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Islam Critique - Page 3 Empty Islam Critique

Mer 9 Oct 2019 - 11:50
Rappel du premier message :

Islam Critique



Takfirisme pour obtenir femmes et butin

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— Début de la traduction —
Abu Qatada est monté sur son cheval et a été rencontrer Abu Bakr.
Quand il arriva devant lui, il dit : tu sais que Malik bin Nouwarya avait un pacte et qu’il avait prétendu qu’il était musulman. J’ai tenté de raisonner Khalid mais il n’a pas voulu m’écouter et il a suivi les avis des bédouins qui voulaient du butin.
Omar se leva et dit : O Abu Bakr, il y a de l’injustice dans l’epee de Khalid. Et si ceci n’est pas juste, tu as le devoir de le punir.
Abu Bakr resta silencieux.
— fin de la traduction —
 
Notes de traduction
[1] : Al-Harith Bin Rab’ii al-Ansari al-Soulami dit “Abu Qatada”. Un des compagnons du prophète des musulmans.
[2] : Le premier calife
[3] : Khalid ibn al-Walid. Le mercenaire du califat.
[4] : Omar ibn al-Khattab. Deux ans plus tard, il allait devenir calife quand Abu Bakr décèdera. Malgré son caractère brutal attesté par de nombreuses sources, il n’aimait pas Khalid ibn al-Walid.
[5] : Khalid ibn al-Walid était appelé « l’épée d’Allah ». A prendre dans le sens littéral. C’est lui qui défend Allah et tue pour Lui.
 
Page(s) :
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Source :
Tarikh al-Islam (l’Histoire de l’Islam)
De: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (1274 – 1348)
Volume 2, page 26
 
Analyse :        
                                             
Voici un cas précis montrant la raison principale du takfirisme : le butin !
En fait, Khalid ibn Al-Walid terrorisait au nom du premier calife. Ce dernier avait besoin d’un coup de terreur pour montrer de quoi il était capable pour se maintenir au pouvoir.
Khalid, en plus de ses fidèles, recruta des bédouins prêts à tout. Au cas où ils trouvent des « apostats », ils devaient les tuer et se faire payer en nature : prendre les biens et les femmes des morts.
Problème : les bédouins ne veulent pas rentrer bredouilles. On leur a fait miroiter des femmes et des richesses. Ils veulent de l’apostat et vite ! Autrement, ils risquent de quitter Khalid voire même se retourner contre lui.
C’est là qu’arrive la tribu de monsieur Malik bin Nouwarya. Malgré qu’ils sont musulmans et le clament haut et fort, Khalid ne veut rien savoir. En chef de guerre avisé, il sent que s’il ne lâche pas du lest à ses bédouins, cela risque de mal tourner.
Malik bin Nouwarya est donc déclaré « kafir » et égorgé. Le soir même Khalid viole sa femme qui – dit-on – était très jolie. Avant sa mort, Malik savait qu’on le tuait pour elle.
Pour être juste, les livres sunnites ne disent pas il a violé la femme mais il a « épousé » la femme. Pour eux, décapiter un homme et copuler avec sa femme le soir même près de son cadavre s’appelle un mariage béni et hallal. Il n’y a rien à attendre de ces livres qui ont pris le parti des injustes et font tout pour corrompre les valeurs morales des gens afin que le criminel sorte blanc comme neige.
La fin de l’histoire nous dit qu’Abu Bakr – dit le Siddiq (le Juste) – s’est tu. Il n’allait rien faire et effectivement il laissa Khalid et ses troupes causer massacres, tueries et pillages. Il avait besoin que Khalid fasse le nettoyage de toutes les poches d’opposition. Il l’encouragea même à la cruauté en lui demandant de bruler vivants ceux qu’il chope.
Officiellement, dans l’islam sunnite, Abu Bakr est un « moubachar bil janah ». C’est-à-dire qu’il est au-dessus de la justice divine. Le sunnisme ne proclame pas l’universalité de la justice mais plutôt un système qui met l’homme politique au-dessus de tout. Son mercenaire Khalid ibn al-Walid est considéré comme un héros et des maternelles, écoles et mosquées portent son nom. Dans l’islam chiite qui se veut proche de la tradition du prophète des musulmans et de sa famille, Abu Bakr et Khalid sont maudits.
 
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Mer 9 Oct 2019 - 12:14
Omar veut Plagier des Hadiths chez les Juifs

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— Début de la traduction —
Omar {qui sera le second calife} dit au prophète : nous entendons des hadiths chez les Juifs et cela nous plait. Est-ce que vous voyez que l’on écrive certains ? Le prophète répondit : est-ce que vous avez des doutes {sur mon message} comme les Juifs et les Chrétiens ont eu des doutes ? Je vous ai ramené un message blanc et propre et même si Moïse était en vie, il m’aurait suivi.
— Fin de la traduction —
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Source :
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De : Al Khattib al Tabrizi, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Page 63
 
Problème :
Dans ce hadith que Albany qualifie de Hassan en bas de page (haut niveau d’authenticité), le  futur calife Omar propose au prophète des musulmans de copier des hadiths chez les Juifs.
Plus tard, quand il aura du pouvoir, les sources sont formelles : il va en use pour importer massivement du contenu judaïque qui sera déformé et rapporté à l’Islam comme contenu original.
 
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Mer 9 Oct 2019 - 12:14
Le calife Omar autorise le premier colporteur de légendes : Tamim al-Daari

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— Début de la traduction —
Al-Zuhuri a narré, d’après al-Saa’ib bin Yazid, il a dit :
Le premier qui a raconté est Tamim al-Daari. Il avait demandé l’autorisation à Omar et ce dernier lui avait accordé sa permission. Il racontait debout.
— fin de la traduction —
 
Page(s) :
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Source :
Siyar Aalaam al Noubala’a
De: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (1274 – 1348 Damas)
Volume 2, page 447
 
Analyse :
Les Qassassine (ou raconteurs) étaient des colporteurs de légendes, de mythes et d’histoires. Ils officiaient dans les souks, les places publiques et même devant les mosquées. On trouve ce métier jusqu’à maintenant dans certaines endroits en Afrique. La foule écoute le raconteur et lui jette des pièces pour qu’il continue son récit.

Dans les régions sous domination islamique, les raconteurs colportaient des hadiths et des histoires sur le prophète. C’est ce qui se vendait le mieux. Quand 222 ans après la mort du prophète, al-Boukhari a écrit son Sahih, il avait recensé 700’000 hadiths ! Son travail lui permis d’en authentifier un peu plus de 7000. C’est-à-dire le 1%. Les raconteurs sont responsables de cette explosion de hadiths parce qu’ils en créaient pour continuer à captiver les foules.

