Forum du Monde des Religions
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Arlitto
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Jeu 19 Déc 2019 - 18:13
Les divisions religieuses

Union de l’Église et de l’État

Une nation a besoin de lois. Les Israélites reçurent donc dix lois fondamentales, communément appelées les Dix Commandements, auxquelles furent ajoutées quelque six cents autres ordonnances (Exode 20:1-17). Ce code de lois reposait sur des vérités fondamentales.

Ces lois s’inspiraient-elles du code d’Hammourabi, rédigé antérieurement ???. C’est ce que pensent certains du fait qu’Hammourabi, roi de la première dynastie babylonienne, régna plus d’un siècle et demi avant qu’Israël ne soit constitué en nation. En 1902, on découvrit une stèle sur laquelle avait été copié ce code de lois. L’original se trouvait à Babylone, dans le temple de Mardouk.

Toutefois, voici ce que le livre Documents de l’époque de l’Ancien Testament (angl.) écrit à ce sujet: “En dépit de nombreuses ressemblances, rien ne nous autorise à penser que le texte hébreu est directement issu du texte babylonien. Même là où les deux codes de lois diffèrent peu quant à la lettre, ils diffèrent beaucoup quant à l’esprit.”

Ce n’est pas là la seule différence entre cette nation et les autres. En effet, à l’origine, elle ne devait pas être dirigée par un homme, mais par un roi céleste invisible, ce qui allait la rendre vraiment différente de toutes les autres nations.C’est seulement près de 400 ans plus tard que fut établie une dynastie de rois humains. Même alors, la nation d’Israël resta unique en son genre. En effet, contrairement à d’autres souverains, tels que les pharaons d’Égypte, son roi ne prétendait pas être Dieu ou un descendant de Dieu. Il était simplement assis sur “le trône de Yahvé”, en ce sens qu’il représentait Dieu. —1 Chroniques 29:23 (Jé).

Les différents pouvoirs en Israël — législatif, judiciaire et exécutif — nous font peut-être penser à certaines formes de gouvernements modernes. Mais là encore, on remarque une nette différence. Ésaïe 33:22 explique: “Car Jéhovah est notre Juge [l’organe judiciaire], Jéhovah est notre Législateur [l’organe législatif], Jéhovah est notre Roi [l’organe exécutif].” Le Dieu d’Israël détenait ces trois pouvoirs. Ni le roi, ni les juges, ni les prêtres de la nation ne pourraient exercer un pouvoir absolu. Contrairement aux dictateurs politiques et religieux d’aujourd’hui, leur marge de liberté serait limitée par les lois et les directives promulguées par le Dieu qu’ils représentaient.


Ainsi, alors que l’association religion-État aux jours de Nimrod avait uni un gouvernement humain, les dispositions prises au mont Sinaï unissaient un gouvernement divin.


Pas d’œcuménisme

À cause de leur manque de foi, les Israélites errèrent 40 ans dans le désert. Enfin, en 1473 avant notre ère, ils étaient sur le point d’entrer en Canaan, le pays que Dieu leur avait promis. Il leur fut alors rappelé que, formant une nation mise à part pour le service de Dieu, ils étaient tenus de refléter sa gloire. Ils ne devaient pas fraterniser avec les Cananéens. Voilà qui explique ce qu’un ouvrage de référence appelle “leur hostilité envers leurs voisins non-yahvistes, et l’insistance sur l’unicité de Yahweh”.

Mais, objecteront certains, pourquoi cette intolérance ??? Peut-être les Cananéens étaient-ils tout à fait sincères. En outre, toutes les religions ne mènent-elles pas à Dieu ???.

Avant de vous prononcer, rappelons-nous ce que subirent beaucoup de ceux qui vivaient avant le déluge — une époque marquée par la violence — ainsi qu’aux jours de la construction de la ziggourat par Nimrod et dans l’Égypte polythéiste. Quelques-uns d’entre eux étaient probablement sincères, mais ils n’échappèrent pas pour autant aux conséquences qu’entraînait la pratique de religions que le Créateur ne pouvait manifestement pas agréer. La religion cananéenne était-elle aussi répréhensible que les autres ??? Considérez les faits révélés dans l’encadré “La religion cananéenne : vraie ou fausse ???” ci-dessous et jugez-en par vous-même :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La religion cananéenne: vraie ou fausse ???

“Des fouilles en Palestine ont permis la mise au jour d’une multitude de représentations d’A[starté] sous les formes les plus diverses (...) la plupart d’entre elles sont petites et grossières, ce qui indique qu’il s’agissait principalement d’une divinité domestique; peut-être les femmes la portaient-elles sur elles, ou bien était-elle placée dans une niche. (...) Le caractère sensuel du culte d’A[starté] et de Baal plaisait au peuple. Bien sûr, de graves préjudices étaient inévitables; les perversions sexuelles perpétrées en l’honneur de la déesse, la luxure et le manque total de retenue en vinrent à faire partie intégrante du culte et pénétrèrent ensuite dans les foyers.” — Calwer Bibellexikon (Lexique biblique de Calwer).

