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Église Universelle de Dieu - Page 4 Empty Église Universelle de Dieu

Jeu 17 Oct 2019 - 10:46
Rappel du premier message :

Église Universelle de Dieu

Partager l'Évangile par Joseph Tkach pasteur général de l'Église Universelle de Dieu.

Église Universelle de Dieu - Page 4 Awm1

L'Église universelle de Dieu s'engage à vivre et à annoncer l'Évangile de Jésus-Christ. L'évangélisation est au cœur de notre mission, et nous citons parfois Marc 16.15 pour la décrire : " Allez dans le monde entier, annoncez la Bonne Nouvelle à tous les hommes ". Jésus est venu chercher les perdus (Lc. 19.10), et il veut que nous poursuivions cette mission en son nom. 

Dans le même ordre d'idées, Matthieu 28.19,20 dit : " Allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit. " 
  

Que pour les apôtres ? 

Cependant, quelques personnes ont posé la question : " Étant donné que ce commandement de prêcher l'Évangile dans ces versets a été donné aux apôtres, comment savons-nous qu'ils s'appliquent à nous aujourd'hui ? Notre rôle ne consiste-t-il pas seulement à donner le bon exemple, et ensuite à n'annoncer l'Évangile qu'aux gens qui le demandent ? La Bible ne nous commande pas réellement de prêcher en public, n'est-ce pas ? " 

Certains peuvent soutenir que la commission a été donnée aux apôtres, pas à nous. Il est vrai que le commandement s'adressait aux apôtres, qu'ils devaient prêcher l'Évangile et baptiser les croyants. Mais ce n'est pas tout. 

Retournons à Matthieu 28.19,20 où Jésus dit à ses disciples d'enseigner les gens à obéir à tout ce qu'il leur avait ordonné. Ayant reçu le commandement de prêcher, les apôtres ont alors enseigné aux croyants à obéir à la commission de Jésus de prêcher l'Évangile. En effet, Jésus a donné un commandement qui se perpétue. Les futurs disciples devaient poursuivre la mission. Matthieu termine donc son livre par un commandement auquel ses lecteurs devaient obéir. 

Le verset 20 dit que Jésus a fait cette promesse : " Et voici : je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu'à la fin du monde ". Jésus n'a pas promis simplement d'être avec les apôtres, mais avec l'Église à travers les siècles. La commission est donc applicable à toute l'Église, à partir des premiers apôtres jusqu'à la fin des temps. Le Nouveau Testament fait mention de situations où Jésus, étant parmi ses apôtres et beaucoup d'autres croyants, les motive à prêcher l'Évangile. 

Un mot à propos de " prêcher " 

Avant de jeter un coup d'œil à des exemples dans le Nouveau Testament sur la façon dont l'Église a répondu au commandement de prêcher, examinons un moment, dans le but de mieux comprendre, les mots grecs traduits habituellement par " prêcher " ou " prédication ". Certains chrétiens sont déconcertés à l'idée que tous les croyants doivent " prêcher ". Pour eux, le mot " prêcher " signifie se tenir devant un groupe et parler avec conviction et force de l'Évangile. Évidemment, bien peu de gens sont doués pour exercer ce genre de ministère de " prédication " publique avec efficacité et responsabilité. 

Mais " prêcher " ne représente qu'une possibilité de la traduction des mots grecs. Un des autres mots habituellement traduit par " prêcher " est euaggelizo qui signifie " apporter ou annoncer la bonne nouvelle ". Il ne fait aucun doute que la compréhension courante du mot " prêcher " est une façon importante par laquelle la bonne nouvelle est annoncée, mais elle ne représente certainement pas la seule manière de communiquer l'Évangile. 

Remarquez, par exemple, des passages, tels que Luc 1.19 et 2.10, où le mot euaggelizo est traduit par " annoncer la bonne nouvelle ". Notre concept de la " prédication " doit s'élargir et inclure les plusieurs autres manières de partager l'Évangile aux gens. 

Le concept proposé par le mot euaggelizo est celui d'une personne ou de personnes qui transmettent le message de la bonne nouvelle de l'Évangile aux autres. Il existe bien des façons par lesquelles nous pouvons le faire, à part la prédication. 

Un autre mot traduit habituellement par " prêcher " est kerusso, qui signifie annoncer, proclamer, faire connaître. Cela peut se faire par la prédication publique, bien sûr, mais également de plusieurs autres manières. Le mot utilisé en Marc 16.15 et traduit par " annoncer " est kerusso. 

Diverses versions de la Bible utilisent différents mots pour traduire kerusso et euaggelizo. Par exemple, en Luc 9.2, la version Le Semeur traduit kerusso par " proclamer ", tandis que la version Louis Second le traduit par " prêcher ". En Luc 1.19, la version Le Semeur traduit euaggelizo par " annoncer ", tandis que la version en Français courant le traduit par " apporter cette bonne nouvelle ". 

Transmettre l'Évangile aux autres n'est donc pas limité à la notion populaire de la prédication. Au contraire, informer les gens à propos de la grâce de Dieu en Jésus-Christ peut se faire sous plusieurs formes, et chacun de nous a reçu le don du Saint-Esprit pour communiquer l'Évangile aux gens d'une façon ou d'une autre. 

L'évangélisation dans l'Église primitive 

Dans tout le livre des Actes, nous voyons les apôtres poursuivre la mission de Jésus. Ils ont déclaré que Jésus est le Christ, qu'il a été crucifié et est ressuscité d'entre les morts, et que le salut n'est accessible qu'à travers lui. C'était un message axé sur Christ, un message évangélique, centré sur la bonne nouvelle. 

Mais l'Évangile n'était-il proclamé que par les apôtres ? Certainement pas ! Étienne a fait de grandes choses au nom de Christ, et affirmait que Jésus était le Christ (Ac. 6.8-10). Devant le sanhédrin, il proclama vigoureusement que Jésus était le Juste, le Messie, prédit dans l'Écriture (Ac. 7.51,52), et ses dernières paroles furent un témoignage du pardon de Dieu en Jésus-Christ (v. 60). 

Dieu a inspiré Étienne et en a inspiré bien d'autres. " À partir de ce jour-là, une violente persécution se déchaîna contre l'Église de Jérusalem ; tous les croyants se dispersèrent [...] Les croyants qui s'étaient dispersés parcouraient le pays, en proclamant (euaggelizo) le message de la Bonne Nouvelle " (Ac. 8.1,4). Même au péril de leur vie, ces chrétiens laïcs se préoccupaient d'annoncer l'Évangile aux âmes perdues. 

Ils ne faisaient que ce que les chrétiens doivent faire naturellement. Ils étaient poussés - guidés par le Saint-Esprit - à raconter aux autres la bonne nouvelle dont Dieu les avait bénis. Luc présente l'histoire comme un bon exemple à suivre. 

Ensuite, Philippe " se rendit dans la capitale de la Samarie et prêcha le Christ à la population " (v. 5). Dieu a béni cet effort d'évangélisation en convertissant quelques Samaritains. L'Évangile continuait à se répandre. 

" Les disciples s'étaient dispersés lors de la persécution survenue après la mort d'Étienne. Ils allèrent jusqu'en Phénicie, dans l'île de Chypre et à Antioche, mais ils n'annonçaient la Parole qu'aux Juifs. Toutefois, quelques-uns d'entre eux, qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, se rendirent à Antioche et s'adressèrent aussi aux non-Juifs en leur annonçant la Bonne Nouvelle qui concerne le Seigneur Jésus. Or le Seigneur était avec eux ; un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur " (Ac. 11.19-21). Encore une fois, Dieu inspira ses enfants à annoncer la bonne nouvelle de Jésus, et en bénit les résultats. 

Paul reçut une commission spéciale en tant qu'apôtres des païens. Mais Luc nous dit que Paul n'était pas le seul à partager la bonne nouvelle avec les gentils. " Paul et Barnabas restèrent à Antioche, continuant avec beaucoup d'autres à enseigner et à annoncer la Parole du Seigneur (Ac. 15.34). Visiblement, Luc ne pense pas que la commission ne s'appliquait qu'aux apôtres. Son livre sert d'exemple aux générations futures de ce que l'Église devrait faire. 

De même dans le livre des Actes, nous pouvons remarquer l'exemple d'Apollos, qui " réfutait avec vigueur, en public, les arguments des Juifs, et démontrait par les Écritures que Jésus est le Messie " (Ac. 18.28). Plus tard, Paul se réjouit que de toute manière plus de gens prêchent l'Évangile (Ph. 1.15-18 ; le mot kerusso se trouve au verset 15 et le mot kataggello, qui signifie " proclamer " est utilisé aux versets 16 et 18). 

Paul dit à Timothée (2 Ti. 4,5) de faire l'œuvre d'un évangéliste (euaggelistes - un annonceur de bonne nouvelle). Dieu donne à certains de ses enfants un don pour l'évangélisation (Ép. 4.11), mais une bonne formation peut toutefois rendre leur don encore plus efficace. L'Église ne pourrait pas remplir sa mission si elle ne faisait qu'attendre que les gens viennent à elle. Aller au nom de Jésus et atteindre les gens avec la bonne nouvelle doit être un acte intentionnel. 

L'évangélisation personnelle 

D'une manière ou d'une autre, l'évangélisation implique chaque membre de l'église, chaque disciple de Jésus-Christ. À mesure que nous croissons dans la foi, nous devrions devenir plus compétents à dispenser le message chrétien. " En effet, après tout ce temps, vous devriez êtres des maîtres dans les choses de Dieu ", nous dit Hébreux 5.12, impliquant que celui qui est chrétien depuis un certain temps devrait être en mesure d'enseigner aux autres la bonne nouvelle. 

Dieu a donné le " message de la réconciliation " à tous ceux qui sont réconciliés par Jésus-Christ (2 Co. 5.18,19). Il faut donc encourager les gens à se réconcilier avec Dieu par le message de l'Évangile de Jésus-Christ. 

Si l'Église obéit aux commandements de Christ et si elle " mène une vie digne de l'Évangile du Christ " (Ph. 1.27), les gens viendront naturellement à elle et lui demanderont de l'aide. Voilà une évangélisation par l'exemple, qui s'ajoute à notre responsabilité de prêcher et non la remplace. Les deux formes d'évangélisation sont essentielles, et une partie de notre exemple devrait être notre volonté de donner la gloire à celui qui œuvre en nous. 

Nous somme un peuple saint, " appelé à célébrer bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui nous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière " (1 Pi. 2.9). Et comment peut-on y arriver ? En partie, en ayant " une bonne conduite au milieu des païens. Ainsi, dans les domaines mêmes où ils vous calomnient en vous accusant de faire le mal. Ils verront vos bonnes œuvres et loueront Dieu le jour où il interviendra dans leur vie " (v. 12). 

C'est dans ce contexte de donner le bon exemple que Pierre écrit : " Reconnaissez, dans votre cœur, le Seigneur - c'est-à-dire le Christ - comme le Saint ; si l'on vous demande de justifier votre espérance, soyez toujours prêts à la défendre avec humilité et respect " (1 Pi. 3.15). Le bon exemple et l'évangélisation vont main dans la main. 

Dans notre monde d'aujourd'hui, la façon de vivre chrétienne tranche considérablement. Quand la société est pessimiste et apathique, l'espérance et l'attitude chrétiennes sont plus que remarquables. Les gens ont besoin de la paix de Christ et la désirent, qu'ils la comprennent ou non. Quand ils demandent de l'aide, nous pouvons expliquer dans nos propres mots pourquoi nous espérons en Jésus-Christ. Un bon exemple et un sage témoignage de notre foi contribuent à prêcher la bonne nouvelle. 

Paul encourage les chrétiens à " être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans tache au sein d'une humanité corrompue et perverse. Dans cette humanité, vous brillez comme des flambeaux dans le monde (Ph. 2.15). Mais le rôle des chrétiens dans la communauté ne limite pas à éviter le péché. Paul ajoute ensuite : " en portant la Parole de vie " (v. 16). Leurs actions devaient s'allier à leurs paroles. Les bonnes œuvres vont de pair avec l'Évangile, et la combinaison des deux représente une forme efficace d'évangélisation. 

Prêt à répondre aux gens 

Chaque chrétien devrait être en mesure d'expliquer les fondements de sa foi, peut-être pas nécessairement de façon éloquente, et certainement pas d'une manière argumentative, mais simplement avec confiance. Nous connaissons la paix de Dieu dans notre vie. Nous savons que nous ressusciterons, et que la vie vaut la peine d'être vécue. Nous savons également que nos péchés sont pardonnés, que Dieu a envoyé son Fils mourir pour nous, et qu'il vit maintenant pour nous. Nous savons qu'il veut que nous cessions de vivre pour nous-mêmes et vivions pour lui (2 Co. 5.15). 

