Page 1 sur 2 • 1, 2
Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:02
Qu'est-ce que la Kabbale ?
La Kabbale fut entourée de confusions, légendes, mythes et autres méprises, car la Kabbale authentique fut dissimulée pendant des milliers d'années... jusqu'à nos jours
L'essence de la Kabbale
La Kabbale étudie les lois spirituelles, elle est très proche de l'homme, car elle traite de notre raison d'être, du sens de notre vie, de notre origine, et de notre devenir. Le kabbaliste Yéhouda Ashlag donne la définition suivante dans son article «L'essence de la sagesse de la Kabbale»: «Cette sagesse n'est ni plus ni moins qu'une séquence de racines qui découle d'un système de causes et de conséquences, selon des règles fixes et déterminées, s'entrelaçant en un but unique et exalté décrit comme 'la révélation de Sa Divinité à Ses créatures en ce monde' » La Kabbale n'est ni une forme de mystique, ni une religion, ni lié à madonna, c'est une sagesse antique, qui parle de l'homme, de la relation au monde, et de la raison de l'existence.
Faisons un saut dans le temps et retournons 5000 ans en arrière.
Nous sommes en Mésopotamie, l'Irak actuel, les gens vivent alors de façon très proche de la nature. Pour la plupart, ils révèrent différents dieux — ils attribuent des forces particulières aux éléments.
Parmi eux, un homme, que la tradition nomme Abraham, recherche la force qui dirige tout cela ; il recherche la raison de sa propre existence et de celle du monde. Ce qu'il découvre, au final, il le consigne dans un livre intitulé Sefer Yetsira (le Livre de la Création).
Il s'agit du premier livre de la Kabbale. Dans cet ouvrage, il rédige les lois qu'il découvre — les lois de la réalité spirituelle, du fonctionnement de l'âme, et les lois qui régissent notre relation à la force spirituelle. À l'instar du chercheur qui analyse la réalité, il décrit dans un langage complexe le fonctionnement de ces lois.
Par la suite viendront d'autres kabbalistes, lesquels nous laisseront d'autres ouvrages, mais le principe restera le même : ils prennent note des lois qu'ils découvrent, tels des physiciens de l'âme.
Parmi les kabbalistes célèbres, citons l'auteur du Livre du Zohar, Rabbi Shimon Bar Yohaï, au second siècle de notre ère. Puis le Ari, kabbaliste de la célèbre ville de Safed, au XVIème siècle, qui écrivit entre autres Ets Haïm (L'arbre de Vie). Enfin, au vingtième siècle, s'il ne faut en citer qu'un, il s'agit de Yéhouda Ashlag, le Baal HaSoulam.
Il commenta le Zohar ainsi que les écrits du Ari, de même qu'il écrivit de nombreuses introductions, dont « L'Introduction à l'étude des dix Séfirot ». Le Baal HaSoulam est un kabbaliste clef en cela qu'il fut le premier à écrire des ouvrages pour débutants. Le Zohar et les écrits du Ari étant très profonds, et surtout rédigés dans un langage dont le temps a oublié l'usage, ce ne sont pas les meilleurs textes pour un débutant. De là toute l'importance du travail du Baal HaSoulam pour notre époque.
.
Re: Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:04
Une sagesse universelle
Il est difficile de résumer la Kabbale en quelques mots ; cependant, si l'on devait n'en retenir que l'essence, le mieux est de s'en remettre à la définition que nous a donnée Yéhouda Ashlag : « Cette sagesse n'est ni plus ni moins qu'une séquence de racines qui découle d'un système de causes et de conséquences, selon des règles fixes et déterminées, s'entrelaçant en un but unique et exalté décrit comme “la révélation de Sa Divinité à Ses créatures en ce monde” ».
En d'autres termes, cette sagesse parle de l'homme et de la compréhension de la raison de son existence — la connaissance de la « racine de son âme ». De par cette même définition, l'étude de la Kabbale est donc ouverte à tous et n'est pas réservée à une certaine couche de la population en particulier.
Une sagesse méconnue
La période en apnée qu'a pratiquée la Kabbale au fil des siècles était intentionnelle.
Les kabbalistes ne voulaient pas la révéler tant que les gens n'en ressentaient pas le besoin. C'est pourquoi elle fut dissimulée presque totalement jusqu'à aujourd'hui.
Néanmoins, cela n'eut pas que des avantages.
Gottfried Leibniz (1646-1716), un grand mathématicien et philosophe, exprima ouvertement ses pensées quant aux préjudices causés par sa dissimulation : « Vu que l'humanité n'avait pas la clef pour découvrir le secret, la soif de connaissance s'est finalement attardée sur toutes sortes de détails et de superstitions qui ont engendré une “Kabbale vulgaire” qui a si peu à voir avec la vraie Kabbale qu'elle se présenta même sous un faux nom — une magie fut inventée qui repose sur différentes fantaisies dont les livres sont abondamment remplis. »
Ainsi, de nos jours, de nombreux mythes subsistent encore — que la Kabbale est liée à la magie, à la création d'amulettes et autres éléments du genre.
Non pas que la Kabbale vienne infirmer ou confirmer de telles pratiques, seulement il convient de la distinguer de la magie ou du mysticisme.
Connais-toi toi-même
Le sujet principal de la Kabbale étant l'homme lui-même, ainsi que sa relation au monde, la Kabbale est donc très proche de l'homme ; elle traite de sa raison d'être, du sens de la vie, de l'origine de l'existence, ainsi que de son devenir après avoir cheminé en ce monde.
Le kabbaliste obtient les réponses à ces questions tout en vivant dans ce monde.
La Kabbale est un procédé qui permet de comprendre les mondes spirituels, mais aussi notre propre monde, lequel n'en est qu'une émanation. Loin d'être abstraite, la Kabbale est une étude pratique : à partir de son propre moi, l'homme apprend à connaître qui il est, quelle est sa véritable nature, ce qu'il doit faire, ce qu'il doit modifier en lui, et ce pas à pas. Rien n'est donc plus proche de lui, car il s'agit d'une recherche intérieure qui vise la connaissance de soi, du monde et de sa destinée.
Cette étude de soi-même et du monde, l'étudiant la mène dans son for intérieur ; c'est la raison pour laquelle la Kabbale est appelée une « sagesse secrète ». La personne qui s'y livre est le siège de changements internes qu'elle est seule à connaître et à ressentir.
Une mathématique des sensations
La personne est inconditionnellement soumise aux impératifs de ses désirs, à tous les stades, et entreprend de rechercher les moyens de les satisfaire.
Ne connaissant pas l'origine de nos sensations, nous ne sommes pas en mesure de créer des outils scientifiques pour les mesurer et les examiner.
La Kabbale traite précisément du ressenti de l'homme, comme une sorte de mathématiques des sensations ; elle prend nos sensations et nos désirs dans leur ensemble, les analyse et donne une formule mathématique précise pour chacun des phénomènes, à chaque niveau, pour chaque type de sensation et de vécu.
L'étudiant débutant pense que la Kabbale a recours à la gématrie, à des matrices et à des schémas, mais ceux qui progressent véritablement trouvent, au-delà du premier abord, une science d'une grande précision, un outil avec lequel analyser leur perception du monde.
Ainsi, malgré ses 5000 ans, la Kabbale n'a pas pris une ride car la nature profonde de l'homme, de son âme, est éternelle.
Il est difficile de résumer la Kabbale en quelques mots ; cependant, si l'on devait n'en retenir que l'essence, le mieux est de s'en remettre à la définition que nous a donnée Yéhouda Ashlag : « Cette sagesse n'est ni plus ni moins qu'une séquence de racines qui découle d'un système de causes et de conséquences, selon des règles fixes et déterminées, s'entrelaçant en un but unique et exalté décrit comme “la révélation de Sa Divinité à Ses créatures en ce monde” ».
En d'autres termes, cette sagesse parle de l'homme et de la compréhension de la raison de son existence — la connaissance de la « racine de son âme ». De par cette même définition, l'étude de la Kabbale est donc ouverte à tous et n'est pas réservée à une certaine couche de la population en particulier.
Une sagesse méconnue
La période en apnée qu'a pratiquée la Kabbale au fil des siècles était intentionnelle.
Les kabbalistes ne voulaient pas la révéler tant que les gens n'en ressentaient pas le besoin. C'est pourquoi elle fut dissimulée presque totalement jusqu'à aujourd'hui.
Néanmoins, cela n'eut pas que des avantages.
Gottfried Leibniz (1646-1716), un grand mathématicien et philosophe, exprima ouvertement ses pensées quant aux préjudices causés par sa dissimulation : « Vu que l'humanité n'avait pas la clef pour découvrir le secret, la soif de connaissance s'est finalement attardée sur toutes sortes de détails et de superstitions qui ont engendré une “Kabbale vulgaire” qui a si peu à voir avec la vraie Kabbale qu'elle se présenta même sous un faux nom — une magie fut inventée qui repose sur différentes fantaisies dont les livres sont abondamment remplis. »
Ainsi, de nos jours, de nombreux mythes subsistent encore — que la Kabbale est liée à la magie, à la création d'amulettes et autres éléments du genre.
Non pas que la Kabbale vienne infirmer ou confirmer de telles pratiques, seulement il convient de la distinguer de la magie ou du mysticisme.
Connais-toi toi-même
Le sujet principal de la Kabbale étant l'homme lui-même, ainsi que sa relation au monde, la Kabbale est donc très proche de l'homme ; elle traite de sa raison d'être, du sens de la vie, de l'origine de l'existence, ainsi que de son devenir après avoir cheminé en ce monde.
Le kabbaliste obtient les réponses à ces questions tout en vivant dans ce monde.
La Kabbale est un procédé qui permet de comprendre les mondes spirituels, mais aussi notre propre monde, lequel n'en est qu'une émanation. Loin d'être abstraite, la Kabbale est une étude pratique : à partir de son propre moi, l'homme apprend à connaître qui il est, quelle est sa véritable nature, ce qu'il doit faire, ce qu'il doit modifier en lui, et ce pas à pas. Rien n'est donc plus proche de lui, car il s'agit d'une recherche intérieure qui vise la connaissance de soi, du monde et de sa destinée.
Cette étude de soi-même et du monde, l'étudiant la mène dans son for intérieur ; c'est la raison pour laquelle la Kabbale est appelée une « sagesse secrète ». La personne qui s'y livre est le siège de changements internes qu'elle est seule à connaître et à ressentir.
Une mathématique des sensations
La personne est inconditionnellement soumise aux impératifs de ses désirs, à tous les stades, et entreprend de rechercher les moyens de les satisfaire.
Ne connaissant pas l'origine de nos sensations, nous ne sommes pas en mesure de créer des outils scientifiques pour les mesurer et les examiner.
La Kabbale traite précisément du ressenti de l'homme, comme une sorte de mathématiques des sensations ; elle prend nos sensations et nos désirs dans leur ensemble, les analyse et donne une formule mathématique précise pour chacun des phénomènes, à chaque niveau, pour chaque type de sensation et de vécu.
L'étudiant débutant pense que la Kabbale a recours à la gématrie, à des matrices et à des schémas, mais ceux qui progressent véritablement trouvent, au-delà du premier abord, une science d'une grande précision, un outil avec lequel analyser leur perception du monde.
Ainsi, malgré ses 5000 ans, la Kabbale n'a pas pris une ride car la nature profonde de l'homme, de son âme, est éternelle.
Re: Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:05
Sources de la Kabbale
D'où vient la sagesse de la Kabbale et quelles sont ses sources ???
Les origines de la Kabbale
La science de la Kabbale est unique parce qu'elle parle de vous et moi et de nous. Elle ne traite pas de choses abstraite mais uniquement de la façon dont nous avons été créés et comment nous fonctionnons à des niveaux plus élevés d'existence.
De nombreux livres de Kabbale ont été écrits, en partant d'Abraham il y a quatre mille ans qui a écrit le livre de la création (Sefer Yetsira). Puis un des livres des plus importants est le Livre du Zohar, écrit au second siècle de notre ère. Puis suivent les écrits du Ari, un célèbre kabbaliste du 16ème siècle et au 20ème siècle nous avons les ouvrages du kabbaliste Yéhouda Ashlag.
Les textes d'Ashlag sont les plus adaptés à notre génération. Il existe bien évidemment d'autres sources kabbalistiques, décrivant la structure des mondes supérieurs, leur descente et comment notre univers, avec tout ce qu'il comprend, prend forme, cependant, les textes de Ashlag ont ceci de particulier qu'ils furent écrit spécialement pour notre époque, pour les âmes de notre génération.
Le livre de Yéhouda Ashlag le Talmud Esser HaSefirot (l'étude des dix Sefirot) est conçu comme un livre d'étude avec des questions réponses, un matériel de révision et d'explications. C'est en quelque sorte, si vous préférez, la physique des mondes supérieurs, décrivant les lois et forces gouvernant l'univers dans la sphère spirituelle.