"Les fêtes religieuses étaient l’occasion d’un véritable déchaînement du côté animal de la nature humaine. Même les auteurs romains et grecs ont été scandalisés par ce que les Cananéens faisaient au nom de la religion.” — Le monde de la Bible.

Parmi les pratiques religieuses des Cananéens, mentionnons seulement ici les sacrifices d’enfants, que les fouilles ont clairement prouvés. Aussi bien à Guézer qu’à Méguiddo, la manière dont les cadavres d’enfants sont emmurés (...) révèle de façon évidente (...) cette pratique.” — Die Alttestamentliche Wissenschaft (Connaissance de l’Ancien Testament).

“Dans aucun autre pays on n’a découvert un aussi grand nombre de figurines représentant la déesse de la fertilité nue, dont certaines sont franchement obscènes. Nulle part ailleurs le culte des serpents n’était aussi répandu. (...) Les courtisanes sacrées et les prêtres eunuques étaient légion, les sacrifices humains, courants (...). Il est donc facile de comprendre l’aversion éprouvée par les adorateurs du Dieu-YHWH lorsqu’ils furent confrontés à l’idolâtrie des Cananéens.” — Récentes découvertes dans les pays bibliques (angl.).


Après l’entrée en Terre promise, Josué, successeur de Moïse, mena la lutte contre les Cananéens. Après sa mort, les Israélites négligèrent de poursuivre le combat pour prendre possession du pays. Ils adoptèrent une politique tolérante de coexistence, ce qui ne fut pas à leur avantage. Les Cananéens, telles des épines dans leurs flancs, ne cessèrent de les harceler, les amenant à maintes reprises à dévier de leur culte. —Nombres 33:55; Juges 2:20-22.

Au cours des 300 ans qui suivirent, 12 juges nommés par Dieu se levèrent successivement pour libérer les Israélites récidivistes de l’esclavage. Certains de ces juges sont bien connus, comme Barak, Gédéon, Jephté et Samson.

Puis, en 1117 avant notre ère, un changement majeur se produisit dans la structure gouvernementale : le premier roi humain fut établi sur Israël en la personne de Saül. David, son successeur, assujettit enfin tous les ennemis d’Israël en Terre promise, étendant le territoire de la nation aux frontières fixées par Dieu. Pendant le règne de Salomon, fils de David, Israël atteignit l’apogée de sa gloire, jouissant d’une prospérité qui la distinguait de tous les pays voisins.

Toutefois, à la mort de Salomon qui survint en 998 ou en 997 avant notre ère, ce fut le désastre. La nation se divisa en deux parties. Les dix tribus du nord portèrent alors le nom d’Israël, et les deux tribus méridionales de Juda et de Benjamin, celui de Juda. Bien que prétendant représenter le vrai Dieu, aucun des 19 rois successifs du royaume du nord (sans compter Tibni) ne pratiqua le vrai culte (1 Rois 16:21, 22). En fait, ils claudiquaient sur deux opinions différentes, attitude qui eut de graves conséquences aux jours du roi Achab (voir 1 Rois 18:19-40). Plus graves encore furent les conséquences subies en 740 avant notre ère, année où le royaume d’Israël fut renversé par les Assyriens.

Dans l’intervalle, sur les 19 rois de Juda à compter de Roboam, fils de Salomon, seule une poignée pratiqua le vrai culte. À la tête de la nation se succédaient de bons et de mauvais rois, et en même temps le peuple oscillait entre le vrai et la faux culte. Les fausses doctrines religieuses et les pratiques avilissantes des nations alentour, notamment le culte de Baal, devinrent de plus en plus présentes dans les foyers des Israélites. Selon la Nouvelle Encyclopédie britannique, ces éléments du faux culte “s’implantèrent plus profondément dans la foi des Israélites, et le peuple commença à oublier sa condition unique et sa mission, qui consistait à être un témoin pour les nations”.Cette attitude conduisit la nation à la ruine.

Manifestement, l’ordre qu’avaient reçu les Israélites de rester séparés des Cananéens avait pour but de les protéger et de maintenir la pureté de leur culte. Appartenant à une nation qui pratiquait le vrai culte, ils devaient offrir un contraste évident avec ceux qui ne la pratiquaient pas. Mais ils se montrèrent trop souvent irrésolus. Finalement, Jérusalem fut détruite par les Babyloniens, et les survivants se virent emmenés en exil. Pendant 70 ans, ils subirent les tristes conséquences de leur abandon du vrai culte. Babylone, berceau de la fausse religion postdiluvienne, avait vaincu cette nation mise à part, différente des autres.

Tant que les Israélites pratiquèrent le vrai culte, ils vécurent en paix et en sécurité. L’union du gouvernement divin et du vrai culte  leur procurait des bienfaits de toute sorte. Néanmoins, le succès de cette disposition était limité. Pour que toutes les nations puissent jouir pleinement de la paix et de la sécurité qui régnèrent pendant une période limitée et dans une seule nation, il fallait quelque chose de plus. Le besoin d’un souverain capable d’obtenir un succès total en associant un gouvernement juste au véritable culte se faisait cruellement sentir. Qui serait-il?