Les chrétiens ne peuvent pas expliquer chaque verset de la Bible, mais ils sont capables, par leur propre témoignage, d'expliquer la raison de leur foi. Ils ne peuvent par prouver chaque point avec un argument incontestable, et ils n'ont à le faire. Ce qui rend leur témoignage crédible est " [leur] conduite, qui découle de [leur] consécration au Christ " (1 Pi. 3.16). 

Quand nous expliquons aux gens la raison de notre espérance, l'évidence se trouve dans nos œuvres aussi bien que dans nos paroles. Les deux se renforcent mutuellement pour rendre chaque aspect plus efficace qu'ils le seraient séparément. 

Tous les membres ne sont pas également doués pour expliquer éloquemment la grâce de Dieu, et personne ne le fera de la même manière. " L'évangélisation " dans le sens de continuellement approcher les gens avec le message de la bonne nouvelle, est un don spirituel, et nous ne pouvons pas nous attendre à ce que chaque chrétien possède ce don particulier. Mais tous les chrétiens ont reçu le commandement d'être prêts à donner une réponse aux questions des gens. Chacun de nous devrait vouloir que ses voisins jouissent de la bénédiction de connaître Christ, plutôt que de vivre dans l'ignorance. Tous les croyants devraient être préparés à être utilisés par Dieu quand se présentent des situations appropriées. 

L'évangélisation personnelle ne doit pas être négligée. Le Saint-Esprit conduit chaque chrétien dans sa conduite et ses paroles. Cela signifie que chacun de nous devrait être un bon exemple dans la communauté et être un témoin fidèle de la foi qui réside en nous. 

Si vous êtres une personne réservée, si la religion n'est pas le premier sujet dont vous voulez parler, c'est bien. Mais soyez zélé pour Christ de la façon que Dieu vous a doué - toujours prêt à répondre aux gens. Être prêt implique de la hardiesse, et non simplement de bonnes paroles. 

La commission de Christ d'annoncer l'Évangile aux autres est une partie continuelle de notre mission. C'est pourquoi nous sommes engagés dans le travail d'évangélisation - c'est l'une des façons par laquelle nous obéissons à Jésus-Christ. Cela fait partie de notre commission, de notre responsabilité. 

Tout comme Paul a prié pour Philémon, je prie également pour vous : " Je demande à Dieu que la solidarité qui nous unit à cause de ta foi se traduise en actes et qu'ainsi tout le bien que nous t'aurons amené à faire pour le Christ soit rendu manifeste (Phi. 6).

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Jeu 17 Oct 2019 - 11:03
La Fin de la Loi

Par Steve Reynolds

Le légalisme est un détour le long du chemin de la vie chrétienne, chemin déroutant pour plusieurs d'entre nous.

À vendre : Une plaque de laiton joliment travaillée montée sur une base en bois poli à la main sur laquelle les Dix commandements sont artistiquement gravés.

Église Universelle de Dieu - Page 4 67zq

Le légalisme est un détour le long du sentier de la vie chrétienne, un chemin déroutant pour plusieurs d'entre nous. Pour moi, il représente l'époque de mes luttes les plus grandes, de ma plus sévère dépression et d'un terrible sentiment de condamnation. Cela ne devrait pourtant pas m'étonner, puisque c'est exactement ce que la Bible dit (2 Corinthiens 3:6-9) !

Lorsque je baignais dans le légalisme, je ne pouvais jamais en faire assez pour Dieu. Pour moi, - bien que je ne l'aurais jamais admis et que j'aurais même eu honte d'avoir pensé cela - il était un maître cruel capable de me frapper à chacun de mes échecs et à me consumer dès que sa patience aurait atteint sa limite. Combien cette conception est éloignée de l'Amour de ce Père compatissant que Jésus a incarné et représenté dans son ministère. J'avais tort au sujet de Dieu.

J'en savais si peu sur l'amour de Dieu, amour à nul autre pareil, plus grand même que celui de mes parents! Combien j'ignorais à quel point Il est prompt à pardonner à celui qui confesse ses péchés ! À quel point j'ignorais qu'Il est ce bon Berger qui fait de ses enfants ses délices et se réjouit à cause d'eux. Je le connaissais si peu... Lui.

Lorsque j'ai découvert la grâce de Dieu, les écailles sont tombées de mes yeux, me révélant un panorama étonnant : la vision indescriptible de l'amour de Dieu. Il n'était plus ce Dieu aux exigences irréalistes, mais plutôt un ami, désirant accomplir Lui-même pour moi ses propres exigences rigoureuses. La réponse de Dieu à mon problème de péché a été de m'offrir un cadeau infiniment meilleur que celui attirant du péché. Ce cadeau, c'est Jésus. La naissance, la vie, la mort et la résurrection de Jésus représentent le coup de grâce de Dieu - le coup mortel contre le péché, contre Satan et sa rébellion cosmique qu'il a instaurée.

Alors, je pense que, désormais, j'afficherai sur le mur de mon bureau une représentation de Jésus au lieu de celle de la loi. Ce sera une juste représentation de ce qui émerge de mon cœur. Là où la loi avait l'habitude de dominer mes affections, c'est maintenant Jésus qui s'y trouve. Là où la loi était au centre de ma vie chrétienne, c'est maintenant Jésus qui y vit. "Car le Christ a mis fin au régime de la Loi pour que tous ceux qui croient soient déclarés justes" (Romains 10:4 v. du Semeur), moi y compris.

Steve Reynolds est un auteur indépendant âgé de 34 ans et résidant à Memphis, Tennessee. Il aime la musique, le cinéma, le rire et la vie.
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Jeu 17 Oct 2019 - 11:04
Le don du Saint-Esprit

Par J. Michel Feazell (Version Bible du Semeur 2000)


L'Esprit-Saint n'est pas une "prima donna", un spectacle croisière, un fantaisiste, un cirque ou une attraction. L'Esprit-Saint EST Dieu, et il est Dieu avec le Père ainsi qu'avec le Fils et il n'en est pas autrement.  Église Universelle de Dieu - Page 4 Mikefeazell


" Je vais vous envoyer ce que mon Père a promis ; mais vous devez rester dans la ville en attendant la puissance de Dieu. " (Luc 24:49).

Jésus se référait à l'Esprit Saint, décrit dans Actes 2:2, comme un vent puissant ou une flamme. Il pourrait être tentant de penser à cette " puissance " que l'Esprit Saint fournit comme étant une chose que nous pourrions utiliser afin de nous rendre plus forts, plus sages ou plus doués, plus sains ou plus riches que les autres.

Mais l'Esprit Saint est Dieu. Il n'est pas un génie dans une bouteille et n'a pas à répondre à chacun de nos désirs. Dieu ne cherche pas à faire de nous des personnes plus saines, riches ou sages que les autres, du moins, pas de la façon dont nos instincts naturels humains voient ces choses. Dieu désire nous rendre semblables à Jésus Christ.

Le Dieu trinitaire

Il n'y a qu'un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Il n'y a d'autre Esprit Saint, si ce n'est celui envoyé par le Père et le Fils afin qu'il manifeste leur présence avec vous et en vous pour votre salut. Le Saint-Esprit n'attire pas l'attention sur lui; nous conduit plutôt au Fils qui nous présente au Père (Jean 14:26 ; et 16:13-14).

L'Esprit n'a d'autre but que celui du Père et du Fils qui l'ont envoyé. Ce but est la rédemption humaine ainsi que son salut, c'est aussi celui de l'Évangile. L'Esprit n'est pas une "prima donna", un spectacle croisière, un fantaisiste, un cirque ni une attraction. L'Esprit est Dieu, et il est Dieu avec le Père ainsi que le Fils et il n'en est pas autrement.

Notre Père céleste est le Père de Jésus-Christ, ce Père qui a tant aimé le monde qu'il a envoyé son Fils afin de le sauver (voir Jean 3:16-17) et qui, avec le Fils, a envoyé le Saint-Esprit pour que ce dernier et le Fils soient toujours avec nous et en nous (Jean 14:16-19). Cela signifie que toute autre idée que vous pourriez avoir de Dieu :

•de lui étant en colère contre vous, par exemple,


•de lui étant incertain de ce qu'il vous réserve,


•de lui comme ne vous écoutant pas,


•de lui comme ne se souciant pas de vous,


•de lui comme ne vous aimant pas, ou


•toute autre idée semblable serait un non-sens.


Le Dieu qui s'est révélé entièrement en Jésus-Christ est le seul qui soit. Il est le Dieu qui vous aime, qui a envoyé son Fils afin de vous sauver et qui a envoyé son Esprit afin que vous soyez en Christ. Il est le Dieu qui ne vous délaissera pas, et il n'y a aucun autre Dieu que celui, Père, Fils et Saint-Esprit. Cela signifie que l'Esprit Saint vous fortifie non pour des buts ou des fins humaines, mais pour les desseins et les fins de Dieu, lesquels vous rendront conforme à l'image de Christ, et non pour prodiguer richesse, sécurité physique ou longue vie.

Le baptême de l'Esprit

Être baptisé de l'Esprit Saint (Marc 1:8), c'est être baptisé du baptême de Jésus-Christ. C'est entrer dans la vie de Christ et dans la vie du Royaume de Dieu. Lorsque Jésus immergé dans l'eau, le Saint-Esprit est venu sur lui; et quand nous entrons dans le baptême de Jésus, nous entrons dans la communauté de l'Esprit Saint qui enseigne à tous les saints les choses de Christ. Notre baptême d'eau est un signe du baptême que nous recevons en Christ lequel nous vient du Père par la puissance du Saint-Esprit.

Ainsi, les dons de l'Esprit (1 Corinthiens 12:7-11 ; 27-31), qu'il s'agisse du don des langues, du don de guérison, de celui d'enseigner, ou quel qu'ils soient, ils sont à l'avantage du corps de Christ, et non pas pour un gain ou une gloire personnelle (1 Pierre 4:10). Ils ne doivent pas servir à nous élever au-dessus des gens ou à nous croire plus près de Dieu que les autres. Ils ne doivent pas non plus servir à nous faire sentir plus spirituels, davantage sauvés ou plus justes que les autres. Ils doivent plutôt permettre un partage dans l'œuvre de rédemption et d'amour de Christ.

Si vous cherchez les richesses, parlez à un conseiller en investissements. Si vous cherchez le salut et l'amour, parlez en à Dieu. Il vous enverra l'Esprit Saint.
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Jeu 17 Oct 2019 - 11:04
POURQUOI ÉTUDIER LA BIBLE

" Afin que tu puisses avoir la vie "

En Palestine, au début du siècle de l'histoire, est apparu un homme de Galilée portant un message sur la nécessité d'opérer un changement dans l'ordre établi. Il a rassemblé un nombre important de disciples autour de lui et commença à prêcher un retour à quelques unes des lois et des commandements de Dieu. Quelque temps plus tard cependant, il tomba aux mains des forces romaines d'occupation et fut exécuté. Le nom de cet homme était Judas de Galilée. Le monde de l'époque l'oublia complètement (Act 5 :37).

Quelques temps après la fin tragique de la carrière de Judas, est apparu un autre homme de Galilée. Celui-ci attira des partisans avec un message au sujet d'un royaume entièrement différent du statut quo de l'époque. Lui aussi finit entre les mains des forces romaines et fut exécuté. Son nom était Jésus de Nazareth, mais le monde ne l'a jamais oublié.

De lui, il a été bien dit que " les noms des grands hommes d'État de la Grèce et de Rome se sont élevés puis ont disparu. Les noms d'anciens scientistes, philosophes et théologiens sont apparus et sont disparus; mais le nom de cet homme ne cesse jamais de grandir de plus en plus. Hérode n'a pas pu le détruire et la mort n'a pas pu le retenir " (cité d'après Josh McDowell, Evidence that demands a Verdict, p. 135).

Il y a une excellente raison pour que le monde se souvienne de Jésus de Nazareth. C'est à cause de sa résurrection. : son retour dramatique d'une mort survenue et certifiée publiquement (Mathieu 27 :65-66). Dans Acte 1 :3, il nous a été dit que Jésus s'est montré vivant après sa résurrection " au moyen de plusieurs preuves convaincantes ". La plus importante était celle des hommes et des femmes les plus intimes de Jésus étant pêts à mourir parce qu'ils croyaient que Jésus avait conquis la mort (1Cor 15 : 29-30). Jésus-Christ est la figure centrale dans les 66 livres que nous appelons la bible. Des années après la mort dramatique de Jésus, suivie de sa sépulture et de sa résurrection, un des ses disciples a expliqué clairement la raison principale pour laquelle vous et moi devions étudier la bible et pourquoi nous devions viser à connaître mieux son personnage central encore plus profondément. Jésus a fait plusieurs autres signes miraculeux en présence de ses disciples, lesquels ne sont pas rapportés dans ce livre. Mais ceci a été écrit pour que vous puissiez croire que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous puissiez avoir la vie dans son nom (Jean 20 : 30-31). L'évangéliste Jean a renfermé plusieurs vérités importantes dans ces deux seuls versets. Pour cette raison, il nous affirme que la bible est un document hautement sélectif. Dieu ne nous a pas tout dit de ce que nous voulions savoir. Mais Il nous a dit tout ce qui est vital à savoir afin que nous puissions jouir de la vie éternelle. La vie éternelle par et au moyen de Jésus-Christ est reliée directement au message clair de la bible et au message de sa figure centrale, Jésus de Nazareth. Jésus lui-même a mis l'emphase sur cela pendant qu'il discutait de la relation intime et vitale qui existe entre un berger et ses brebis. En quelques mots, Jésus a condensé brillamment la volonté de Dieu envers ses créatures, intention qui existait dans l'Esprit de Dieu bien avant qu'il y ait un ciel et une terre. " Je suis venu, a dit Jésus, afin qu'elles puissent avoir la vie et qu'elles l'aient en abondance " (Jean 10 :10).