Ce matériel transforme progressivement les étudiants parce que la recherche du fonctionnement du monde spirituel fait que la personne s'adapte aux lois spirituelles décrites dans le livre.
La science de la Kabbale ne traite pas de la vie dans ce monde.
À l'inverse, en étudiant ce système nous atteignons à nouveau le niveau possédé dans le passé avant notre descente. Lors de cette ascension, l'étude de la Kabbale construit en l'étudiant un système identique au système spirituel.
La Kabbale de nos jours
Spiritualité, Kabbale et le 21ème siècle
Pourquoi le spirituel?
Les kabbalistes ont découvert que nos désirs de plaisir évoluent en cinq étapes :
La première est celles des désirs élémentaires: les désirs corporels de nourriture, de santé, sexe et de famille.
Ce sont les désirs nécessaires à notre survie.
La seconde étape est celle des désirs de richesse.
A cette étape l'homme pense que l'argent lui assure une existence heureuse.
La troisième est la course aux honneurs et la puissance.
Dans ce cas, le désir de contrôler les autres, ainsi que soi-même est la première source de satisfaction de l'individu.
A la quatrième étape apparaît le désir pour la connaissance.
Savoir et comprendre deviennent alors le sommet du plaisir de l'homme.
Ce n'est qu'à la cinquième étape qu'apparait la dernière forme de désir, pour le spirituel, où nous sommes alors attirés par «quelque chose» d'inconnu qui est au dessus de nous. Ici nous sentons que se lier à cette «chose» inconnue peu nous apporter de plus grandes joies durables et nous recherchons les moyens pour parvenir à ce lien.
Évolution des désirs
Le Rav Michaël Laitman esquisse l'évolution des désirs et comment cela influence la vie d'un individu autant que l'évolution de l'humanité.
Pourquoi maintenant ?
Le Zohar dit que c'est précisément à notre époque que la sagesse de la Kabbale se révélerait. Ceci parce que les désirs des gens auront suffisamment évolué pour commencer à exiger de comprendre le sens de leur existence et d'aspirer à la sensation d'une vie au delà de notre vie quotidienne.
Le temps d'agir?
C'est en ces mots que Baal HaSoulam ouvre son article « Le temps d'agir » publié en 1933. Premier d'une série de plusieurs articles fondamentaux dans lesquels il donne les concepts nécessaires à la compréhension de l'essence de la Kabbale, « Le temps d'agir » exprime la vive nécessité ressentie par le Baal HaSoulam, ainsi que par les autres kabbalistes de la même époque, de révéler au monde entier une sagesse si longtemps dissimulée. Que motiva alors le Baal HaSoulam, et avant lui de nombreux autres kabbalistes, comme le Ari ou le Ramchal, à ouvrir la Kabbale au grand public ?
Pourquoi la Kabbale?
Le désir pour le spirituel diffère fondamentalement de la recherche de satisfaction matérielle car nous savons déjà comme satisfaire nos besoins matériels mais lorsque le désir de spiritualité se réveille, nous ne savons plus comment l'apaiser.
De nombreuses personnes aspirant à la spiritualité de nos jours ne sont même pas conscientes d'un tel désir voire, méprisent le mot «spiritualité» pensant que c'est un chose irréalisable et irréaliste. Néanmoins le sentiment de vide et d'absence de but est bien réel, bien qu'elles ne sachent pas mettre un mot sur ce nouveau désir qui s'est réveillé en elles. Elles ne sont pas conscientes qu'il s'agit de la source de leur insatisfaction.
Comme les enfants, beaucoup de gens s'interrogent sur le sens de l'existence, mais les années passant, nous sommes submergés par la course quotidienne qui nous détourne de ces questions, et le besoin de trouver une véritable réponse s'évanouit.
Néanmoins, à un certain moment, lorsque le désir pour le spirituel se réveille, il ramène avec lui toutes ces questions. Ceux qui persistent à trouver une réponse arrivent à la Kabbale
.
D'où vient la sagesse de la Kabbale et quelles sont ses sources ???
Les origines de la Kabbale
La science de la Kabbale est unique parce qu'elle parle de vous et moi et de nous. Elle ne traite pas de choses abstraite mais uniquement de la façon dont nous avons été créés et comment nous fonctionnons à des niveaux plus élevés d'existence.
De nombreux livres de Kabbale ont été écrits, en partant d'Abraham il y a quatre mille ans qui a écrit le livre de la création (Sefer Yetsira). Puis un des livres des plus importants est le Livre du Zohar, écrit au second siècle de notre ère. Puis suivent les écrits du Ari, un célèbre kabbaliste du 16ème siècle et au 20ème siècle nous avons les ouvrages du kabbaliste Yéhouda Ashlag.
Les textes d'Ashlag sont les plus adaptés à notre génération. Il existe bien évidemment d'autres sources kabbalistiques, décrivant la structure des mondes supérieurs, leur descente et comment notre univers, avec tout ce qu'il comprend, prend forme, cependant, les textes de Ashlag ont ceci de particulier qu'ils furent écrit spécialement pour notre époque, pour les âmes de notre génération.
Le livre de Yéhouda Ashlag le Talmud Esser HaSefirot (l'étude des dix Sefirot) est conçu comme un livre d'étude avec des questions réponses, un matériel de révision et d'explications. C'est en quelque sorte, si vous préférez, la physique des mondes supérieurs, décrivant les lois et forces gouvernant l'univers dans la sphère spirituelle.
Ce matériel transforme progressivement les étudiants parce que la recherche du fonctionnement du monde spirituel fait que la personne s'adapte aux lois spirituelles décrites dans le livre.
La science de la Kabbale ne traite pas de la vie dans ce monde.
À l'inverse, en étudiant ce système nous atteignons à nouveau le niveau possédé dans le passé avant notre descente. Lors de cette ascension, l'étude de la Kabbale construit en l'étudiant un système identique au système spirituel.
La Kabbale de nos jours
Spiritualité, Kabbale et le 21ème siècle
Pourquoi le spirituel?
Les kabbalistes ont découvert que nos désirs de plaisir évoluent en cinq étapes :
La première est celles des désirs élémentaires: les désirs corporels de nourriture, de santé, sexe et de famille.
Ce sont les désirs nécessaires à notre survie.
La seconde étape est celle des désirs de richesse.
A cette étape l'homme pense que l'argent lui assure une existence heureuse.
La troisième est la course aux honneurs et la puissance.
Dans ce cas, le désir de contrôler les autres, ainsi que soi-même est la première source de satisfaction de l'individu.
A la quatrième étape apparaît le désir pour la connaissance.
Savoir et comprendre deviennent alors le sommet du plaisir de l'homme.
Ce n'est qu'à la cinquième étape qu'apparait la dernière forme de désir, pour le spirituel, où nous sommes alors attirés par «quelque chose» d'inconnu qui est au dessus de nous. Ici nous sentons que se lier à cette «chose» inconnue peu nous apporter de plus grandes joies durables et nous recherchons les moyens pour parvenir à ce lien.
Évolution des désirs
Le Rav Michaël Laitman esquisse l'évolution des désirs et comment cela influence la vie d'un individu autant que l'évolution de l'humanité.
Pourquoi maintenant ?
Le Zohar dit que c'est précisément à notre époque que la sagesse de la Kabbale se révélerait. Ceci parce que les désirs des gens auront suffisamment évolué pour commencer à exiger de comprendre le sens de leur existence et d'aspirer à la sensation d'une vie au delà de notre vie quotidienne.
Le temps d'agir?
C'est en ces mots que Baal HaSoulam ouvre son article « Le temps d'agir » publié en 1933. Premier d'une série de plusieurs articles fondamentaux dans lesquels il donne les concepts nécessaires à la compréhension de l'essence de la Kabbale, « Le temps d'agir » exprime la vive nécessité ressentie par le Baal HaSoulam, ainsi que par les autres kabbalistes de la même époque, de révéler au monde entier une sagesse si longtemps dissimulée. Que motiva alors le Baal HaSoulam, et avant lui de nombreux autres kabbalistes, comme le Ari ou le Ramchal, à ouvrir la Kabbale au grand public ?
Pourquoi la Kabbale?
Le désir pour le spirituel diffère fondamentalement de la recherche de satisfaction matérielle car nous savons déjà comme satisfaire nos besoins matériels mais lorsque le désir de spiritualité se réveille, nous ne savons plus comment l'apaiser.
De nombreuses personnes aspirant à la spiritualité de nos jours ne sont même pas conscientes d'un tel désir voire, méprisent le mot «spiritualité» pensant que c'est un chose irréalisable et irréaliste. Néanmoins le sentiment de vide et d'absence de but est bien réel, bien qu'elles ne sachent pas mettre un mot sur ce nouveau désir qui s'est réveillé en elles. Elles ne sont pas conscientes qu'il s'agit de la source de leur insatisfaction.
Comme les enfants, beaucoup de gens s'interrogent sur le sens de l'existence, mais les années passant, nous sommes submergés par la course quotidienne qui nous détourne de ces questions, et le besoin de trouver une véritable réponse s'évanouit.
Néanmoins, à un certain moment, lorsque le désir pour le spirituel se réveille, il ramène avec lui toutes ces questions. Ceux qui persistent à trouver une réponse arrivent à la Kabbale
.
Re: Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:05
Idées reçues sur la Kabbale
La Kabbale est communément associée aux fils rouges, la méditation, la magie et beaucoup d’autres choses. Cette page a pour but de clarifier les mythes et autres idées reçues, communément associés à la Kabbale.
10 Idées reçues sur la Kabbale
Idée reçue 1 : la Kabbale est liée aux bracelets rouges et à l'eau bénite
Il n'y a aucun rapport. Les bracelets rouges et l'eau bénite et autres produits sont une invention commerciale lucrative d'il y a deux décennies.
Idée reçue 2 : La Kabbale n'est accessible qu'aux religieux
La Kabbale est une sagesse ouverte à tous. Elle révèle à l'homme un aspect plus profond de la réalité, et par conséquent touche tout homme sans distinction.
Idée reçue 3 : la Kabbale est réservée à une minorité de personnes et seuls les hommes de plus de 40 ans peuvent l'étudier
Lors de l'exil, la Kabbale n'était étudiée que par quelques individus sélectionnés. Cependant, depuis l'époque du Ari (16ème siècle) elle est accessible à tous.
Idée reçue 4 : La Kabbale traite de magie
La Kabbale ne traite pas de magie ni autre sorcellerie, au contraire elle parle d'une recherche pragmatique de la réalité.
Idée reçue 5 : La Kabbale est une secte
La Kabbale est une sagesse et une science ouverte à toute personne sans aucune restriction.
Idée reçue 6 : la Kabbale est apparentée au «New Age» et c'est une mode - un phénomène passager
La Kabbale est la plus ancienne sagesse de l'humanité, elle a commencé il y a environ 5000 ans.
Idée reçue 7 : La Kabbale est relative aux cartes de tarot, à l'astrologie et la numérologie
Les tarots, l'astrologie et la numérologie sont des pratiques mystiques qui ont été associées par erreur à la Kabbale durant les siècles précédents.
Idée reçue 8 : La Kabbale enseigne comment faire des amulettes
Dans notre monde, il n'y a pas d'objets physiques détenant une quelconque force spirituelle. Les amulettes ne peuvent qu'aider psychologiquement une personne.
Idée reçue 9 : La Kabbale implique la méditation
La Kabbale n'implique pas la méditation. La méditation est un autre élément qui a été ajouté au mot «Kabbale» engendrant confusion ces dernières décennies.
Idée reçue 10 : une personne doit avoir étudié la Torah et le Talmud avant d'approcher la Kabbale
Depuis le Ari, la Kabbale peut être étudiée sans étude ni connaissances préalables.
.
La Kabbale est communément associée aux fils rouges, la méditation, la magie et beaucoup d’autres choses. Cette page a pour but de clarifier les mythes et autres idées reçues, communément associés à la Kabbale.
10 Idées reçues sur la Kabbale
Idée reçue 1 : la Kabbale est liée aux bracelets rouges et à l'eau bénite
Il n'y a aucun rapport. Les bracelets rouges et l'eau bénite et autres produits sont une invention commerciale lucrative d'il y a deux décennies.
Idée reçue 2 : La Kabbale n'est accessible qu'aux religieux
La Kabbale est une sagesse ouverte à tous. Elle révèle à l'homme un aspect plus profond de la réalité, et par conséquent touche tout homme sans distinction.
Idée reçue 3 : la Kabbale est réservée à une minorité de personnes et seuls les hommes de plus de 40 ans peuvent l'étudier
Lors de l'exil, la Kabbale n'était étudiée que par quelques individus sélectionnés. Cependant, depuis l'époque du Ari (16ème siècle) elle est accessible à tous.