Environ 250 années après la chute de Jérusalem allait naître un homme qui, malgré sa brève existence, se ferait un nom illustre et rendrait son pays célèbre. Il irait à Babylone et en Égypte, où il serait acclamé comme un grand sauveur. Avec le recul, la Nouvelle Encyclopédie britannique dira de lui quelque 23 siècles plus tard : “Il n’est pas faux de dire que l’Empire romain [et] le développement du christianisme dans le monde entier (...) furent dans une certaine mesure le fruit de [son] action.


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Jeu 19 Déc 2019 - 18:15
“En Égypte, la religion était à la base de tout, et dominait tout.” — Will Durant, historien et écrivain du XXe siècle.


Les premiers colons de l’Égypte descendaient de Cham, fils de Noé, très probablement par Mizraïm, fils de Cham et oncle de Nimrod (Genèse 10:6-8). Après la confusion des langues à Babel, les constructeurs déçus se dispersèrent pour prendre un nouveau départ, emmenant avec eux leur religion babylonienne. Certains d’entre eux s’établirent dans ce qui devint l’Égypte.

Dans son Histoire de la civilisation, Will Durant parle de “l’emprunt à la Sumérie et à la Babylonie de certains éléments de la civilisation égyptienne”.

Ainsi, la religion babylonienne a profondément marqué l’Égypte, où la religion est devenue un facteur dominant.

La Nouvelle Encyclopédie britannique déclare : “La vie culturelle et sociale était tellement imprégnée d’idées religieuses qu’il est impossible de comprendre la civilisation égyptienne sans connaître la religion égyptienne, et vice versa.”

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La religion égyptienne était polythéiste et son panthéon comptait plus de 500 dieux, voire un millier. “Dans toute l’Égypte, les groupes de dieux locaux étaient généralement des triades”, dit l’égyptologue E. Wallis Budge. Avec le temps s’imposa la triade composée d’Osiris (le père), d’Isis (la mère) et d’Horus (leur fils), tous trois formant une sainte famille.

Dans ce culte polythéiste, plusieurs dieux se disputaient le titre de ‘dieu unique’. Mais les prêtres et les théologiens ne voyaient, semble-t-il, aucune objection à croire en un seul dieu tout en considérant qu’il existait sous de multiples formes. Pour B. Mertz, ce “n’est qu’un nouvel exemple de la belle inconséquence caractéristique de la religion égyptienne”.

Les Égyptiens représentaient souvent les attributs des dieux, quand ce n’était pas les dieux eux-mêmes, sous la forme d’animaux. Mais l’auteur français Fernand Hazan affirme que ces animaux, loin d’être simplement des symboles, étaient l’objet d’un culte, “parce qu’ils constituaient le point de convergence des puissances divines, bonnes ou mauvaises”. Il n’est donc guère surprenant qu’un citoyen romain ait été lynché pour avoir tué un chat, et qu’on ait découvert dans des tombeaux égyptiens des momies de chiens, de chats, de crocodiles, de faucons et de taureaux.

Ritualisme, pratiques occultes et arts magiques faisaient partie intégrante de la religion égyptienne. De même que l’utilisation d’images et de symboles religieux, comme la croix ansée qui représente la vie. Selon la Nouvelle Encyclopédie britannique, on accordait une telle importance à ces symboles que “la foi individuelle (c’est-à-dire la piété personnelle) n’a jamais été primordiale”. Cet ouvrage ajoute que, de toutes les images, “celle d’Isis tenant son fils Horus sur ses genoux — peut-être l’archétype de La Vierge et l’Enfant — est la plus remarquable”.

Les Égyptiens croyaient à la vie après la mort. Ils momifiaient leurs morts et plaçaient le corps des pharaons décédés dans d’impressionnantes pyramides. D’après une brochure, à l’intérieur d’anciens tombeaux on a trouvé “des objets insignifiants mais révélateurs, tels que des boîtes à fard, des perles et des récipients qui ont autrefois contenu aliments et boissons”.


Dix plaies dans un compte à rebours pour la destruction

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ce qui se produisit en 1728 avant notre ère allait avoir de terribles conséquences pour l’Égypte. Environ deux siècles après le séjour d’Abraham en Égypte, ses descendants s’y étaient établis pour échapper à une grande famine (Genèse 12:10; 46:6, 7). Connus sous le nom d’Israélites, ils résidèrent dans ce pays pendant 215 années. C’est dans ce contexte qu’allait avoir lieu la bataille des dieux, qui opposerait une multitude de dieux égyptiens à Jéhovah, le Dieu unique des Israélites. Lorsque ceux-ci demandèrent l’autorisation de quitter l’Égypte pour adorer leur Dieu, la situation devint vite critique.