Le pivot des Écritures

L'évidence interne de la bible rend cette vérité claire comme le cristal : si nous, les humains voulons vivre pour toujours, nous devons commencer à porter une sérieuse attention au livre qui se vante d'être la Parole de Dieu. Le Nouveau Commentaire International au sujet de l'évangile de Jean, apporte plus de lumière à ce sujet.

La vie est un concept caractéristique de Jean. Il utilise ce terme 36 fois alors que les autres écrits du Nouveau Testament ne l'utilisent pas plus que 17 fois. Par conséquent, dans ce seul écrit se concentre plus du quart de toutes les références à la vie du Nouveau Testament. " La vie " à laquelle se réfère Jean, signifie la vie éternelle, le don de Dieu par Son Fils. Pour la seule raison qu'il y ait la vie dans le Logos (voir Jean 1 :1-18) il y a la vie dans tout ce qui existe sur terre.

La déclaration vibrante et joyeuse, la bonne nouvelle de Dieu désirant que les êtres humains aient la vie dans toute sa richesse et sa plénitude, se situe bien au-delà de toute compréhension humaine et se trouve être le point central, le pivot des Écritures. Cette déclaration glorieuse est l'accomplissement du message apporté par les prophètes de l'Ancien Testament (Act 3 :18, 21) C'est l'accomplissement de l'intention à laquelle fait allusion Dieu quand Il dit qu'Il a créé toutes choses " très bonnes ", quand Il créa l'univers physique pour servir d'endroit à l'histoire dramatique de la rédemption qui a commencé et s'est terminée avec Jésus-Christ (Gen 1 : 31 ; Col 1 : 15-16). Dans le dernier livre de la bible, le Voyant sur l'Île de Patmos décrit de cette manière Jésus glorifié : " Je suis l'Alpha et l'Oméga, dit l'Éternel, qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant " La première lettre de Jean met aussi l'emphase sur le rôle de Jésus-Christ dans le salut : " Si quelqu'un reconnaît que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu vit en lui et lui en Dieu....Et voici son témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils, a la vie; celui qui n'a pas le Fils, n'a pas la vie " (Jean 4 : 15; 5 : 11-12).

Une révélation écrite.

Dieu a inspiré les 66 livres du volume que nous appelons la Sainte Bible comme faisant partie d'un double témoignage de ses intentions salutaires envers les hommes et les femmes qu'Il a créés. Le premier témoignage fut le Dieu fait homme, Jésus-Christ, la Parole vivante de Dieu qui est devenue chair et qui a fait sa demeure parmi nous " (Jean 1 : 14) Dieu a aussi revêtu " la Parole Vivante " sous forme d'Ancien et de Nouveau Testament (Act 7 :38). Ces paroles inspirées sont la volonté de Dieu en écrit. Les Écritures ont rendu Dieu et ses intentions plus compréhensibles et accessibles. " Ces paroles que je vous ai dites, a dit Jésus, à une certaine occasion, les paroles que ses disciples ont transmis " sont Esprit et Vie ". (Jean 6 : 63). Dans les écrits d'une grande beauté et d'une grande puissance, les auteurs bibliques ont recherché à révéler la volonté et l'intention du grand Dieu glorieux en splendeur, un Dieu qui est Esprit, donc insondable à la fin pour l'esprit humain, mais encore là, un Dieu qui prend plaisir à communiquer avec ses créatures (Prov. 15 :8). La bible est la révélation suprême, sous forme d'impression, de la volonté de Dieu à notre égard dont nous avons désespérément besoin. Comme plusieurs hommes sages, philosophes et scientistes l'ont conclu, cet univers ne peut s'expliquer de lui-même et l'humanité n'a pas été capable de s'expliquer d'elle-même, au-delà de toute dispute ou de tout doute. C'est pourquoi nous devons étudier la bible. Quand elle est correctement comprise, la bible met en lumière les perles de sagesse " une sagesse qui a été cachée et que Dieu a destiné pour notre gloire avant le début des temps " (1Cor 2 :7)

Combler le fossé.

La bible révèle un Dieu comme étant un Esprit infiniment Tout-Puissant et Omniscient. Mais, nous, humains, sommes des êtres définis, des créatures de chair et de sang, même si nous avons encore une dimension spirituelle (1Thes 5 :23) C'est pourquoi la bible est nécessaire. La bible est une façon, parmi tant d'autres, par laquelle Dieu comble un fossé entre l'humain et le divin. Ainsi, en citant certains passages, nous lisons cependant, comme il est écrit : " Nos yeux n'ont pas vu, nos oreilles n'ont pas entendu, l'esprit humain n'a jamais soupçonné ce que Dieu garde en réserve pour ceux qui l'aiment; mais Dieu nous l'a révélé par son Esprit. L'Esprit sonde tout, même les pensées les plus intimes de Dieu. Car qui parmi les hommes connaît les pensées de l'homme si ce n'est l'esprit de cet homme? De la même manière, personne ne connaît les pensées de Dieu, excepté l'Esprit de Dieu. Et nous en parlons non avec les termes qu'enseigne la sagesse humaine mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit de Dieu. Ainsi, nous exposons les réalités spirituelles dans des termes inspirés par l'Esprit " (1Cro 2 : 9-13).

Les vérités spirituelles - les pensées de Dieu - ne sont pas faciles à comprendre pour l'esprit humain. La nature de Dieu, les réalités de l'Esprit, le but ultime de la vie humaine - il n'y a pas de questions plus importantes que celles-ci. Mais cependant, quiconque entreprend de lire la bible découvre tôt que celle-ci n'est pas un livre toujours facile à comprendre. Nous découvrons que Dieu ne nous a pas inspiré sa révélation au moyen de listes et de simples déclarations théologiques énumérées d'une manière précise en utilisant A,B,C. La bible est le point de départ pour toute doctrine acceptable mais cependant, Dieu nous a donné sa Révélation écrite sous forme d'histoires, de poèmes, d'hymnes, de scènes de combat, de scandales, une voix sortant d'un buisson ardent, des perles de sagesse sous forme de proverbes et de listes de recensements et de généalogies dont on ne saisit pas le bien fondé à ce qui nous semble.

Plus loin, nous réalisons très tôt que les histoires bibliques vont prendre les devants sur tout autre chose. Les érudits professionnels préfèrent parler des histoires de la bible comme étant des narrations puisque le mot " histoire " peut faire penser à quelque chose qui n'est pas vraie, comme un conte de fée ou un mythe et la bible n'appartient certainement pas à cette catégorie.

Nous présentons ici une autre raison pour laquelle nous disons approcher la bible avec le désir de l'étudier. Le livre même admet qu'il contient " des sujets difficiles à comprendre " (2Pi 3 :16). Proverbe 25 :2 déclare : " La gloire de Dieu, c'est de tenir certaines choses cachées, la gloire du roi, c'est de s'enquérir soigneusement des choses ". De la même manière, les quatre Évangiles ont été décrits comme un courant d'eau vive assez profond pour noyer un éléphant mais à la fois, assez sécuritaire pour qu'un moucheron puisse le traverser à la nage. Tout cela veut dire ceci : Lorsque nous voulons étudier la bible, à quelle profondeur désirons-nous nous rendre? Cependant la bible nous encourage à en découvrir " la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur " (Éphésien 3 :18).

Des mots puissants

L'auteur et théologien James Packer a déclaré : Celui qui ne parvient pas à lire la bible se retrouve dans une position désavantageuse. La lecture de la bible et la médication s'y rapportant sont perçues surtout comme signe de grâce. Non seulement l'Écriture est la source de connaissance au sujet de Dieu, du Christ et du salut mais elle présente cette connaissance d'une manière remarquablement vivante, puissante et évocatrice... Par-dessus tout, la relation de Dieu avec l'homme à laquelle elle se réfère est la réalité la plus capitale que l'on puisse expérimenter. La puissance de la bible agit dans la vie de ses lecteurs comme une énergie qui jaillit à partir des différents sujets traités et son inspiration divine unique est renversante (God has spoken, p. 13).

Henry Van Dyke a exprimé ce même point de vue d'une façon très élégante : ayant vu le jour en Orient et en ayant revêtu (Ancien et Proche Orient) la forme et l'image, la bible a foulé les chemins du monde entier avec des empreintes familières, elle s'est introduite d'un pays à l'autre pour se retrouver à l'aise en quelque lieu que ce soit. Elle a appris à parler des centaines de langues pour rejoindre le coeur de l'homme. Les enfants écoutent ses histoires avec étonnement et émerveillement et les hommes sages y puisent des paraboles de vie. Le méchant et l'orgueilleux tremblent devant ses avertissements mais pour ceux qui sont blessés et qui se repentent, elle a la voix tendre d'une mère. Aucun homme ne peut se qualifier de pauvre ou d'abattu lorsqu'il possède ce trésor en main propre. (Halley's Bible handbook, p. 19)

Un livre de vie

Cependant, le fait que le courant de narration prioritaire dans les écritures est interrompu par tant d'autres formes littéraires, par exemple - " les Confession de Jérémie " (Jérémie 17 : 14-18) ou " les Méditations de l'Enseignant "(Écclésiaste 1 :1) - ce fait nous pousse à garder à l'esprit le mandat clair et primordial de la bible : nous montrer le chemin de la vie. La clé de l'architecture spirituelle de la bible consiste en une formule bien connue décrite dans Jean 3 :16 " Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son unique Fils pour que quiconque croit en Lui ne meurt pas mais qu'il ait la vie éternelle " Comme nous l'avons vu, ce message de la vie éternelle qui est disponible en Jésus-Christ et par Lui, est le cœur spirituel et le centre des documents bibliques. Même la large étendue des structures littéraires de la bible elle-même met le focus sur cette communication centrale et fondamentale et souligne l'unité remarquable du livre au sein d'une si grande diversité. Les Écritures canoniques sont un véritable livre de Vie, nous montrant Dieu en relation avec les crises humaines les plus dramatiques (les naissances, les maladies, les décès, les histoires d'amour, les défaites, les guerres, les chutes, les risques, les désastres, les échecs, les victoires), les émotions humaines les plus élémentaires (la joie, la peine, l'amour, la haine, l'espoir, la peur, la douleur, la colère, la honte, le respect) et les relations humaines les plus importantes (avec les parents, les époux, les enfants, les amis, les voisins, les autorités civiles, les ennemis, les croyants) ...Les écritures sont magnifiques (Packer, p 13). " La bible n'est pas simplement un livre, a déclaré Napoléon Bonaparte, mais une Créature vivante avec un pouvoir qui conquiert tout ce qui l'oppose " Il en a beaucoup plus parlé qu'il ne l'a expérimenté lui-même.

Le Dieu qui se soucie de nous.

Dans Jean 3 :16, le mot éternel a pour but de diriger les êtres humains vers l'espoir d'une éventuelle communion éternelle avec Dieu. Celle-ci sera un pur délice pour nous ses créatures, dans la vie nouvelle qui nous attend et rendu possible par Jésus-Christ ( Le New International Commentary, John, p. 227). La communion de l'humanité avec son Créateur, brisée par le péché de l'homme (comme décrit dans Genèse 3) est à ce moment rétablie dans toute sa force au moyen de l'œuvre expiatoire et de réconciliation de Jésus-Christ. Donc, malgré les 1500 ans d'histoire qui ont séparé la rédaction de Moïse sur le Sinaï et de Jean sur l'Île de Patmos, la bible n'est incroyablement qu'une seule et même histoire. La dernière partie du dernier livre se lit de la même manière qu'elle a débuté, dès la première partie du premier livre. Ainsi donc, les premiers mots du livre de Genèse " Au commencement, Dieu a créé les cieux et la terre " sont quasiment la réflexion des dernies mots de l'Apocalypse " Alors, je vis un ciel nouveau et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre avaient disparus " (Apoc 21 : 1). Jésus-Christ, le pivot central de la bible entière, est l'axe principal du plan de salut. L'exposant britannique, William Barclay, a affirmé clairement ceci : être un disciple de Jésus-Christ, connaître qui Il est, ce qu'Il veut dire, signifie avoir la Vie en abondance. Quand nous marchons avec Jésus, une vitalité nouvelle nous habite, une vie en surabondance. C'est seulement quand nous vivons avec Jésus-Christ que la vie vaut la peine d'être vécue et nous commençons à vivre dans le vrai sens du mot. (Daily Study Bible : John, vol 2, p. 60) Une autre fois Jésus a répliqué aux critiques hostiles en disant : Vous étudiez avec soin les Écritures parce que vous êtes convaincus d'en obtenir la vie éternelle. Or, précisément, ce sont elles qui témoignent de moi. Mais voilà, vous ne voulez pas venir à moi pour recevoir la Vie (Jean 5 :39).

