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Arlitto
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"Halloween, les origines du rituel" - Page 2 Empty "Halloween, les origines du rituel"

Lun 28 Oct 2019 - 12:54
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"Halloween, les origines du rituel"


LA PETITE HISTOIRE DES ORIGINES D'HALLOWEEN


Histoire d'Halloween - l'horreur à l'honneur

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Histoire de la fête d'halloween

Quelle est l'origine de la fête d'Halloween?

300 ans avant J.-C., une société secrète de prêtres tenait sous son emprise le monde celte. Chaque année le 31 octobre, ceux-ci célébraient en l'honneur de leur divinité païenne Samhain (ou Samain), un festival de la Mort des prêtres se déplaçant de maison en maison, réclamaient des offrandes pour leur dieu et exigeaient parfois des sacrifices humains. En cas de refus, ils proféraient des malédictions de mort sur cette maison, d'où le "trick or treat", malédiction ou présent (cadeau), pour être plus clair: une offrande sinon la malédiction.

Pour éclairer leur chemin, ces prêtres portaient des navets évidés et découpés en forme de visage, où brûlait une bougie faite avec de la graisse humaine de sacrifices précédents. Ces navets représentaient l'esprit qui allait rendre leurs malédictions efficaces.

Au 18ème et 19ème siècle, quand cette coutume est arrivée aux Etats Unis, on a remplacé les navets d'origine par des citrouilles. Le nom donné à l'esprit qui habitait dans la citrouille était "Jock", qui est devenu "Jack" qui habite dans la lanterne, d'où le nom "Jack-o-lantern".

Le mot Halloween vient à l'origine de "All Hallow's Eve": veille de la Toussaint. Et on est tenté d'associer à cette fête à la tradition chrétienne. En réalité, les origines de Halloween sont complètement païennes et n'ont aucun rapport avec cette fête religieuse.

Aujourd'hui, dans le monde entier, Halloween est la fête la plus importante pour les satanistes. Le 31 octobre est le nouvel an du calendrier des sorciers.

Le "Word Book Encyclopédia" affirme que c'est le commencement de tout ce qui est "cold, dark and dead" (froid, noir et mort).

De nos jour encore, les satanistes pratiquent des sacrifices humains, cette nuit là, aux Etats Unis et en Australie.

Quand nous voyons des enfants faire du "trick or treat" et réclamer des bonbons de maison en maison, cela parait inoffensif et amusant, mais n'êtes-vous pas entrain de les associer, sans en être conscients, à un bien sombre rituel ?

Pour les parents de jeunes enfants, un aspect supplémentaire de l'invasion de l'occulte dans la culture doit être abordé au sujet d'Halloween.

N'imaginez pas que ce jour particulier n'a rien à voir avec le satanisme. Vous serez certainement surpris, en apprenant comment, le 31 octobre, est devenu un prologue pour nous amener à accepter l'occulte. Que vous le croyez ou non, Halloween est devenu le jour du diable, rituellement reconnu par quelques adorateurs de Satan et quelques groupes occultes aux USA (il prend racine aussi chez nous).

Quels sont les faits à propos d'Halloween? Est-ce le moment d'invoquer la vieille prière de la Cornouaille, "Bon Dieu délivre-nous des goules, des fantômes, des bêtes à longues pattes et qui cognent dans la nuit"?

Regardons un instant l'histoire d'Halloween.
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Le prédécesseur chrétien d'Halloween, la Toussaint des catholiques romains, était célébrée à l'origine en mai et non le 1er novembre. En 308, l'empereur romain Constantin apaisa la population des territoires païens, nouvellement conquis, en leur accordant le droit de conserver leur ancien rite du Jour de Samhain, parallèlement à la dernière fête fixée, la Toussaint. Le panthéon de Rome, un temple construit à l'origine pour adorer une multitude de dieux, fut converti en église. Pendant que les chrétiens célébraient leurs saints disparus, les païens dédiaient la nuit précédente à Samhain, leur "seigneur de la mort"

Le sabbat des sorcières
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Le choix du 31 octobre n'est pas une coïncidence. Le 31 octobre est l'un des quatre plus importants sabbat des sorcières, les quatre jours "cross-quarter" du calendrier celtique. Le premier, le 2 février, populairement connu comme le jour du "ground-hog" en l'honneur de Brigit, la déesse païenne de la guérison. Le deuxième, un jour férié de mai nommé Beltane signalait le temps des plantations pour les sorcières. Ce jour-là, les druides exécutaient des rites magiques, pour favoriser la croissance des récoltes. Le troisième, un festival des récoltes en août en l'honneur du dieu Soleil commémorait celui qui brille, Lugh. Ces trois premiers jours "cross-quarter" marquaient le passage des saisons, le temps de planter et le temps de récolter, de même que le temps de la mort et de la résurrection de la terre.

Le dernier, Samhain, marquait l'arrivée de l'hiver. A ce moment-là, les anciens druides exécutaient des rituels dans lesquels un chaudron symbolisait l'abondance de la déesse. On disait que c'était un temps de "betwixt and between", une saison sacrée empreinte de superstition et de conjurations spirites.