Le roi d’Égypte, appelé pharaon (titre dérivé du mot égyptien signifiant “grande maison”), rejeta leur requête. Jéhovah fit alors savoir qu’il avait l’intention d’exercer miraculeusement son pouvoir en faveur de son peuple (Exode 7:1-6; 9:13-16). En faisant s’abattre une série de dix plaies sur l’Égypte, il défia les dieux égyptiens. — Exode 12:12.

La première plaie changea en sang l’eau du Nil, l’artère nourricière de l’Égypte, ce qui causa la mort des poissons et obligea les Égyptiens à creuser pour trouver de l’eau potable (Exode 7:19-24). Quelle disgrâce pour Hâpi, le dieu du Nil!

La grenouille était considérée comme un symbole de la fertilité. Le livre Les dieux des Égyptiens (angl.) explique que “le dieu-grenouille et la déesse-grenouille passaient pour avoir joué un rôle primordial dans la création du monde”. Aussi la plaie des grenouilles humilia-t-elle, non seulement les dieux de la fertilité — tels qu’Osiris, Ptah et Sebek — mais aussi les dieux créateurs. — Exode 8:1-6.

Les prêtres-magiciens ne purent reproduire la troisième plaie, ce qu’ils avaient fait pour les deux premières (Exode 8:16-18). Le dieu Thot, patron des magiciens, avait perdu son pouvoir magique. Quant à Geb, dieu de la terre, il fut incapable d’empêcher “la poussière de la terre” de se transformer en moustiques.

La quatrième plaie vit l’établissement d’une ligne de démarcation entre le pays de Goschen, territoire de Basse-Égypte où demeurait la communauté israélite, et le reste du pays. La plaie des taons n’affecta pas Goschen, alors qu’elle fit subir de lourdes pertes aux autres régions d’Égypte (Exode 8:20-24). Bouto, une déesse tutélaire, ainsi que le dieu Horus s’avérèrent manifestement incapables de maîtriser l’évolution de la situation en Basse-Égypte, dont ils étaient pourtant les protecteurs.

Hathor était une déesse à tête de vache, et Nout, déesse du ciel, était également représentée comme une vache. Toutes deux furent profondément humiliées lorsque la cinquième plaie infligea une peste mortelle à “toutes sortes de bestiaux”. — Exode 9:6.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] On prétendait que Thot connaissait “toutes les formules magiques nécessaires pour guérir les malades”. Quant à Amôn-Rê, d’après la 70e strophe d’un poème composé en son honneur, c’était un médecin “qui dissout les maux et chasse les affections”. Mais ces deux dieux censés posséder le pouvoir de guérir ne purent faire obstacle à la sixième plaie, “des furoncles à ampoules, qui faisaient éruption sur les hommes et sur les bêtes”, et même sur “les prêtres-magiciens”. — Exode 9:10, 11.

On attribuait aux dieux Shou, Reshpou et Tefnet la maîtrise des éléments naturels. Mais tout comme les météorologistes d’aujourd’hui, ils furent impuissants face aux tonnerres et à la grêle qui frappa les hommes, les bêtes et la végétation, et “brisa toutes sortes d’arbres des champs” lors de la septième plaie (Exode 9:25). Ce qui restait après cette pluie de grêle fut ravagé par les sauterelles lors de la huitième plaie (Exode 10:12-15). Une cuisante défaite fut ainsi infligée à Min, dieu de la moisson, qui, tenant la foudre dans sa main droite, était supposé maîtriser le tonnerre et les éclairs. Pendant ces deux plaies, tous ses pouvoirs lui avaient échappé.

Lors de la neuvième plaie, “des ténèbres opaques commencèrent à se produire dans tout le pays d’Égypte durant trois jours”. (Exode 10:21, 22.) Rê, le dieu-soleil, Sekhmet, déesse dont la tête était surmontée du disque solaire, et Thot, dieu lunaire, virent leur éclat littéralement terni.

Et quelle clameur lorsque les premiers-nés moururent brusquement! “Il n’y avait pas de maison où il n’y eût un mort”, même la “grande maison” de Pharaon (Exode 12:29, 30). Pharaon se targuant d’être le fils du dieu-soleil Rê, la mort inattendue de son premier-né était en réalité la mort d’un dieu. Quelle écrasante défaite pour Bès, protecteur de la maison royale, et pour Bouto, qui protégeait le roi contre ses ennemis!

Déshonoré — non pas une fois, mais dix fois — assoiffé de vengeance, Pharaon, à la tête de ses armées, se rua comme un fou à la poursuite des Israélites, qui étaient en train de quitter le pays (Exode 12:37, 41, 51; 14:8).

Composé jadis en l’honneur de Ni-maât-Rê, pharaon peu connu, un poème vantait ainsi ses mérites : “Combattez pour son nom. (...) Pas de tombe pour le rebelle qui s’oppose à sa majesté, son cadavre est jeté à l’eau.” Mais pour ce qui est du pharaon qui vécut le compte à rebours pour la destruction, c’est son propre cadavre qui fut jeté à l’eau.