Ici, on voit Omar, le second calife, autoriser Tamim à exercer son métier de raconteur littéralement sous les murs de la mosquée du prophète.

Malgré qu’il n’ait connu le prophète que sur ses derniers mois de vie, Tamim est une source importante de hadiths sunnites (les chiites le maudissent). On lui doit l’extraordinaire légende de l’abominable Dajjal auquel les musulmans croient jusqu’à nos jours.

Tamim avait fait fortune. La page 447 cite aussi al-Tabarani d’après des hommes du « Sahih » que Tamim avait acheté un habit à 1000 dinars pour faire la prière. 1000 dinars c’était beaucoup d’argent mais c’était le barème pour un hadith raconté à un homme de pouvoir.

Dans le même livre (page 445), il est dit qu’il a participé à rassembler le Coran. L’attribution de ce rôle est un peu excessive au vu de son arrivée tardive à Médine. Il est devenu musulman en l’an 9 de l’Hégire et le prophète des musulmans est mort en l’an 11.

La page 444 dit que Dieu a révélé le verset 13:43 ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) pour prendre Tamim al-Daari à témoin que le prophète dit vrai : Et ceux qui ne croient pas disent : “Tu n’es pas un Messager”. Dis : “Allah suffit, comme témoin entre vous et moi, et ceux qui ont la connaissance du Livre (sont aussi témoins)

Encore une fois, comment Allah peut-il prendre à témoin un homme qui vient juste de débarquer ? Un témoin de moralité doit être une personne connue et depuis longtemps. Pour être le témoin de moralité du prophète, il faudrait que la personne soit au moins tout aussi bien connue que lui. Prendre à témoin un type qui vient de débarquer en ville semble un peu léger et désespéré.

NB : le livre dit verset 13:45 mais évoque le 13:43. C’est probablement une faute de l’auteur ou de l’éditeur. La Soura 13 ne comporte que 43 versets.
 
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Mer 9 Oct 2019 - 12:15
Exclusif : Le hadith complet de la légende de l’abominable Dajjal (Hadith de la Jassassa)

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— début de la traduction —
Chapitre au sujet de l’histoire de la Jassassa
Abd al-Warith bin Abd al-Samad bin Abd al-Warith nous a parlé, et aussi Hajaj bin al-Chaa’ir. Les deux d’après Abd al-Samad (et les mots exacts sont d’Abd al-Warith bin Abd al-Samad). Mon père nous a parlé, d’après mon grand-père, d’après al-Hussein bin Dhakwane. Ibn Bourayda nous a parlé. Amir bin Charahil al-Chaabi Chaa’b Hamadane nous a dit qu’il a demandé à Fatima bint Qays – elle faisait partie de celles ont immigré en premier avec le prophète – et :

Il a dit : raconte-moi une histoire que tu as entendue directement du messager d’Allah.
Elle a répondu : si tu veux, je le fais
Il a répondu : oui, raconte-moi
Elle a dit : je m’étais mariée avec ibn al-Moughayra. A l’époque il était un des meilleurs jeunes de Qoreish. Il a été touché au début du djihad avec le messager d’Allah. Quand je suis devenue veuve, Abd al-Rahman bin Aouf a demandé ma main. Il faisait partie d’un groupe de compagnons du messager d’Allah. Le messager d’Allah a aussi demandé ma main pour son esclave Oussama bin Zayd et on m’avait informée que le messager d’Allah avait dit : « Que celui qui m’aime, aime Oussama ».
Quand le messager d’Allah m’a parlé, je lui ai répondu : je laisse mon destin entre tes mains, marie-moi avec qui tu veux.
Il a répondu : déménage chez Oum Charik
Et Oum Charik est une femme riche des Ansars. Elle dépensait des sommes colossales au nom d’Allah et hébergeait des invités.
J’ai répondu : je vais aller chez elle
Il a répondu : non, n’y vas pas. Oum Charik a beaucoup d’invités et je détesterai que ton voile tombe, ou que tes habits découvrent tes jambes et que les gens voient ce que tu n’as pas envie de montrer. Mais vas chez ton cousin Abdallah bin Amrou bin Oum Maktoum » (Et c’était un homme de la tribu de Bani Fih’r. Fih’r de Qoreish. Et il est du même ventre qu’elle). J’ai donc été chez-lui.
Quand ma période de viduité s’est écoulée, j’ai entendu un appel. C’était l’appel du crieur du messager d’Allah. Il appelait pour la prière en groupe. Je suis donc sortie pour aller à la mosquée. J’étais dans la rangée des femmes qui se trouve dans le dos de celles des hommes. Quand le messager d’Allah a fini la prière, il est monté sur la chaire à prêcher en rigolant. Puis il a dit :
– Que chaque homme reste à l’endroit où il priait !
Puis il a dit :
– Savez-vous pourquoi je vous ai réunis aujourd’hui ?
Ils ont dit :
– Allah et son messager savent
Il a dit :
– Je jure que je sais. Je ne vous ai pas réuni pour mon plaisir ou par peur. Mais je ne vous ai réunis parce que Tamim al-Daari [1], qui était un chrétien, est venu et il s’est converti à l’islam. Et il a dit des choses qui sont en accord avec ce que je vous racontais sur le Dajjal.
Il m’a raconté qu’il avait pris la mer dans un bateau avec une trentaine d’hommes de Lakhm et Joudham. Les vagues se sont jouées d’eux pendant un mois. Puis, ils ont avisé une ile au moment où le soleil se couchait. Ils se sont mis à l’avant du bateau et ont débarqué sur l’ile.
A ce moment, ils ont rencontré une bête tellement poilue qu’ils ne savaient pas où était sa tête et où était son derrière.
Ils ont dit : mais qui es-tu ?
Elle a répondu : je suis la Jassassa !
Ils ont demandé : et c’est quoi la Jassassa ?
Elle a répondu : Allez chez cet homme dans le village, il est impatient d’en savoir plus à votre sujet.
Il a dit : quand elle a parlé d’un homme, nous avons eu peur qu’elle soit une diablesse !
Il a dit : nous sommes partis rapidement jusqu’à ce que nous arrivâmes aux maisons. Et là, nous rencontrâmes le plus grand homme que nous n’ayons jamais vu ; et le mieux ligoté. Ses mains étaient liées à son cou. Entre ses genoux et ses talons, il y avait des fers.
Nous avons dit : qui es-tu ?
Il a répondu : vous avez pu me voir, qui êtes-vous ?
Nous avons répondu : nous sommes des Arabes. Nous étions sur un bateau et les vagues se sont jouées de nous pendant un mois. Puis nous avons découvert ton ile et nous avons débarqué dessus. Puis nous avons été accueillis par une bête qui a beaucoup de poils à tel point n’était pas possible de savoir où était sa tête et où était son derrière. Nous avons demandé : « qui es-tu ? ». Elle a répondu : « je suis la Jassassa ». Et nous avons demandé : « et c’était quoi la Jassassa ? ». Et elle a répondu : « allez chez cet homme au village. Il est impatient d’avoir de vos nouvelles ». Nous sommes vite venus chez-toi mais nous ne sommes pas certains qu’elle ne soit pas une diablesse.
Il a dit : parlez-moi des palmiers de Bayssan
Nous avons dit : qu’est-ce que tu veux savoir à leur sujet ?
Il a répondu : je vous demande au sujet des palmiers, est-ce qu’ils portent des fruits ?
Nous avons dit : oui !
Il a répondu : ils sont sur le point ne plus porter de fruits. Mais parlez-moi du lac d’Al-Tabarya
Nous avons dit : qu’est-ce que tu veux savoir à son sujet ?
Il a dit : est-ce qu’il continent de l’eau ?
Ils ont répondu : il y a beaucoup d’eau dans ce lac
Il a répondu : son eau est sur le point de disparaitre. Mais parlez-moi de la source de Zoughara
Ils ont répondu : qu’est-ce que tu veux savoir à son sujet ?
Il a demandé : est-ce qu’il y a de l’eau à cette source ? Est-ce que les habitants s’en servent pour arroser ?
Nous lui avons dit : oui, il y a beaucoup d’eau et les habitants arrosent leurs champs avec cette eau
Il a répondu : parlez-moi du prophète des Mecquois. Qu’est-ce qu’il fait ?
Ils ont répondu : il est sorti de la Mecque et est arrivé à Médine
Il a dit : est-ce que les Arabes le combattent ?
Ils ont dit : oui
Il a dit : qu’est-ce qu’il en a fait ?
Nous lui avons appris qu’il a trouvé des Arabes qui l’ont suivi et qui lui ont obéi.
Il a dit : il en est ainsi ?
Nous avons répondu : oui
Il a dit : c’est mieux pour eux s’ils lui obéissent. Je vais vous dire qui je suis. Je suis le Messie. Bientôt, je vais être autorisé à sortir et marcher sur terre. Je ne laisserais aucun village que je ne vais pas détruire en quarante nuits. Ceci à l’exception de la Mecque et de la Bonne Terre qui me sont interdites toutes le deux. Chaque fois que je veux y entrer, un roi me chasse avec son épée. Et sur chacun de leurs abords, il y a des anges qui les surveillent.
Elle a dit : le prophète a planté son bâton dans la chaire à prêcher et il a dit : « ceci est la Bonne Terre. Ceci est la Bonne Terre. Ceci est la Bonne Terre ». Il voulait dire Médine. Puis il a dit : « ne vous ais-je pas parlé de cela ? ». Les gens ont répondu par l’affirmative.
Il a continué : j’ai aimé ce que dit Tamim parce que c’est en accord avec ce que je vous avais raconté et aussi au sujet de la Mecque et de Médine.
Sauf qu’il est en mer du Shaam ou la mer du Yémen ! Non, il est du côté de l’Est. Non, il n’est pas du côté de l’Est. Il n’est pas du côté de l’Est. Non, il ne l’est pas.
Puis il a indiqué l’Est avec sa main.
Elle a dit : j’ai appris cela du messager d’Allah
— fin de la traduction —
 
