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Arlitto
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Cryptozoologie - Page 3 Empty Cryptozoologie

Dim 15 Déc 2019 - 19:31
Rappel du premier message :

Cryptozoologie
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Cryptozoologie
Etude et théories scientifiques sur les animaux
Tout le monde a entendu parler du monstre du Loch Ness ou du Yeti. L'homme crée-t-il des monstres pour répondre à ses angoisses ? Ces créatures ne sont-elles que des mythes ?


La cryptozoologie est littéralement l’étude des animaux cachés. Qui dit caché, dit inconnu de la science.
Mais le fait qu’une espèce soit inconnue et donc non répertoriée ne signifie pas qu’elle soit « monstrueuse » ou préhistorique.
Des créatures inconnues ont été vues et parfois même photographiées dans des lacs, océans et régions reculées du monde. La cryptozoologie est une science qui étudie ces animaux non répertoriés.

Cryptozoologie
Découvertes d'animaux prétendument mythiques
Depuis déjà plusieurs années, les médias se sont emparés de la cryptozoologie afin d’orchestrer des émissions à grand spectacle où le mot « monstre » revient régulièrement. Il est vrai qu’un bon gros monstre que l’on jette en pâture au grand public a de grandes chances de faire monter l’audimat.
Pour peu que l’on possède une mauvaise photo, qui s’avère de surcroît un canular, et le pas est vite franchi de tout rejeter en bloc en criant au fou !
Il est grand temps de réhabiliter la cryptozoologie qui n’est pas, malgré ce qui a pu être dit à la télévision, une science d’illuminés à la recherche de dragons légendaires.

Qu’est-ce que la cryptozoologie ?
C’est littéralement l’étude des animaux cachés. Qui dit caché, dit inconnu de la science.
Mais le fait qu’une espèce soit inconnue et donc non répertoriée, ne signifie pas qu’elle soit « monstrueuse » ou préhistorique.
Que signifie d’ailleurs ce mot « monstre » que l’on emploie à tour de bras à propos de tout. Initialement, ce mot est employé pour décrire un être fantastique des légendes et des traditions populaires. Il peut s’agir également d’un être dont la morphologie s’écarte de celle qui est naturelle à son espèce ou son sexe.


Il est donc peu approprié d’employer ce terme pour décrire des animaux inconnus qu’ils existent réellement ou non.
Parmi les grandes découvertes dans lesquelles la cryptozoologie a joué un rôle, citons le coelacanthe, l’okapi, le soala ou le requin grande gueule.
Ces animaux sont aujourd’hui officiellement reconnus mais cela n’a pas toujours été le cas. Eux aussi ont été qualifiés de monstres avant d’être répertoriés car on ne les connaissait qu’à travers des « légendes » locales.



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Okapi. dinosoria.com

Les témoignages des populations locales ne sont jamais pris en compte par les scientifiques. Qui pourrait croire qu’un dinosaure hanterait encore le bassin du Congo ?
Qui pourrait prêter foie aux racontars de ces guides africains qui font souvent froid dans le dos ?

Il ne s’agit forcement que de mythes pour attirer les touristes.

La communauté scientifique a longtemps souri aux histoires des marins et de leur soi-disant « monstres marins ». Le calmar géant existe pourtant bel et bien.

Il est toujours difficile de convaincre les scientifiques de l’existence d’animaux non répertoriés.
Pour les convaincre, il faut leur apporter la « bête » morte ou vive sur un plateau. Cette attitude peut se comprendre car la science ne peut avancer qu’avec des preuves solides.


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Coelacanthe.

Cependant, il faut aussi parfois de la fantaisie et de l’imagination pour sortir des schémas traditionnels et faire avancer la science en empruntant des chemins différents.


En savoir plus sur le

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Ce sont ces chemins qui ont permis à des scientifiques et des non-scientifiques de faire de belles découvertes.
Saola : la légende devient réalité

L’histoire du saola est celle de toutes les espèces qui ne sont pas censées exister. La légende se situe au Vietnam et a été colportée par quelques aventuriers pendant longtemps.

Les indigènes parlaient d’un animal de couleur fauve, très étrange qui ressemblait à la fois à une chèvre et une antilope.