Celui qu’un ouvrage de référence dépeint comme l’incarnation terrestre du dieu Horus, héritier de la royauté d’Atoum, fils du dieu-soleil Rê”, périt dans la mer Rouge par la main du Dieu des Israélites contre lequel il s’était élevé. — Exode 14:19-28; Psaume 136:15.

Ces événements ont-ils réellement eu lieu ???

Bien qu’elle prétende que le récit de l’Exode soit “sous certains aspects une légende”, la Nouvelle Encyclopédie britannique admet que “des biblistes modernes tendent à croire que derrière la légende se trouvent des faits réels”. Parlant de la difficulté de dater les dynasties égyptiennes à partir des listes de rois, elle déclare : “Ces listes ne constituent pas un témoignage historique fiable, car elles ne mentionnent que les noms des rois jugés dignes d’être honorés; de nombreux souverains modestes et certains impopulaires sont totalement ignorés


Étant donné cette inexactitude historique et cette manipulation des faits, est-il surprenant que l’écrasante défaite de l’Égypte et de ses faux dieux ait tout bonnement été ‘supprimée’ ??? Nullement, surtout si l’on se rappelle que les scribes rédigeaient les annales sous la tutelle des prêtres, dont le principal intérêt était manifestement de conserver leur position et de défendre la gloire de leurs dieux.

Ces événements survenus dans l’Antiquité ne présagent rien de bon pour quiconque soutient la contrepartie moderne de la religion égyptienne. Seuls ceux qui pratiquaient le vrai culte — les Israélites et un certain nombre d’Égyptiens qui les accompagnaient — sortirent indemnes de la bataille des dieux. Un avenir brillant s’ouvrait à eux, qui formaient “une nation mise à part, différente des autres”.

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Jeu 19 Déc 2019 - 18:16
Les divisions religieuses : leur origine 2369-1943 av. n. è. Un chasseur, une tour et vous !

“Il n’y a qu’une seule religion, mais il en existe une centaine de versions.” — George Bernard Shaw, dramaturge irlandais (1856-1950)

À la création de l’homme, et aussi après le déluge survenu à l’époque de Noé, il n’y avait effectivement qu’une seule vérité. Sans doute vous demandez-vous pourquoi il en existe aujourd’hui une centaine — voire davantage...

Pour le savoir, nous nous intéresserons à Nimrod, l’un des arrière-petits-fils de Noé. À son sujet, la Bible déclare : “Il fut le premier qui devint un homme puissant sur la terre. Il se montra un puissant chasseur en opposition avec Jéhovah. (...) Et le commencement de son royaume fut Babel, et Érech, et Accad, et Calnéh, au pays de Schinéar. De ce pays il passa en Assyrie et bâtit Ninive, et Réhoboth-Ir, et Calah.” — Genèse 10:8-11.

Puisque Nimrod “fut le premier qui devint un homme puissant sur la terre”, il donna manifestement le départ à quelque chose de nouveau.

Quoi donc ??? L’expression “le commencement de son royaume” nous fournit un indiceSi Nimrod avait un royaume, c’est qu’il était roi. 

Le commentaire biblique allemand d’August Knobel parle de lui à juste titre comme du “premier monarque postdiluvien”, expliquant que personne lui ressemblant n’avait jamais existé. De même, la Bible de Jérusalem rend ainsi Genèse 10:8: “Nemrod (...) fut le premier potentat sur la terre.”

Nimrod s’opposa au Créateur, qui n’avait absolument pas destiné les hommes à se diriger eux-mêmes. Quand “il passa en Assyrie”, Nimrod s’appliqua à étendre sa domination politique, peut-être par la force. Il devint ainsi “un puissant chasseur”, non seulement d’animaux, mais aussi d’humains.

Nimrod et la tour de Babel ont-ils réellement existé ???

L’Encyclopédie Collier (angl.) explique : “Les exégètes ont tenté, sans grand succès, d’identifier Nimrod à quantité de rois, de héros ou de divinités antiques, dont le dieu assyro-babylonien Mérodach (Mardouk); Gilgamesh, héros babylonien à la réputation de chasseur; Orion, un chasseur dans la mythologie classique.” Un ouvrage allemand de référence reconnaît qu’en réalité “nous ne savons rien de plus sur lui que ce qu’en dit le récit biblique”.

Quoi qu’il en soit, Nimrod a bel et bien existé. La tradition arabe fait mention de lui. Son nom, encore orthographié Nimrud ou Nimroud, entre dans la composition de différents noms de lieu du Moyen-Orient. 

Des poèmes didactiques suméro-akkadiens célèbrent ses hauts faits. Quant à l’historien juif Flavius Josèphe, il le cite nommément.

Destiné à supplanter Dieu dans son rôle de Souverain légitime de l’humanité, le système politique de Nimrod prit une teinte religieuse. Des hommes commencèrent à bâtir une tour dont le sommet serait dans les cieux’ pour se faire “un nom célèbre”, et non pour glorifier Dieu. — Genèse 11:4.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Bien que les archéologues ne soient pas parvenus à identifier avec certitude les ruines de la tour de Babel construite par Nimrod, ils ont découvert en Mésopotamie au moins une vingtaine de structures vraisemblablement similaires. 