Le commentaire biblique de l'exposant explique la valeur et le mérite dans l'effort à connaître la Parole de Dieu. " Le but principal de Jésus était le salut (la santé) des brebis lequel a été décrit comme l'accès gratuit au pâturage et à la vie en abondance. Sous sa protection et par sa grâce, elles peuvent expérimenter ce que la vie peut offrir de meilleur " (vol 9, p.109)

Les plus grandes paroles jamais prononcées.

L'ardent défenseur de la bible notifiée, Bertram Ramm, a écrit d'une façon éloquente au sujet de la puissance prouvée de la bible de changer les vies humaines, de s'adresser à notre coeur aussi bien qu'à notre esprit. Statistiquement parlant, les Évangiles sont la plus grande oeuvre littéraire jamais écrite. Ils sont lus par plus de gens, cités par plus d'auteurs, traduits dans plus de langues, représentés dans plus d'œuvres d'art et ont inspiré plus de pièces musicales que tout autre livre écrit par quiconque dans quelque siècle que ce soit ou endroit quelconque. Ils sont les plus lus, les plus cités, les plus aimés, les plus crus et traduits parce qu'ils sont les plus grandes paroles jamais prononcées. Cependant, comme le dit si bien Monsieur Ramm, la grandeur des quatre Évangiles et dans un sens plus large, l'Écriture toute entière, n'est pas limitée simplement à des termes de statistique. Leur importance repose sur une spiritualité pure et lucide dans la façon de composer clairement, définitivement et avec autorité avec les plus grands problèmes qui font vibrer le cœur humain, c'est-à-dire : Qui est Dieu?, Est-ce qu'il m'aime? Que devrais-je faire pour lui plaire? Comment considère-t-il mon péché? Comment puis-je être pardonné? Ou vais-je après la mort? Comment dois-je traiter les autres? Aucune parole humaine ne peut susciter autant d'intérêt que les paroles de Jésus parce qu'aucun autre homme n'est capable de répondre à ces questions fondamentales à l'être humain comme Jésus ne l'a fait. Elles sont le genre de paroles et de réponses que l'on attend seulement de Dieu (Protestant Christian Évidences, p. 170-171)

L'unité dans la diversité

Ces témoignages à l'interne et à l'externe nous conduisent à conclure que la bible est beaucoup plus qu'une simple collection de 66 livres possédant un style littéraire grandement variable et originaire de l'ancien Proche-Orient, même si ça l'inclut aussi. Quand nous comprenons que la bible répond aux plus grandes questions de la vie malgré qu'elles aient été formulées à travers la plume de plus de 40 auteurs de différentes provenances, des hommes et des femmes qui ont vécu sur trois continents différents et qui se sont exprimés dans trois différentes langues- l'Hébreux, l'Araméen et le Grec - nous pouvons seulement conclure que c'est la main de Dieu à l'œuvre.

C'est la raison pour laquelle les écrivains de la bible se sont référés à ce document comme étant " theopneutos " c'est-à-dire " le souffle de Dieu " (2 Tim 3 :16)

Cependant, le sujet de base de la bible est simple : c'est le thème de la rédemption disponible à l'humanité par Jésus-Christ. La Parole de Dieu écrite nous dirige vers la Parole de Dieu vivante, le Logos, Jésus-Christ. Comme Jésus l'a dit lui-même, beaucoup de siècles auparavant : " Je suis la porte; celui qui entre par moi sera sauvé. Il entrera et sortira et trouvera des pâturages " (Jean 10 :9)

La bible est ce pâturage, une source de vie éternelle, divinement préparée pour ceux qui la veulent. Profitons-en au maximum!!
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Jeu 17 Oct 2019 - 11:04
RÉPONDRE AU SAINT-ESPRIT

Quel est le but de la vie chrétienne? C'est de devenir comme Jésus-Christ. Robert Mulholland le définit comme suit : " ...être conforme à l'image du Christ pour l'amour des autres. " (Invitation to a journey, Inter Varsity Press, 1993). Plusieurs en sont venus à la conclusion que les chrétiens doivent être conformes à la mesure de Jésus-Christ, mais peu ont dit clairement que notre but est d'aimer les autres. Jésus était toujours intéressé aux autres gens. Il est venu sur la terre et est devenu un être humain pour l'amour des autres. Il est venu appeler et sauver des personnes qui étaient ses ennemis, même les gens qui lui ont causé beaucoup de douleur et de souffrance. Il l'a fait pour les autres - pour nous. De la même manière, Jésus veut que nous vivions pour aider les autres, à devenir moins centrés sur eux-mêmes, plus aimants. Le plus grand commandement dans la bible est l'amour - vivre pour aider les autres pour l'amour des autres. Ceci est notre appel. Dans la dernière année, sommes-nous devenus moins intéressés à notre propre confort, à notre propre sécurité, à nos propres émotions, à nos propres droits ? Sommes-nous devenus plus intéressés à aider les autres, à leur confort, à leurs droits, à leurs émotions? Laissons-nous Jésus-Christ vivre en nous, changer nos cœurs de telle sorte que nous devenons d'avantage comme lui? Peut-être que vous savez si vous avez vraiment grandi spirituellement durant cette dernière année. J'espère de tout cœur qu'il en soit ainsi. De toute façon, peu importe qu'il en soit comme tel ou que vous ne le sachiez pas, je suggère un plan en quatre points pour une telle croissance spirituelle :

1) Priez.

Améliorez votre relation avec Dieu en mettant de côté du temps pour lui, du temps pour discuter la vie avec lui. Exprimer vos pensées et vos émotions. Apportez-lui vos demandes. Remerciez-le et louez-le pour sa grandeur.

2) Questionnez-le

Quand la vie ne vous semble pas avoir du sens : présentez-lui vos doléances quand vous êtes perturbés. Adorez-le. Aimez-le de tout votre cœur, de tout votre âme, de toute votre esprit, de toutes vos forces. Confessez-lui vos péchés, rechercher son pardon, réjouissez-vous dans sa grâce. D'une façon consciencieuse, impliquez-le dans tous les aspects de votre vie comme un enfant avec son père, comme une fiancée avec son fiancé, bâtissez une solide relation.

3) Étudiez Sa Parole

Comme faisant partie intégrante de la relation, laissez Dieu vous parler. Cela prend du temps, aussi bloquez du temps afin que Dieu puisse entrer dans votre vie. Ne laissez pas les soucis de cette vie étouffer la parole et rendre votre vie infructueuse. N'endurcissez pas votre cœur comme le mentionne l'épître aux Hébreux, mais soyez attentifs. Fixez vos pensées sur Jésus. Soyez diligents et faites des progrès vers la maturité.

Avez-vous déjà lu les Écritures pour un temps et vous apercevoir par la suite que vous avez oublié ce que vous avez lu? La solution est de penser à ce que vous lisez, nous devons ralentir le rythme, nous avons besoin de donner plus de temps à Dieu. Nous avons besoin de méditer sur ce que nous avons lu; nous avons besoin de prier à ce sujet. Pendant que nous faisons cela, notre étude de la parole de Dieu se fusionne dans notre vie de prière pour une plus grande efficacité.

Mais la clé la plus importante de toutes est tout simplement d'y passer du temps. Si vous aimez Dieu, passez plus de temps avec lui dans votre vie, c'est la façon que nous pouvons grandir plus efficacement dans l'année a venir.

Rassemblez-vous ensembles. Nous ne grandissons pas lorsque nous sommes isolés les uns des autres. Non seulement grandissons-nous pour l'amour des autres, nous grandissons quand nous sommes en communauté les uns avec les autres. Encourageons-nous les uns les autres comme l'épître aux Hébreux nous exhorte. Considérons la façon que nous pouvons nous exciter les uns les autres aux bonnes oeuvres. N'abandonnez pas vos assemblées mais encouragez-vous les uns les autres.

Aidez-vous les uns les autres. Utilisez les bénédictions que Dieu vous a données pour vous entraider. Non seulement cela contribuera à aider les autres mais cela vous aidera à grandir spirituellement. Jésus notre modèle, nous a laissé un exemple de communauté très unie. L'église primitive nous a laissé un exemple de fraternisation constante et de service mutuel.

4) Adorez-Le.

Le plus grand commandement et notre plus grand besoin sont de rendre un culte à Dieu, de tomber à ses pieds dans une soumission complète, prêt à faire tout ce qu'Il veut. Nous l'adorons pour tout ce qu'Il est. Nous proclamons sa grandeur qui s'élève au-dessus de tout. Mieux nous réalisons sa grandeur et notre faiblesse et mieux nous dépendrons de Lui pour notre croissance. Sans Dieu, la vie n'a pas de signification. Sans Dieu, la bonté n'est qu'une idée arbitraire. Mais nous ne sommes pas sans Dieu. Il est avec nous et nous sommes ses enfants, destinés à vivre pour toujours avec Lui. Louez-Le, louez Jésus qui nous a rendu la vie éternelle possible.

Adorer, fraterniser, étudier, prier, nous avons besoin d'accomplir ces quatre points non seulement pour notre bénéfice mais pour l'amour des autres.

Michael Morrison.
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Jeu 17 Oct 2019 - 11:05
Pas d'échappatoire

Tammy Tkach

Une ancienne publicité télévisée pour des sels de bains montre une femme submergée par le stress d'une journée, faisant face aux embouteillages, aux factures à payer et à la lessive. Elle soupire en disant " Emporte moi Calgon ! " La scène est ensuite changée illustrant la même femme en pleine relaxation dans la baignoire, toute souriante et heureuse, alors que les enfants font du bruit dans la pièce à côté.

Ne serait ce pas formidable si nous pouvions nous laver de nos problèmes, en vidangeant l'eau de la baignoire ? Malheureusement, nos épreuves et nos problèmes ne peuvent être lavés comme une simple peau salie. Nous y sommes embourbés.

Mère Teresa a dit que sa vie n'était pas " pavée de roses " Nous pouvons tous confirmer cette citation, même si j'ai essayé de faire ma part en plantant autant de rosiers possibles dans mon parterre !

Le doute; les désillusions et le chagrin sont notre lot à tous. Nous y sommes touchés dès notre tendre enfance pour se poursuivre jusqu'à l'âge d'or Nous apprenons à faire face aux doutes, aux déceptions et aux chagrins pour pouvoir survivre.

Mais pourquoi certains semblent pouvoir affronter ces évènements inévitables mieux que d'autres ? La différence est évidemment la foi. Les expériences terribles demeurent, mais la foi se tient à la frontière de la souffrance.

Souffrez-vous d'avoir perdu un emploi et de devoir affronter les difficultés qui s'y rattachent ? Oui, mais la foi nous assure que Dieu pourvoie à nos besoins (Mathieu 6 :25). Souffrons-nous de perdre un bien aimé ? Évidemment, mais la foi nous assure de revoir cette personne à nouveau, avec un nouveau corps (1 Corinthiens 15 :42).

Existe-t-il une épreuve ou un problème difficile ? Non, mais la foi nous donne la conviction que Jésus ne nous abandonnera jamais, quelques soient les difficultés auxquelles nous faisons face dans cette vie. (Hébreux 13 :5). Il se réjouit de porter nos fardeaux (Mat 11 :28). Il demeure toujours avec ceux qui lui font confiance (Psaume 37 :28) et il protège ceux qui lui sont fidèles. Psaume 97 :10).

La foi ne fera pas disparaître nos problèmes. Et la souffrance sera toujours présente. Mais connaissant et faisant confiance à celui qui donna sa propre vie pour nous, lui qui supporta beaucoup plus de souffrances que nous ne pourrions imaginer être capable de supporter nous-mêmes.

Prenez donc ce bon bain chaud, moussant. Mettez une bougie parfumée, mangez un chocolat et ouvrez un bon livre. Lorsque vous émergerez de votre baignoire, les problèmes seront toujours présents, mais Jésus lui aussi le sera. Il ne nous emportera pas, comme dans la réclame Calgon, mais il ne disparaîtra pas non plus avec l'eau de la baignoire. Il sera toujours là.