Pour les druides, le 31 octobre était à l'origine la nuit où Samhain revenait avec les esprits des morts. Ces derniers devaient être apaisés; c'est pourquoi il fallait traiter avec eux sinon les vivants seraient trompés. D'immenses feux étaient allumés, sur les sommets des collines, pour effrayer les mauvais esprits et apaiser les puissances surnaturelles qui contrôlaient les processus de la nature. Plus récemment, les immigrants européens, plus particulièrement les Irlandais, son à l'ogine d'Halloween en Amérique. A la fin du 19 ème siècle, leurs coutumes étaient devenues célèbres. C'était l'occasion de renverser des cabinets extérieurs, d'infliger des dommages aux propriétés et de se permettre des fourberies qui n'auraient pas été tolérées à d'autres moments de l'année.

Aujourd'hui, Halloween est un jour faste pour les marchands. C'est une nuit au cours de laquelle des personnes décentes deviennent des exhibitionnistes effrontés. 60% de tous les costumes pour Halloween sont vendus à des adultes. Le 31 octobre, une personne sur quatre, dont l'âge s'échelonne entre 18 et 40 ans, portera un déguisement d'Halloween. Pour les personnes ayant des pouvoirs psychiques, les voyants et pour ceux qui se disent visionnaires, c'est la période la plus occupée de l'année. Les éditeurs de livres sur des sujets classés entre astrologie et sorcellerie indiquent une forte augmentation des ventes. Salem, une ville du Massachusetts, siège de la sorcellerie américaine, célèbre maintenant un "événement hanté", lors d'Halloween, pour prolonger sa saison touristique d'été.

Les symboles sataniques
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Les pratiques traditionnelles, associées avec Halloween, sont facilement identifiables à l'occulte. Le "Jack o'lantern" est tiré d'une légende, dans lequel un homme célèbre, nommé Jack, fut chassé à la fois du ciel et de l'enfer.

Contraint d'errer sur la terre comme un esprit, Jack mit un charbon ardent dans une rave évidée pour éclairer son chemin dans la nuit. Ce précurseur (qui devint une citrouille) symbolisait une âme damnée. Les couleurs orange et noire peuvent aussi être reliées à l'occulte. Elles étaient en rapport avec les messes commémoratives pour les morts, qui avaient lieu en novembre. Les bougies en cire d'abeilles, habituellement de couleur écrue, étaient oranges lors de la cérémonie et les cercueils du cérémonial étaient couverts de draps noirs.

Autres liens évidents qu'Halloween a avec l'occulte
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  • Les costumes et déguisements d'Halloween sont issus à l'origine de l'idée des druides celtiques qui prétendent que les participants au cérémonial devaient porter des têtes d'animaux et leurs peaux, afin d'acquérir la force de la bête qu'ils représentaient.
  • "Trick or treat" est tiré d'une légende de la tradition irlandaise, selon laquelle un homme conduisait une procession pour prélever des contributions chez les fermiers, de peur que leurs récoltes ne soient endommagées par des démons.
  • "Dunking for apples" venait d'une ancienne pratique pour connaître l'avenir. Le participant, qui réussissait à attraper entre ses dents une pomme se trouvant dans un tonneau plein d'eau, pouvait espérer une romance, couronnée de succès, avec l'être aimé de son choix.
  • Des chats représentaient des humains incarnés, des esprits malveillants ou des "amis intimes" des sorcières.
  • Les noisettes étaient utilisées dans la divination romanesque. Une partie de ce qu'on mange, lors d'Halloween, contenait des objets, mis à l'intérieur des aliments, comme moyens de dire la bonne aventure.
  • Les masques ont, traditionnellement été des moyens animistes pour se protéger d'une manière superstitieuse des esprits mauvais ou pour que celui qui le porte puisse changer de personnalité, afin de communiquer avec le monde des esprits.

La fête d'Halloween a d'autres aspects négatifs, à côté de son arrière-plan païen, enraciné dans la sorcellerie, et son accent mis sur le diable.
  • L'obscurité . Quelques vandales sont plus intéressés à jouer des farces que d'obtenir des gains. Certains parents craignent qu'un criminel dément distribue des bonbons empoisonnés ou des sucreries contenant des épingles ou des lames de rasoir. Il y a aussi le danger que des chauffeurs ne voient pas des enfants costumés se promenant dans les rues mal éclairées. De telles associations ne suggèrent toutefois pas qu'un parent autorisant les célébrations d'Halloween collabore avec le diable. Toutefois, ce sera difficile de trouver une vertu positive à Halloween. Son symbolisme inclut des démons, des fantômes, des sorcières, la mort, l'obscurité, des squelettes, la peur, l'horreur et la terreur.

