumières et alors il ressentira les mêmes sensations que celles ressenties par le kabbaliste.

Je souhaite à tout le monde d'être digne de ressentir ces vastes espaces, ces sensations et le monde supérieur dans sa plénitude, le Créateur, la Lumière Supérieure qui remplit l'âme et notre kli général dans chacune des mélodies des 150 Psaumes. Le Rav Yéhouda Ashlag, le Baal HaSoulam a pensé à nous et désira que nous nous rapprochions de cet état, c'est pourquoi il nous a laissé ses mélodies; écoutons les et disons nous que c'est un moyen pour entrer dans le monde supérieur.


Mélodies des mondes spirituels - 1ère partie

Mélodies des Mondes Supérieurs #1



Musique Kabbalistique. Le Rav, Dr Michaël Laitman explique la signification des mélodies du kabbaliste Yéhouda Ashlag, LaMenatseach Al Shoshanim, Krivou Li etc.


Mélodies des mondes supérieurs- 2ème partie



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Mar 15 Oct 2019 - 16:18
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Vous sonnerez des trompettes et vous serez sauvés

La Torah, Nombres, 10:8 : “Ce sont les fils d’Aaron, les prêtres, qui sonneront de ces trompettes. Elles vous serviront, comme institution perpétuelle, dans vos générations.” Une trompette symbolise une ascension, la force de monter. Seul le prêtre a cette force parce qu’il est en contact avec le Créateur. Les Lévites, d’autre part, servent seulement les prêtres. La partie de notre âme qui appartient au Créateur est appelée un prêtre (Cohen). Les Lévites, même s’ils sont la partie supérieure qui appartient au Créateur, s’engagent uniquement dans la conduite de la Lumière de Lui à l’inférieur. Les prêtres travaillent de bas en haut, pour l’amour du Créateur, tandis que les Lévites travaillent de haut en bas, pour le bien des êtres créés. La Torah, Nombres, 10:9-10 : “Quand donc vous marcherez en bataille, dans votre pays, contre l’ennemi qui vous attaque, vous sonnerez des trompettes avec fanfare ; vous vous recommanderez ainsi au souvenir du Seigneur votre Dieu, et vous recevrez assistance contre vos ennemis. Et au jour de votre allégresse, dans vos solennités et vos néoménies, vous sonnerez des trompettes pour accompagner vos holocaustes et vos sacrifices rémunératoires ; et elles vous serviront de mémorial devant votre Dieu. Je suis le Seigneur votre Dieu.” Les trompettes sont utilisées afin d’augmenter l’intention, pourquoi et où vous allez et à quoi vous vous connectez. Cela parce que ce ne sont pas simplement des trompettes ordinaires qui jouent une marche, mais des récipients qui produisent des sons spéciaux dans des fréquences particulières et dans un ordre et une séquence spéciale, les répétant encore et encore. Tout cela symbolise les phases de la correction du récipient et les parties de l’âme qui sont corrigées de cette manière spécifique. C’est la partie la plus complexe de la sagesse de la Kabbale. Souffler dans le Shofar (Corne) dans notre monde signifie simplement faire quelques sons, alors que c’est une action très sérieuse dans le travail interne d’une personne. De KabTV, “Les Secrets du Livre Éternel”.

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