Lumière du Nord

Articles tirés de la revue Plain Truth et du Site Internet du Siège social de l'Église

[ltr]http://www.wcg.org[/ltr]

Supervision : Roger Labelle

Traduction :  Jack & Betty Brunet (Martinique), Hubert Dubé, Jeanne Messier, Jacques & Monique Quintal,

Richard & Marie-Line Rochette, Claude & Monique Rochon,

Montage : Jacques Quintal

Correction : Diane Auger, Denis et Thérèse Cayer, Normand Hamel, Bryan et Francine Lauzon, François Roy.

Pour diffusion dans toutes les congrégations du Québec.

Publication de l'Église Universelle de Dieu :copyright: 2003

[ltr]http://www.eudmtl.org[/ltr]

Le site francophone de l'Église Universelle de Dieu de Montréal
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Jeu 17 Oct 2019 - 11:05
Une raison d'espérer

par Joseph Tkach pasteur général de l'Église Universelle de Dieu.


L'Ancien Testament est une histoire d'espoirs irréalisés. Elle commence par révéler que les êtres humains ont été créés à l'image de Dieu, mais que, peu de temps après, ils ont péché et ont été expulsés du paradis terrestre. Toutefois, ce jugement était accompagné d'une promesse : Dieu a dit à Satan que l'un des descendants d'Ève lui écraserait la tête (Genèse 3.15), et qu'il viendrait un libérateur.


Ève a probablement espéré que son premier-né serait la solution au problème du péché, mais Caïn faisait aussi partie du problème. Le péché n'a fait qu'empirer. Il y a bien eu un salut partiel au temps de Noé, mais le péché a continué à régner. Puis, il y a eu le péché de Canaan, et ensuite celui de Babel. L'humanité n'a pas cessé d'éprouver des problèmes, espérant en quelque chose de meilleur, mais sans jamais pouvoir l'obtenir.

Quelques promesses importantes ont été données à Abraham, mais il est mort avant de toutes les recevoir. Il a eu un enfant, mais aucun pays ; de plus, il n'était pas encore une bénédiction pour toutes les nations. Cependant, la promesse demeurait. Elle a été donnée une autre fois à Isaac, et plus tard à Jacob.

Jacob et sa famille sont allés en Égypte et ont formé une grande nation, mais les Israélites ont été faits esclaves. Dieu demeurait cependant fidèle à sa promesse. Par des miracles spectaculaires, il les a fait sortir d'Égypte.

Malgré cela, la nation d'Israël était loin de répondre à la promesse de Dieu. Les miracles ni la loi n'ont aidé de quelque façon. Les Israélites ont continué à pécher, à tomber, à douter, et à errer pendant quarante ans. Mais Dieu est fidèle à sa promesse : il les a conduits dans le pays de Canaan et, par de nombreux miracles, il leur a donné le pays.

Pourtant l'accomplissement de cette promesse n'a pas réglé leurs problèmes. Ils étaient toujours le même peuple pécheur, et le livre des Juges rapporte quelques-uns des péchés les plus odieux qui soient. Comment cette nation perturbée pouvait-elle devenir une bénédiction pour les Gentils ? Ils continuaient à pécher, tombant dans l'idolâtrie à plusieurs reprises. Dieu a finalement laissé les tribus du Nord être emmenées captives par les Assyriens. Nous pourrions croire que cet exil aurait amené le peuple juif à la repentance, mais il n'en est rien. Le reste du peuple a échoué maintes fois, et Dieu l'a laissé se faire emmener en captivité aussi.

Où était donc la promesse de Dieu ? Le peuple était retourné au point de départ où Abraham avait commencé. Mais où était la promesse ? Elle était en Dieu qui ne peut mentir. Il remplirait sa promesse peu importe combien le peuple aurait échoué à lui obéir.

Dieu a ensuite laissé le peuple juif demeurer en Babylone pendant 70 ans. Après cette période, un petit pourcentage d'entre les Israélites sont retournés à Jérusalem, et la nation juive est devenue l'ombre de ce qu'elle était. Elle a goûté à la liberté, et plus tard au règne de Rome. Leurs conditions n'étaient guère meilleures dans la terre promise qu'elles ne l'avaient été en Égypte ou en Babylone. Et le peuple se plaignait : "Où est la terre que Dieu a donnée à Abraham ? Comment serons-nous une lumière pour les Gentils ? Comment les promesses faites à David se réaliseront-elles si nous ne pouvons même pas nous gouverner nous-mêmes ?"

Les espoirs du peuple étaient irréalisés. Certains ont perdu espoir, d'autres se sont joints à un mouvement de résistance clandestin, et d'autres encore ont essayé d'être plus religieux, plus dignes de la bénédiction de Dieu. Tous et chacun espéraient que Dieu interviendrait.

Une lueur d'espoir

Dieu est venu de la plus petite manière possible : en un embryon dans le sein d'une vierge. Voyez, je vais vous donner un signe, a-t-il dit par le prophète Ésaïe. Une vierge sera enceinte et donnera naissance à un enfant, et son nom sera Emmanuel, ce qui signifie " Dieu avec nous ". Mais il a d'abord été appelé Yeshua, ce qui signifie Dieu nous sauvera.

Dieu a commencé à remplir sa promesse par un enfant conçu hors des liens du mariage. Il existait certaines flétrissures sociales rattachées à ce genre de chose ; même 30 ans plus tard, les chefs religieux ont fait des commentaires sarcastiques sur l'origine de Jésus (Jean 8.41). Qui croirait l'histoire de Marie à propos d'anges et d'une conception surnaturelle ?

Dieu a commencé à répondre aux espoirs de son peuple d'une manière qu'ils n'ont pas reconnue. Personne n'aurait songé que l'enfant "illégitime" était la réponse aux espoirs de la nation. Un enfant ne peut rien faire, ne peut enseigner, aider, ni sauver personne. Mais un enfant a un potentiel.

Les anges ont dit aux bergers qu'un Sauveur était né à Bethléem (Luc 2.11). Il était un Sauveur, mais il ne pouvait sauver personne à ce moment-là. Il avait même besoin d'être sauvé, car ses parents ont dû fuir pour le protéger de la main d'Hérode, le roi des Juifs.

Pourtant Dieu a appelé cet enfant sans défense un Sauveur, sachant ce qu'il accomplirait dans l'avenir. En lui reposaient tous les espoirs d'Israël. Il était la lumière des Gentils, la bénédiction de toutes les nations, le fils de David qui régnerait sur le monde, le descendant d'Ève qui écraserait l'ennemi de toute l'humanité. Mais il n'était qu'un enfant, né dans une étable, en danger de mort. Pourtant, sa naissance a tout changé.

Au moment où Jésus est né, il n'y a pas eu un flot soudain de Gentils venus à Jérusalem pour y être enseignés. Il n'y a eu aucun signe de puissance politique ou économique, aucun signe, sauf celui d'une vierge qui est devenue enceinte et qui a enfanté, un signe que personne ne croirait.

Mais Dieu est venu à nous parce qu'il est fidèle à ses promesses et qu'il est le fondement de tous nos espoirs. L'histoire d'Israël montre à maintes reprises que notre voie n'est pas la bonne. Nous ne pouvons réaliser les buts de Dieu par des efforts humains. Dieu ne fait pas les choses à notre façon, mais à sa façon parce qu'il sait ce qui convient le mieux. Notre façon conduit toujours au désastre. Nous pensons en fonction de lois, de pays, de rois, et de royaumes de ce monde, mais Dieu pense en fonction de petits commencements, de force spirituelle plutôt que physique, de victoire dans la faiblesse plutôt que dans la puissance.

Quand Dieu nous a donné Jésus, il a rempli ses promesses et accompli tout ce qu'il avait prédit. Mais les gens n'ont pas vu immédiatement la réalisation des promesses ; tout ce qu'ils ont vu était un enfant. La plupart des gens n'y ont pas cru, et même ceux qui y ont cru ne pouvaient qu'espérer.

Réalisation

Nous savons maintenant que Jésus a grandi pour donner sa vie en rançon pour nos péchés, pour nous accorder le pardon, être une lumière aux Gentils, vaincre le diable et la mort elle-même par sa mort et sa résurrection. Nous pouvons constater comment Jésus est la réalisation des promesses de Dieu. Nous pouvons voir tellement plus clairement que les Juifs ne pouvaient le faire, il y a 2000 ans, mais nous ne voyons toujours pas toutes les promesses qui doivent se réaliser. Nous ne voyons pas encore Satan enchaîné où il ne pourra plus tromper les nations. Nous ne voyons pas encore toutes les nations venir à la connaissance de Dieu. Nous ne voyons toujours pas la fin des pleurs et des larmes, de la mort et de la souffrance. Nous aspirons toujours à la réalisation finale, mais en Jésus, nous avons espoir et assurance.

Nous avons une promesse, une promesse garantie par Dieu, ratifiée par son Fils, scellée par le Saint-Esprit. Nous croyons que toutes les autres choses promises se réaliseront, que Christ complétera l'œuvre qu'il a commencée. Notre espoir commence à porter du fruit, et nous pouvons avoir confiance que toutes les promesses seront accomplies pas nécessairement comme nous l'imaginerions, mais comme Dieu l'a planifié.

Dieu les réalisera, tel que promis, par son Fils, Jésus-Christ. Nous ne pouvons peut-être pas le voir de nos yeux maintenant, mais Dieu a déjà agi, et il agit même maintenant dans les coulisses pour accomplir sa volonté. Tout comme dans l'enfant Jésus nous avions un espoir et une promesse de salut, de même dans le Jésus ressuscité nous avons maintenant un espoir et une promesse d'achèvement du salut. C'est vrai pour la croissance du royaume de Dieu, et c'est aussi vrai pour l'œuvre de l'Église, et pour chacune de nos vies.

Espoir pour nous-mêmes

Dès qu'une personne vient à la foi en Christ, Dieu commence une œuvre en elle. Jésus a dit que nous devions tous naître de nouveau, et lorsque nous croyons en lui, le Saint-Esprit nous enveloppe et engendre en nous une nouvelle vie. Tout comme Jésus l'a promis, il vient demeurer en nous.

Quelqu'un a dit : "Même si Jésus pouvait naître mille fois, cela ne me servirait à rien à moins qu'il naisse en moi." L'espoir que Jésus donne au monde nous est inutile à moins que nous l'acceptions comme notre espoir. Nous devons laisser Jésus vivre en nous.

Cependant, nous n'avons pas encore la réalisation complète de toutes les promesses que Dieu a faites. Nous n'avons pas encore toute la vie et la bonté qu'il offre, mais nous avons l'espoir, un acompte, et une promesse de meilleures choses à venir. Ce que nous avons maintenant n'est rien comparé à la gloire que Dieu nous donnera plus tard.

Nous pourrions nous regarder et penser : Je ne vois pas grand-chose ici. Je ne suis pas tellement meilleur qu'il y a vingt ans. Je me débats toujours contre le péché, le doute et la culpabilité. Je suis encore égoïste et entêté. Je ne réussis pas tellement mieux à être une personne qui plaît à Dieu que ne réussissait l'ancien Israël. Il semble que je n'ai fait aucun progrès.

La solution est de se rappeler Jésus. Notre commencement spirituel peut ne pas sembler bon pour quoique ce soit maintenant, mais il l'est parce que Dieu l'a dit. Ce que nous avons en nous n'est qu'un acompte, un commencement, et une garantie de Dieu lui-même. Le Saint-Esprit en nous est un acompte de la gloire encore à venir.

L'évangile de Luc dit que les anges ont chanté à la naissance de Jésus. C'était un moment de triomphe, même si les êtres humains ne pouvaient le percevoir ainsi. Les anges savaient que la victoire était certaine parce que Dieu le leur avait dit.

Jésus nous dit que les anges se réjouissent quand un pécheur se repent. Il y a des louanges pour chaque personne qui vient à la foi en Christ parce qu'un enfant spirituel est né. Cet enfant peut ne pas exceller, beaucoup lutter, mais c'est un enfant de Dieu, et Dieu verra à ce que son œuvre s'accomplisse en lui. Il prendra soin de nous. Même si notre vie spirituelle n'est pas parfaite, Dieu continuera à travailler en nous jusqu'à ce que son œuvre soit accomplie.

Tout comme il y a un espoir extraordinaire dans l'enfant Jésus, il y a un espoir extraordinaire dans le chrétien né de nouveau. Peu importe depuis combien de temps vous êtes chrétien, vous pouvez espérer de grandes choses parce que Dieu a investi en vous, et qu'il n'abandonnera pas l'œuvre qu'il a commencée.
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Jeu 17 Oct 2019 - 11:05
Guerre et paix

par Gary Moore directeur national canadien de l'Église Universelle de Dieu

Église Universelle de Dieu - Page 4 67zq

Non, l'article qui suit n'est pas un sommaire du roman épique écrit par l'auteur russe Leo Tolstoy - cela ne pourrait jamais se faire sur une seule page ! Cependant, Tolstoy a choisi un excellent titre que j'ai décidé d'emprunter. La réalité de la guerre et de la race humaine qui a désespérément soif de paix peut résumer l'histoire des pays et des peuples du monde.