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Les chrétiens font face à la problématique d'Halloween


Aux USA, certains groupes, luttant contre Halloween et l'occultisme, ont supprimé avec succès les célébrations de la fête d'Halloween dans les écoles publiques. Récemment, un ministre d'Arkansas a intenté un procès fédéral et a demandé que le satanisme, via les pratiques d'Halloween, ne soit pas toléré dans les écoles publiques, vu que la prière y est interdite. Le révérend Ralph Forbes considérait le diable comme l'accusé.
Une mère, qui mena un combat similaire pour retirer la fête d'Halloween des écoles publiques, a dit qu'elle n'avait rien contre le fait que ce jour soit considéré comme un festival automnal où les enfants se costument en personnages de l'histoire américaine, mais elle s'insurgeait contre le fait qu'on mette l'accent sur le côté obscur de ce jour. Selon ses termes, "si le principe de l'esprit de secte a retiré les fêtes de Noël des écoles, pourquoi ne retire-t-on pas aussi Halloween? Si on ne peut pas honorer Dieu, pourquoi honorer le diable ?" Des opposants à de telles tentatives de censurer Halloween disent que ce n'est pas une célébration religieuse et que les détracteurs d'Halloween sont des rabat-joie dont l'imagination débridée prive les enfants de plaisir.

Ne tarde-t-on pas de réaliser une évaluation plus sérieuse concernant la veille de la Toussaint? Demandez-le au refuge pour chats perdus de Chicago. Lors de chaque fête d'Halloween, il rapporte que des recherches au sujet de chats noirs disparus augmentent. Craignant que les félins aient été utilisés, lors de rituels sanguinaires, par des sorcières improvisées, la société contre la cruauté envers les animaux a déclaré les chats noirs indisponibles pour l'adoption, durant la saison d'Halloween

Dans notre monde contemporain, où le mal d'origine satanique est plus que réel, plusieurs pensent que c'est le moment d'épurer Halloween de ses éléments peu recommandables. Ils ressentent qu'une interdiction des observances officielles d'Halloween avertiraient les parents et les enfants et qu'ils comprendraient que la symbolique occulte d'Halloween célèbre des puissances spirituelles obscures et dangereuses. Les parents pourraient au moins centrer les activités familiales sur des amusements sains. Ils pourraient faire une fête, mais refuser que des costumes soient en rapport avec le mal. Par exemple, quelques églises célèbrent la Toussaint en habillant des enfants à la manière des saints de la Bible ou de l'histoire.

"Les enfants ne sont jamais trop jeunes pour apprendre qu'un jour ne doit pas être dédié au diable"

Tiré de "Satanism - The Seduction of America's Youth" de Bob Larso


LA PETITE HISTOIRE DES ORIGINES D'HALLOWEEN



Les origines de la fête d’Halloween remontent au festival de Samhain, une fête celtique veille de plus de 2000 ans...

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Dim 8 Déc 2019 - 13:56
Halloween, une Fête ?



Halloween, une Fête Démoniaque et satanique.


« On ne [doit] trouve[r] chez toi personne qui [...] consulte les esprits ou les spirites, personne qui interroge les morts » (Deutéronome 18:10-12, Segond 21). 



Halloween : quelles sont ses origines ? | Questions bibliques - JW.org
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Dim 8 Déc 2019 - 14:02
Halloween est une fête d'origine américaine



Cette vidéo est un extrait du documentaire "Halloween est une fête d'origine américaine" diffusé sur la plateforme noKzeDoc.tv dans la série : "Les idées reçues". Halloween est une fête d’origine américaine. Eh bien c’est une idée reçue !

Halloween est née en Europe Il y a plus de 2500 ans. Pour les celtes, le passage d’une année à l’autre s’effectuait au moment où les jours commençaient à raccourcir c’est à dire aux alentours du 31 octobre. Cette date était l’occasion de fêtes et de cérémonies.

Les Celtes pensaient, qu’à cette période, Samain, Seigneur de la Mort, appelait toutes les personnes décédées dans l’année pour indiquer aux esprits quelle forme ils devaient prendre...

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Dim 8 Déc 2019 - 14:09
Samhain (Samain), Toussaint, nuit d’Halloween et Fête des morts. Origines




Rebaptisée « Halloween » après que le pape Grégoire IV eût introduit en France, en 837, la Toussaint fixée au 1er novembre, la fête celtique de Samhain existait voici plus de 2500 ans et se déroulait tous les 31 octobre : adoptée par les Gaulois, elle marquait pour les peuples celtes la fin de l’été, le début d’une nouvelle année, et constituait un moment privilégié de rencontre entre vivants et morts. D’origines distinctes, la « fête de tous les saints » et la « fête de la nouvelle année celtique » ne doivent pas être confondues avec une troisième, le Jour des morts fixé dès 1048 au 2 novembre.


Tradtion) Halloween, Samain, Toussaint et fête des morts

Rebaptisée « Halloween » après que le pape Grégoire IV eût introduit en France, en 837, la Toussaint fixée au 1er novembre, la fête celtique de Samain existait voici plus de 2500 ans et se déroulait tous les 31 octobre : adoptée par les Gaulois, elle marquait pour les peuples celtes la fin de l’été, le début d’une nouvelle année, et constituait un moment privilégié de rencontre entre vivants et morts. D’origines distinctes, la « fête de tous les saints » et la « fête de la nouvelle année celtique » ne doivent pas être confondues avec une troisième, le Jour des morts fixé dès 1048 au 2 novembre.