Notes de traduction :
[1] : Tamim al-Daari est un des derniers à avoir rejoint le prophète des musulmans. Il est devenu musulman en l’an 9 de l’Hégire (le prophète est mort en l’an 11). Nous sommes donc vers l’an 630 de notre ère quand cette histoire arrive.
 
Page(s):
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(page 1348)
 
Source:
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De : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Page 1346, 1347 et 1348
 
Analyse:
Ce hadith est unique en son genre. D’habitude, la chaine de narration finit au prophète des musulmans. Elle passe par X, Y, Z… personnes et se termine au prophète qui parle. Souvent, le sous-entendu est qu’il parle d’inspiration divine.

Ici, le prophète est réduit à un élément de la chaine de narration. Il ne fait que citer Tamim al-Daari. Nous sommes en présence d’un hadith Sahih de Tamim al-Daari d’après le prophète.
Il est aussi étonnant de voir le prophète prendre à témoin un chrétien inconnu qui vient de débarquer en ville. Cet homme, Tamim, était un Qassass. C’est-à-dire son métier consistait à se mettre dans les lieux où vient la foule (souks, mosquées, places…) pour raconter des légendes en échange de pièces de monnaie.

Même ce hadith est souvent considéré comme le point zéro de la légende du Dajjal chez les sunnites, ce n’est pas la première fois qu’on va l’entendre. Islamlab va partager, plus tard, d’autres hadiths sur cette question.
A noter également qu’Allah – le Dieu de l’islam sunnite – diffère en un seul point avec le Dajjal : le Dajjal est borgne et Allah n’est pas borgne. Autrement, les deux sont de gros bonhommes.

Autre problème avec ce hadith : comment se fait-il que le prophète raconte cette histoire devant beaucoup de gens a la Mosquée et malgré le fait qu’elle soit si extraordinaire, on ne trouve que cette Fatima bint Qays pour s’en souvenir et la raconter ? On se serait attendus à la retrouver selon de nombreuses chaines de narrations aboutissant à diverses personnes présentes.
En tous les cas, jusqu’à nos jours, cette légende se porte bien et des millions de musulmans dans le monde attendent la sortie de l’abominable Dajjal.
NB : il n’y a pas un mot sur le Dajjal dans le Coran
 
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Mer 9 Oct 2019 - 12:15
Le prophète ne tue pas un bédouin qui apostasie 3 fois

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— Début de la traduction —
6785 – Abdallah bin Youssouf nous a dit : Malik nous a informés : d’après Mohammed bin al-Mounkadir , d’après Jabir bin Abdallah :
Un bédouin a prêté allégeance au prophète pour devenir musulman. Plus tard, le bédouin a attrapé une fièvre à Médine.
Il est revenu chez le prophète pour dire : libères-moi de mon allégeance
Le messager d’Allah a refusé.
Puis, il est revenu encore chez-lui pour dire : libères-moi de mon allégeance
Le messager d’Allah a refusé.
Puis, il est revenu encore chez-lui pour dire : libères-moi de mon allégeance
Le messager d’Allah a refusé.
Le bédouin a fini par quitter Médine.
Le prophète a dit : Médine c’est comme un soufflet de four. Il chasse les déchets et fait briller les bonnes choses.
— fin de la traduction —
 