Le portrait-robot prêtait à sourire :


  • Un long cou

  • Une petite tête

  • 1,50 m de long

  • 90 cm au garrot

  • Environ 100 kg


L’animal est rare et craintif et se cache dans les forêts difficilement accessibles.
Quel beau mythe ! Un animal aussi bizarre qui n’aurait pas été découvert dans un pays comme le Vietnam, colonisé par les Français !
Le pays entier a été quadrillé et un inventaire très précis de la faune a été effectué. Il ne pouvait donc s’agir que de racontars.

Seulement voilà, la légende s’est avérée vraie. En 1993, la très sérieuse revue scientifique Nature fit un article sur cette affaire.
Des chercheurs se sont donc lancés à la poursuite de la bête dans les montagnes du nord du Vietnam, entre 1000 et 1 600 m dans la cordillère Annmitique.


Cette zone s’étend de part et d’autre de la frontière entre le Laos et le Vietnam, dans les provinces de Nghe An et Ha Tinh.
Cette région est couverte d’une épaisse jungle. De plus, elle est habitée par des indigènes qui se sont longtemps livrés à des guerres tribales.


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Saola

-Canon / David Hube
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Ce n’est qu’en 1994 qu’un chasseur de tortues a finalement capturé par hasard une jeune femelle.
Brun, tacheté de blanc et doté de ses petites cornes, l’animal a été exposé dans un parc botanique de Hanoi.
Les autorité l’ont baptisé « Vu quang », du nom d’un parc naturel vietnamien où survivraient les derniers survivants.

Le soala a été chassé par les indigènes à raison d’une cinquantaine de spécimens par an. C’est énorme quand on sait que la population est estimée à quelques centaines.

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Saola

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Suite aux premières découvertes, le soala a été étudié et répertorié sous le nom de Pseudoryx nghetinhensis.
Pseudoryx car ses cornes ressemblent à celles de l’oryx et le second nom se rapportant à la région où on l’a découvert.
Ce bovidé se situe effectivement à mi-chemin entre la chèvre et l’antilope. C’est aujourd’hui l’un des animaux les plus rares qui pourrait bien disparaître si son habitat n’est pas préservé.


Des animaux de légende bien vivants
Les océans recouvrent les ¾ de notre planète. Nous avons effectué des vols vers la Lune ou Mars. Peut-on pour autant prétendre que nous connaissons parfaitement l’univers ? Voire même notre système solaire ?
Il est donc tout autant absurde de penser que nous n’avons plus rien à découvrir des fonds marins.
Le requin grande gueule, qui lui aussi a fait l’objet de témoignages prétendument farfelus, n’a été décrit officiellement qu’en 1983.


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Requin grande gueule.

U.S. National Archives
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Le coelacanthe, pêché depuis bien longtemps par les habitants des îles Comores, a été officiellement répertorié par la science en 1938.
Mais, il a fallu toute l’opiniâtreté d’un scientifique pour que cette découverte soit reconnue.

Il est évident que les plus belles découvertes qui nous restent à faire proviendront sans doute des profondeurs marines.
En savoir plus sur le requin grande gueule
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Cependant, sur terre, nous sommes loin d’avoir exploré chaque recoin.
L’okapi, qui mesure 1,80 m au garrot, n’a été découvert qu’en 1901. L’animal n’était officiellement qu’une légende colportée par les pygmées du Congo belge. 
Ce « cheval des forêts » se cache toujours craintivement dans la forêt tropicale de l’Ituri au nord-est du Zaïre.


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Soyons rationnels mais pas obtus
Bernard Heuvelmans a souvent été décrié par les scientifiques et les sceptiques. Il est vrai qu’il a commis de nombreux excès et n’a pas toujours apporté les preuves de ce qu’il avançait. Cependant, sa démarche peu orthodoxe s’est également parfois avérée juste.
Il avait raison, par exemple, quand il prétendait que des varans géants vivaient dans les marais du sud de la Nouvelle-Guinée.
Cela fut confirmé par deux naturalistes au début des années 1970. Cet homme n'était pas un farfelu et il faut aussi commettre des erreurs pour faire avancer la science.


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Okapi. dinosoria.com

Chaque année, on découvre des centaines de nouvelles espèces mais cela concerne des insectes, des poissons et des petits oiseaux.
Des animaux d’aussi petite taille n’intéressent pas le grand public.

Il est certain que le dragon de Komodo découvert en 1912 a eu plus de succès auprès des foules.
Soulignons d’ailleurs que lui aussi, avant sa découverte officielle, n’était que le fruit de l’imagination de quelques navigateurs et indigènes locaux.