Le présent numéro de Northern Light englobe à la fois les mois de novembre et de décembre, et couvre ainsi la fête du Jour du souvenir et celle de Noël. Pendant la première fête, nous nous rappelons ceux qui sont morts au combat dans les diverses guerres auxquelles les États-Unis (et d'autres pays, en réalité) ont participé. Pendant la deuxième fête, nous nous rappelons la naissance du Prince de la paix, et nous nous souvenons de son plan et de son but d'apporter la paix et la réconciliation à la race humaine.
 

Comme chrétiens, nous reconnaissons le rôle que joue le gouvernement à protéger ses citoyens (Romains 13.1-7). Cette protection a été rendue nécessaire parce que le monde a été teinté par la rébellion contre Dieu. Toutefois, tous les êtres humains sains d'esprit cherchent à vivre en paix et à élever leurs enfants en toute sécurité.

Jésus est venu pour créer des conditions de paix entre Dieu et ceux qui veulent accepter son pardon et la réconciliation avec lui (Jean 14.27). La séparation entre les gens et Dieu a été anéantie par Jésus-Christ. Nous avons maintenant la possibilité incomparable d'entrer dans la présence de Dieu en vertu du statut élevé et prestigieux de fils et de filles qui nous a été donné par la grâce de Dieu (Galates 3.26-29).

Malheureusement, bien que nous ayons la paix avec Dieu, nous n'expérimentons pas nécessairement la paix avec le monde qui nous entoure. En fait, Jésus a dit à ses disciples qu'ils auraient des tribulations dans le monde (Jean 16.33). Toutefois, Jésus a vaincu toutes les forces du mal lancées contre lui. À son retour, il terminera l'œuvre de réconciliation de toutes choses avec lui-même, et soumettra à Dieu une création complètement réconciliée (1 Corinthiens 15.22-28).

Heureusement, ceux qui acceptent Christ ont maintenant la possibilité d'expérimenter la paix avec les autres, surtout avec les autres croyants. Nous avons été créés pour vivre en communauté les uns avec les autres. La communauté chrétienne existe pour montrer au monde un modèle des caractéristiques clés du royaume de Dieu (Jean 13.34,35). Cependant, les chrétiens sont toujours des êtres humains et, tout comme nous le voyons décrit dans les récits du Nouveau Testament, des conflits peuvent surgir entre les croyants.

Mais Dieu nous offre la possibilité de nous pardonner les uns aux autres, de nous réconcilier, et d'abandonner le désir humain de vengeance. Le geste de partager le pain et le vin durant le repas du Seigneur nous rappelle que nous avons reçu l'abondante grâce de Dieu, et que nous devons la partager aux autres membres du corps de Christ. (Matthieu 5.23,24 ; 1 Corinthiens 11.17-28).

Nous pouvons imaginer le Jour du souvenir et la fête de Noël comme deux appuis livres de l'histoire humaine. Au Jour du souvenir, nous réfléchissons aux sacrifices et à la souffrance qui sont endurés à notre époque, accompagnés de son manque tragique de paix continue. À Noël, nous célébrons la venue de celui qui peut nous donner une paix personnelle aujourd'hui, une paix entre ceux qui veulent l'accepter maintenant, et qui promet aussi d'apporter cette paix à toute l'humanité au moment approprié.

Quand nous écoutons les nouvelles, nous sommes confrontés à un monde qui manque tout à fait de paix. Les guerres et les rumeurs de guerre caractérisent notre monde, et semblent malheureusement la " norme ". Cependant, en Christ, nous avons l'espérance d'un âge très différent à venir.

Ce sera un âge merveilleux de paix et de joie. Ce n'est pas un rêve à la Camelot d'un espoir utopique qui est fantaisiste et irrésistible mais irréalisable, mais c'est une promesse de Dieu qui durera toute l'éternité (Apocalypse 21.1-4).

Ce n'est qu'une question de temps.
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Jeu 17 Oct 2019 - 11:06
Apprendre à ressembler à Christ : partie 1

Notre relation avec Dieu

par Michael Morrison

Des Écritures déclarent que Dieu nous a créés " à son image ", et que cette image se voit le plus clairement en Jésus-Christ. Il est l'image du Dieu invisible, et Dieu est engagé dans le processus de nous conformer davantage à la ressemblance de Jésus-Christ (Colossiens 1.15 ; 2 Corinthiens 3.18). Nous ne serons jamais exactement comme Jésus (il existait même avant le commencement des temps comme Dieu, ce que nous ne pourrons jamais faire !), mais Dieu nous offre quelque chose qui s'en approche le plus possible : ressembler à Jésus.

Toutefois, nous ne pouvons pas ressembler à Jésus par nous-mêmes ; c'est l'œuvre de Dieu en nous. Mais comment s'y prend-il ? Dans le présent numéro, nous examinerons la façon dont s'amorce cette transformation : dans notre relation avec Dieu.

Un amour inégalé

Dieu nous offre une relation si étroite qu'il nous appelle ses amis, sa famille, et même sa fiancée. Il se sert de ces figures de rhétorique pour décrire à quel point il nous aime. Jésus a dit à ses disciples :

" Je ne vous appelle plus serviteurs [...] Je vous appelle mes amis " (Jean 15.15). Nous pouvons être comme Abraham : " l'ami de Dieu " (Jacques 2.23).

Nous sommes aussi appelés les enfants de Dieu, et " [Jésus] n'a pas honte de [nous] appelés ses frères " (Hébreux 2.11). " Voyez combien le Père nous a aimés pour que nous puissions être appelés enfants de Dieu - et nous le sommes ! " (1 Jean 3.1). Peut-être que notre ressemblance n'est pas évidente en ce moment, mais elle le sera au retour de Christ. " Lorsque le Christ paraîtra, nous serons semblables à lui (verset 2).

Dieu nous appelle ses enfants, nous lègue un héritage éternel, nous invite dans sa cour royale aussi souvent que nous le désirons, et nous aime d'un amour qui ne manquera jamais. " L'Esprit Saint lui-même et notre esprit nous témoignent ensemble que nous sommes enfants de Dieu. Et puisque nous sommes enfants, nous sommes héritiers ; héritiers de Dieu, et donc cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour avoir part à sa gloire " (Romains 8.16,17).

Dieu nous aime et accepte la responsabilité de pourvoir à nos besoins, de nous protéger, et de nous aider à croître vers la maturité. Et à la fin, nous obtiendrons un fabuleux héritage du Papa le plus riche de l'univers!

Paul a utilisé l'analogie du mariage lorsqu'il a écrit que Dieu nous " a fiancés à un seul époux pour [nous] présenter au Christ comme une jeune fille pure " (2 Corinthiens 11.2).

Le livre d'Apocalypse utilise une figure de rhétorique similaire lorsqu'il parle des " noces de l'Agneau " à venir, quand (l'Agneau) et son peuple (la fiancée) seront unis pour toujours (Apocalypse 19.7 ; Jean 1.29).

Que pouvons-nous dire de plus au sujet de l'amour de Jésus pour nous ? Il a dit : " Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis " (Jean 15.13). " Alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous " (Romains 5.8).

En Jésus, Dieu nous a montré combien il nous aime. Il l'a fait alors que nous étions pécheurs ; il n'y a donc rien que nous puissions faire qui nous priverait de son amour. Il nous aime même quand nous péchons ; nous pouvons donc être assurés de son amour constant. Et s'il nous a aimés lorsque nous étions pécheurs, nous pouvons être certains qu'il achèvera notre salut (verset 10). Son amour ne manquera jamais ; c'est le solide fondement de notre relation avec Dieu.

Tout comme Jésus

Nous devons ressembler à Jésus, et Jésus nous a donné un exemple. C'est en examinant sa vie que nous pouvons en apprendre davantage au sujet de notre relation avec Dieu le Père.

Pour certains, le " père " (ou le " parent ") rappelle des souvenirs négatifs. Mais quand Dieu se révèle comme un Père, il ne veut pas que nous ressentions la peur ou le ressentiment. Au lieu, il veut nous rappeler comment il nous protège, pourvoit à nos besoins, et nous rassure de son amour.

Les parents humains doivent certes démontrer ces qualités, mais aucun n'atteint cet idéal, et certains sont même méchants. Mais Dieu le Père est parfait, et nous devrions laisser la Bible nous le décrire. Il ne faut pas nous en faire une idée d'après nos expériences avec nos parents imparfaits, mais nous imaginer le meilleur père possible, et croire fermement que Dieu est encore mieux que cette image.

Jésus était certain que le Père l'aimait (Jean 3.35 ; 5.20). Il croyait également que Dieu, comme un Père parfait, pourvoirait à ses besoins. Ne vous inquiétez pas de votre vie, ni de la nourriture, ni du vêtement, a-t-il dit à ses disciples. Dieu prend soin des oiseaux et des fleurs ; il prendra soin de vous aussi (Matthieu 6.28-34). Jésus dépendait de son Père et avait confiance en lui. Il priait non par formalité, mais parce qu'il avait besoin de l'aide de Dieu ; et nous aussi en avons besoin.

Jésus respectait le Père, l'honorait, lui était loyal et lui obéissait. Peu de temps avant d'être crucifié, Jésus a prié pour échapper à ce qui l'attendait : " Ô Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe ! " mais il a aussi ajouté : " Toutefois, que ta volonté soit faite, et non la mienne " (Luc 22.42). Jésus avait confiance que son Père prendrait soin de lui, même après sa mort.

Dieu est aussi un Père pour nous. Il nous aime, pourvoit à nos besoins, et prend soin de nous. De toute évidence, il y a des moments dans notre vie où nous ne comprenons pas pourquoi Dieu permet que nous souffrions, mais, même dans les épreuves, Dieu nous demande de lui faire confiance. En envoyant Jésus mourir et être ressuscité pour nous, il nous a déjà montré qu'il était digne de confiance.

Étant donné que nous ne sommes pas parfaitement sages, nous ne pouvons nous attendre à tout comprendre. Ne pas comprendre toutes nos souffrances ne devrait pas trop nous surprendre, même si nous aimerions qu'il en soit autrement. Mais les comprendre ne les fait pas disparaître pour autant. Jésus savait pourquoi il devait souffrir et mourir, mais il a dû passer quand même par la souffrance et la mort.

Si Dieu a permis que Jésus souffre, soyons assurés que la souffrance est présente pour une raison quelconque, une partie nécessaire du plan de Dieu, et que Jésus comprend l'épreuve que nous traversons. Si Dieu nous aime tant qu'il a envoyé son Fils mourir pour nous, nous pouvons être certains qu'il ne cessera pas de nous aimer maintenant.

Mais avons-nous le choix ? Les chrétiens aussi bien que les non-croyants vivent des épreuves. Il ne s'agit pas de choisir de souffrir ou non, mais de faire confiance à Dieu. Nous devons ressembler à Jésus.

Amour et loyauté

Dieu veut que nous l'aimions de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée, et de toute notre énergie (Marc 12.30). Il nous aime et nous a donné la vie. C'est pourquoi nous devons l'aimer et lui être reconnaissants pour les bonnes choses qu'il nous donne. Il est loyal envers nous, et nous devons lui être loyaux aussi. Nous devons dépendre de lui, plutôt que de l'argent, du gouvernement, ou de toute autre autorité non fiable.

Pourquoi Dieu désire-t-il notre loyauté ? Non pour son propre bénéfice, car il n'a nullement besoin de nous. Au lieu, il veut notre loyauté pour notre bénéfice. Dieu désire ce qu'il y a de meilleur pour nous, et il sait que, si nous lui sommes déloyaux, nous serons blessés. Si nous mettons notre confiance en quelque chose qui n'est pas fiable, nous souffrirons, et Dieu ne veut pas cela pour nous.

Dieu nous dit de ne pas tuer, voler, ou commettre l'adultère. Ces commandements ne sont pas des règles arbitraires mais des instructions pour éviter de possibles problèmes douloureux. En effet, Dieu nous dit de ne pas jouer avec le poison, non pas pour restreindre notre liberté, mais pour que nous évitions le danger. Nous pouvons soit lui faire confiance, soit prendre les choses dans nos propres mains et souffrir. Dieu sait ce qui nous convient le mieux, et il nous aime suffisamment pour nous communiquer ce que nous devrions éviter. Si nous désobéissons, Dieu nous aimera toujours, mais nous souffrirons les conséquences de notre désobéissance.