 Le culte des morts est aussi ancien que la race humaine. Si haut qu’on remonte dans l’histoire, on le trouve déjà établi au cœur de l’homme : bien avant qu’il y eût des philosophes, les générations primitives du globe envisageaient la mort non comme une dissolution de l’être, mais comme un simple changement d’existence.

 Sans doute, ces générations primitives ne croyaient pas que l’âme se dégageait de sa dépouille charnelle pour entrer dans une demeure céleste ; elles ne croyaient pas davantage qu’après s’être échappée d’un corps elle allait en ranimer un autre. Elles croyaient que l’âme du mort restait dans le voisinage des vivants et poursuivait à côté d’eux une existence souterraine et mystérieuse. Et c’est pourquoi, à la fin de la cérémonie funèbre, elles l’appelaient trois fois par son nom, trois fois lui souhaitaient de se bien porter, trois fois ajoutaient : « Que la terre te soit légère ! » L’expression a passé jusqu’à nous, comme aussi la coutume du Ci-gît ou du Ici repose qu’on inscrivait sur les monuments funéraires, et que nous continuons d’inscrire sur les tombes de nos morts.

La résurrection, croyance adoptée dès l’Antiquité
 La croyance à la résurrection des morts est générale dans l’Antiquité. Elle n’est pas une invention des druides, comme on pourrait le conclure à la lecture de César, Méla et Lucain : « Les druides, raconte César, veulent surtout persuader que les âmes ne meurent point, mais que des uns elles passent à d’autres après la mort ; ils pensent que c’est par cette croyance que principalement on excite le courage en ôtant aux hommes la crainte de la mort ». Quant à Méla, il affirme que « des doctrines enseignées par les druides à l’aristocratie, une seule s’est répandue dans le peuple, elle a pour objet de rendre les Gaulois plus braves à la guerre ; cette doctrine est que les âmes sont éternelles et qu’il y a une seconde vie chez les morts ». S’adressant aux druides, Lucain dit que « les ombres ne vont pas au séjour silencieux de l’Erèbe, ni dans les pâles royaumes du profond Dispater ; le même esprit gouverne des membres dans un autre monde ; si vous savez ce que vous enseignez par vos chants, la mort est le milieu d’une longue vie ». Cette doctrine est en fait une tradition antérieure au druidisme.

 Un aspect presque universel dans le monde antique est la nécessité d’une barque pour arriver au séjour des morts, connue dans la littérature la plus ancienne de l’Inde. On la trouve dans les textes scandinaves, et même en Egypte. Dans son Histoire ancienne des peuples de l’Orient classique, Maspero rapporte que montée dans sa barque, l’âme du mort « pénétrait mystérieusement par la fente dans la mer occidentale, inaccessible aux vivants, et attendait la venue quotidienne du soleil mourant (...) La barque de ce dieu (...) s’arrêtait un moment aux frontières du jour ; les âmes instruites en profitaient pour se faire reconnaître et recevoir à bord. Une fois admises, elles prenaient part à la manœuvre et aux batailles contre les dieux ennemis ; mais elles n’avaient pas toutes le courage ou l’équipement nécessaires pour résister aux périls et aux terreurs du voyage ; beaucoup s’arrêtaient dans les régions qu’elles traversaient ».

La situation de cet autre monde varie suivant la position géographique des divers peuples celtiques. Dans La Légende de la mort chez les Bretons armoricains Le Braz remarque que les gens du continent le plaçaient volontiers dans les îles. Une tradition fixée par écrit au VIe siècle par Procope rapporte que les habitants du pays situé en face de la Grande-Bretagne avaient pour charge de conduire les âmes des morts du continent dans l’île.

 Au milieu de la nuit, ils entendent frapper à leur porte, et une voix les appelle tout bas. Alors ils se rendent au rivage sans savoir quelle force les y entraîne. Ils y trouvent des barques qui semblent vides, mais qui sont tellement chargées des âmes des morts que leur bordage s’élève à peine au-dessus des flots. En moins d’une heure, ils sont arrivés au terme de leur voyage alors que d’ordinaire il leur faut une journée pour s’y rendre. Là, dans l’île des Bretons, ils ne voient personne, mais ils entendent une voix qui dénombre les passagers en les appelant chacun par leur nom.