En réalité, dans cette région, ce type de tour religieuse était caractéristique de l’architecture des temples. Le livre Les chemins de la foi (angl.) affirme que les temples babyloniens “s’organisaient autour d’une ziggourat, sorte de pyramide surmontée d’un petit temple”. Il ajoute : “Ressemblant à des édifices religieux allant des pyramides d’Égypte aux stūpa indiens ou aux pagodes du monde bouddhiste, la ziggourat (...) est probablement un lointain ancêtre de l’église coiffée d’un clocher.”

L’archéologue allemand Walter Andrae effectua de nombreuses fouilles en Mésopotamie au début du XXe siècle. Il explique que le petit temple situé au sommet de la ziggourat était considéré comme “la porte (...) par laquelle le Dieu des cieux passait pour descendre l’escalier de la ziggourat et atteindre son lieu de résidence terrestre”. Il n’est guère étonnant que les habitants de Babel aient prétendu que le nom de leur ville était formé de Bab (porte) et d’ilu (Dieu), et qu’il signifiait “Porte de Dieu”.


Examinons maintenant d’autres éléments qui ôtent toute raison de douter du récit biblique concernant Nimrod et sa tour.


Nimrod, le premier à associer la religion à la politique, établit le modèle de toutes les alliances ultérieures du même genre Son projet allait-il bénéficier de l’approbation divine ??? Le principe suivant énoncé plus tard dans la Bible allait s’appliquer : “Un bon arbre ne peut porter des fruits sans valeur, pas plus qu’un arbre pourri ne peut produire de beaux fruits.” — Matthieu 7:18.

À l’origine, tous les habitants de la terre parlaient la même langue. Mais lorsque Nimrod et ses partisans entreprirent la construction de la tour de Babel, Dieu manifesta son désaccord. Nous lisons : “Jéhovah les dispersa donc de là sur toute la surface de la terre et ils cessèrent graduellement de bâtir la ville. C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel [de balal, qui signifie “confondre”], car, là, Jéhovah avait confondu le langage de toute la terre.” (Genèse 11:1, 5, 7-9). 

Les bâtisseurs durent se sentir frustrés quand, brusquement, ils furent dans l’impossibilité de discuter du phénomène, et encore plus de s’entendre sur sa cause. Sans doute avancèrent-ils de nombreuses théories, dont la diversité fut accrue par l’incapacité des groupes linguistiques à communiquer entre eux.

Quand ces groupes se dispersèrent sur la terre, ils emmenèrent logiquement avec eux leurs conceptions religieuses. Avec le temps, ces conceptions, semblables dans le fond, subirent l’influence de traditions et d’événements locaux. 



D’une seule religion” naquit bientôt “une centaine de versions

”. Manifestement, ce premier projet politico-religieux avait bien mal tourné.
Ses conséquences, qui se sont fait sentir au fil des siècles jusqu’à aujourd’hui, vous touchent personnellement. Vous avez pu vous en rendre compte si vous avez déjà essayé de discuter religion avec quelqu’un d’une autre confession. Même des mots courants du vocabulaire religieux, tels que “Dieu”, “péché”, “âme” et “mort”, n’ont pas la même signification pour tout le monde. 

Il y a 300 ans, l’exégète anglais John Selden fit cette remarque pertinente : “Tout bien considéré, il est difficile de trouver quelque part trois [personnes] qui aient exactement la même religion.” Voilà ce dont l’homme a hérité, tout cela à cause d’un puissant chasseur qui fut jadis incapable de terminer sa tour, parce qu’il ne bénéficiait pas de l’approbation du Créateur.


Croyances issues de Babel

“Aucune religion actuelle n’a un panthéon aussi fourni que le culte suméro-assyro-babylonien”, affirme l’auteur Petra Eisele. Elle avance le chiffre de 500 dieux, précisant que certaines des listes les plus longues en comptent jusqu’à 2 500. 

En fin de compte, d’après la Mythologie générale, publiée chez Larousse, “les théologiens officiels de la Babylonie fixèrent de façon à peu près définitive la hiérarchie des dieux, en les répartissant en triades”. Une triade marquante était composée d’Anou, d’Enlil et d’Ea. Une autre, des dieux-astres Sin, Shamash et Ishtar, cette dernière déesse étant également connue sous le nom d’Astarté, la Grande Déesse.

Mardouk, le principal dieu de Babylone, appelé plus tard Enlil ou Bel, était le dieu de la guerre. Dans Les chemins de la foi, on lit que cela “constituait l’aveu religieux d’un fait historique : la guerre devenait une préoccupation de plus en plus nette chez les adorateurs babyloniens”

Il était logique qu’un puissant chasseur comme Nimrod, qui s’attaquait autant aux hommes qu’aux animaux, adore le dieu de la guerre, et non “le Dieu d’amour et de paix” dont parle la Bible. — 2 Corinthiens 13:11.