Notes de traduction
[1] : Est un narrateur né à Damas et mort au Caire. Il n’a pas pu être établi où il a rencontré Boukhari qui a pris de lui ce hadith. C’est le seul musulman de Damas de cette chaine. Boukhari disait de lui que c’était « le narrateur le plus solide du Shaam ».  (Lire Siyar Aalaam al-Noubalaa d’Al-Dhahabi, volume 10, Tabaqa 11)
[2] : Médinois. Malik ibn Anas. Il a formé l’école sunnite qui porte son nom (Malékisme). Malik est mort une vingtaine d’années avant la naissance de Boukhari. Mais ce dernier trouva beaucoup de ses narrations chez Abdallah bin Youssouf qui l’avait côtoyé.
[3] : Médinois. N’a pas connu le prophète mais a connu sa femme Aicha
[4] : Médinois. A connu le prophète. Jabir bin Abdallah avait 25 ans quand le prophète est mort.
 
Page(s) :
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Source :
Sahih Boukhari
De : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (810 – 870)
Page 2636
 
Analyse :                                                     
Voici un hadith intéressant surtout que la majorité de ses narrateurs viennent de Médine. Un bédouin se convertit à l’islam puis veut apostasier mais n’est pas tué.
Un des problèmes de l’islam du califat est la facilité de fabriquer des apostats pour satisfaire les appétits de meurtre et de pillage des hordes de mercenaires.
Le seul calife qui a tenté d’arrêter les guerres d’apostasie / pillage était Ali (4eme calife). Résultat : les mercenaires se sont retournés contre lui !
 
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Mer 9 Oct 2019 - 12:16
A Damas, un compagnon du prophète ne reconnait plus l’islam

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— Début de la traduction —
506 – Moussa bin Ismail nous a dit : Mahdi m’a dit, d’après Ghaylane, d’après Anas  qui a dit : je ne reconnais plus rien de ce qu’il y avait à l’époque du prophète.
Ils lui ont répondu : la prière ?
Il a dit : vous en avez perdu beaucoup.
507 – Amrou bin Zourara nous a dit : nous avons été informés par Abd al-Wahid bin Wassil, Abu Oubayda al-Haddad, d’après Othman ibn Abi Rawad, mon frère Abd al-Aziz a dit : j’ai entendu al-Zuhuri dire :
Je suis rentré chez Anas bin Malik à Damas. Il pleurait. Je lui ai dit : qu’est-ce qui te fait pleurer ? Il a dit : je ne reconnais plus rien de ce que j’ai vécu excepté cette prière et même cette prière a été perdue.
— fin de la traduction —
 
Notes de traduction
[1] : Anas Ibn Malik. De la tribu des Khazradj. Il était le compagnon et le serviteur du prophète jusqu’à sa mort. Lui-même est né en 612 et mort en 709. Il avait 20 ans à la mort du prophète. Il a donc bien connu cette époque dont il parle.
 
Page(s) :
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 (page 197)
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 (page 198)
 
Source :
Sahih Boukhari
De : Muhammed al-Boukhari (810 – 870)
Pages 197 et 198
 
Analyse :
Dès la mort du prophète en 632, les affaires de pouvoir commencent. Littéralement avant même son enterrement, les tensions pour qui prendra le siège de calife sont à leur sommet. Durant ce temps, et par la volonté des hommes de pouvoir, l’islam s’enrichit des apports de raconteurs de bonne parole comme Kaab al-Ahbar et Tamim al-Daari. Ces gens qui vendaient des histoires contre des pièces (qassassine) et dormaient à la belle étoile deviennent des sources de choix dans la religion islamique en pleine mutation.
Le califat de Damas avec ses armées de violeurs et d’assassins sème la terreur. Rapidement, l’islam de Damas se fonde et devient une composante importante du sunnisme. Les hadiths et les histoires de ceux qui vivent sous ce califat Omeyade deviennent prioritaires. A toute chose égale, un narrateur de hadith de Damas reçoit plus de crédit qu’un narrateur de Médine ou de la Mecque (voir les travaux du cheikh sunnite contemporain [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]).
Ici, un des proches serviteurs du prophète des musulmans annonce clairement la couleur : il ne reconnait plus quoi que ce soit de l’époque qu’il a vécu du prophète.
A votre avis, il en reste quoi 1400 ans plus tard ? Il reste cette forme dure de sunnisme profondément enracinée autour des sièges de pouvoir de califes morts il y a plus de 1000 ans. ISIS s’en réclame et la police n’arrive plus à arrêter tous ceux qui veulent s’y joindre. Pour eux, Allah dort sous les chaussures des hommes de pouvoir. Normal, des légions d’imams à la solde du pouvoir le leur ont dit.
Les occidentaux ont fait une erreur grave également. Au lieu de représenter les Omeyyades comme un nazisme Arabe, ils ont participé à la glorification de ce califat dans leurs musées et leurs publications.
 
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Mer 9 Oct 2019 - 12:17
An 661 – Le Califat de Damas fait égorger des bébés

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— Début de la traduction —
Ubaydullah bin Abi al-Madain al-Harithi a été nommé gouverneur du Yémen. Quand Boussra a conquis le Yémen, il l’a assassiné et a assassiné son fils.
Et Boussra a trouvé la caravane d’Ubaydullah bin Abas qui transportait ses effets et deux de ses petits-enfants. Il les a tués. Ils s’appelaient Abd al-Rahman et Qotham.
Il a été dit qu’il les a égorgés entre les mains de leur mère. Elle a perdu sa tête et est devenue folle à cause de ce qu’elle a vu.
Apres, elle se mettait debout, complètement choquée, ayant perdu ses esprits, et se lamentait pour ses enfants.
Boussra a aussi tué dans cette sortie un très grand nombre de partisans d’Ali. 
— fin de la traduction —
Notes de traduction
[1] : Il s’agit de Boussra ibn Abi Arthaat. C’est un homme de main qui travaillait pour les califes. Omar l’avait déjà utilisé contre l’Egypte. Ici, c’est Muawiya ibn Abi Sofiane, gouverneur de Damas à l’époque, qui l’avait envoyé à la tête de 3000 hommes pour commettre des actes de terreurs. Ils avaient attaqué Médine où ils ont tué des gens (hommes, femmes, enfants) et détruit des maisons puis ils ont continué vers le Yémen.
[2] : Ibn Kathir rajoute une note personnelle en disant « que cette histoire est célèbre chez les biographes, mais chez-moi son authenticité se discute ». Mais il ne va pas plus loin pour expliquer sur quoi il fonde ses doutes si ce n’est sa volonté de défendre les califes de Damas. Il faut savoir que l’auteur, Ibn Kathir, est originaire de cette ville.
Page(s) :
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Source :
Al Bidaya wa al-Nihaya
De : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Volume 10, Page 683
 