Idée reçue 4 : La Kabbale traite de magie
La Kabbale ne traite pas de magie ni autre sorcellerie, au contraire elle parle d'une recherche pragmatique de la réalité.
Idée reçue 5 : La Kabbale est une secte
La Kabbale est une sagesse et une science ouverte à toute personne sans aucune restriction.
Idée reçue 6 : la Kabbale est apparentée au «New Age» et c'est une mode - un phénomène passager
La Kabbale est la plus ancienne sagesse de l'humanité, elle a commencé il y a environ 5000 ans.
Idée reçue 7 : La Kabbale est relative aux cartes de tarot, à l'astrologie et la numérologie
Les tarots, l'astrologie et la numérologie sont des pratiques mystiques qui ont été associées par erreur à la Kabbale durant les siècles précédents.
Idée reçue 8 : La Kabbale enseigne comment faire des amulettes
Dans notre monde, il n'y a pas d'objets physiques détenant une quelconque force spirituelle. Les amulettes ne peuvent qu'aider psychologiquement une personne.
Idée reçue 9 : La Kabbale implique la méditation
La Kabbale n'implique pas la méditation. La méditation est un autre élément qui a été ajouté au mot «Kabbale» engendrant confusion ces dernières décennies.
Idée reçue 10 : une personne doit avoir étudié la Torah et le Talmud avant d'approcher la Kabbale
Depuis le Ari, la Kabbale peut être étudiée sans étude ni connaissances préalables.
.
Re: Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:06
Zohar - le livre de référence de la Kabbale
Depuis plus de 2000 ans, le Zohar est un livre mystérieux qui fascine et attire.
Le livre du Zohar est un des livres de référence de la Sagesse de la Kabbale - ceci est un court clip réalisé par Ari Film Production en collaboration avec Bnei Baruch.
5 choses que vous devez savoir sur le Zohar
5) Comment en savoir plus sur le Zohar ?
Même de nos jours, le Zohar ne peut pas être compris ni ressenti directement, mais il requiert une certaine étude préliminaire, avant d'aborder l'étude du livre. Le plus grand kabbaliste de notre époque - le Rav Yéhouda Ashlag (Baal HaSoulam) - a écrit différentes introductions au Zohar précisément pour nous guider dans l'approche de ce livre profond avant de l'étudier.
De tels articles développent nos qualités spirituelles pour percevoir la réalité supérieure. De plus, ces textes donnent une connaissance qui permet de comprendre certains termes, phrases et concepts du Zohar, pour permettre l'usage de cette ouvrage comme un guide pour atteindre le spirituel, et éviter d'être perdu dans des descriptions matérielles que l'esprit humain est prompt à générer.
Bnei Baruch ne propose pas que ces introductions, mais des cours gratuits sur le sujet, ainsi que des articles courts décrivant les concepts du Zohar et comment se préparer lors de la rencontre avec ces concepts.
En bref, découvrir le Zohar signifie découvrir son monde intérieur.
4) Pourquoi le Zohar a-t-il été caché si longtemps ?
Le Zohar a été gardé caché 900 ans, entre le 2nd siècle et le 11ème siècle, parce que ceux qui possédaient sa sagesse avaient compris que les gens n'en avaient pas besoin et qu'ils en feraient une mauvaise interprétation.
Ce n'est qu'au 16ème siècle qu'est arrivé un kabbaliste qui a expliqué les fondements de la Kabbale - le Ari, Rabbi Isaac Louria (1534-1572). Le Ari déclara qu'à partir de son époque, la sagesse de la Kabbale était prête à s'ouvrir à tout personne intéressée.
Les commentaires des travaux du Ari et du Zohar ne sont apparus qu'au 20ème siècle - le siècle qui a vu l'explosion la plus forte des désirs humains dans l'histoire. A cette période, une âme unique est apparue - celle du Rav Yéhouda Ashlag (Baal HaSoulam). Le Baal HaSoulam a expliqué la sagesse de la Kabbale de façon à ce que notre génération puisse la comprendre. Qui plus est, la Baal HaSoumam fut le seul kabbaliste du 20ème siècle qui écrivit des commentaires du Zohar et des écrits du Ari.
Ceci ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de grands kabbalistes avant lui, mais uniquement que leurs travaux n'étaient pas si facilement compréhensibles par les étudiants modernes.
De nos jours, la popularité et la forte demande pour la Kabbale témoignent du fait que notre génération est prête à intégrer son message universel et à comprendre les textes authentiques qui parlent de la racine de notre existence et de la méthode pour l'atteindre.
3) Qui a écrit le Zohar et quand ?
D'après tous les kabbalistes, et ainsi que cela est écrit au début du livre du Zohar lui-même, le Zohar a été rédigé par Rabbi Shimon Bar Yochaï (Rashbi) qui vécu au 2ème siècle de notre ère. Ils existent des avis différents parmi certains cercles d'intellectuels qui affirment que le Zohar a été écrit au 11ème siècle par le kabbaliste Rabbi Moshé de Léon. Ce point de vue est contredit par Rabbi Moshé de Léon lui-même, qui dit que le livre a été écrit par Rashbi.
Dans l'approche kabbalistique, la question de pourquoi le Zohar a été écrit est bien plus importante que celle de qui l'a écrit. Le but du Zohar est d'être un guide pour que gens puissent parvenir à l'origine de leurs âmes.
Ce chemin jusqu'à l'origine de l'âme comprend 125 étapes. Le Rav Yéhouda Ashlag écrit qu'un kabbaliste qui a passé ces étapes, partage les mêmes perceptions que l'auteur du livre, et voit ce que son auteur ne pouvait pas être quelqu'un d'autre que Rashbi.
2) A qui est destiné le Zohar ?
Comme nous l'avons dit à la réponse n°1, le Zohar a était écrit pour les personnes qui ont déjà atteint une certaine perception spirituelle. Il comprend les descriptions de Rabbi Shimon Bar Yochaï (Rashbi), qui a atteint 125 degrés de l'échelle spirituelle. Rashbi parle de tout le chemin spirituel et l'a appelé Zohar («Splendeur» en hébreu).
Le Zohar est construit de façon à ce que seuls ceux qui ont atteint un certain niveau spirituel peuvent bénéficier de ce qu'ils y lisent. Avant d'étudier le Zohar, une personne doit étudier d'autres textes qui lui apprennent comment comprendre correctement le texte du Zohar.
1) Qu’est ce que le Zohar ?
Le Zohar est un recueil de commentaires de la Torah, conçu dans le but de guider les gens qui ont déjà atteint un haut degré spirituel sur le chemin de la racine (origine) de leurs âmes.
Le Zohar contient tous les états spirituels que les personnes expérimentent lorsque leurs âmes progressent. A la fin du processus, les âmes parviennent à ce que les kabbalistes nomment «la réparation finale», le plus haut degré de connaissance spirituelle.
Pour ceux sans perception spirituelle, la lecture du Zohar est comme une compilation d'allégories et de légendes qui peuvent être interprétées et perçues différemment par chaque individu, cependant ceux qui ont une perception spirituelle, c'est-à-dire les kabbalistes, le Zohar est un guide pratique d'actions intérieures qu'il doit exécuter pour découvrir des états plus profonds et plus élevés de perception et de sensation.
.
Depuis plus de 2000 ans, le Zohar est un livre mystérieux qui fascine et attire.
Le livre du Zohar est un des livres de référence de la Sagesse de la Kabbale - ceci est un court clip réalisé par Ari Film Production en collaboration avec Bnei Baruch.
5 choses que vous devez savoir sur le Zohar
5) Comment en savoir plus sur le Zohar ?
Même de nos jours, le Zohar ne peut pas être compris ni ressenti directement, mais il requiert une certaine étude préliminaire, avant d'aborder l'étude du livre. Le plus grand kabbaliste de notre époque - le Rav Yéhouda Ashlag (Baal HaSoulam) - a écrit différentes introductions au Zohar précisément pour nous guider dans l'approche de ce livre profond avant de l'étudier.
De tels articles développent nos qualités spirituelles pour percevoir la réalité supérieure. De plus, ces textes donnent une connaissance qui permet de comprendre certains termes, phrases et concepts du Zohar, pour permettre l'usage de cette ouvrage comme un guide pour atteindre le spirituel, et éviter d'être perdu dans des descriptions matérielles que l'esprit humain est prompt à générer.
Bnei Baruch ne propose pas que ces introductions, mais des cours gratuits sur le sujet, ainsi que des articles courts décrivant les concepts du Zohar et comment se préparer lors de la rencontre avec ces concepts.
En bref, découvrir le Zohar signifie découvrir son monde intérieur.
4) Pourquoi le Zohar a-t-il été caché si longtemps ?
Le Zohar a été gardé caché 900 ans, entre le 2nd siècle et le 11ème siècle, parce que ceux qui possédaient sa sagesse avaient compris que les gens n'en avaient pas besoin et qu'ils en feraient une mauvaise interprétation.
Ce n'est qu'au 16ème siècle qu'est arrivé un kabbaliste qui a expliqué les fondements de la Kabbale - le Ari, Rabbi Isaac Louria (1534-1572). Le Ari déclara qu'à partir de son époque, la sagesse de la Kabbale était prête à s'ouvrir à tout personne intéressée.
Les commentaires des travaux du Ari et du Zohar ne sont apparus qu'au 20ème siècle - le siècle qui a vu l'explosion la plus forte des désirs humains dans l'histoire. A cette période, une âme unique est apparue - celle du Rav Yéhouda Ashlag (Baal HaSoulam). Le Baal HaSoulam a expliqué la sagesse de la Kabbale de façon à ce que notre génération puisse la comprendre. Qui plus est, la Baal HaSoumam fut le seul kabbaliste du 20ème siècle qui écrivit des commentaires du Zohar et des écrits du Ari.
Ceci ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de grands kabbalistes avant lui, mais uniquement que leurs travaux n'étaient pas si facilement compréhensibles par les étudiants modernes.
De nos jours, la popularité et la forte demande pour la Kabbale témoignent du fait que notre génération est prête à intégrer son message universel et à comprendre les textes authentiques qui parlent de la racine de notre existence et de la méthode pour l'atteindre.
3) Qui a écrit le Zohar et quand ?
D'après tous les kabbalistes, et ainsi que cela est écrit au début du livre du Zohar lui-même, le Zohar a été rédigé par Rabbi Shimon Bar Yochaï (Rashbi) qui vécu au 2ème siècle de notre ère. Ils existent des avis différents parmi certains cercles d'intellectuels qui affirment que le Zohar a été écrit au 11ème siècle par le kabbaliste Rabbi Moshé de Léon. Ce point de vue est contredit par Rabbi Moshé de Léon lui-même, qui dit que le livre a été écrit par Rashbi.
Dans l'approche kabbalistique, la question de pourquoi le Zohar a été écrit est bien plus importante que celle de qui l'a écrit. Le but du Zohar est d'être un guide pour que gens puissent parvenir à l'origine de leurs âmes.
Ce chemin jusqu'à l'origine de l'âme comprend 125 étapes. Le Rav Yéhouda Ashlag écrit qu'un kabbaliste qui a passé ces étapes, partage les mêmes perceptions que l'auteur du livre, et voit ce que son auteur ne pouvait pas être quelqu'un d'autre que Rashbi.
2) A qui est destiné le Zohar ?
Comme nous l'avons dit à la réponse n°1, le Zohar a était écrit pour les personnes qui ont déjà atteint une certaine perception spirituelle. Il comprend les descriptions de Rabbi Shimon Bar Yochaï (Rashbi), qui a atteint 125 degrés de l'échelle spirituelle. Rashbi parle de tout le chemin spirituel et l'a appelé Zohar («Splendeur» en hébreu).
Le Zohar est construit de façon à ce que seuls ceux qui ont atteint un certain niveau spirituel peuvent bénéficier de ce qu'ils y lisent. Avant d'étudier le Zohar, une personne doit étudier d'autres textes qui lui apprennent comment comprendre correctement le texte du Zohar.
1) Qu’est ce que le Zohar ?
Le Zohar est un recueil de commentaires de la Torah, conçu dans le but de guider les gens qui ont déjà atteint un haut degré spirituel sur le chemin de la racine (origine) de leurs âmes.
Le Zohar contient tous les états spirituels que les personnes expérimentent lorsque leurs âmes progressent. A la fin du processus, les âmes parviennent à ce que les kabbalistes nomment «la réparation finale», le plus haut degré de connaissance spirituelle.