 Ce n’est que d’après la littérature épique de l’Irlande que l’on peut se faire une idée de l’Elysée rêvé par les Celtes, pays merveilleux que l’on atteignait en s’embarquant sur une barque de verre au-delà de la mer. On apercevait une grande tour transparente aux contours indécis ; dans les ouvertures des créneaux apparaissaient des formes qui ressemblaient à des hommes. Quiconque essayait d’aborder au pied de la tour était emporté par les flots de la mer. Au delà de la tour s’étendaient des plaines fertiles plantées d’arbres étranges. Quelques-uns avaient des branches d’argent auxquelles pendaient des pommes d’or. Quand on heurtait ces pommes les unes contre les autres, elles produisaient un son si harmonieux qu’on ne pouvait l’entendre sans oublier tous ses maux. Au pied des arbres coulaient des ruisseaux de vin et d’hydromel. La pluie qui rafraîchissait la terre était de bière. Les porcs qui paissaient dans la plaine renaissaient, une fois mangés, pour de nouveaux festins. Partout une agréable musique flattait l’oreille et ravissait l’âme par ses douces mélodies.

 C’était bien la vie que le Celte avait pu rêver ici-bas, Toujours jeune, toujours beau, couronné de fleurs, il passait ses jours dans de longs festins où la bière ne cessait de couler et où la viande de porc ne manquait pas. Jamais il ne s’élevait de contestations pour savoir à qui devait revenir le meilleur morceau. Les combats étaient au nombre des plaisirs du peuple des morts ; les guerriers étaient armés d’armes éclatantes ; ils brillaient de l’éclat de la jeunesse ; les batailles étaient plus acharnées et plus terribles que chez les vivants et des fleuves de sang coulaient dans la Grande Plaine. Ainsi le Celte retrouvait dans l’autre vie tout ce qu’il avait aimé sur la terre, la musique, la bonne chère et la guerre.

 Cette croyance dans un prolongement de la vie a reçu des rationalistes diverses explications. Et les meilleures, s’il faut dire, ne sont guère satisfaisantes. C’est ainsi que, d’après Herbert Spencer, l’ombre mouvante des objets, l’image humaine réfléchie par les eaux, surtout les fantômes évoqués dans le rêve et l’hallucination durent suggérer aux premiers hommes la conception d’un « double », d’un corps subtil, plus ou moins séparable du corps mortel, d’un simulacre survivant à la mort et auquel on donna postérieurement le nom d’âme.

 De cette croyance primitive serait dérivée la nécessité de la sépulture. Pour que l’âme se fixât dans sa nouvelle demeure, il fallait que le corps, auquel elle restait attachée, fût recouvert de terre. L’âme qui n’avait pas son tombeau n’avait pas de domicile. Elle était errante et misérable, et c’est elle qui, pour punir les vivants de ne pas lui avoir donné le repos auquel elle aspirait, les effrayait par des apparitions lugubres.

 Mais la sépulture ne suffisait point. Et les morts avaient encore d’autres exigences. Si près des vivants, ils ne voulaient pas être oubliés d’eux ; ils requéraient des hommages, des soins particuliers. Volontaires d’abord, ces soins devinrent rapidement obligatoires, prirent la forme de rites. Ainsi se serait établi le culte des morts. Il y avait un jour de l’année surtout qui était consacré chez les anciens à ce culte.

Vivants et morts cohabitent le premier jour d’automne
 Avant l’ère chrétienne, les populations celtes qui peuplaient l’Irlande, la Grande-Bretagne, le nord et l’ouest de la Gaule, célébraient le Samain ou Sahmain à la fin du mois d’octobre. Les tribus irlandaises vivaient normalement dispersées, et les sanctuaires étaient en même temps des champs de foire sans rien qui impliquât un culte permanent. La population se réunissait au centre politique et religieux des tribus (lieu où sont les tombeaux des ancêtres) et aux dates de fêtes. Il y en avait quatre principales : le 1er novembre, Samhain, marque la fin de l’été (Samos) et probablement le début de l’année. Six mois plus tard, le 1er mai, au commencement de l’été (cet-saman), tombe la fête de Beltene, ou du feu (tein) de Bel ou Bile. Entre les deux se placent à trois mois d’intervalle les fêtes de Lugnasad (mariage de Lug) le 1er août, et celle de Oimele ou Imbale le 1er février.

 Ces quatre fêtes déterminaient dans l’année quatre saisons de trois mois ou quatre-vingt-cinq jours, qui paraissent avoir été coupées par d’autres fêtes les séparant en deux périodes de quarante-cinq jours chacune. Le souvenir de ces dernières n’est rappelé que par des fêtes de quelques grands saints irlandais qui tombent parfois aux mêmes dates, la Saint-Finmian en décembre, et surtout la Saint-Patrick les 15, 16 et 17 mars. Ces fêtes étaient des foires, des assemblées politiques ou judiciaires et aussi des occasions de divertissements et de jeux dont quelques-uns, comme les courses, étaient d’origine religieuse.

 C’étaient surtout des assemblées religieuses, qui se déroulaient dans une atmosphère de mythe et de légende. On racontait qu’à Samhain s’était livrée entre les Fomore (les gens de l’autre monde) et les Tuatha Dé Danann la grande bataille des dieux, la bataille de Mag Tured. A cette date aussi le roi Muiccetach Mac Erca, ayant enfreint les défenses imposées par une fée qu’il avait épousée, fut assailli par les fantômes, et pendant que la fée mettait le feu à son palais, se noya comme Flann dans un tonneau. Le héros Cuchulainn lui-même meurt le premier jour d’automne. Les périodes de fêtes sont des périodes pendant lesquelles les esprits sont lâchés, le miracle est attendu et normalement réalisé.