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Dragon de Komodo. dinosoria.com

Il reste de nombreuses créatures à découvrir. Parmi celles qui font fantasmer, le serpent de mer n’est certainement pas une légende si l’on en juge par les tonnes de rapports le concernant.
Dans l’immensité des océans, des créatures étranges peuvent évoluer sans avoir une chance sur mille d’être repérées.
Si nous voulons vraiment faire avancer la science, il nous faut ouvrir notre esprit sans préjugés.
Après tout, nous savons bien que toute légende contient une part de vérité.

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Cryptozoologie - Page 3 Empty Re: Cryptozoologie

Dim 15 Déc 2019 - 19:55
Yéti, Sasquatch ou Bigfoot

La chasse à l’homme singe

Dans tous les massifs montagneux du monde courent des histoires de créatures inconnues mi-homme, mi-singe.

Dans l’Himalaya, on l’appelle le yéti. Mais, dans le reste de l’Asie, on désigne cette créature sous le nom de méti, shookpa, migo ou kang-mi.

C’est dans le Caucase que la créature baptisée almasty, a été la mieux étudiée.

Mais qu’il s’agisse du barmanu du Pakistan, du sasquatch des Rocheuses ou du bigfoot du Nord-Ouest américain, toutes ont d’étranges points communs.

Il ne s’agit pas à travers ce dossier de répertorier tous les témoignages existants, mais d’analyser les maigres preuves dont disposent les scientifiques.

Les petits hommes sauvages d’Asie
Le 23 mai 1957, Wang Congmer, une bergère, découvre un animal étrange près du village de Zhuanxian, en Chine.

Elle prévient aussitôt les villageois qui traquent la bête et la tuent.

La créature va donc pouvoir être autopsiée.
D’après les témoins, la créature est décrite comme « humanoïde ». Elle possède des ongles et une toison épaisse lui recouvre le corps.

Des pousses de bambou et d’herbe ont été retrouvées dans son estomac. Cette créature n’est pas bipède ce qui exclut l’homme sauvage.

Un pied et une main ont été conservés ce qui permet d’argumenter sur des preuves indiscutables.
Un biologiste chinois, Zhou Guoxing, a fait un rapport :


  • Les paumes des mains et de la voûte plantaire sont nues


  • Sur la face dorsale, on remarque du poil brun, assez épais


  • Les gros orteils sont larges et ressemblent à ceux d’un homme, mais ils s’écartent des autres doigts



Les échantillons ont été passés au rayon X. Il s’agit probablement d’un jeune individu.

Conclusions de l’autopsie :

  • Les mains servent essentiellement à saisir des objets, mais peuvent aussi aider à marcher


  • Les pieds sont préhensiles


  • Les paumes ont quelques points communs avec celles de l’homme, mais sont assez similaires avec celles des singes


  • Les pieds apparaissent différents de ceux des humains, mais présentent des similitudes avec ceux des chimpanzés


  • Les ongles, en dehors du second doigt et du second orteil, sont plats, très proches de ceux de l’homme



Les laboratoires de Shanghai ont aidé le biologiste à analyser la microstructure des poils, le groupe sanguin et les empreintes digitales.

Il ressort de cet examen que la créature d’un mètre de haut, debout, pour un poids de 20 kg, n’est pas un homme, mais une variété inconnue de macaques.

C’est cette petite créature que l’on a baptisée « petit homme sauvage » dans toute la région.

Cette découverte résout l’énigme des petits hommes sauvages d’Asie, mais pas celle des autres créatures.

Portrait-robot de l’homme sauvage
Plusieurs scientifiques se sont intéressés à cet « hominidé » mystérieux. Si l’on recoupe les témoignages recueillis par les chercheurs se dessine un portrait-robot :


  • Un « homme primitif » au front bas


  • Tête rentrée dans les épaules


  • Bipède


  • Odeur forte


  • Taille d’un homo sapiens


  • Pas de langage articulé, mais émet des sons


  • N’utilise ni outils, ni armes


  • Velu comme un orang-outang


  • Aucune trace d’organisation sociale


  • Plutôt solitaire



Sur 100 témoignages, 7 sont indiscutables, 25 sont des canulars et les autres vont du « confus » au « peu probable ».