Analyse :
Nous voyons encore ici un cas de dualité islam de Médine/Mecque – islam de Damas. Ce dernier islam a depuis toujours été défendu par des assassins assoiffés de sang.
Quand ISIS a proclamé le califat en Syrie, des milliers d’assassins de par le monde ont reconnu la voix de leur maitre et se sont rués vers ce groupe terroriste pour participer aux tueries.
Notez au passage que les tueries qu’ont subi les proches du prophète des musulmans (compagnons, Sahabas) ne semblent pas trop intéresser les sunnites. Ils ne racontent jamais ces histoires pour ne pas froisser l’image des califes.
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Mer 9 Oct 2019 - 12:18
An 683 : Un soldat pillard du calife omeyyade assassine le bébé d’un compagnon à Médine

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— début de la traduction —
Abu Maachar a dit : un des hommes du Shaam est rentré chez une femme des Anssars qui venait d’accoucher. Son bébé était avec elle.
L’homme lui a dit : est-ce qu’il y a de l’argent ?
Elle répondit : non, je jure devant Allah qu’ils ne m’ont rien laissé
Il répondit : donne-moi quelque chose ou bien je te tue et je tue ton enfant !
Elle répondit : Attention ! C’est le fils d’Ibn Abu Kabbacha al-Ansari le compagnon du prophète. Nous avons prêté allégeance au prophète sous l’arbre et nous lui avons promis de ne pas forniquer, de ne pas voler, de ne pas tuer mon enfant et de ne pas faire de faux témoignage. Crains Allah !
Puis elle dit à son enfant : si j’avais quelque chose, je le lui aurais donné pour te sauver
L’homme a pris le bébé par la jambe alors qu’il tétait du sein de sa mère et il l’a arraché d’elle. Puis il le frappa contre le mur. Sa cervelle s’est étalée sur le sol.
Quand l’homme sortit de la maison, la moitié de son visage était devenue noire et il resta ainsi en exemple.
— fin de la traduction —
 
Notes de traduction :
[1] : C’est le nom que donnait le Califat Omeyyade à la Syrie. C’est aussi le nom que lui donne le groupe terroriste ISIS aujourd’hui. Les hommes du Shaam sont les soldats du calife Yazid ibn Muawiya qu’il a envoyés mater les habitants de Médine.
[2] : Les Anssars ou Ansars sont les habitants de Médine qui ont accueilli et protégé le prophète des musulmans lors de sa fuite de la Mecque.
[3] : Un acte d’allégeance très célèbre cité dans le Coran. Dit aussi l’allégeance du Ridwane. Voici le verset : « Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t’ont prêté le serment d’allégeance sous l’arbre. Il a su ce qu’il y avait dans leurs cœurs, et a fait descendre sur eux la quiétude, et Il les a récompensés par une victoire proche » (41:18).

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Page(s):
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Source :
Al Imama wal Siyassa
De : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Pages 238
 
Analyse:
Voici une action du califat dans toute sa grandeur. Et ceci depuis un livre sunnite. C’est-à-dire que l’auteur est pro-califes comme la majorité écrasante des musulmans et il les béni quand il parle d’eux.
Daesh et autres groupes terroristes ne font que lire les livres d’Histoire comme celui-ci et reproduisent à l’identique les crimes. La logique : si le calife l’a fait, c’est que c’est une bonne chose. Le bien et le mal n’existent plus en tant que notions absolues mais le calife les définit en agissant. Ce qu’il fait est le bien.

Si vous êtes musulman et que cette histoire vous choque, voici quelques points à retenir :


  • Ces histoires ne viennent pas d’une seule source mais sont racontées dans plein de livres et par plein d’auteurs indépendants les uns des autres. Si vous mettez une source en doute, on vous donne un joker : récusez-la sans explications. Mais il y en aura plein d’autres qui raconteront les mêmes horreurs. Juste suivez ce site et voyez combien de sources sont utilisées et ce n’est pas fini.


  • Votre clergé vous a menti comme il a menti à vos parents. Ils ont depuis toujours été au service des hommes de pouvoir. Depuis votre enfance, ils vous ont appris à les bénir quand vous parlez d’eux. Ils ont parié sur une seule chose : que vous seriez assez ignorants pour ne point aller lire les livres qui reposent sur l’étagère. Toutes les sources sont sous votre nez et dépeignent ces hommes politiques comme des crapules de première classe. Seuls vos imams les prennent pour des saints parce qu’ils ont toujours bossé pour eux.




Et on passe sur l’hypocrisie : quand un calife est critiqué, ceux qui viennent le défendre sortent la carte « Ah, il ne faut pas critiquer les compagnons du prophète ». Si vous voulez défendre les compagnons de votre prophète, pourquoi ne pas défendre ceux qui ont subi l’injustice ? Ici, c’est Yazid fils de Muawiya qui demande à ses sbires de mettre à sac la ville sacrée de votre prophète et lieu de sa tombe. Vos livres montrent que c’est son père Muawiya en mourant qui lui recommandé de les mater. Vos imams bénissent Yazid et son père comme ils bénissent tous les califes et leurs mercenaires.

Lisez, informez-vous et reprenez votre droit de penser et votre droit d’exercer votre propre conscience. On vous a vendu l’époque des califes comme une ère de paix, de justice et de prospérité vers laquelle vous deviez aspirer. Non, cette époque c’était Daesh et le sang de gens comme vous n’avait aucune valeur.
 