Pour ceux sans perception spirituelle, la lecture du Zohar est comme une compilation d'allégories et de légendes qui peuvent être interprétées et perçues différemment par chaque individu, cependant ceux qui ont une perception spirituelle, c'est-à-dire les kabbalistes, le Zohar est un guide pratique d'actions intérieures qu'il doit exécuter pour découvrir des états plus profonds et plus élevés de perception et de sensation.
.
Re: Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:07
La Kabbale et les relations
Des conseils pour construire des relations fructueuses basées sur les principes spirituels et la compréhension de notre nature.
Pourquoi sommes-nous si préoccupés par le sexe ?
La racine spirituelle du sexe est l’unité de l’âme avec le Créateur.
Dans le monde spirituel, l’âme est unie à la Lumière, et cette union est appelée Zivoug - accouplement. Il constitue l’unification de deux parties de la création – masculine et féminine, et est le plus grand plaisir qui puisse exister – l’âme étant remplie de la Lumière du Créateur.
Cet accouplement spirituel a aussi une branche ou une copie dans le monde physique, le monde de la matière. C’est pourquoi nous sommes tant préoccupés par le sexe- c’est le plaisir ultime dans ce monde, et la racine de tous nos désirs dans ce monde.
Le sexe est la base de toutes nos pensées, parce que sa racine est l’union de l’âme avec le Créateur. Cette union est le but final de la Nature, et tout ce qui arrive dans le monde est déterminé par le but final. C’est pour cela que nous ne pouvons tout simplement pas nous empêcher de penser au sexe. Notre attraction pour le sexe opposé et le plaisir aussi viennent de cet état final- l’adhésion avec le Créateur – appelée "Zivoug" (union sexuelle sans fin)
Le plaisir que nous ressentons du sexe est un parfait exemple de la différence entre le plaisir physique et le plaisir spirituel. Nous passons beaucoup de temps et d’effort à penser au sexe, et nous nous imaginons que cela nous donnera un énorme plaisir, mais en fait notre plaisir s’évanouit dans l’air à peine à la minute où nous atteignons le sommet de la satisfaction sexuelle. Avant que nous ayons vraiment le temps de jouir de cette sensation, c’est fini et nous nous retrouvons une fois encore à la recherche d’un autre moment de plaisir.
C’est ce qui se passe dans notre monde, parce que le plaisir qui remplit le désir le neutralise immédiatement. N’ayant plus de désir nous cessons de ressentir du plaisir. Cela nous laisse avec un sentiment de vide, et la vie passant, ce vide ne fait que grandir. C’est pourquoi il est écrit, « on quitte ce monde avec la moitié de ses désirs insatisfaits. »
Le plaisir spirituel marche très différemment parce qu’être dans la spiritualité c’est avoir la capacité de recevoir le Lumière avec l’intention de donner du plaisir au Créateur, à l’Unique qui vous donne la Lumière. Il en résulte que dans la spiritualité, l’accouplement ou le sexe est continuel et éternel, et devient de plus en plus fort tout le temps. Il en résulte que l’on ressent la vie éternelle et un contentement parfait qui devient constamment plus important. Objectivement, c’est très différent du plaisir que nous ressentons dans notre monde où nous ne pouvons que ressentir un plaisir momentané suivi du sentiment de vide.
C’est pourquoi il est écrit que lorsque les gens sont tombés du monde spirituel dans notre monde, seuls ceux qui avaient atteint le monde spirituel ressentaient encore le véritable goût de l’accouplement. Le véritable plaisir spirituel est atteint quand deux parties opposées de la création- masculine et féminine – s’assemblent et sont remplies par la Lumière commune.
Inconsciemment, dans nos âmes, nous désirons tous cet accouplement parce que nous fûmes crées pour cela. A un certain niveau, nous aspirons tous à sentir le monde spirituel parce que c’est le seul endroit où nous trouverons un plaisir véritable et durable.
.
Des conseils pour construire des relations fructueuses basées sur les principes spirituels et la compréhension de notre nature.
Pourquoi sommes-nous si préoccupés par le sexe ?
La racine spirituelle du sexe est l’unité de l’âme avec le Créateur.
Dans le monde spirituel, l’âme est unie à la Lumière, et cette union est appelée Zivoug - accouplement. Il constitue l’unification de deux parties de la création – masculine et féminine, et est le plus grand plaisir qui puisse exister – l’âme étant remplie de la Lumière du Créateur.
Cet accouplement spirituel a aussi une branche ou une copie dans le monde physique, le monde de la matière. C’est pourquoi nous sommes tant préoccupés par le sexe- c’est le plaisir ultime dans ce monde, et la racine de tous nos désirs dans ce monde.
Le sexe est la base de toutes nos pensées, parce que sa racine est l’union de l’âme avec le Créateur. Cette union est le but final de la Nature, et tout ce qui arrive dans le monde est déterminé par le but final. C’est pour cela que nous ne pouvons tout simplement pas nous empêcher de penser au sexe. Notre attraction pour le sexe opposé et le plaisir aussi viennent de cet état final- l’adhésion avec le Créateur – appelée "Zivoug" (union sexuelle sans fin)
Le plaisir que nous ressentons du sexe est un parfait exemple de la différence entre le plaisir physique et le plaisir spirituel. Nous passons beaucoup de temps et d’effort à penser au sexe, et nous nous imaginons que cela nous donnera un énorme plaisir, mais en fait notre plaisir s’évanouit dans l’air à peine à la minute où nous atteignons le sommet de la satisfaction sexuelle. Avant que nous ayons vraiment le temps de jouir de cette sensation, c’est fini et nous nous retrouvons une fois encore à la recherche d’un autre moment de plaisir.
C’est ce qui se passe dans notre monde, parce que le plaisir qui remplit le désir le neutralise immédiatement. N’ayant plus de désir nous cessons de ressentir du plaisir. Cela nous laisse avec un sentiment de vide, et la vie passant, ce vide ne fait que grandir. C’est pourquoi il est écrit, « on quitte ce monde avec la moitié de ses désirs insatisfaits. »
Le plaisir spirituel marche très différemment parce qu’être dans la spiritualité c’est avoir la capacité de recevoir le Lumière avec l’intention de donner du plaisir au Créateur, à l’Unique qui vous donne la Lumière. Il en résulte que dans la spiritualité, l’accouplement ou le sexe est continuel et éternel, et devient de plus en plus fort tout le temps. Il en résulte que l’on ressent la vie éternelle et un contentement parfait qui devient constamment plus important. Objectivement, c’est très différent du plaisir que nous ressentons dans notre monde où nous ne pouvons que ressentir un plaisir momentané suivi du sentiment de vide.
C’est pourquoi il est écrit que lorsque les gens sont tombés du monde spirituel dans notre monde, seuls ceux qui avaient atteint le monde spirituel ressentaient encore le véritable goût de l’accouplement. Le véritable plaisir spirituel est atteint quand deux parties opposées de la création- masculine et féminine – s’assemblent et sont remplies par la Lumière commune.
Inconsciemment, dans nos âmes, nous désirons tous cet accouplement parce que nous fûmes crées pour cela. A un certain niveau, nous aspirons tous à sentir le monde spirituel parce que c’est le seul endroit où nous trouverons un plaisir véritable et durable.
.
Re: Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:08
Égalité entre hommes et femmes : bon ou mauvais ?
Une femme remplit son rôle en étant opposée (et non égale) à un homme.
Les rôles des hommes et des femmes sont devenus si mélangés que les gens sont confus sur ce que sont supposés être les rôles idéaux des hommes et des femmes. Cela a affecté les relations entre les hommes et les femmes, et même amené les gens à être équivoque sur leurs propres identités.
Tant que nous désirons créer une égalité simple et entière – d’après ce que nous en comprenons, cela ne profite en fin de compte ni aux hommes ni aux femmes. Cela ne rend pas nos vies plus équilibrées, plus harmonieuses, plus justes ou heureuses- et c’est parce que notre recherche de créer l’‘égalité’ va contre les lois de la nature.
Au lieu d’apprendre à arranger nos vies selon la nature, nous avons pensé que nous étions au-dessus de la nature en inventant nos propres règles. Pourtant nos vies prouvent qu’en fait nous faisons partie de la nature. C’est pourquoi nous n’avons pas laissé la nature nous apprendre comment créer des relations parfaites entre nous pour vivre en harmonie.
C’est exactement ce que la sagesse de la Kabale nous permet de faire – elle révèle les lois de la nature, permettant à chacun de voir de quelle manière nous pouvons agir pour le bien des autres, que ce soit envers les hommes, les femmes, les enfants ou le monde entier. Sans cette connaissance, il nous est impossible d’améliorer nos vies sensiblement. A la place, à chaque jour qui passe, nous connaitrons seulement plus de problèmes et de souffrances.
Mais comment l’équivoque sur nos rôles sexuels a-t-elle débuté? Après tout, c’est uniquement entre les hommes et les femmes que la relation est déséquilibrée. Dans le monde animal, par exemple, le mâle fournit toujours à la femelle tout ce dont elle a besoin. Le problème avec les humains est que tout se passe selon l’ego, et non selon les devoirs d’un sexe envers l’autre. Précisément l’ego a déséquilibré nos relations et nos rôles sexués.
Alors comment construire nos vies de manière équilibrée ?
Il est écrit qu’une femme a été créée pour être une aide contre un homme. C’est à dire qu’une femme remplit son rôle et fournit l’aide dont elle a besoin précisément en étant opposée à l’homme (pas égale !) Être opposée à lui signifie l’aider à atteindre le but spirituel, et c’est ainsi qu’ils l’atteignent tous les deux.
Que signifie l’histoire d’Adam et Eve de nos jours ?
Notre ego est le serpent qui nous empêche d’être capables d’aimer quelqu’un d’autre.
Le sens derrière l’histoire d’Adam, Eve et du serpent, est vraiment très simple. Le serpent représente l’ego qui s’est révélé entre Adam et Eve, l’homme et la femme. Et c’est vraiment tout ce qu’il y a dans l’histoire.
Par exemple, supposez qu’un couple jeune et heureux tombe amoureux. Ils s’étreignent, s’embrassent et rient ensemble, vont au cinéma et à la plage. Ensuite ils se marient et commencent à vivre ensemble, et tout est merveilleux. Ils sont dans le jardin d’Éden.
Et soudain- le serpent (l’ego) arrive. Ils commencent soudain à se disputer. Ensuite ils commencent à profiter l’un de l’autre et à faire des calculs personnels, du genre «comment puis-je l’amener (lui ou elle) à être comme je veux ? » Cela nous arrive parce que le serpent (l’ego qui est à l’intérieur de nous) nous empêche d’aimer quelqu’un d’autre, et donne l’assurance que notre amour est égoïste depuis le début.
Dans ces circonstances, pour nous rapprocher au plus près de l’amour, il nous faut combattre notre ego dans la vie de tous les jours, autant que nous le pouvons. Cependant cela ne suffit pas encore pour résoudre le problème à sa racine, et ne nous permet pas de connaitre l’amour inconditionnel et véritable. C’est là que la Kabbale offre une autre solution : corriger notre âme à la racine, ou corriger le serpent qui nous sépare de nos partenaires.
Pour cela, les deux partenaires doivent réaliser qu’il y a un but à leurs vies qui est au-dessus de ce monde. Ensuite ils devront aussi réaliser qu’ils ne pourront l’atteindre qu’en ayant un partenaire dans leur vie, quelqu’un qui ira avec eux dans le chemin spirituel, ensemble. C’est la signification du verset : « l’homme, la femme et la présence divine entre eux » cela veut dire que pour atteindre la Présence Divine, spirituellement, nous devons nous connecter correctement.
Alors, au lieu de profiter l’un de l’autre, Adam et Eve se compléteront l’un et l’autre. Et le serpent, au lieu de les mener vers la séparation, deviendra la force conductrice qui les poussera à découvrir la Force Supérieure- la Présence Divine, ou le Créateur.
.
Une femme remplit son rôle en étant opposée (et non égale) à un homme.
Les rôles des hommes et des femmes sont devenus si mélangés que les gens sont confus sur ce que sont supposés être les rôles idéaux des hommes et des femmes. Cela a affecté les relations entre les hommes et les femmes, et même amené les gens à être équivoque sur leurs propres identités.
Tant que nous désirons créer une égalité simple et entière – d’après ce que nous en comprenons, cela ne profite en fin de compte ni aux hommes ni aux femmes. Cela ne rend pas nos vies plus équilibrées, plus harmonieuses, plus justes ou heureuses- et c’est parce que notre recherche de créer l’‘égalité’ va contre les lois de la nature.
Au lieu d’apprendre à arranger nos vies selon la nature, nous avons pensé que nous étions au-dessus de la nature en inventant nos propres règles. Pourtant nos vies prouvent qu’en fait nous faisons partie de la nature. C’est pourquoi nous n’avons pas laissé la nature nous apprendre comment créer des relations parfaites entre nous pour vivre en harmonie.