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Prises faites avec une caméra en 1967 par Roger Patterson et Bob Gimlin. Ce film ne serait pas un canular. Ils ont également réalisé des moulages d'empreintes

Le bigfoot ou le sasquatch ressemble beaucoup à l’almasty. Sa corpulence est toutefois plus importante.

L’hypothèse du gigantopithèque
Concernant le sasquatch ou le bigfoot, certains experts pensent qu’il s’agit du gigantopithèque.

Ce primate immense est en quelque sorte le King Kong de la préhistoire. Il pesait entre 300 kg et 400 kg pour 3 mètres de haut environ.

On ne le connaît que grâce aux fragments de mâchoires et aux nombreuses dents retrouvées. C’était un animal terrestre et végétarien.

Il a survécu très certainement jusqu’au Pléistocène, il y a environ un million d’années, peut-être même jusqu’à une époque plus récente.

Les fossiles ont été retrouvés en Asie uniquement (Chine, Inde et Pakistan).

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Illustration d'un gigantopithèque

Ce primate est beaucoup trop grand et trop lourd. De plus, aucun fossile n’a été retrouvé en Amérique du Nord.

La taille des créatures observées ne dépasse pas 2 mètres. La longueur des pieds dépasse 30 cm. Il ne peut donc s’agir d’un homme, mais plutôt d’un grand singe.

Peut-être, mais certainement pas le gigantopithèque.

L’homme de Neandertal a-t-il survécu ?
Heuvelmans était persuadé que l’homme sauvage d’Asie était un néandertalien. Voici une synthèse de ses théories :


  • Le yéti des Sherpas du Népal n’est pas un hominidé, mais une espèce inconnue de singe anthropoïde, un Pongidé


  • Le grand yéti du Tibet et de Chine est un gigantopithèque



Autant préciser que ces hypothèses n’ont pas fait l’unanimité.

Pour le cryptozoologue russe, Porchnev, l’Asie centrale est hantée par des néandertaliens.

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Gros plan sur la seule photo que l'on ait, prise par Patterson. Mais, ce film est-il authentique ?


Certains experts acceptent l’idée de la survie contemporaine d’une population d’humanoïdes reliques ».

Mais la référence à l’homme de Neandertal rassemble peu de votes. Il y a plusieurs raisons à ce rejet.

On sait que les néandertaliens vivaient en sociétés organisées. Ils utilisaient des outils et des armes rudimentaires.

Ils possédaient très probablement un langage articulé. Le néandertalien mesurait environ 1,60 m pour un poids de 70 kg. Il était vêtu de fourrure. On ne connaît pas sa pilosité. Cependant, cet homme préhistorique n’a rien de bestial et enterre ses morts.

Beaucoup trop d’éléments ne cadrent pas. Cette description de notre ancêtre enterre définitivement l’hypothèse néandertalienne que ce soit dans le Caucase, en Amérique du Nord ou au Pakistan.

Le problème est que les experts sont incapables de dire à qui ou à quoi correspondent les moulages d’empreintes.

Tout ce que l’on peut en dire est qu’elles ne ressemblent pas à celles d’hommes primitifs.

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Un piolet donne l'échelle de cette empreinte découverte sur le mont Everest

L’hypothèse du primate
Les créatures observées hantent toutes des régions inaccessibles au climat très rigoureux. Or, parmi les singes, seules certaines petites espèces fréquentent des milieux très froids.

Tous les grands singes habitent des régions au climat tropical. Le gigantopithèque vivait lui aussi dans un milieu tempéré.

De plus, les gros orteils des pieds des singes sont nettement séparés. Leurs doigts sont longs.

Les empreintes ne correspondent pas du tout à celles de singes, grands ou petits.

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Moulage fait par Patterson en 1967

Pour beaucoup d’empreintes, il n’y a pas de gros orteil opposable et la créature marche debout.

Comme l’a souligné Yves Coppens, il peut s’agir d’une population qui ne grimpe plus aux arbres et n’a donc plus besoin de gros orteil opposable.

Il faudrait également qu’au cours de son évolution, ce grand « primate » se soit adapté au froid.

Supposons que l’on soit dans le vrai, de quel singe s’agit-il ?
Le sasquatch nord-américain a été étiqueté gigantopithèque mais l’on a vu que c’était très peu vraisemblable.

En Asie, il semble que plusieurs créatures cohabitent. L’almasty fait près de 2 mètres alors que le barami est plus petit.

Le yéti sème la confusion avec des empreintes de taille variable.