 Le Samhain marquait la fin de l’été et le début d’une nouvelle année. Déguisements effrayants et vivres à profusion marquaient des festivités débutant à la nuit tombée, les premiers ayant pour but de passer auprès des morts pour l’un des leurs, les seconds visant à s’attirer leurs bonnes grâces et à les dissuader de saccager les récoltes. Ce cérémonial permettait de s’assurer d’une bonne année à venir. Un feu sacré, allumé par les druides, honorait Been, le dieu du Soleil, et chassait les mauvais esprits. Chaque famille recevait une braise lui permettant d’allumer chez elle un nouveau feu, qu’elle devait maintenir jusqu’à l’automne suivant.

Du Samain à Halloween, de la Toussaint à la Fête des morts
Sous la domination romaine, le Samain, fêté par les Gaulois, subit l’influence des célébrations en vigueur au mois d’octobre chez les conquérants pour fêter les morts : les feralia. Elles se passaient comme les nôtres en plein air. Les sanctuaires étaient fermés en effet pendant les feralia ; toute cérémonie était suspendue ; il semblait qu’il n’y eût plus d’autres dieux que les mânes des défunts présents sous terre. Aussi leurs tombes étaient-elles le rendez-vous de toute la population des campagnes et des villes. On les jonchait de fleurs et de couronnes ; on y joignait des épis, quelques grains de sel, du pain trempé dans du vin pur. Le reste de la journée s’écoulait en prières et en commémorations.

 On voit que notre Fête des trépassés (qui elle, se déroule le 2 novembre et dont l’institution se fera plus tard, au XIe siècle) ressemble singulièrement aux feralia des Latins. Et, de même, nous leur avons emprunté la fête qui précède le jour des morts et que nous appelons La Toussaint. Dans l’ancienne Rome, cependant, cette fête, qui s’appelait les caristia, suivait le Jour des morts au lieu de le précéder. Ovide nous a laissé une description charmante des caristia : « Après la visite aux tombeaux et aux proches qui ne sont plus, il est doux de se tourner vers les vivants ; après tant de pertes, il est doux de voir ce qui reste de notre sang et les progrès de notre descendance. Venez donc, cœurs innocents ; mais loin, bien loin, le frère perfide, la mère cruelle à ses enfants, la marâtre qui hait sa bru, et ce fils qui calcule les jours de ses parents obstinés à vivre ! Loin, celui dont le crime accroît la richesse et celle qui donne au laboureur des semences brûlées ! Maintenant, offrez l’encens aux mânes de la famille ; mettez à part sur le plateau des mets arrosés de libations, et que ce gage de piété reconnaissante nourrisse les lares qui résident dans l’enceinte de la maison ! »

Ce nom de lares, que portaient les mânes considérés comme protecteurs de la famille, de la maison, du domaine, de la tribu et de la cité, paraît avoir signifié maître ou chef. On voulait marquer ainsi que les ancêtres, même disparus, gardaient encore une autorité morale sur les foyers qu’ils avaient fondés. Ils étaient représentés dans l’atrium sous forme d’images de cire ou de statues de bois.

 A mesure que le christianisme triompha, les temples des idoles furent détruits en Orient, et en Occident fermés seulement ou convertis en temples chrétiens. En 607, le pape Boniface IV fit ouvrir et purifier le Panthéon - temple que Marcus Agrippa, favori d’Auguste, avait fait bâtir et avait dédié à Jupiter Vengeur - le dédia sous le nom de la sainte Vierge et de tous les martyrs, et y fit transporter vingt-huit chariots d’ossements des mêmes martyrs, tirés des cimetières de la ville. Puis il ordonna que tous les ans, au jour de cette dédicace, le 13 mai, on fît à Rome une grande solennité en l’honneur de la Vierge et de tous ces glorieux témoins du Christ. Le bâtiment prit le nom de Sainte-Marie aux Martyrs, puis Notre-Dame de la Rotonde en raison de sa forme. Telle fut la première origine de la Fête de tous les Saints.

 L’Eglise avait été portée à cette institution pour plusieurs raisons. Une des principales était d’honorer les saints n’ayant pas leur solennité particulière au cours de l’année, soit parce que leur sainteté ou même leurs noms ne nous sont pas connus, soit parce que leur grand nombre empêche de leur rendre un culte distinct et séparé. En 731, le pape Grégoire III consacra une chapelle dans l’église de Saint-Pierre en l’honneur de tous les saints et déplaça la fête au 1er novembre. Mais c’est Grégoire IV qui, venu en France en 837, sous le règne de Louis le Débonnaire, inscrivit la Toussaint au calendrier liturgique universel. Fêtée le 1er novembre, elle se combinait ainsi avec l’antique Samain, fête païenne se déroulant la nuit du 31 octobre au 1er novembre qui prit dès lors le nom de all hallow’s eve signifiant veille de la Toussaint.