Quand nous prenons conscience que Dieu nous aime, nous reconnaissons que ses commandements servent à notre propre bien, et nous avons confiance qu'il connaît mieux la vie que nous. Ce n'est qu'une simple politique de sagesse que d'apprendre à faire ce qu'il dit, et une folie de lui désobéir. Obéir est une application pratique de notre confiance en Dieu, de notre loyauté.

Adoration

Notre amour et notre loyauté envers Dieu devraient être tellement grands qu'ils nous poussent à l'adorer, à le louer, à l'exalter, à vouloir lui ressembler et à lui obéir en toutes choses. Pierre écrit que nous avons été élus pour " que vous célébriez bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui vous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière " (1 Pierre 2.9).

Notre raison d'être est la louange

Dieu ne désire pas notre louange parce qu'il aime entendre des flatteries. Il nous la demande parce que nous sommes ceux qui en tirent bénéfice. Il est bon pour nous de nous rappeler la puissance, la grâce, les promesses, et la fidélité de Dieu. Plus nous connaissons Dieu, plus nous reconnaîtrons qu'il est digne de louange. Dieu nous a créés de façon telle que nous trouvions la vie plus agréable et plus satisfaisante quand nous faisons ce pour quoi il nous a créés.

Nous adorons certes Dieu à l'église, mais l'adoration est beaucoup plus que cela. Nous l'adorons durant toute la semaine quand nous prions, lui obéissons au lieu d'agir égoïstement, et en tout temps quand nous lui faisons confiance. Nous ne mettons pas notre confiance dans nos œuvres, mais nous pouvons nous en servir comme une forme d'adoration : " Ne négligez pas de pratiquer la bienfaisance et l'entraide : voilà les sacrifices auxquels Dieu prend plaisir " (Hébreux 13.16).

Notre but est de laisser Dieu nous transformer pour que nous ressemblions davantage à Christ. L'adoration est la première étape. Alors que nous reconnaissons sa puissance et sa sagesse, nous rappelons sa fidélité, nous nous abandonnons à lui pour le laisser agir à sa guise en nous. Dans l'adoration, nous imitons déjà Christ - faisant la volonté du Père, lui faisant confiance, l'honorant, et l'aimant de toutes nos forces.

Si nous voulons jouir de la vie éternelle dans la présence de Dieu, nous devons commencer à jouir de sa présence ici et maintenant. Notre transformation en des personnes qui ressemblent à Christ commence par notre relation avec Dieu. Dans notre prochain numéro, nous examinerons comment notre relation avec Dieu affecte notre relation avec les autres. Dieu nous a placés dans une famille pour que, là, nous y apprenions le plus à ressembler à Jésus.
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Jeu 17 Oct 2019 - 11:07
La Signification du Baptême

Par Joseph Tkach, Pasteur Général

Dans l'Ancien Testament, une part importante de la loi était consacrée aux cérémonies. En revanche, le Nouveau Testament n'en énumère que deux : le baptême et le repas du Seigneur ; et les règles d'observance de ces deux cérémonies ne sont pas précisées. Dans une religion où la foi est primordiale, pourquoi avoir des cérémonies, après tout ? Quel rapport ont-elles avec l'Évangile ?

En premier lieu, je pense que les deux cérémonies du baptême et du repas du Seigneur représentent l'Évangile de Jésus-Christ. Elles nous rappellent les éléments fondamentaux de notre foi. Voyons-en l'application pour le baptême.

Une image de l'Évangile

Comment le baptême représente-t-il les vérités fondamentales de l'Évangile ? Paul nous en donne la réponse ainsi : 

" Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui, par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi, nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui, par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection " (Romains   6 : 3-5).

Paul affirme que le baptême nous unit au Christ dans Sa mort, dans Son ensevelissement et dans Sa résurrection. Ces trois circonstances constituent les points fondamentaux de l'Évangile (I Corinthiens 15 : 3-4). Notre salut dépend de la mort et de la résurrection. Notre rédemption, le fait d'être lavés de nos péchés, dépend de Sa mort, et notre vie chrétienne, ainsi que notre vie éternelle dépendent de Sa vie de Ressuscité.

Le baptême symbolise la mort du vieil homme ; le vieil homme a été crucifié avec le Christ et il est mort avec Christ, et il est enterré avec Christ, lors du baptême (Romains 6 : 8 ; Galates 2 : 20 ; 6 : 14 ; Colossiens 2 : 12, 20). Ainsi le baptême représente notre identification au Christ. Notre sort est lié au Sien. Nous acceptons que Sa mort fut " pour nous ", et " pour nos péchés ".

Nous reconnaissons que nous avons péché, que nous avons une tendance à pécher, que nous sommes des pécheurs ayant besoin d'un Sauveur. Nous reconnaissons la nécessité d'être lavés, et nous admettons que cette purification nous est donnée par la mort de Jésus-Christ. Le baptême est l'une des manières par laquelle nous confessons Jésus-Christ comme notre Seigneur et notre Sauveur. 

Ressuscités avec le Christ

Le baptême représente encore beaucoup plus. Par le baptême nous sommes ressuscités avec le Christ, afin que nous ayons la vie avec Lui (Éphésiens 2 : 5- 6 ; Colossiens 2 : 12-13 ; 3 : 1). En Lui, nous vivons une nouvelle vie. Avec Lui, nous sortons de nos voies pécheresses sachant qu'Il nous conduit sur des voies de justice et d'amour.

Ce processus symbolise la repentance, et démontre le fait que nous ne pouvons pas opérer un tel changement de nous-mêmes, car il ne s'opère que par la puissance du Christ ressuscité vivant en nous. Nous nous identifions au Christ dans Sa résurrection, non seulement en vue de l'avenir mais aussi pour la vie présente. Ceci fait partie intégrante de ce grand symbolisme. Jésus n'a pas inventé la cérémonie du baptême ; celle-ci s'est développée au sein du judaïsme et elle fut pratiquée par Jean-Baptiste en tant que rite par lequel est représentée la repentance au moyen de l'eau purificatrice. Jésus perpétua cette pratique et après Sa mort et Sa résurrection, Ses disciples continuèrent à faire de même. La cérémonie du baptême souligne de manière exceptionnelle le fait que nous avons un nouveau fondement dans notre vie, ainsi qu'un nouveau fondement sur lequel nous établissons notre relation avec Dieu.

L'apôtre Paul constata que puisque nous sommes pardonnés et purifiés au moyen de la mort du Christ, le baptême représente la mort de Celui-ci, et, symboliquement, la nôtre. Paul fut aussi inspiré d'établir le lien entre la mort et la résurrection du Christ. Alors que nous sortons des eaux baptismales, nous sommes les symboles d'une nouvelle vie, une vie en Christ, puisqu'Il vit en nous.

L'apôtre Pierre écrit également que le baptême nous sauve " par la résurrection de Jésus-Christ " (I Pierre 3 : 21). Cependant, le baptême de lui-même ne peut nous sauver. Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Jésus-Christ. L'eau physique qui enlève les impuretés physiques ne peut pas nous sauver, affirme l'apôtre. Le baptême nous sauve uniquement dans le sens qu'il est " l'engagement d'une bonne conscience devant Dieu. " Il est une représentation visible de la repentance, de la foi en Christ, du pardon, d'une nouvelle vie. Ce sont ces choses qui, en fait, nous apportent le salut. 

Dans un seul corps

Nous sommes baptisés en Jésus-Christ, mais également dans Son corps qui est l'Église. " Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un même Esprit, pour former un seul corps " (I Corinthiens 12 : 13). Cette déclaration de Paul signifie qu'aucune personne ne peut se baptiser elle-même, et que le baptême doit se pratiquer dans le contexte d'une communauté chrétienne. Il n'existe aucun chrétien " secret ", quelqu'un qui croirait en Jésus-Christ, mais dont personne n'aurait entendu parler. Le cheminement biblique consiste à confesser Jésus-Christ devant d'autres personnes et à reconnaître publiquement que Jésus est Seigneur.

Le baptême est l'un des moyens par lequel nous pouvons confesser Jésus-Christ ; ceci permet aux amis de la personne baptisée de constater qu'un engagement a été pris. Il peut s'agir d'une occasion joyeuse au cours de laquelle la congrégation chante pour accueillir la personne dans la famille. Ou, il peut s'agir d'une cérémonie plus modeste au cours de laquelle un ministre (ou un représentant de la congrégation dûment mandaté) accueille le nouveau croyant, explique à nouveau aux frères le sens de la cérémonie et les encourage à soutenir le nouveau baptisé dans sa vie en Christ.

Fondamentalement, le baptême est une cérémonie attestant qu'une personne s'est déjà repentie de ses péchés, a déjà accepté Jésus-Christ comme Sauveur, a déjà commencé à croître spirituellement et qu'elle est, en fait, déjà chrétienne. Le baptême a lieu généralement dès qu'une personne s'est engagée, mais occasionnellement il peut avoir lieu beaucoup plus tard.

Enfants et adolescents

Lorsqu'une personne croit déjà en Jésus-Christ, elle est éligible pour le baptême. La personne peut être très âgée ou très jeune. Une personne plus jeune peut témoigner de sa foi à sa manière, tout comme une personne plus âgée en témoignera d'une autre manière, tout aussi valable. Il n'empêche que les jeunes également peuvent avoir la foi.

Les adolescents et même les plus jeunes enfants peuvent être pris d'un regret sincère et véritable face à leurs péchés, avoir la foi sincère que le Christ a payé l'amende de leurs péchés, et manifester un engagement véritable envers le Christ. Alors ils peuvent être baptisés.

Est-ce que certains d'entre eux, éventuellement, reviendront sur leur décision et abandonneront l'Église ? Peut-être, mais la chose se produit aussi chez les adultes. Est-ce que ces conversions d'adolescents s'avèrent toujours une erreur ? Peut-être, mais cela se produit aussi avec les adultes.

Si une personne est repentante et a la foi en Jésus-Christ, pour autant que le pasteur puisse en être sûr, alors la personne peut être baptisée. Dans notre Église toutefois, nous ne baptisons pas des enfants mineurs sans le consentement des parents ou du tuteur légal. Si les parents d'un enfant mineur s'opposent au baptême, alors l'enfant qui a la foi en Jésus-Christ n'en est pas moins un Chrétien, même s'il attend d'être légalement adulte pour être baptisé.

Nous ne baptisons ni les bébés ni les enfants trop jeunes pour être en mesure d'exprimer eux-mêmes leur foi, puisque nous reconnaissons que le baptême est l'expression de la foi, et que personne n'est sauvé par la foi de ses parents. Mais toutefois nous ne déclarons pas comme non-chrétiens ceux qui pratiquent le baptême des bébés. 

Le baptême par immersion

C'est la pratique de l'Église Universelle de Dieu de baptiser par immersion. Nous croyons que c'était la pratique la plus courante au cours du premier siècle et au temps de l'Église primitive. Nous croyons que l'immersion totale symbolise mieux la mort et l'ensevelissement que le fait d'asperger la personne.

Toutefois, nous ne faisons pas du mode même du baptême, une cause de division parmi les Chrétiens. Le point capital est que la personne abandonne son ancienne vie de péchés, qu'elle ait la foi en Christ en tant que Seigneur et Sauveur. En utilisant à nouveau l'analogie de la mort, nous pourrions dire que le vieil homme est mort avec le Christ, que son corps soit ou non enseveli de la bonne manière. La purification est adéquatement symbolisée, même si l'enterrement ne l'est pas. L'ancienne vie est morte, et la nouvelle est là.

Le salut ne dépend pas d'une méthode précise de baptême (et la Bible ne nous en donne aucun détail), ni des mots exacts, comme si les mots pouvaient avoir en eux une sorte de puissance magique. Le salut dépend de la foi en Christ et non de la profondeur des eaux baptismales.

Un Chrétien qui fut baptisé par aspersion ou autrement que par immersion n'en est pas moins toujours un Chrétien. Si une telle personne désire devenir membre de l'Église Universelle de Dieu, celle-ci n'exige pas qu'elle soit rebaptisée, à moins que la personne elle-même ne croit devoir le faire. Le Christianisme est basé sur la foi et non sur un type particulier de cérémonie baptismale.

Conclusion 

Considérons l'idée maîtresse telle qu'elle nous est donnée par l'apôtre Paul : 1) le baptême représente notre vieil homme mourant avec le Christ, 2) la purification de nos péchés, 3) la vie nouvelle en Christ au sein de son Église.

Le baptême est une expression de repentir et de foi, et un rappel que nous sommes sauvés par la mort et la vie de Jésus-Christ. C'est l'Évangile en miniature : chaque fois qu'une personne rentre dans le royaume de Dieu, ce sont toutes les vérités relatives à la foi qui sont confirmées par chaque nouveau baptisé.