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Mer 9 Oct 2019 - 12:18
An 683 : Les violeurs du califat attaquent Médine

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— Début de la traduction —
Al-Madaini a dit :
Muslim bin Oukba a autorisé la mise à sac de Médine pendant trois jours. Ils tuaient les gens et prenaient les biens.
Saada bint Aouf al Mariya a envoyé un message à Bin Oukba lui disant : je suis ta cousine. Demande à tes hommes de ne pas toucher à nos chameaux qui se trouvent à tel et tel endroit.
Il dit à ses hommes : commencez par ses chameaux !
Une autre femme est arrivée et elle a dit : je suis ta servante, mon fils est parmi tes prisonniers.
Il a dit : réglez son cas au plus vite !
Le fils fut décapité. Et il ordonna : donnez-lui sa tête !
Puis il dit à la femme : tu ne voudrais pas être tuée avant d’avant d’avoir parlé à ton fils ?
Et ils sont tombés sur les femmes. Il a été dit que mille femmes sont tombées enceintes ces jours sans qu’elles ne soient mariées.
Al-Madaini a dit : qu’Abi Qora a dit : que Hicham bin Hassan a dit : mille femmes ont accouché à Médine sans mariage après l’attaque de la Hourah.
— Fin de la traduction —
 
Notes de traduction :
[1] : C’est le chef de l’armée de 6000 hommes qu’a envoyé le calife omeyyade Yazid bin Mouawiya pour mater les gens de Médine qui sont revenus sur leur allégeance. Ce retournement est arrivé après que les troupes de Mouawiya aient décapité Hossein, le petit fils du prophète. Le monde musulman en général s’est mis du côté du calife mais à Médine où le prophète avait vécu, il eut un fort ressentiment contre le calife. Celui-ci envoya ses hommes pour mater la population et obtenir qu’on lui prête allégeance encore.
 
Page(s) :
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Source :
Al Bidaya wa al-Nihaya
De : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Volume 11, Page 621
 
Analyse :
A cette époque, il n’y a ni les Etats-Unis, ni la CIA, ni le Mossad mais DAESH existait déjà. Le califat islamique a toujours été un groupe terroriste officiel et ce depuis le premier calife (Abu Bakr).
Cette histoire et similaires ne sont jamais racontées aux enfants ni aux adultes des pays musulmans. Pourtant, elles sont écrites noire sur blancs dans tous leurs livres.
Au contraire, dès qu’il ouvre les yeux, on explique à l’enfant qu’il est né trop tard pour voir et apprécier le paradis qu’était l’âge des califes. Oh, ces gentils califes qui travaillaient pour la justice, la paix, l’égalité… puis qui passaient la nuit à pleurer en pensant aux gens qui ont faim.
Des millions de familles, d’imams, de chaines de télés, d’écoles…. Continuent à perdurer le culte quasi-idolâtre des califes. Tant que le culte hystérique de ce système totalitaire et des criminels à sa tête continuera, le monde musulman sera condamné à voir – à chaque génération – une partie de ses enfants rejoindre des groupes terroristes pour répéter les exactions des califes.
Cette attaque a eu lieu environ 50 ans après la mort du prophète des musulmans. Beaucoup de gens qui l’ont connu ou côtoyés durant leur jeunesse se sont fait massacrer en cette année.
NB : Quand ils sont confrontés à ces histoires, beaucoup de musulmans se braquent et se réfugient dans le déni. Pour beaucoup : si la télé ne le dit pas, ou que les parents ne le racontent pas, c’est que ça n’a jamais eu lieu. De plus, l’idolâtrie qu’ils vouent pour les anciens hommes politiques arabes les empêche d’accepter toute factualité négative à leur sujet.  Pourtant, ces histoires sont les livres les plus acceptés des musulmans sunnites. Si vous êtes dans le déni, pensez à une seule chose : on vous a menti comme on a menti à vos parents. On vous a gardé dans le mensonge pendant des siècles en tablant sur le fait que vous n’allez jamais ouvrir les jolis livres qui reposent sur l’étagère. Reprenez le contrôle de votre cerveau !
 
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Mer 9 Oct 2019 - 12:19
An 683 : Le califat massacre les compagnons du prophète des musulmans

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— début de la traduction —
Puis, il a fait venir la tribu de Bani Assad. Il les haïssait.
Il a dit : est-ce que vous prêtez allégeance à Yazid le fils de l’Emir des Croyants et tout calife après lui en acceptant que vos biens, votre sang et vos âmes soient à sa disposition et il en dispose à sa guise ? 
Yazid bin Abdallah bin Zamaat a répondu : nous sommes un groupe de musulmans et nous avons les mêmes droits et obligations qu’eux 
Muslim bin Oukba a répondu : Je vais te tuer! Tu ne vas jamais boire de l’eau fraiche !
Et il a ordonné qu’on frappe son cou 
Puis, ils ramenèrent Maaqal bin Sinan (معقل بن سنان الأشجعي). Maaqal était le porteur de l’étendard de sa tribu lors de la conquête de la Mecque [5] avec le prophète.
Quand Maaqal arriva devant Muslim bin Oukba, ce dernier a demandé : tu as soif Maaqal?
Il répondit : Oui et qu’Allah arrange l’Emir
Muslim bin Oukba dit : versez lui a boire de cette eau d’amendes que l’émir nous a donnée.
Quand il a fini de boire, il lui demanda : Tu as bien bu ?
Maaqal répondit : oui
Muslim bin Oukba dit : Je te jure que tu ne la pisseras pas de ta vessie !
Il fut avancé et on le frappa au cou.
[…]
Puis, il a demandé qu’on ramène Mohammed bin Abi al-Jaham et un groupe des hommes influents de Qoreish, des Anssars, des gens honorables, des Sahabas et leurs suiveurs [6]
Ils ont rapproché Abdallah bin al-Harith qui était ligoté.
Muslim bin Oukba lui demanda : c’est toi qui as dit « tuez dix-sept hommes des Omeyyades et vous ne verrez jamais le mal » ?
Abdallah bin al-Harith répondit : Oui, je l’ai dit
[…]
Muslim bin Oukba lui dit : Je vais te jeter aux flammes !
Et puis il a demandé qu’on frappe son cou
Marwane [7]dit : Par Allah, tu m’as abreuvé du sang de ces gens ! Tu es le plus fort et le plus courageux de Qoreish
Muslim bin Oukba répondit : Je jure par Allah que dès que j’apprends que quelqu’un a trompé l’Emir des Croyants, je demande à Allah de me faire boire son sang.
[…]
Il eut 1700 morts parmi les gens de Qoreish, des Anssars, des Mouhadjirines et des gens d’importance. Parmi le reste des gens, il eut 10’000 morts à exclusion des femmes et des enfants.
— fin de la traduction —
 
Notes de traduction :
[1] : C’est Muslim bin Oukba qui parle à des hommes faits prisonniers durant le sac de Médine en l’an 683 (de notre ère). Pendant les trois jours précédents, les hommes du calife Yazid fils de Mouawiya ont violé en masse les femmes et filles de la ville. Ils ont tué des centaines de personnes et égorgé même des poules dans leurs cages.
[2] : Notez bien la démocratie du califat: il leur demande même de prêter allégeance à de futurs califes que ne sont peut-être même pas nés !
[3] : que les califes. C’est un des prisonniers qui parle ici.
[4] : qu’on l’égorge ou on le décapite
[5] : c’est-à-dire avec le prophète quand celui-ci a reconquis la Mecque durant le Ramadan de l’an 630. Donc 53 ans avant cette scène. Il devait être jeune et avait donc reçu une tache simple. Ici, c’est probablement un vieux monsieur qui parle. Si on suppose qu’il avait 20 ans quand il portait l’étendard, il doit avoir 73 ans ici.
[6] : tabi’ine. C’est la génération après celle des Sahabas. Ces derniers ont côtoyés le prophète et les tabi’ine (souvent dits : tabi’ine bi ihssane) sont leurs descendants.
[7] : Marwan ibn al-Hakkam était present. Il deviendra calife pendant une courte période après la mort de Yazid.
 