 Le Jour des morts n’était, lui, pas encore établi. L’usage de racheter par les aumônes et les prières des vivants les peines des morts, de délivrer leurs âmes du purgatoire, s’introduisit au XIe siècle. L’opinion d’un purgatoire, ainsi que d’un enfer, est de la plus haute antiquité ; mais elle n’est nulle part si clairement exprimée que dans le VIe livre de l’Enéide de Virgile. Cette idée fut peu à peu sanctifiée dans le christianisme, et on la porta jusqu’à croire que l’on pouvait par des prières modérer les arrêts de la Providence, et obtenir de Dieu la grâce d’un mort condamné dans l’autre vie à des peines passagères.

 Le cardinal Pierre Damien, celui-là même qui conte que la femme du roi Robert accoucha d’une oie, rapporte la légende liée à l’institution de la Fête des morts. Selon cette fable, un pèlerin revenant de Jérusalem fut jeté par la tempête dans une île voisine de la Sicile, où il fit rencontre d’un ermite qui passait là ses jours dans une austère pénitence, n’ayant pour habitation qu’une caverne. Ce saint reclus le reçut fort charitablement ; et ayant appris qu’il était Français, il demanda des nouvelles de Cluny et de son abbé si célèbre, Odilon, avant de lui apprendre que l’île était habitée par des diables ; que son voisinage était tout couvert de flammes, dans lesquelles les diables plongeaient les âmes des trépassés ; que ces mêmes diables ne cessaient de crier et de hurler contre saint Odilon, abbé de Cluny, leur ennemi mortel.

 Il dit ainsi : « Ici tout près j’ai vu souvent des flammes effroyables et des feux qui semblent être capables de dévorer tout ce pays : ils sortent des abîmes de la terre, élevant avec eux un million d’âmes, qui endurent des tourments insupportables et expient leurs péchés dans cet embrasement. Elles poussent des cris lamentables, au milieu desquels j’ai distingué les horribles hurlements des démons que j’ai vus, sous des figures affreuses, se plaindre avec rage de ce que plusieurs de ces âmes leur sont ravies avant le temps et sont conduites au ciel en triomphe, grâce aux prières, aux sacrifices et aux pénitences de tous les fidèles, et spécialement aux continuelles mortifications, aux sacrifices et aux prières de l’abbé de Cluny et de ses religieux, qui s’emploient dans cette œuvre de charité et de ferveur avec plus de zèle que tous les enfants de l’Eglise ».

Puis il exhorta fort le religieux, aussitôt qu’il serait arrivé en France, d’en donner avis à Odilon et de le prier de sa part de redoubler ses saints exercices. Ce rapport ayant été fait à Odilon, il établit que chaque année, le second jour de novembre, le lendemain de la fête de tous les saints, on ferait dans les monastères de son obédience la commémoration de tous les fidèles défunts. Ainsi fut initiée (1031) dans le couvent de Cluny la Fête des morts, que l’Eglise adopta et institua en 1048.

 C’est ainsi qu’au cours du Moyen Age, la tradition du Samain s’effaça peu à peu en France au profit de la Toussaint et du Jour des morts, pour disparaître complètement et ne demeurer qu’en Irlande.

Note : les festivités d’Halloween durent leur implantation aux Etats-Unis à une maladie de la pomme de terre, qui poussa en 1846 nombre d’Irlandais à y émigrer. La tradition irlandaise consistait alors à creuser d’énormes pommes de terre ou des navets, que l’on illumine à l’aide de bougies pour en faire des lanternes : en arrivant aux Etats-Unis, les Irlandais substituèrent aux légumes de leurs ancêtres la citrouille qu’ils avaient découverte sur le sol américain. A la fin du XXe siècle, l’initiative d’une société française spécialisée dans le déguisement, bientôt relayée par quelques ténors de l’industrie alimentaire américaine, fut à l’origine du retour en France d'Halloween qui, ne l’oublions pas, fut une coutume celte puis gauloise...
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TÉMOIGNAGE D'UN ANCIEN SATANISTE SUR HALLOWEEN

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Ven 29 Oct 2021 - 6:43
D’une fête païenne à une fête chrétienne

Halloween trouverait pourtant son origine dans la fête païenne de Samain. Il faut alors remonte aux Celtes, qui célébraient le début de l’automne, pour eux une sorte de nouvel an. Il s’agissait de Samain en Irlande et de… Samonios en Gaule, les druides ayant autorité sur le déroulement des festivités. On fêtait donc Halloween avant l’heure dans ce qui sera la France.

En Gaule, d’ailleurs, la tradition était d’éteindre le feu de cheminée dans chaque foyer et de se rassembler autour d’un feu sacré dans le village pour éloigner les esprits maléfiques. Les braises chaudes servaient ensuite à rallumer le feu de chaque foyer pour préparer une bonne année. En Irlande, au Pays de Galles et en Écosse, on célébrera aussi longtemps une fête du nom de Oíche Shamhna en gaélique.