C’est exactement ce que la sagesse de la Kabale nous permet de faire – elle révèle les lois de la nature, permettant à chacun de voir de quelle manière nous pouvons agir pour le bien des autres, que ce soit envers les hommes, les femmes, les enfants ou le monde entier. Sans cette connaissance, il nous est impossible d’améliorer nos vies sensiblement. A la place, à chaque jour qui passe, nous connaitrons seulement plus de problèmes et de souffrances.
Mais comment l’équivoque sur nos rôles sexuels a-t-elle débuté? Après tout, c’est uniquement entre les hommes et les femmes que la relation est déséquilibrée. Dans le monde animal, par exemple, le mâle fournit toujours à la femelle tout ce dont elle a besoin. Le problème avec les humains est que tout se passe selon l’ego, et non selon les devoirs d’un sexe envers l’autre. Précisément l’ego a déséquilibré nos relations et nos rôles sexués.
Alors comment construire nos vies de manière équilibrée ?
Il est écrit qu’une femme a été créée pour être une aide contre un homme. C’est à dire qu’une femme remplit son rôle et fournit l’aide dont elle a besoin précisément en étant opposée à l’homme (pas égale !) Être opposée à lui signifie l’aider à atteindre le but spirituel, et c’est ainsi qu’ils l’atteignent tous les deux.
Que signifie l’histoire d’Adam et Eve de nos jours ?
Notre ego est le serpent qui nous empêche d’être capables d’aimer quelqu’un d’autre.
Le sens derrière l’histoire d’Adam, Eve et du serpent, est vraiment très simple. Le serpent représente l’ego qui s’est révélé entre Adam et Eve, l’homme et la femme. Et c’est vraiment tout ce qu’il y a dans l’histoire.
Par exemple, supposez qu’un couple jeune et heureux tombe amoureux. Ils s’étreignent, s’embrassent et rient ensemble, vont au cinéma et à la plage. Ensuite ils se marient et commencent à vivre ensemble, et tout est merveilleux. Ils sont dans le jardin d’Éden.
Et soudain- le serpent (l’ego) arrive. Ils commencent soudain à se disputer. Ensuite ils commencent à profiter l’un de l’autre et à faire des calculs personnels, du genre «comment puis-je l’amener (lui ou elle) à être comme je veux ? » Cela nous arrive parce que le serpent (l’ego qui est à l’intérieur de nous) nous empêche d’aimer quelqu’un d’autre, et donne l’assurance que notre amour est égoïste depuis le début.
Dans ces circonstances, pour nous rapprocher au plus près de l’amour, il nous faut combattre notre ego dans la vie de tous les jours, autant que nous le pouvons. Cependant cela ne suffit pas encore pour résoudre le problème à sa racine, et ne nous permet pas de connaitre l’amour inconditionnel et véritable. C’est là que la Kabbale offre une autre solution : corriger notre âme à la racine, ou corriger le serpent qui nous sépare de nos partenaires.
Pour cela, les deux partenaires doivent réaliser qu’il y a un but à leurs vies qui est au-dessus de ce monde. Ensuite ils devront aussi réaliser qu’ils ne pourront l’atteindre qu’en ayant un partenaire dans leur vie, quelqu’un qui ira avec eux dans le chemin spirituel, ensemble. C’est la signification du verset : « l’homme, la femme et la présence divine entre eux » cela veut dire que pour atteindre la Présence Divine, spirituellement, nous devons nous connecter correctement.
Alors, au lieu de profiter l’un de l’autre, Adam et Eve se compléteront l’un et l’autre. Et le serpent, au lieu de les mener vers la séparation, deviendra la force conductrice qui les poussera à découvrir la Force Supérieure- la Présence Divine, ou le Créateur.
.
Re: Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:08
Les racines spirituelles de la tromperie
Mélanger les qualités féminines et masculines au niveau spirituel conduit à la tromperie, à la trahison et aux déviations sexuelles dans notre monde.
Certainement, personne n’aime être trompé.
Mais même si nous aimerions décrire de phénomène comme un « comportement purement animal », il y a en fait une racine spirituelle derrière, parce que chaque phénomène de notre monde doit aussi exister dans le monde spirituel. Alors quelle est la racine spirituelle ou la raison de nos tromperies ? Dans la Kabbale cela s’appelle « la brisure des récipients.»
Cela signifie qu’autrefois nous étions tous unis dans une seule âme commune, mais qu’ensuite cette âme commune s’est brisée en de nombreuses parties. Cette brisure des récipients a fait que toutes les parties devaient s’intégrer les unes dans les autres, faisant que chaque partie brisée contient à présent une part féminine et une part masculine. Ainsi, les parties masculines contiennent des parties féminines et vice versa. Nous avons même les hormones les uns des autres !
Ce mélange de nos qualités n’est pas seulement la cause des tromperies et trahisons, mais aussi de toutes les déviations sexuelles de notre monde, comme l’homosexualité et l’identité sexuelle perverse. Et plus que jamais à notre époque ces phénomènes sont évidents, parce que nous sommes arrivés au niveau « le plus bas » de discernement de la brisure des récipients.
Les parties féminines et masculines ne voient pas exactement comment elles pourraient interagir l’une avec l’autre. Dans l’état idéal, spirituel, les parties féminines et masculines sont placées l’une en face de l’autre - l’homme opposé à la femme. Cependant, dans notre situation - après la brisure des âmes qui sont descendues et se sont mélangées - chacun prend les qualités qui appartiennent aux autres. C’est pourquoi nous désirons différentes sortes de plaisirs de différentes sources.
Cependant, si nous élevons notre quête au-dessus de ces différents plaisirs, et aspirons à un plaisir spirituel, alors nous verrons qui est notre véritable partenaire sur le chemin spirituel. Ceci nous amène au fameux verset « l’homme, la femme et la Présence Divine entre eux. » Si dans la vie de quelqu’un la spiritualité est la plus grande valeur, alors il (ou elle) trouvera le bon partenaire dans la vie, son « autre moitié » pour être ensemble avec lui/elle sur le chemin spirituel. Et ensemble, ils atteindront l’adhésion avec le Créateur.
Pour l’instant cela semble utopique, parce que dans notre réalité actuelle, il nous est difficile de voir et comprendre comment cela peut vraiment arriver. Mais en continuant d’avancer vers la correction et la spiritualité, nous comprendrons mieux et construirons un beau futur plein de confiance et de loyauté.
La vérité sur les relations virtuelles
Les relations virtuelles sont le produit de notre propre imagination.
Beaucoup de gens de nos jours créent des “relations romantiques virtuelles” sur des sites sociaux comme Facebook. Ils rencontrent d’autres personnes, partagent des photos, et tombent même amoureux de leurs partenaires virtuels!
La raison pour laquelle nous sommes tellement attirés par nos partenaires virtuels, c’est parce que la connexion que nous avons avec eux est immatérielle, détachée des contacts physiques, et même «spirituelle» en quelque sorte.
Puisque nous ne sommes liés par aucune limite physique, notre imagination est aussi libre que possible, pour attribuer les meilleures qualités à notre autre avatar virtuel, et élever notre relation avec eux «jusqu’aux cieux», pour ainsi dire. Nous nous convainquons que cette connexion est vraiment spéciale, et que c’est une opportunité pour atteindre un amour magnifique et parfait.
Mais, malheureusement c’est une illusion. Sur Internet, les caractéristiques physiques d’une personne sont cachées, et ses aspects intérieurs magnifiés. On peut s’exprimer de toutes les façons que l’on veut, mais le problème est que nous perdons de vue la réalité quand nous sommes, sans le savoir, immergés dans ce jeu. Nous oublions que nous n’avons pas un échange avec une personne réelle, mais avec notre propre imagination.
Quand nous voyons des gens dans la vie réelle, physiquement, alors nous pouvons dire s’ils ont certains traits ou pas, et nous pouvons voir si ces traits sont réels. Sur Internet, cependant, nous ne voyons qu’une image (soigneusement sélectionnée) et nous ne lisons que quelques lignes qui sont plus ou moins véridiques – et nous allons à partir de là imaginer des choses complètement irréalistes. Cependant, quand nous rencontrons en personne notre partenaire virtuel, cette douce fantaisie vole en éclat
Un conte de fée d’amour n’est que cela - un conte de fée
L’amour véritable n’existe que dans le monde spirituel.
Si vous pensez que trouver l’amour des contes de fée vous rendra heureux, repensez-y. L’amour des contes de fées n’est pas véritablement l’amour, mais c’est utiliser les autres à des fins personnelles
Ce que nous appelons normalement amour n’est que la satisfaction égoïste d’une personne par une autre, que ce soit une satisfaction sexuelle, ou un quelconque plaisir que nous recevons d’une autre personne. Et clairement, ce n’est pas de l’amour.
Alors qu’est-ce que l’amour ?
L’amour c’est quand vous ne faites pas du tout attention à vous-mêmes, mais que vous prenez les désirs d’une autre personne et que vous essayez de les combler exactement de la façon dont elle le voudrait. En d’autres mots, vous vous transformez en un récipient de satisfaction pour une autre personne. C’est le véritable amour, et il n’existe que dans le monde spirituel. Et il n’y a pas de différence pour un homme ou pour une femme- ce qui est important ce sont les désirs, l’âme.
Au contraire, quand nous parlons de l’amour dans ce monde, nous parlons réellement de l’attraction et du plaisir qui sont apportés par les hormones. Si nous déconnections une personne de son système hormonal, elle ne pourrait pas ressentir “l’amour”. Cela montre encore que ce que nous pensons habituellement être de l’amour est juste un désir égoïste de jouissance. Parfois ce désir peut même être cruel, comme celui de recevoir du plaisir aux dépens d’une autre personne.
C’est pourquoi, l’amour qu’on lit dans les contes de fées est vraiment une illusion, et n’existe pas dans la réalité, car tous nos désirs sont simplement basés sur le désir de nous satisfaire. Même lorsque nous donnons quelque chose aux autres, nous ne le faisons uniquement parce que cela nous donne du plaisir. Notre action de donner n’a pas de sens car ce qui nous importe vraiment en réalisant cette action est ce que nous ressentons.
.
Mélanger les qualités féminines et masculines au niveau spirituel conduit à la tromperie, à la trahison et aux déviations sexuelles dans notre monde.
Certainement, personne n’aime être trompé.
Mais même si nous aimerions décrire de phénomène comme un « comportement purement animal », il y a en fait une racine spirituelle derrière, parce que chaque phénomène de notre monde doit aussi exister dans le monde spirituel. Alors quelle est la racine spirituelle ou la raison de nos tromperies ? Dans la Kabbale cela s’appelle « la brisure des récipients.»
Cela signifie qu’autrefois nous étions tous unis dans une seule âme commune, mais qu’ensuite cette âme commune s’est brisée en de nombreuses parties. Cette brisure des récipients a fait que toutes les parties devaient s’intégrer les unes dans les autres, faisant que chaque partie brisée contient à présent une part féminine et une part masculine. Ainsi, les parties masculines contiennent des parties féminines et vice versa. Nous avons même les hormones les uns des autres !
Ce mélange de nos qualités n’est pas seulement la cause des tromperies et trahisons, mais aussi de toutes les déviations sexuelles de notre monde, comme l’homosexualité et l’identité sexuelle perverse. Et plus que jamais à notre époque ces phénomènes sont évidents, parce que nous sommes arrivés au niveau « le plus bas » de discernement de la brisure des récipients.
Les parties féminines et masculines ne voient pas exactement comment elles pourraient interagir l’une avec l’autre. Dans l’état idéal, spirituel, les parties féminines et masculines sont placées l’une en face de l’autre - l’homme opposé à la femme. Cependant, dans notre situation - après la brisure des âmes qui sont descendues et se sont mélangées - chacun prend les qualités qui appartiennent aux autres. C’est pourquoi nous désirons différentes sortes de plaisirs de différentes sources.
Cependant, si nous élevons notre quête au-dessus de ces différents plaisirs, et aspirons à un plaisir spirituel, alors nous verrons qui est notre véritable partenaire sur le chemin spirituel. Ceci nous amène au fameux verset « l’homme, la femme et la Présence Divine entre eux. » Si dans la vie de quelqu’un la spiritualité est la plus grande valeur, alors il (ou elle) trouvera le bon partenaire dans la vie, son « autre moitié » pour être ensemble avec lui/elle sur le chemin spirituel. Et ensemble, ils atteindront l’adhésion avec le Créateur.
Pour l’instant cela semble utopique, parce que dans notre réalité actuelle, il nous est difficile de voir et comprendre comment cela peut vraiment arriver. Mais en continuant d’avancer vers la correction et la spiritualité, nous comprendrons mieux et construirons un beau futur plein de confiance et de loyauté.