Page(s):
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(page 236)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
 (page 237)


Source :
Al Imama wal Siyassa
De : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Pages 236 et 237
 
Analyse:
Ces textes sont des mines d’information : courts mais concentrés en enseignements…
Dans la société musulmane, dès qu’on critique un tant soit peu les califes, on fait face à un barrage de pleurnicheurs : « mais comment oses-tu critiquer les nobles compagnons du prophète ?!!! ».
En fait, les seuls compagnons (Sahabas) que le musulman apprend à respecter sont ceux qui sont devenus califes ou mercenaires de califes. Ces derniers sont une minorité mais leur soif de pouvoir et de sang humain est sans limites. Ils ont tué beaucoup de compagnons sincères du prophète dont beaucoup ont été torturés  ou assassinés pour des futilités. Mais ceux-ci n’intéressent pas le musulman. Depuis son enfance on lui apprend à vénérer les hommes politiques et se réfugier derrière la généralisation « Sahabas » pour les défendre.

Il y a même un tabou qui a été créé par le clergé et qui consiste à dire : il ne faut jamais parler des « différends » qu’il y a eu entre les Sahabas parce que ça ne serait pas leur rendre honneur.
En termes d’understatment, on ne fait pas mieux ! « Différends » ! Alors qu’on parle de massacres, viols en masse et tueries sauvages. Qui a intérêt à étouffer ces histoires ? Les victimes ? Jamais. Le silence est voulu par ceux qui soutiennent et vouent un culte satanique aux hommes politiques musulmans.

La société musulmane n’aurait pas eu Daesh, Al-Qaïda, le GIA, Boko Harram ou autres 300 groupes terroristes assoiffés de sang si les enfants avaient été informés des crimes des califes et de l’horreur de leur culte. Au contraire, ils ont appris a toujours les bénir quand ils parlent d’eux et rêver de leur retour un jour. En Syrie, ils sont déjà revenus.
Apprenez à vos enfants ce que c’est qu’un califat pour éviter que les groupes terroristes ne vous les prennent !
 
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Mer 9 Oct 2019 - 12:20
Le caliphe Abu Bakr ordonne de bruler des gens vivants

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— Début de la traduction —
Les imams débattent au sujet de certaines méthodes de mise à mort comme par exemple bruler vivant. Certains disent qu’il est licite parce que Abu Bakr le Juste – qu’Allah le bénisse – a ordonné de bruler des gens parmi les apostats. Aussi Ali bin Abi Taleb – qu’Allah le bénisse – a fait bruler ceux qui ont affirmé qu’il était une divinité. D’autres l’ont interdit d’après ce qui a été raconté du prophète qui interdisait de bruler les gens.
— Fin de la traduction —
 
Notes de traduction :
[1] : premier calife
[2] : quatrième calife
 
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 (page 106)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
page 107)
Source :
Al Siyassa al Char’ia
De: Ibn Taymiyyah
Pages 106 et 107
 
Analyse:
Ceci est une illustration parfaite de la morale de l’islam. Le bien et le mal en tant que notions absolues et indiscutables n’existent pas. Le bien est ce que font les hommes politiques. Le mal est ce qu’ils interdisent.
Ici la question tourne autour de bruler les gens vivants. Est-ce un bien ? Est-ce un mal ? Ibn Taymiyya revient vers l’Histoire et trouve que les califes (qu’il bénit de manière compulsive chaque fois qu’il les cite) ont brulé des êtres humains. Des imams valident donc cette méthode comme une bonne chose.

Chez toutes les autres Nations et même les branches non sunnites de l’islam, le bien ou le mal ne peuvent pas se connaitre d’après les hommes. Il faut d’abord connaitre le bien et après trouver ceux qui l’exemplifient par leur comportement et leurs actions. Ici, tout est inversé : on décrète que l’homme politique (calife) représente le bien absolu et toutes ses actions sont qualifiées de vertueuse aussi abominables qu’elles soient.
Le premier calife – Abu Bakr ibn Abi Qohafa – s’était fait une spécialité de bruler les gens vivants. Le fait de ne pas reconnaitre son pouvoir était considéré – et l’est toujours – comme un acte d’apostasie. Il envoyait ses hommes aux villages récalcitrants pour les obliger à le reconnaitre. Ceux qui refusaient finissaient brulés vivants, leurs femmes violées et le reste – y compris les enfants – vendus comme esclaves.
 
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Mer 9 Oct 2019 - 12:20
Boukhari : Le prophète menace de bruler les maisons des gens

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— début de la traduction —
6 – Chapitre des bienfaits de la prière en groupe
626 – Omar bin Hafs nous a parlé, d’après son père : al-Aamach a dit : qu’Abu Salih a dit, d’après Abou Hourayara que le prophète a dit :
Il n’y a pas une prière plus lourde pour les hypocrites que celle du lever du soleil et celle de tard le soir. Et s’ils savaient les bienfaits de ces prières, ils y seraient venus en rampant. J’ai pensé demander au muézin de lancer {la prière}, puis je demande à un homme d’être imam, puis je prends du feu et je vais bruler {la maison de} celui qui n’est pas venu pour la prière.
— fin de la traduction —
 
Notes de traduction :
[1] : voyez également le hadith 618, page 231 (le premier du chapitre sur la prière en groupe) où le prophète des musulmans dit à peu près la même chose selon une chaine de narration différente mais qui se termine chez Abu Hourayara : « … je demande que du bois soit coupé, puis j’ordonne qu’on appelle à la prière, puis j’ordonne à un homme d’être imam, puis je vais vers des hommes et je brule leurs maisons et eux dedans… »
 
Page(s):
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
 

 
Source:
Sahih Boukhari
De : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Page 234 (chapitre sur la prière en groupe)
 
Analyse:
Depuis toujours, les gens de toute condition, ont prié Dieu dans leurs moments difficiles. Peu importe la définition qu’ils donnaient à cette divinité, elle restait pour eux une force supérieure à laquelle ils s’adressaient à leur manière.