Il est donc à peu près certain qu’il ne s’agit pas d’une seule espèce de primate, mais de plusieurs.

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Empreintes relevées dans l'Himalaya. Le paquet de cigarettes donne la taille relative

En fait, aucune des hypothèses avancées à ce jour n’est convaincante. Parmi toutes les théories, dont certaines complètement farfelues, une seule colle à l’ensemble des éléments.

Les différentes créatures seraient des primates inconnus, de taille variable, qui se seraient adaptés au froid.

Dans un environnement non forestier, ils seraient devenus peu à peu bipèdes et auraient donc perdu leur gros orteil opposable.

Bien sûr, en l’absence d’une créature vivante ou morte, il est impossible d’affirmer que cette théorie est fiable à 100 %. Elle a en tout cas le mérite de pouvoir s’appliquer aussi bien au yéti, au sasquatch qu’à l’almasty.
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Cryptozoologie - Page 3 Empty Re: Cryptozoologie

Dim 15 Déc 2019 - 19:56
Le « sasquatch » existe-t-il ? 

Des résidents de Teslin, au Yukon, affirment avoir vu un « sasquatch » au cours des derniers jours. Ce n'est pas la première fois que des gens de ce village, situé à environ 180 kilomètres de Whitehorse, rapportent avoir aperçu cette créature légendaire également surnommée « bigfoot ».

Trent Smarch est convaincu d'avoir vu, en fin de semaine dernière, quelque chose qu'il n'avait jamais vu auparavant : une créature noire, le visage couvert de poils et d'une taille d'au moins trois mètres.

Ceux qui l'ont vu précisent que ses genoux sont à la hauteur d'une automobile et que son corps, avec des bras très longs, ne ressemble à aucun autre animal.

Ils sont plusieurs au village à dire qu'ils ont entendu quelque chose dans les bois derrière les résidences, toute la nuit durant. Un autre témoin dit avoir entendu très clairement quelque chose courir, derrière sa maison, quelque chose de plus gros qu'un ours parce qu'il entendait le bruit des branches qui se cassaient.

Et puis, surtout, une trace dans un chemin aurait été découverte.
Tous ces éléments suffisent à entretenir une légende dont on a beaucoup parlé, l'été 2004, lorsque deux aînés ont rapporté avoir vu, une nuit, une créature traverser la route de l'Alaska en deux pas seulement.

Cette fois, des jeunes espèrent avoir en main une preuve de l'existence du « sasquatch ». Ils ont trouvé une touffe de poils en bordure du sentier. Un échantillon a été envoyé dans un laboratoire pour analyse.

Les résidents de Teslin espèrent que les résultats permettront d'établir que la créature est plus qu'une légende.

Bigfoot canadien soumis à un test d'ADN
Un laboratoire doit analyser des échantillons de poils que plusieurs habitants de Teslin, dans le territoire du Yukon, ont transmis. Ils affirment que ces poils ont été laissés par Bigfoot lors d'une visite nocturne début juillet. Les résultats sont attendus aujourd’hui, jeudi 28 juillet 2005.

Le généticien David Coltman de l'université d'Alberta, spécialiste de la faune sauvage, a déclaré que les scientifiques avaient à leur disposition un catalogue où était enregistrée la quasi-totalité des empreintes génétiques des animaux du Yukon, comme les ours et les bisons.

« Nous allons comparer les résultats du test avec chaque empreinte du catalogue et si aucune ne correspond, alors ce sera potentiellement intéressant », a déclaré Coltman, qui suspecte que les poils retrouvés aient été perdus par un banal bison.

C'est la deuxième fois en un an que la présence du Bigfoot est signalée près de Teslin.

Pas de bigfoot au Yukon
Malheureusement, l’existence de cette créature légendaire n’a pas été confirmée par les tests d’ADN. En effet, les poils retrouvés provenaient d'un bison.

Un spécialiste en génétique des animaux sauvages de l'Alberta, David Coltman, a indiqué que les poils découverts par des résidents de Teslin, au Yukon, et que ceux-ci attribuaient à un mystérieux humanoïde, appartiennent en réalité à un bison.

Il a ajouté que l'échantillon était assez ancien.
M. Coltman a confié qu'il prévoyait maintenant d’utiliser les poils analysés pour faire des démonstrations de tests d'ADN dans des écoles.

Cette nouvelle va certainement beaucoup décevoir les fans du bigfoot.
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