Les dieux babyloniens et assyriens étaient étonnamment “humains”; ils avaient les mêmes besoins et les mêmes passions que les mortels. C’est la raison pour laquelle se répandirent des rites religieux, tels que la prostitution sacrée, que l’on peut difficilement considérer comme étant d’origine divine.

La sorcellerie, l’exorcisme et l’astrologie faisaient également partie intégrante de la religion babylonienne. Petra Eisele affirme : “Il est fort possible que la hantise des sorcières en Occident (...) tire son origine de Chaldée.” 

Les Babyloniens firent aussi de grands progrès dans l’astronomie en essayant de lire l’avenir dans les étoiles. On sait que les Mésopotamiens croyaient également en l’immortalité de l’âme, car ils plaçaient dans les tombeaux des objets destinés à être utilisés par les morts dans l’au-delà.

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Jeu 19 Déc 2019 - 18:17
“L’homme est par nature un animal religieux.” — Edmund Burke, homme d’État irlandais du XVIIIe siècle


L’homme ressent instinctivement le besoin d’adorer
. Selon la Nouvelle Encyclopédie britannique, “les ethnologues n’ont encore découvert aucun peuple dénué de tout sens religieux, et ce, en quelque lieu ou époque que ce soit”. 


Dès le commencement de l’humanité, l’homme et la femme ont en toute logique adoré leur Créateur. Ils le reconnaissaient comme l’Autorité suprême, se tournant vers lui pour recevoir conseils et direction. On pourrait donc dire que l’apparition de la "religion" sur terre coïncide avec la création d’Adam. 


Peut-être d’aucuns trouvent-ils à redire à l’expression “création d’Adam”. Pourtant, la théorie non prouvée de l’évolution a récemment été sérieusement ébranlée, notamment par certains de ses partisans.


Aujourd’hui, personne, en s’en tenant aux faits, ne peut soutenir que le récit biblique de l’origine commune de l’humanité n’est pas scientifique. 

En 1988, la revue Newsweek a expliqué que les généticiens sont enclins à reconnaître que l’homme moderne descend d’une mère unique. 

L’article citait S. Gould, paléontologiste à l’Université Harvard : “Quelles que soient les différences qu’ils présentent dans leur apparence extérieure, tous les êtres humains procèdent de la même entité, apparue il y a peu de temps à un endroit particulier.” Il ajoutait : “Il existe une espèce de parenté biologique beaucoup plus profonde que nous ne l’avions imaginé.”


Ces faits et bien d’autres témoignent de l’exactitude de la Bible. Nous n’avons donc aucune raison de mettre en doute l’explication qu’elle nous donne sur l’origine des divisions religieuses.


La scission de la première "religion"


D’après l’Encyclopédie de la religion (angl.), presque toutes les religions connues possèdent des croyances qui, tout en différant sur les détails, sont étonnamment similaires. Par exemple, elles enseignent que les hommes ont perdu la faveur divine qu’ils possédaient à l’origine, que la mort n’est pas naturelle et que les sacrifices sont nécessaires pour retrouver la faveur divine

La Bible explique comment les choses se sont passées. Elle raconte que le premier couple humain a rejeté la direction de Dieu et a cherché des conseils en matière de conduite religieuse auprès d’un tiers. Bien que n’étant, semble-t-il, pas conscients de l’existence de Satan et de sa rébellion contre Dieu, ils empruntèrent la voie de l’indépendance et suivirent le conseil d’une créature, représentée par le serpent, de préférence à celui du Créateur. Par la suite, la Bible révéla que c’était Satan qui avait prêté sa voix au serpent trompeur. — Genèse 2:16 à 3:24; Révélation (Apocalypse) 12:9.


Par sa décision, l’homme s’est soustrait à la direction et a établi ses propres critères du bien et du mal. En manifestant l’esprit d’indépendance, Adam et Ève placèrent l’humanité sur une voie qui allait déboucher sur l’apparition de plusieurs cultes. Dans leur grande majorité, elles constitueraient un faux culte qui contrasterait avec la véritable forme d’adoration. Directement ou indirectement, c’est Satan, le grand Adversaire, qui bénéficia de ce faux culte. L’apôtre Paul put donc écrire : Les choses que sacrifient les nations, elles les sacrifient à des démons et non à Dieu; et je ne veux pas que vous deveniez les associés des démons. Vous ne pouvez pas boire la coupe de Jéhovah et la coupe des démons; vous ne pouvez pas avoir part à ‘la table de Jéhovah’ et à la table des démons.” — 1 Corinthiens 10:20, 21.


Ainsi, la rébellion d’Adam instaura une seconde forme d’adoration, qui faisait passer la créature avant le Créateur. Et celui qui, en réalité, soutenait cette nouvelle "religion" était le même qui s’était proclamé “dieu”, Satan le Diable. — 2 Corinthiens 4:4; 1 Jean 5:19.