Dans l’islam, cet acte a totalement changé de nature. Il est devenu obligatoire de prier, cinq fois par jour, en public et a un endroit précis. On voit dans ce hadith que la menace de mort n’était même pas au sujet de gens qui ne font pas la prière (elle aurait été déjà incompréhensible) mais  cette menace est pour ceux qui choisissent de prier Dieu chez eux dans l’intimité de leur foyer.

Durant le règne du califat Abbasside durant lequel Sahih Boukhari a été écrit, l’establishment politico-religieux avait décidé d’investir sur les mosquées. C’est à cette époque qu’on en voit fleurir à tout coin de rue et elles deviennent de plus en plus grandes. Elles avaient deux rôles : d’abord, elles permettaient de dispenser la propagande du califat. Nous sommes à une époque où il n’y a pas de télé, il faut donc réunir les gens dans un endroit pour les endoctriner.

L’autre raison est que la prière est devenue un appel et un comptage comme dans les prisons de haute sécurité. La paranoïa des coups et des révolutions poussait à transformer la société en prison. Et cinq fois par jour, il fallait réunir la population et compter tout le monde.

Dans ce hadith, nous nous éloignons du début de l’islam avec des versets comme le 88:22 : « et tu n’es pas un dominateur sur eux. » (Voir verset). Là, c’est un autre discours. Le discours des périodes de force. C’est fini le « je t’avertis et toi tu fais ce que tu veux ». Maintenant, c’est soit l’obéissance absolue, soit la mort.
 
 
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Mer 9 Oct 2019 - 12:21
Omar menace de bruler la maison de, Fatima, la fille du prophète

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— Début de la traduction —
38061 – Mohammed bin Bichr nous a dit, que Ubaydullah bin Oumarane nous a fit, que Zayd bin Aslamane, d’après son père Asslam que :
Quand les gens ont prêté allégeance à Abu Bakr après le prophète, Ali et al-Zoubayr allaient chez Fatima, la fille du messager d’Allah, ils la consultaient et discutaient de la situation.
Quand Omar ibn al-Khattab a appris cela, il est rentré chez Fatima et il a dit :
Toi fille du messager d’Allah, je jure au nom d’Allah que nul n’est plus cher chez-nous que ton père, et parmi la Création nul n’est plus cher pour nous après ton père que toi, mais Dieu m’est témoin que ceci m’empêchera pas, si ces gens se réunissent encore chez-toi, que je brule la maison sur eux.
Quand Omar est partir, les autres venus. Elle leur a dit :
Sachez qu’Omar est venu et il a juré que si vous revenez, il brule la maison et vous dedans. Il a pris Dieu à témoin qu’il le fera. Vous seriez sages de partir voir ce que vous pouvez faire mais ne revenez pas ici. [4]
— Fin de la traduction —
 
Notes de traduction :
[1] : Abu Bakr devient donc le premier calife
[2] : Ali allait plus tard devenir le quatrième calife. C’est le mari de Fatima.
[3] : Omar deviendra plus tard le second calife après la mort d’Abu Bakr. Il a poussé Abu Bakr au pouvoir – même s’il pensait que c’était une mauvaise idée (voir Sahih Boukhari) – parce qu’il ne voulait pas être le premier à ce poste. En cas d’insurrection réussie, Abu Bakr aurait morflé tout seul. Mais grâce à ses mercenaires très motivés et une campagne de terreur sans merci, Abu Bakr réussit à imposer le califat. Il meurt au bout de 2 ans et Omar récolte la mise.
[4] : Dans d’autres sources, on apprend que Fatima avait ses 2 petits enfants qui dormaient dans la maison (Hassan et Hossein). Omar avait menacé de les bruler aussi d’où sa peur et son refus de voir les opposants revenir chez-elle.
 
Page(s) :
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Source :
Mossanaf ibn Abi Shayba

De: ibn Abi Shayba
Volume 13, page 201
 
Analyse :
Omar, dont on connait la brutalité envers les femmes, vient chez la Fatima, la fille du prophète, littéralement trois jours après la mort de ce dernier. Il a déjà poussé son vieil ami Abu Bakr au pouvoir et fait le ménage autour de lui en terrorisant tous ceux qui pourraient montrer une résistance. D’ailleurs, dans les mois qui vont venir, des campagnes d’extermination sont lancées pour bruler vivants tous ceux qui ne reconnaissent pas le nouveau calife (voir les œuvres de Khalid ibn al-Walid).

Les sources chiites disent qu’Omar a battu Fatima. Les sources sunnites, comme celle-ci, disent qu’il l’a juste menacée de la bruler avec ses enfants.
Connaissant le caractère brutal d’Omar tel qu’il est documenté chez tous les camps, y compris le camp sunnite, il est vraisemblable qu’il a frappé la fille du prophète des musulmans. Omar perdait très vite son sang-froid quand une femme le contrariait et la violence arrivait tout de suite.

Les sources chiites et sunnites s’accordent à dire que Fatima n’a plus jamais parlé à Omar et Abu Bakr. Ces derniers avaient tenté d’obtenir son pardon mais elle a toujours refusé de les voir.
Elle est morte quelques semaines après son père. Elle avait 28 ans.

Les sunnites disent qu’elle était trop triste de la mort de son père et c’est cela qui l’a tué.
Les chiites disent qu’elle est morte suite aux coups reçus lors de sa confrontation avec Omar. Il semblerait qu’elle était enceinte au moment de la raclée.
Il est plus vraisemblable qu’elle soit morte de coups que de tristesse.

Omar est maudit chez les chiites. Il est béni chez les sunnites (chez-eux, il fait parti du groupe des 10 qu’Allah ne jugera pas “moubacharine bil janah”)
NB : l’attitude affichée par Fatima s’appelle du Rafidisme. Celui qui a cette attitude est un Rafidi. Ceci vient du verbe Arabe qui signifie « refuser ». C’est une manière de dire « opposition au pouvoir du calife ». Jusqu’à nos jours, beaucoup de musulmans sunnites seraient prêts à étrangler de leurs propres mains toute personne convaincue de Rafidisme. Croire en Allah, au Coran ou au prophète ne sont rien du tout devant la croyance obligatoire au calife et autres hommes politiques. Le culte de ces hommes de pouvoir est inculqué depuis la plus tendre enfance…
 
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