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Les fêtes druidiques vont progressivement se perdre, essentiellement avec l’arrivée du christianisme. La confusion avec la Toussaint va se faire aux VIIIe et IXe siècles avec les papes Grégoire III et Grégoire IV, la fête de Samain étant à l’origine celle de la réunion du monde visible et du monde des morts, les vivants ayant accès en ce jour à cet autre monde

Les historiens avancent que la célébration des saints, à l’origine célébrée en mai par les Chrétiens, aurait été déplacée au 1er novembre précisément pour christianiser la fête de Samain.

La fête des morts fait débat

D’autres réfutent tout lien entre la veillée de la Toussaint et Samain. Quoi qu’il en soit, le nom de la fête populaire se transforme donc pour devenir la contraction d’une expression anglaise, Halloween, sans aucun lien direct avec la fête de Samain d’un point de vue étymologique. Pour ajouter à la confusion, les moines de Cluny instaurèrent une fête des morts le 2 novembre, même si elle est généralement célébrée le 1er novembre par la population.

Vers une fête populaire
Pendant ce temps, en Bretagne, une réminiscence de Samain perdurait à travers une tradition consistant à laisser de la nourriture et le feu allumé, selon la croyance que les âmes des morts revenaient la veille de la Toussaint.

Cette tradition, non chrétienne, aurait perduré jusqu’au début du XXe siècle Toujours en Bretagne, les enfants avaient pour habitude à la même époque, avant la Toussaint, de jouer des tours aux villageois. Ils creusaient également des betteraves et des navets, pour y introduire des bougies, ce qui se rapproche de la tradition de Jack O’Lantern et de Samain.

D’autres coutumes régionales
On trouve des coutumes proches dans d’autres régions et pays frontaliers. Il existe par exemple la Rommelbootzennaat, soit les betteraves grimaçantes, en Lorraine pour la veille de la Toussaint. On trouve également la fête du Räbeliechtli en novembre en Suisse. Ou encore les fêtes de la Saint-Martin en Belgique à l’occasion du début de l’automne.

À l’heure actuelle, on célèbre encore des messes pour la partie religieuse. Halloween est cependant massivement une fête populaire, surtout depuis la fin des années 1990 en France et en Belgique, liée à la mort, se manifestant par des feux de joie, des feux d’artifice, des contes et films d’horreur.

La fête des morts mexicaine, proche des États-Unis, a contribué à influencer les célébrations en ce sens. Une autre composante est la tradition de se déguiser avec des costumes effrayants et de sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule « Farce ou friandise ! » (« Trick or treat ! » en anglais). Une tradition qui trouve aussi son origine, sans les costumes, au Royaume-Uni et en Irlande avant même le XIXe siècle. Sous cette forme, la fête est principalement présente en Irlande, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, mais aussi au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Australie et en France

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Dia de los muertos au Mexique. Dina Julayeva


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Est-ce vraiment une simple fête ou un rituel malsain, voir démoniaque, surtout pour les enfants ?

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L'origine de la Toussaint catholique = Halloween
La mère des prostituées démasquée

Apocalypse 17 :
“1 Et l'un des sept anges, qui tenaient les sept coupes vint et me parla, disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur de grandes eaux, 2 avec laquelle les rois de la terre se sont livrés à la fornication, et les habitants de la terre ont été enivrés du vin de sa fornication. 3 Et il me transporta en esprit dans un désert, et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphèmes, et qui avait sept têtes et dix cornes. 4 Et la femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or et de pierres précieuses et de perles ; elle avait à la main une coupe d'or pleine des abominations et des impuretés de sa fornication. 5 Et sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. 

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 Halloween est une contraction de l’ancien All Hallows eve anglais, qui signifie la Veille de la fête de tous les saints, la Toussaint (Hallow est l’ancienne manière de dire “saint”, comme on le voit encore dans le Notre Père en anglais : hallowed be thy name (que ton nom soit sanctifié). 

Cette veille est célébrée depuis le huitième siècle, depuis le jour où le Pape de Rome  Grégoire III  a transféré au 1er novembre la solennité de la Toussaint, à la demande, semble-t-il, de moines irlandais  (le Pape Grégoire VI, à la demande du roi des Francs, a ensuite élargi la fête à tout l'Occident, en l’an 835).


Samhain (Samain), Toussaint, nuit d’Halloween et Fête des morts. Origines 




Rebaptisée « Halloween » après que le pape Grégoire IV eût introduit en France, en 837, la Toussaint fixée au 1er novembre, la fête celtique de Samhain existait voici plus de 2500 ans et se déroulait tous les 31 octobre : adoptée par les Gaulois, elle marquait pour les peuples celtes la fin de l’été, le début d’une nouvelle année, et constituait un moment privilégié de rencontre entre vivants et morts.

D’origines distinctes, la « fête de tous les saints » et la « fête de la nouvelle année celtique » ne doivent pas être confondues avec une troisième, le Jour des morts fixé dès 1048 au 2 novembre.


Lien : l'Église Catholique
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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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