Caïn et Abel, les deux premiers fils d’Adam et Ève, offraient des sacrifices au Créateur, ce qui indique que tous deux avaient des sentiments religieux innés. Cependant, la suite des événements montra qu’ils n’étaient pas unis en matière de culte. La preuve en fut apportée moins de 130 ans après le début de l’histoire humaine, lorsque le Créateur accepta un sacrifice présenté par Abel et rejeta celui de Caïn. Manifestement, Dieu n’était pas disposé à agréer la pratique d’un culte personnel. Cette situation suscita la colère de Caïn et l’amena à assassiner son frère. — Genèse 4:1-12; 1 Jean 3:12.


Pour la première fois dans l’histoire humaine, un sang innocent souillait la terre. Cela n’allait pas être la dernière fois. Analysant la situation actuelle, un chroniqueur a écrit que “probablement la moitié ou plus des conflits qu’on livre dans le monde sont soit des conflits de nature purement religieuse, soit des guerres où les disputes religieuses ne sont pas exclues”.


Aux jours d’Énosch, neveu de Caïn et d’Abel, “on commença à invoquer le nom de Dieu”. (Genèse 4:26.) 


Le Targum de Jérusalem, une paraphrase des Écritures, dit ceci : “C’est durant cette génération qu’ils commencèrent à s’égarer, à se faire des idoles et à les appeler du nom de la parole du Seigneur.” L’idolâtrie, ainsi que la prétention de vouloir se faire une représentation de Dieu, n’a cessé d’être une caractéristique de les religions jusqu’à nos jours.


Le passage de Jude 14, 15 fait allusion à la prophétie prononcée par le fidèle Hénoch à l’encontre des idolâtres de ce premier millénaire de l’histoire humaine. On y lit : “Voici que Jéhovah est venu avec ses saintes myriades, pour exécuter le jugement contre tous, et pour convaincre tous les impies de tous leurs actes d’impiété qu’ils ont commis avec impiété, et de toutes les choses choquantes que les pécheurs impies ont proférées contre lui.” Ces paroles se réalisèrent au cours du second millénaire, alors que la fausse religion était florissante. Peut-être même l’impiété se traduisait-elle alors par le culte d’anges qui, désobéissant à Dieu, s’étaient matérialisés sur terre et mariés avec “les filles des hommes”. De ces unions étaient nés des êtres hybrides qui “furent les hommes forts du temps jadis, les hommes de renom”. — Genèse 6:4.


Cependant, “Noé trouva faveur aux yeux de Dieu parce qu’il  marchait avec le vrai Dieu”. (Genèse 6:8, 9.) Lui et sa famille, soit en tout huit membres étaient bien isolés dans le monde méchant qui les entourait. La méchanceté de l’homme était abondante sur la terre” et “la terre se remplit de violence”. (Genèse 6:5, 11.) Dieu décida alors de déclencher un déluge pour détruire les méchants. Seuls, Noé et sa famille furent les survivants du cataclysme, ce qui les incita par la suite à ‘bâtir un autel à Dieu’, un acte conforme au vrai culte (Genèse 8:20). 


Y a-t-il vraiment eu un déluge universel ???


“Loin d’être un événement improbable des périodes géologiques récentes, le déluge de la Genèse cadre au contraire tout à fait avec elles (...). En réalité, c’est la période la plus propice à un bouleversement rapide et violent de ce genre.” — Le déluge reconsidéré (angl.).


“L’archéologie a également permis de découvrir d’autres versions du récit [biblique] du déluge (...). Les similitudes sont plus frappantes que les différences.” — Fouilles aux pays bibliques (angl.).


“Un cataclysme universel au cours duquel la terre fut inondée ou submergée par les flots [est] un concept commun à presque toutes les mythologies du monde. (...) Selon la mythologie inca, il fut provoqué par le dieu suprême, Viracocha, qui, mécontent des premiers hommes, avait décidé de les détruire.” — Dictionnaire Funk et Wagnalls du folklore, de la mythologie et des légendes (angl.).


“On rencontre de plus grandes similitudes encore avec le récit de la Genèse dans une autre épopée babylonienne dont le héros porte le nom de Gilgamesh. (...) Elle a probablement été composée vers le début du second millénaire. (...) [La tablette d’argile XI] est presque intacte, ce qui nous permet d’avoir en notre possession la plus complète des versions du récit du déluge en écriture cunéiforme.” — Encyclopédie judaïque (angl.).


“Tout comme les Hébreux, les Babyloniens, les Grecs, les Scandinaves et d’autres peuples de l’ancien monde, de nombreuses tribus indiennes d’Amérique du Nord et du Sud perpétuent des traditions du déluge. (...) ‘Lorsque les premiers missionnaires arrivèrent (...), écrivit le révérend Myron Eells en 1878, ils découvrirent que ces Indiens avaient leurs traditions du déluge, d’après lesquelles un homme et sa femme avaient été sauvés sur un radeau.’” — Légendes indiennes du nord-ouest du Pacifique (angl.).
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