Si vous avez foi en Jésus-Christ et que vous manifestez le désir d'être baptisé, sachez que nous demeurons à votre disposition. Dans l'attente de vous servir, nous vous encourageons à communiquer par courrier avec l'un de nos pasteurs, ou à consulter notre site internet : http://www.lemondeavenir.com.
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Jeu 17 Oct 2019 - 11:07
La Parole de Dieu, un fidèle réconfort

Par John McKenna

(" Comforted by the Word ") 

Église Universelle de Dieu - Page 4 H0nj

Il est surprenant de constater le nombre de fois où Dieu, dans la Bible, fait usage de l'expression : " Ne craignez point. "

Il semblerait que nous ayons besoin d'entendre et de réentendre ces paroles du Seigneur : " Ne craignez point. Je suis avec vous ! " La Bible le dit clairement que nous sommes appelés à suivre le Seigneur Dieu sans aucune crainte.
 

Mais qui d'entre nous peut dire qu'il vit sans crainte et sans peur ? Nous sommes un jour ou l'autre effrayés lorsque nous sommes confrontés aux crises, aux tragédies et aux épreuves traumatisantes de la vie. La Bible nous aide à traverser ces moments difficiles, car elle nous assure de la présence indéfectible de Dieu dans notre vie. Connaître le Dieu de la Bible, c'est avoir l'assurance qu'Il prend soin de nous, même lorsque nous devons faire face à des circonstances qui suscitent en nous une peur naturelle et légitime.

" Je serai avec vous ", lit-on dans la Bible. Si ces paroles étaient prononcées par quelqu'un d'autre que le Seigneur, nous aurions de bonnes raisons d'avoir peur. Personne parmi nos connaissances n'est avec nous pour toujours. Nous ne sommes même pas avec nous-mêmes pour toujours, parce que nous nous trahissons souvent. Voilà la raison pour laquelle nous sommes confiants lorsque nous lisons la Bible.

La Bible n'est pas simplement un magazine de plus que l'on pourrait retrouver dans les kiosques, ni un autre livre s'ajoutant à tous les autres. La Bible est le Livre des livres ; le Livre par excellence. La Bible nous est parvenue au fil des siècles, au moyen des multiples générations qui ont écrit l'histoire du peuple de Dieu. Cette histoire commence avec la confession de la nation d'Israël attestant que sa délivrance de l'esclavage en Égypte fut l'œuvre de son Seigneur et de son Dieu.

La Bible crée, par le peuple élu, Israël, une espérance certaine ; laquelle est désormais connue sous le vocable " d'espérance messianique ". C'est l'espérance certaine que Dieu tiendra Sa promesse envers Israël, et qu'Il lui enverra Son Fils, en tant que Messie. Cette espérance est accomplie en Jésus-Christ. En Christ, Dieu a tenu la promesse qu'Il avait faite à Son peuple. En Christ, Dieu est présent à tout jamais avec Son peuple. C'est la raison pour laquelle nous pouvons croire, et ainsi n'avoir peur de rien. 

Chaque jour, Dieu est présent à nos côtés, et Il le sera toujours. En lisant la Bible, nous sommes aidés à accepter et à faire nôtre cette espérance et cette croyance. La Bible est le Livre des livres parce qu'elle nous enseigne Jésus-Christ. Chacun de ses livres nous est donné comme enseignement et comme moyen pour nous approcher de plus en plus de Jésus-Christ. Parce que le Christ nous révèle l'amour de Dieu pour nous, Il est la source qui nous donne la connaissance et l'amour même de Dieu. En Jésus-Christ, Dieu s'est révélé à nous. Jésus est le moyen que Dieu a choisi pour être avec nous. " Ne craignez pas ! Je suis avec vous toujours, même jusqu'à la fin des temps ". 

Si ces mots n'avaient pas été prononcés par Dieu, nous aurions raison de craindre. Mais parce que ce sont Ses paroles, nous sommes rassurés du fait qu'Il a tenu Sa promesse envers nous, et qu'Il ne se reniera jamais. Plus je lis la Bible, plus Dieu m'enrichit de cette assurance concernant Sa promesse. Dieu est généreux et fidèle dans la promesse qu'Il a faite à Son peuple. Ainsi, plus je lis, plus je suis rempli de Son espérance. La Bible a une manière particulière de maîtriser mes peurs, tout en me maîtrisant. Nous ne lisons pas la Bible de façon à ce que nous la maîtrisions. Nous lisons la Bible parce que Dieu s'est engagé à nous réconforter par ce moyen. Nous lisons la Bible et nous y découvrons la consolation qu'Il nous destine.

Grande est cette consolation du Seigneur. Elle nous libère de toutes nos peurs, de toutes nos craintes. Dieu se manifeste à nous et Il nous console d'une consolation que Lui seul peut nous apporter. " Ne craignez point, Je suis avec vous ". Dieu nous a donné la Bible afin que nous entendions Ses paroles de réconfort. C'est comme si l'on écoutait la mélodie de la plus grande musique qui puisse exister. Comme il est inspirant et édifiant d'entendre Dieu s'entretenir avec nous !
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Jeu 17 Oct 2019 - 11:08
Concernant la Reconnaissance

Tammy Tkach


Les enfants ne peuvent imaginer un monde sans CD, dépourvu de chaînes de télévision câblées, de DVD, d'ordinateurs et maintenant de téléphones cellulaires. Je commence moi-même à m'y habituer. Lorsque je leur dis qu'à ma naissance mes parents vivaient dans une petite cabane ne possédant pas l'eau courante, ils ont du mal à y croire.

Je ne suis pourtant pas si vieille, mais je me rappelle qu'il n'y avait que 4 chaînes télévisées, pas de ceintures de sécurité dans les voitures. Lors de nos périodes d'amusement, nous utilisions, ma sœur et moi, des ustensiles de cuisine et des draps, en guise d'accessoires pour reproduire des histoires drôles.
 

Je me souviens de ce qu'était la vie dans les années 60. Ma mère se souvient des années 30 et 40. Mes (feu) grands-parents vivaient leur adolescence dans les années 20. Cela ne fait pas si longtemps. Mais les choses ont tellement changé depuis.

Il est dit que ceux qui ne connaissent pas l'histoire sont voués à l'échec s'ils la répètent. Peut-on aussi reconnaître que si vous ne vous souvenez pas de l'histoire, vous êtes perdu d'avance et risquez de devenir ingrat ?

Lorsque je me souviens avoir utilisé les toilettes extérieures sur la ferme de mes grands-parents (ils n'ont installé des toilettes qu'à la fin des années 60), je suis reconnaissante pour ma salle de bains intérieure actuelle. Lorsque je me souviens avoir pompé de l'eau du puits de mon grand-père, je suis reconnaissante d'avoir maintenant un robinet d'eau dans la cuisine.

Lorsque j'utilise le courriel, mon dictaphone, ou regarde un film DVD qui durera pour toujours, je repense aux bonnes vieilles lettres écrites à la main (presque un art perdu, mais qui demeure encore). Je me souviens tapant des documents sur une machine à écrire (j'ai appris sur une manuelle), faisant des corrections sur les papiers carbone ou bien devoir recommencer. Je n'ai pu aller voir un film dans un grand théâtre qu'une seule fois.

Et lorsque je me souviens avoir vécu dans la crainte d'être punie, si je sortais les poubelles le vendredi soir ou n'avais pas fini la vaisselle après le coucher du soleil, alors je suis reconnaissante que Christ soit mon sabbat maintenant.

Lorsque je me souviens avoir eu peur de Dieu, le considérant plus comme un juge qu'un Père, je suis reconnaissante que Christ soit venu nous montrer comment Il est plein d'amour et de miséricorde.

 Lorsque je me souviens de mon incertitude concernant mon salut, me demandant si je pourrai arriver jusqu'au Royaume, je suis si reconnaissante pour la grâce. La grâce de Jésus renforce mon assurance en ce que mes péchés sont couverts dans le passé, le présent et le futur, et que mon salut est assuré.

Lorsque je revois le passé, je suis extrêmement reconnaissante pour le présent et deviens de plus en plus emballée pour le futur. C'est un futur qui sera de loin meilleur que tout ce que nous pouvons imaginer, parce que nous serons avec Jésus. Nous le verrons tel qu'Il est et nous serons comme lui.

J'espère pouvoir toujours me rappeler le passé, être reconnaissante pour le présent et chérir notre glorieux futur avec le Seigneur.
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Jeu 17 Oct 2019 - 11:09
Pourquoi nous détestent-ils ?

Greg Albrecht

http://www.ptm.org/03PT/SepOct/GAcommentary.htm

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Quiconque se prenant pour un déshérité peut-il devenir un terroriste, cibler subjectivement ceux qu'il déteste et revendiquer ensuite l'exemption sous la clause Robin des bois ?

Cela ne doit pas nous surprendre que les Américains, les chrétiens et les juifs soient devenues les cibles premières du terrorisme dans le monde entier. Les scènes inoubliables de foules fêtant avec joie les morts américaines et les souffrances infligées par des terroristes le 11 septembre 2001 sont gravées dans nos mémoires. Pourquoi nous détestent-ils ? 
 

Le terrorisme a souvent été expliqué, et souvent excusé, comme étant des actions désespérées qui montent des cendres de la pauvreté et de la discrimination. Quelques Américains, Juifs et chrétiens qui sont les cibles spécifiques du terrorisme acceptent même cette justification et y croient. C'est une variation du "ce n'est pas ma faute, je suis une victime" qui est si populaire dans notre culture relativiste où il n'y a pas d'absolu. Certains croient en réalité que le meurtre et le grabuge commis par les terroristes sont moralement justifiés parce qu'ils ont grandi sans le matérialisme et ses avantages. 

Est-ce là où nous mène la philosophie du "il n'y a aucun absolu"? Quiconque se prenant pour un déshérité peut-il devenir un terroriste, cibler subjectivement ceux qu'il déteste et revendiquer ensuite l'exemption sous la clause Robin des bois? Après tout, grâce à cette justification politiquement correcte, des terroristes bombardent au hasard et détruisent pour voler aux riches afin de s'approprier pour eux-mêmes et leur peuple. 

Il y a six mois, les médias européens et quelques médias nord-américains en avaient les mains moites parce que le pauvre Saddam Hussein avait eu la malchance d'essayer sa tyrannie en étant assis sur l'objet de l'avidité et de la convoitise américaine, le deuxième gisement de pétrole le plus grand au monde. Pauvre Saddam. Nous aurions dû laisser Saddam continuer à gazer et faire souffrir de faim son propre peuple, sans mentionner la torture et les meurtres des membres de sa propre famille quand ils étaient sur son chemin. 

Pourquoi des justifications aussi idiotes et illogiques sont-elles véhiculées par le monde, sans mentionner les médias nord-américains ? À cause d'une supposition. Laquelle? Les États-Unis représentent toujours le mal (pour ne pas mentionner les Juifs et les chrétiens). Nous sommes riches, gras et avides de pétrole. Nous sommes des marchants assoiffés du sang de la guerre. La conclusion? Les tyrans sadiques qui ne peuvent pas identifier les droits de l'homme sont justes et les États-Unis sont mauvais, parce que les États-Unis, les chrétiens et les Juifs sont toujours, ipso facto, mauvais. 

Pourquoi beaucoup de personnes dans ce monde semblent-elles nous détester ? Notre culture mondiale méprise la morale absolue. Les cultures autoritaires qui embrassent l'absolu rejettent les Américains, les chrétiens et les valeurs juives parce qu'ils croient que leur absolu est le meilleur absolu. 

Quand le président George Bush, un chrétien, parle du bien et du mal, cela affole une coalition mal accommodante, celle des athées, des agnostiques, des laïcs, des anti-chrétiens et des anti-sémites fous. 

Ils se demandent, en rhétorique, comment une personne, une nation, une culture ou une foi peut définir avec arrogance et identifiée ce qui est bon ou mauvais ? Ils se réservent apparemment l'arrogance morale comme étant le domaine unique de ceux qui croient en du politiquement correct, les dictionnaires des libres valeurs qui définissent qu'il y a une seule vérité absolue - il n'y a aucune vérité absolue. 

Beaucoup de personnes dans notre monde envient et haïssent les Juifs, les chrétiens et les Américains parce que nos valeurs et croyances sont différentes. 

Que pouvons-nous faire ? Comme Américains nous devons nous efforcer d'aider et de servir, pas de dominer et de régir. Nous devons faire le mille supplémentaire et démontrer notre empressement à rejoindre les moins nantis, nous devons éviter de manipuler les moins fortunés et d'abuser de notre force militaire et politique. En même temps, nous ne devons jamais perdre la volonté de croire et de soutenir la justice en nous opposant au mal, car lorsque qu'il n'y a ni bien ni mal, le mal triomphera. 

Comme chrétiens et juifs, le peuple de la Bible, nous devons aussi nous rappeler que le 20ème siècle a eu son holocauste en grande partie parce que le monde au commencement a manqué de volonté pour résister à Adolf Hitler. Nous prions pour que nous ayons appris cette pénible leçon d'histoire. 

-Greg Albrecht
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