La vérité sur les relations virtuelles
Les relations virtuelles sont le produit de notre propre imagination.
Beaucoup de gens de nos jours créent des “relations romantiques virtuelles” sur des sites sociaux comme Facebook. Ils rencontrent d’autres personnes, partagent des photos, et tombent même amoureux de leurs partenaires virtuels!
La raison pour laquelle nous sommes tellement attirés par nos partenaires virtuels, c’est parce que la connexion que nous avons avec eux est immatérielle, détachée des contacts physiques, et même «spirituelle» en quelque sorte.
Puisque nous ne sommes liés par aucune limite physique, notre imagination est aussi libre que possible, pour attribuer les meilleures qualités à notre autre avatar virtuel, et élever notre relation avec eux «jusqu’aux cieux», pour ainsi dire. Nous nous convainquons que cette connexion est vraiment spéciale, et que c’est une opportunité pour atteindre un amour magnifique et parfait.
Mais, malheureusement c’est une illusion. Sur Internet, les caractéristiques physiques d’une personne sont cachées, et ses aspects intérieurs magnifiés. On peut s’exprimer de toutes les façons que l’on veut, mais le problème est que nous perdons de vue la réalité quand nous sommes, sans le savoir, immergés dans ce jeu. Nous oublions que nous n’avons pas un échange avec une personne réelle, mais avec notre propre imagination.
Quand nous voyons des gens dans la vie réelle, physiquement, alors nous pouvons dire s’ils ont certains traits ou pas, et nous pouvons voir si ces traits sont réels. Sur Internet, cependant, nous ne voyons qu’une image (soigneusement sélectionnée) et nous ne lisons que quelques lignes qui sont plus ou moins véridiques – et nous allons à partir de là imaginer des choses complètement irréalistes. Cependant, quand nous rencontrons en personne notre partenaire virtuel, cette douce fantaisie vole en éclat
Un conte de fée d’amour n’est que cela - un conte de fée
L’amour véritable n’existe que dans le monde spirituel.
Si vous pensez que trouver l’amour des contes de fée vous rendra heureux, repensez-y. L’amour des contes de fées n’est pas véritablement l’amour, mais c’est utiliser les autres à des fins personnelles
Ce que nous appelons normalement amour n’est que la satisfaction égoïste d’une personne par une autre, que ce soit une satisfaction sexuelle, ou un quelconque plaisir que nous recevons d’une autre personne. Et clairement, ce n’est pas de l’amour.
Alors qu’est-ce que l’amour ?
L’amour c’est quand vous ne faites pas du tout attention à vous-mêmes, mais que vous prenez les désirs d’une autre personne et que vous essayez de les combler exactement de la façon dont elle le voudrait. En d’autres mots, vous vous transformez en un récipient de satisfaction pour une autre personne. C’est le véritable amour, et il n’existe que dans le monde spirituel. Et il n’y a pas de différence pour un homme ou pour une femme- ce qui est important ce sont les désirs, l’âme.
Au contraire, quand nous parlons de l’amour dans ce monde, nous parlons réellement de l’attraction et du plaisir qui sont apportés par les hormones. Si nous déconnections une personne de son système hormonal, elle ne pourrait pas ressentir “l’amour”. Cela montre encore que ce que nous pensons habituellement être de l’amour est juste un désir égoïste de jouissance. Parfois ce désir peut même être cruel, comme celui de recevoir du plaisir aux dépens d’une autre personne.
C’est pourquoi, l’amour qu’on lit dans les contes de fées est vraiment une illusion, et n’existe pas dans la réalité, car tous nos désirs sont simplement basés sur le désir de nous satisfaire. Même lorsque nous donnons quelque chose aux autres, nous ne le faisons uniquement parce que cela nous donne du plaisir. Notre action de donner n’a pas de sens car ce qui nous importe vraiment en réalisant cette action est ce que nous ressentons.
.
Re: Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:09
Aujourd’hui, c’est une relation spirituelle ou pas de relation
Les relations sans connexion spirituelle ne peuvent pas survivre.
Aujourd’hui c’est pratiquement impossible pour un homme et une femme de maintenir une bonne relation dans le temps, sauf s’il y a une connexion spirituelle entre eux.
C’est parce que leurs ego se heurtent l’un contre l’autre et détruisent leur connexion. Aujourd’hui il y a d’innombrables divorces, et la plupart des relations se désagrègent, parce que nos ego sont « sur le feu », et avec le temps ils ne font que grossir. Le beau verset « Homme, Femme et la Présence Divine entre eux » – n’existe simplement pas dans de tels couples.
Alors que faut-il pour créer cette connexion spirituelle entre eux, la seule chose qui puisse soigner leur relation ?
Avoir une connexion spirituelle veut dire que les deux partenaires connaissent la raison de leur existence : pour commencer le voyage spirituel et atteindre le but spirituel de la vie. Ainsi ils auront quelque chose qui les liera vraiment, ils seront ensemble dans une « cellule » mutuelle, et le verset « Homme, femme et la Présence Divine entre eux » se réalisera véritablement. En d’autres mots, ils sentiront la révélation de la Présence Divine - le Créateur.
Les textes kabbalistiques contiennent une qualité unique qui assure la réussite de la relation entre
Vous voulez renforcer votre relation ? Lisez des textes kabbalistiques ensemble!
Il y a des textes kabbalistiques qui parlent du partenariat et d’être ensemble. Lorsqu’un couple les lit ensemble, cela renforce grandement leur connexion spirituelle, apportant la paix et l’harmonie dans leur maison.
Quand mari et femme passent 15 minutes par jour en lisant des textes kabbalistiques ensemble, cela apporte une qualité unique à leur relation, qui a le pouvoir de résoudre tous les problèmes entre eux. C’est parce que ces textes contiennent un grand pouvoir.
De plus, la seule personne a qui vous pouvez révéler tous vos sentiments est votre conjoint. C’est interdit (impossible) de parler à quiconque de vos sentiments les plus profonds et de vos expériences intérieures sur le chemin de la spiritualité – sauf à votre conjoint. En partageant leurs sentiments, le mari et la femme se complètent, et ensemble ils avancent dans la spiritualité.
Le rôle de la femme est de maintenir une bonne relation.
En faisant l’éloge de son homme, une femme l’aide à se développer et renforce leur relation.
Aujourd’hui le taux de divorce est stupéfiant et la plupart des relations sont de courte durée. C’est pourquoi il est très important pour les gens de trouver le moyen de savoir comment maintenir un mariage réussi.
Pour qu’une femme comprenne comment mieux réaliser sa part dans le couple, elle doit comprendre la nature d’un homme. Alors elle sera sage et capable de créer une relation amoureuse durable.
Mais comment une femme en vient-elle à comprendre la nature d’un homme ? Après tout, les hommes et les femmes sont si différents. En fait, la bonne compréhension peut venir des bonnes actions. Une femme doit montrer qu’elle apprécie son homme, lui faire savoir qu’il est spécial pour elle, qu’il est merveilleux - et le faire souvent ! Alors elle comprendra quels besoins il attend d’elle, et quelle sorte de connexion il devrait y avoir entre eux.
Elle verra qu’un homme a besoin d’être materné, loué et admiré. Malgré le fait d’être masculin, fort, et «macho», un homme a en fait un grand besoin de compréhension. Et si une femme lui en donne, il ne sera pas capable de la quitter.
En fait, cela ressemble à la manière dont une femme s’occupe d’un enfant. Elle lui dit «tu es merveilleux, tu as très bien fait, tu es fort, tu peux le faire, tu es spécial, tu es la personne la plus exceptionnelle dans le monde entier- toi, toi, toi …» et tout ceci fait que l’homme reste avec elle.
Mais le plus important est qu’elle doit le faire avec amour. Un homme désire entendre cela tout le temps, parce que les hommes sont vraiment comme des enfants, et ils voient souvent une femme comme une mère. Et même si cette sorte de relation semble “déséquilibrée”, elle deviendra équilibrée parce que l’homme voudra « grandir » pour montrer combien il est merveilleux. Cela éveillera son désir de devenir meilleur d‘une façon positive, plutôt que de façon autoritaire et négative.
.
Les relations sans connexion spirituelle ne peuvent pas survivre.
Aujourd’hui c’est pratiquement impossible pour un homme et une femme de maintenir une bonne relation dans le temps, sauf s’il y a une connexion spirituelle entre eux.
C’est parce que leurs ego se heurtent l’un contre l’autre et détruisent leur connexion. Aujourd’hui il y a d’innombrables divorces, et la plupart des relations se désagrègent, parce que nos ego sont « sur le feu », et avec le temps ils ne font que grossir. Le beau verset « Homme, Femme et la Présence Divine entre eux » – n’existe simplement pas dans de tels couples.
Alors que faut-il pour créer cette connexion spirituelle entre eux, la seule chose qui puisse soigner leur relation ?
Avoir une connexion spirituelle veut dire que les deux partenaires connaissent la raison de leur existence : pour commencer le voyage spirituel et atteindre le but spirituel de la vie. Ainsi ils auront quelque chose qui les liera vraiment, ils seront ensemble dans une « cellule » mutuelle, et le verset « Homme, femme et la Présence Divine entre eux » se réalisera véritablement. En d’autres mots, ils sentiront la révélation de la Présence Divine - le Créateur.
Les textes kabbalistiques contiennent une qualité unique qui assure la réussite de la relation entre
Vous voulez renforcer votre relation ? Lisez des textes kabbalistiques ensemble!
Il y a des textes kabbalistiques qui parlent du partenariat et d’être ensemble. Lorsqu’un couple les lit ensemble, cela renforce grandement leur connexion spirituelle, apportant la paix et l’harmonie dans leur maison.
Quand mari et femme passent 15 minutes par jour en lisant des textes kabbalistiques ensemble, cela apporte une qualité unique à leur relation, qui a le pouvoir de résoudre tous les problèmes entre eux. C’est parce que ces textes contiennent un grand pouvoir.
De plus, la seule personne a qui vous pouvez révéler tous vos sentiments est votre conjoint. C’est interdit (impossible) de parler à quiconque de vos sentiments les plus profonds et de vos expériences intérieures sur le chemin de la spiritualité – sauf à votre conjoint. En partageant leurs sentiments, le mari et la femme se complètent, et ensemble ils avancent dans la spiritualité.
Le rôle de la femme est de maintenir une bonne relation.
En faisant l’éloge de son homme, une femme l’aide à se développer et renforce leur relation.
Aujourd’hui le taux de divorce est stupéfiant et la plupart des relations sont de courte durée. C’est pourquoi il est très important pour les gens de trouver le moyen de savoir comment maintenir un mariage réussi.
Pour qu’une femme comprenne comment mieux réaliser sa part dans le couple, elle doit comprendre la nature d’un homme. Alors elle sera sage et capable de créer une relation amoureuse durable.
Mais comment une femme en vient-elle à comprendre la nature d’un homme ? Après tout, les hommes et les femmes sont si différents. En fait, la bonne compréhension peut venir des bonnes actions. Une femme doit montrer qu’elle apprécie son homme, lui faire savoir qu’il est spécial pour elle, qu’il est merveilleux - et le faire souvent ! Alors elle comprendra quels besoins il attend d’elle, et quelle sorte de connexion il devrait y avoir entre eux.
Elle verra qu’un homme a besoin d’être materné, loué et admiré. Malgré le fait d’être masculin, fort, et «macho», un homme a en fait un grand besoin de compréhension. Et si une femme lui en donne, il ne sera pas capable de la quitter.
En fait, cela ressemble à la manière dont une femme s’occupe d’un enfant. Elle lui dit «tu es merveilleux, tu as très bien fait, tu es fort, tu peux le faire, tu es spécial, tu es la personne la plus exceptionnelle dans le monde entier- toi, toi, toi …» et tout ceci fait que l’homme reste avec elle.
Mais le plus important est qu’elle doit le faire avec amour. Un homme désire entendre cela tout le temps, parce que les hommes sont vraiment comme des enfants, et ils voient souvent une femme comme une mère. Et même si cette sorte de relation semble “déséquilibrée”, elle deviendra équilibrée parce que l’homme voudra « grandir » pour montrer combien il est merveilleux. Cela éveillera son désir de devenir meilleur d‘une façon positive, plutôt que de façon autoritaire et négative.
.
Re: Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:13
Histoire de la Kabbale
Grands kabbalistes dans l'histoire
Le Rav Michaël Laitman passe en revue la lignée des grands kabbalistes de Abraham à Yéhouda Ashlag
L'histoire de la Kabbale à travers à travers les siècles, de son commencement à nos jour. Le sefer yetsira, le zohar, les écrits du Ari, le talmud esser Hasefirot, le Baal HaSoulam, Le Rashbi, etc.
histoire d'une science pas comme les autres, d'une science du spirituel.
Le Rashbi
Rabbi Shimon Bar-Yochai (Rashbi) vécu au milieu du second siècle de notre ère. Il est l'une des principales figures dans l'histoire de la Kabbale.
Rashbi était un Tana (titre honorifique que l'on donnait à un sage à l'époque de la Mishna) de la quatrième génération, et le brillant élève de Rabbi Akiva, un des plus grands sages du Talmud, pionnier de la Kabbale et auteur du Livre du Zohar. De nombreuses légendes ont circulé autour de son nom, mentionné des milliers de fois dans le Talmud et dans le Midrash. Il vécut à Sidon, dans la maison de Phagi et à Méron et créa une école dans l'ouest de la Galilée.
Rashbi est né et grandit en Galilée. A cette époque, la vie en Galilée était pratiquement insupportable: les Romains persécutaient les Juifs et continuaient à promulguer de sévères décrets contre eux. Cependant, en dépit des interdits romains, Rashbi approfondit la Torah et essaya d'en comprendre le sens intérieur. Il s'y investit jour et nuit pressentant que s'y trouvait cachée une signification profonde et secrète, qui était la réponse à ses questions.
Au fur et à mesure que ses jeunes années passèrent, Rashbi réalisa qu'il devait trouver un professeur qui avait déjà parcouru le chemin spirituel, acquis de l'expérience et qui pourrait guider les autres à gravir l'échelle spirituelle. Il décida alors de rejoindre le groupe du plus grand kabbaliste de l'époque, en la personne de Rabbi Akiva. Ce fut le début de l'une des périodes les plus importantes de sa vie.
Élève de Rabbi Akiva
Rashbi était un élève déterminé et imperturbable. Son désir d'apprendre était insatiable et il devint rapidement l'un des meilleurs étudiants de Rabbi Akiva. Rashbi étudia 13 années durant avec Rabbi Akiva et atteint le plus haut degré de l'échelle spirituelle.
La révolte de Bar-Kokheva sonna le glas des jours glorieux de l'école de Rabbi Akiva. La plupart de ses 24 000 étudiants moururent au cours de féroces batailles ou de la peste qui proliféra dans la région. Seuls cinq étudiants survécurent et Rashbi fut l'un d'entre eux.
Après la révolte de Bar-Kokheva, Rashbi était l'un des dissidents principaux à s'être érigé contre la loi romaine sur la terre d'Israël. Sa résistance s'amplifia même encore après les décrets sévères imposés aux Juifs par l'empereur romain Hadrien, et notamment après l'exécution des dix grands sages, dont son professeur Rabbi Akiva.
Le Talmud raconte qu'une fois, Rashbi s'était élevé contre la loi romaine. Un Juif l'ayant entendu, parti avertir les autorités romaines qui le condamnèrent à mort. L'empereur romain dépêcha des hommes pour le rechercher, mais Rashbi semblait avoir disparu.
La grotte à Piquin
La légende raconte que Rashbi et son fils s'enfuirent en Galilée, dans une grotte d'un village nommé Piquin au nord d'Israël où ils se cachèrent pendant 13 ans. Durant leur séjour dans cette grotte, ils approfondirent les secrets de la sagesse cachée et grâce à leurs efforts dans l'étude des secrets de la Torah, ils découvrirent le système entier de la création.
Rav Yéhouda Ashlag, dit le Baal HaSoulam (Maître de l'Echelle), pour son commentaire de l'Echelle du Livre du Zohar, décrit Rashbi et ses étudiants comme étant les seuls à avoir atteint la perfection désirée, les 125 degrés spirituels qui parachèvent la correction d'une âme.
«Nous avons déjà mentionné que l'adhésion (Dvekout) et la réalisation complètes sont divisées en 125 degrés. Par conséquent, il est impossible qu'avant les jours du Messie les 125 degrés soient atteints... excepté pour Rashbi et ses étudiants qui ont écrit Le Livre du Zohar. Les 125 degrés leur furent décernés dans toute leur complétude, bien qu'ils aient vécu avant les jours du Messie. Nous trouvons donc souvent écrit dans le Zohar qu'il n'y aura aucune génération comme celle de Rashbi jusqu'à la génération du Roi Messie. La raison pour laquelle son oeuvre a fait une si forte impression dans le monde, est que les secrets de la Torah qui y sont présents, occupent la totalité des 125 degrés. C'est pourquoi il est aussi écrit dans le Zohar que Le Livre du Zohar ne sera révélé qu'à la fin des jours, autrement dit à l'avènement des jours du Messie.»
(Yéhouda Ashlag, Discours pour la Conclusion du Zohar)
Rashbi et son fils apprirent 13 ans après la mort de l'empereur romain et purent enfin pousser des soupirs de soulagement. Après avoir quitté la grotte, Rashbi réunit neuf étudiants avec qui il se réfugia dans une petite grotte à Méron. Ils l'aidèrent à écrire le Livre du Zohar, le livre majeur de la Kabbale.
La Grande Assemblée (Idra Rabba)
Idra Rabba est une grotte située entre Méron et Safed. Rashbi regroupa ses étudiants pour y écrire Le Livre du Zohar. Il nous est impossible, à nous des personnes ordinaires, de comprendre toute la grandeur de Rabbi Shimon Bar-Yochai. Il appartenait comme le Baal HaSoulam le dit, à la Lumière Intérieure la plus élevée, c'est pourquoi il ne put transcrire ses mots qu'avec l'aide de Rabbi Abba. Il est écrit dans Le Livre du Zohar que Rashbi dit à ses étudiants: «Voici ce que chacun va faire; Rabbi Abba écrira et Rabbi Eliezer, mon fils, étudiera oralement et le reste des amis s'entretiendront avec leurs coeurs» ( Zohar, Haazinou).
Le Zohar raconte qu'il a été permis à Rashbi de dévoiler les secrets de la Torah, mais du fait que la génération n'était pas encore parvenue au degré de développement spirituel lui permettant de l'étudier correctement, le Zohar fut immédiatement caché après sa rédaction. A cette époque, le second Temple venait d'être détruit. Avant que le peuple d'Israël ne parti en exil, Rashbi prophétisa que le Livre du Zohar se dévoilerait dans l'avenir, à la fin de l'exil et que sa découverte par tous, symboliserait la fin de l'exil spirituel : «parce qu'Israël est destiné à goûter de l'Arbre de vie, qui est le Livre du Zohar, il sortira de l'exil avec compassion» (Zohar, Nasso).
Il est aussi écrit dans le Zohar que vers la fin des 6000 années, la période allouée à la correction de l'humanité, Le Livre du Zohar sera révélé à chacun: «Et lorsque les jours du Messie seront proches, même les enfants dans le monde seront enclins à trouver les secrets de la sagesse dans lesquels ils découvriront la finalité et les moyens de la rédemption et à cette époque Le Livre du Zohar sera révélé à tous » (Zohar, VaYera).
Le Secret de la réincarnation
Rashbi est l'incarnation d'une âme particulière qui agence et connecte La Force Supérieure à toutes les créations. Cette âme est venue plusieurs fois sur notre monde et s'est incarnée dans les patriarches de la Kabbale.
Voici l'ordre de ces incarnations : Abraham, Moïse, Rabbi Shimon Bar-Yochai, le Ari (Rabbi Isaac Louria) et le Rav Yéhouda Ashlag (Baal HaSoulam).
Chacune de ces incarnations éleva l'humanité à un nouveau degré spirituel et laissa son empreinte dans les livres de Kabbale qui serviront pour les générations suivantes.
Nous pouvons trouver des indications de ces incarnations dans certains chapitres du Zohar appelé Raia MeHeimna (Le Berger Fidèle). Dans ces passages, Rashbi nous parle d'un état dans lequel il revêt l'âme de Moïse. Dans le livre Shaar HaGilgoulim (La Porte des Réincarnations) du Ari, ce dernier nous relate l'état dans lequel il se revêt de l'âme du Rashbi.
Le Livre du Zohar que Rashbi a rédigé est sans aucun doute l'un des livres les plus extraordinaires et les plus marquants jamais écrit. Aucun autre livre dans l'histoire de l'humanité ne suscite autant de curiosité et d'intérêt. Depuis sa parution, des milliers d'histoires circulent autour du Livre du Zohar qui, aujourd'hui encore, reste entouré de mystères. Il exerce une si grande fascination que des millions de personnes le lisent, bien qu'il soit pratiquement incompréhensible, pendant que des millions d'autres appréhendent de le lire.
Le départ du Rashbi
Selon la tradition, Rabbi Shimon Bar-Yochaï décéda en présence de ses amis à Lag BaOmer (le 33ème jour du décompte de l'Omer qui commence le premier jour de Pâque) en l'an 160 de notre ère et fut enterré à Méron.
Rashbi a rempli son but. Des centaines de milliers de pèlerins viennent maintenant se recueillir sur son tombeau chaque année, essayant de ressentir un peu la lumière qu'il a apportée au monde. Les plus grands kabbalistes louent son oeuvre et affirment constamment que Le Livre du Zohar est destiné à apporter le salut au monde: «Les enfants d'Israël, grâce à cet ouvrage, sortiront de leur exil.» Le Rav Kook a écrit sur le Zohar (Ohr Yakar): «Cette oeuvre, appelée Le Livre du Zohar, ressemble à l'Arche de Noé dans laquelle les hommes accompagnés de leur familles et de nombreuses espèces animales sont entrées pour pouvoir survivre..... Ainsi les Justes entreront dans le secret de la lumière de cette oeuvre pour vivre. La vertu de cette oeuvre est telle qu'immédiatement après s'y être engagée, accompagné du désir d'aimer Dieu, elle attire comme un aimant et on y entre pour sauver son âme et son esprit et achever sa correction. Même en présence éventuelle d'un méchant, il n'y a aucune crainte à avoir s'il y entre.»
.
Grands kabbalistes dans l'histoire
Le Rav Michaël Laitman passe en revue la lignée des grands kabbalistes de Abraham à Yéhouda Ashlag
L'histoire de la Kabbale à travers à travers les siècles, de son commencement à nos jour. Le sefer yetsira, le zohar, les écrits du Ari, le talmud esser Hasefirot, le Baal HaSoulam, Le Rashbi, etc.
histoire d'une science pas comme les autres, d'une science du spirituel.
Le Rashbi
Rabbi Shimon Bar-Yochai (Rashbi) vécu au milieu du second siècle de notre ère. Il est l'une des principales figures dans l'histoire de la Kabbale.
Rashbi était un Tana (titre honorifique que l'on donnait à un sage à l'époque de la Mishna) de la quatrième génération, et le brillant élève de Rabbi Akiva, un des plus grands sages du Talmud, pionnier de la Kabbale et auteur du Livre du Zohar. De nombreuses légendes ont circulé autour de son nom, mentionné des milliers de fois dans le Talmud et dans le Midrash. Il vécut à Sidon, dans la maison de Phagi et à Méron et créa une école dans l'ouest de la Galilée.
Rashbi est né et grandit en Galilée. A cette époque, la vie en Galilée était pratiquement insupportable: les Romains persécutaient les Juifs et continuaient à promulguer de sévères décrets contre eux. Cependant, en dépit des interdits romains, Rashbi approfondit la Torah et essaya d'en comprendre le sens intérieur. Il s'y investit jour et nuit pressentant que s'y trouvait cachée une signification profonde et secrète, qui était la réponse à ses questions.
Au fur et à mesure que ses jeunes années passèrent, Rashbi réalisa qu'il devait trouver un professeur qui avait déjà parcouru le chemin spirituel, acquis de l'expérience et qui pourrait guider les autres à gravir l'échelle spirituelle. Il décida alors de rejoindre le groupe du plus grand kabbaliste de l'époque, en la personne de Rabbi Akiva. Ce fut le début de l'une des périodes les plus importantes de sa vie.
Élève de Rabbi Akiva
Rashbi était un élève déterminé et imperturbable. Son désir d'apprendre était insatiable et il devint rapidement l'un des meilleurs étudiants de Rabbi Akiva. Rashbi étudia 13 années durant avec Rabbi Akiva et atteint le plus haut degré de l'échelle spirituelle.
La révolte de Bar-Kokheva sonna le glas des jours glorieux de l'école de Rabbi Akiva. La plupart de ses 24 000 étudiants moururent au cours de féroces batailles ou de la peste qui proliféra dans la région. Seuls cinq étudiants survécurent et Rashbi fut l'un d'entre eux.
Après la révolte de Bar-Kokheva, Rashbi était l'un des dissidents principaux à s'être érigé contre la loi romaine sur la terre d'Israël. Sa résistance s'amplifia même encore après les décrets sévères imposés aux Juifs par l'empereur romain Hadrien, et notamment après l'exécution des dix grands sages, dont son professeur Rabbi Akiva.
Le Talmud raconte qu'une fois, Rashbi s'était élevé contre la loi romaine. Un Juif l'ayant entendu, parti avertir les autorités romaines qui le condamnèrent à mort. L'empereur romain dépêcha des hommes pour le rechercher, mais Rashbi semblait avoir disparu.
La grotte à Piquin
La légende raconte que Rashbi et son fils s'enfuirent en Galilée, dans une grotte d'un village nommé Piquin au nord d'Israël où ils se cachèrent pendant 13 ans. Durant leur séjour dans cette grotte, ils approfondirent les secrets de la sagesse cachée et grâce à leurs efforts dans l'étude des secrets de la Torah, ils découvrirent le système entier de la création.
Rav Yéhouda Ashlag, dit le Baal HaSoulam (Maître de l'Echelle), pour son commentaire de l'Echelle du Livre du Zohar, décrit Rashbi et ses étudiants comme étant les seuls à avoir atteint la perfection désirée, les 125 degrés spirituels qui parachèvent la correction d'une âme.
«Nous avons déjà mentionné que l'adhésion (Dvekout) et la réalisation complètes sont divisées en 125 degrés. Par conséquent, il est impossible qu'avant les jours du Messie les 125 degrés soient atteints... excepté pour Rashbi et ses étudiants qui ont écrit Le Livre du Zohar. Les 125 degrés leur furent décernés dans toute leur complétude, bien qu'ils aient vécu avant les jours du Messie. Nous trouvons donc souvent écrit dans le Zohar qu'il n'y aura aucune génération comme celle de Rashbi jusqu'à la génération du Roi Messie. La raison pour laquelle son oeuvre a fait une si forte impression dans le monde, est que les secrets de la Torah qui y sont présents, occupent la totalité des 125 degrés. C'est pourquoi il est aussi écrit dans le Zohar que Le Livre du Zohar ne sera révélé qu'à la fin des jours, autrement dit à l'avènement des jours du Messie.»
(Yéhouda Ashlag, Discours pour la Conclusion du Zohar)
Rashbi et son fils apprirent 13 ans après la mort de l'empereur romain et purent enfin pousser des soupirs de soulagement. Après avoir quitté la grotte, Rashbi réunit neuf étudiants avec qui il se réfugia dans une petite grotte à Méron. Ils l'aidèrent à écrire le Livre du Zohar, le livre majeur de la Kabbale.
La Grande Assemblée (Idra Rabba)
Idra Rabba est une grotte située entre Méron et Safed. Rashbi regroupa ses étudiants pour y écrire Le Livre du Zohar. Il nous est impossible, à nous des personnes ordinaires, de comprendre toute la grandeur de Rabbi Shimon Bar-Yochai. Il appartenait comme le Baal HaSoulam le dit, à la Lumière Intérieure la plus élevée, c'est pourquoi il ne put transcrire ses mots qu'avec l'aide de Rabbi Abba. Il est écrit dans Le Livre du Zohar que Rashbi dit à ses étudiants: «Voici ce que chacun va faire; Rabbi Abba écrira et Rabbi Eliezer, mon fils, étudiera oralement et le reste des amis s'entretiendront avec leurs coeurs» ( Zohar, Haazinou).
Le Zohar raconte qu'il a été permis à Rashbi de dévoiler les secrets de la Torah, mais du fait que la génération n'était pas encore parvenue au degré de développement spirituel lui permettant de l'étudier correctement, le Zohar fut immédiatement caché après sa rédaction. A cette époque, le second Temple venait d'être détruit. Avant que le peuple d'Israël ne parti en exil, Rashbi prophétisa que le Livre du Zohar se dévoilerait dans l'avenir, à la fin de l'exil et que sa découverte par tous, symboliserait la fin de l'exil spirituel : «parce qu'Israël est destiné à goûter de l'Arbre de vie, qui est le Livre du Zohar, il sortira de l'exil avec compassion» (Zohar, Nasso).
Il est aussi écrit dans le Zohar que vers la fin des 6000 années, la période allouée à la correction de l'humanité, Le Livre du Zohar sera révélé à chacun: «Et lorsque les jours du Messie seront proches, même les enfants dans le monde seront enclins à trouver les secrets de la sagesse dans lesquels ils découvriront la finalité et les moyens de la rédemption et à cette époque Le Livre du Zohar sera révélé à tous » (Zohar, VaYera).
Le Secret de la réincarnation
Rashbi est l'incarnation d'une âme particulière qui agence et connecte La Force Supérieure à toutes les créations. Cette âme est venue plusieurs fois sur notre monde et s'est incarnée dans les patriarches de la Kabbale.
Voici l'ordre de ces incarnations : Abraham, Moïse, Rabbi Shimon Bar-Yochai, le Ari (Rabbi Isaac Louria) et le Rav Yéhouda Ashlag (Baal HaSoulam).
Chacune de ces incarnations éleva l'humanité à un nouveau degré spirituel et laissa son empreinte dans les livres de Kabbale qui serviront pour les générations suivantes.
Nous pouvons trouver des indications de ces incarnations dans certains chapitres du Zohar appelé Raia MeHeimna (Le Berger Fidèle). Dans ces passages, Rashbi nous parle d'un état dans lequel il revêt l'âme de Moïse. Dans le livre Shaar HaGilgoulim (La Porte des Réincarnations) du Ari, ce dernier nous relate l'état dans lequel il se revêt de l'âme du Rashbi.
Le Livre du Zohar que Rashbi a rédigé est sans aucun doute l'un des livres les plus extraordinaires et les plus marquants jamais écrit. Aucun autre livre dans l'histoire de l'humanité ne suscite autant de curiosité et d'intérêt. Depuis sa parution, des milliers d'histoires circulent autour du Livre du Zohar qui, aujourd'hui encore, reste entouré de mystères. Il exerce une si grande fascination que des millions de personnes le lisent, bien qu'il soit pratiquement incompréhensible, pendant que des millions d'autres appréhendent de le lire.
Le départ du Rashbi
Selon la tradition, Rabbi Shimon Bar-Yochaï décéda en présence de ses amis à Lag BaOmer (le 33ème jour du décompte de l'Omer qui commence le premier jour de Pâque) en l'an 160 de notre ère et fut enterré à Méron.
Rashbi a rempli son but. Des centaines de milliers de pèlerins viennent maintenant se recueillir sur son tombeau chaque année, essayant de ressentir un peu la lumière qu'il a apportée au monde. Les plus grands kabbalistes louent son oeuvre et affirment constamment que Le Livre du Zohar est destiné à apporter le salut au monde: «Les enfants d'Israël, grâce à cet ouvrage, sortiront de leur exil.» Le Rav Kook a écrit sur le Zohar (Ohr Yakar): «Cette oeuvre, appelée Le Livre du Zohar, ressemble à l'Arche de Noé dans laquelle les hommes accompagnés de leur familles et de nombreuses espèces animales sont entrées pour pouvoir survivre..... Ainsi les Justes entreront dans le secret de la lumière de cette oeuvre pour vivre. La vertu de cette oeuvre est telle qu'immédiatement après s'y être engagée, accompagné du désir d'aimer Dieu, elle attire comme un aimant et on y entre pour sauver son âme et son esprit et achever sa correction. Même en présence éventuelle d'un méchant, il n'y a aucune crainte à avoir s'il y entre.»
.
Re: Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:14
Le Ari
Rabbi Isaac Louria (1534 -1572) surnommé le Ari (le lion) fut, au XVI0siècle, le plus grand kabbaliste de Safed (une ville célèbre pour ses kabbalistes dans le nord d'Israël). Il est aussi l'un des personnages les plus importants et les plus remarquables dans l'histoire de la Kabbale.
Sa vie est entourée de mystère, depuis le jour de sa naissance, où son père appris que son fils était appelé à un grand destin, jusqu'à sa mort soudaine dans sa maison surplombant la campagne vallonnée de Safed.
Le Ari naquit à Jérusalem en 1534. Son père mourut lorsqu'il avait huit ans et dès lors sa famille traversa d'énormes difficultés. Pour améliorer leur situation, sa mère décida d'envoyer le jeune Isaac vivre chez son oncle en Égypte, où il vécut une grande partie de sa vie.
Enfant, Le Ari se confinait dans sa chambre des jours durant. Il étudiait en profondeur Le Livre du Zohar, le livre majeur de la Kabbale, essayant d'en découvrir la signification secrète et sublime. Selon une légende, il aurait reçu «la révélation d'Élie» et que c'est de lui qu'il étudiait le Zohar. Pour Le Ari, Le Livre du Zohar représentait tout.
A cette époque, Safed était un centre d'études de la Kabbale et attirait des adeptes de tout le pays. De plus, Safed n'était pas très loin du Mont Méron où se trouve le tombeau de Rabbi Shimon Bar-Yochai, l'auteur du Livre du Zohar.
L'année où Le Ari arriva à Safed, un hiver terrible s'était abattu sur l'Égypte. Des pluies diluviennes se déversaient sur le pays, des tempêtes de vents arrachaient les toits des habitations et le Nil en cru, inondait des villages entiers sous des torrents de boue.
La légende raconte que pendant l'une de ces nuits les plus tempétueuses de ce terrible hiver, le prophète Élie se manifesta au Ari.
Élie lui appris que sa fin était proche et qu'il devait emmener sa famille à Safed, où il y était déjà attendu. Elle rapporte aussi qu'Élie l'informa qu'il trouverait son disciple Chaim Vital qui serait son successeur et qu'il devait l'oindre et lui transmettre toute la sagesse, car il prendrait sa place. Élie révéla au Ari qu'il était venu en ce monde pour corriger l'âme de Rabbi Chaim, car c'était une âme précieuse.
C'est ainsi qu'en 1570, à 36 ans, Le Ari partit pour la Terre d'Israël.
La sagesse de la Kabbale a été cachée par les plus grands kabbalistes pendant plus de 1 500 ans avant Le Ari. Les kabbalistes se levaient à minuit, allumaient une bougie et fermaient les fenêtres afin d'éviter que leurs voix ne s'entendent de l'extérieur. C'est avec un immense respect, qu'ils ouvraient des livres de Kabbale dans lesquels ils puisaient la lumière leur permettant de comprendre la réalité cachée.
En ces temps, la Kabbale était étudiée en secret, en catimini. Les kabbalistes craignaient la publicité qui pourrait mal interpréter la Kabbale. La génération n'était pas encore prête.
L'humanité a attendu de nombreuses années pour que les bons guides ouvrent les portes de la Sagesse de la Kabbale au public. Les temps étaient venus. L'arrivée du Ari à Safed et la publication du Livre du Zohar furent des signes qu'en ces années, le temps était venu de publier les secrets de la Kabbale à toute l'humanité.
Il est difficile de décrire l'importance et la stature du Ari. En l'espace d'à peine 18 mois, Le Ari laissa une marque énorme dans l'histoire de la pensée kabbalistique. Le Ari, n'a cependant rien écrit de lui-même, nous connaissons la totalité de son enseignement, uniquement par les écrits de ses disciples.
Le Rabbi Chaim Vital est aujourd'hui reconnu comme le successeur du Ari et son étudiant le plus émérite. Parmi les ouvrages importants que Chaim Vital a publié et contenant les enseignements kabbalistiques de son professeur, nous trouvons Etz Chaim (l'Arbre de Vie). Dans ce livre, Chaim Vital expose les enseignements de son professeur de façon scientifique, d'une manière claire et accessible. Les phrases du Ari furent de plus réunies dans une série de huit livres, appelés Shmona She'arim (Les Huit Portes). Nous pouvons trouver dans cette série, entre autre, une explication intelligible et fascinante du concept de l'incarnation.
A Safed, Le Ari dirigeait un groupe de kabbalistes, connu sous le nom des «louveteaux du Ari». Il y avait parmi ses membres, Rabbi Salomon Elkabetz, compositeur du fameux chant Lekha Dodi (Va, mon amour) et le beau frère du Ari, le grand kabbaliste Rabbi Moïse Kordovero (Le Ramak), auteur du livre Pardes Rimonim (le Verger des grenades). Bien que le Ramak mourut moins d'un an après l'arrivée du Ari à Safed, il fut le premier à reconnaître la grandeur du Ari et fut à la fois son étudiant et son ami.
Quelque temps avant sa mort, voici ce qu'a dit le Ramak à ses étudiants : «Sachez qu'il y a un homme qui est assis ici, qui s'élèvera après moi et illuminera les yeux de la génération avec la sagesse de la Kabbale..... De mes jours les canaux étaient bloqués......ils lui seront ouverts.... et sachez que c'est un grand homme, une étincelle du Rashbi (Rabbi Shimon Bar-Yochai)». Il s'avère que le Ramak désignait Le Ari pour lui succéder et demandait à ses étudiants de l'accepter comme leur professeur.
Le Ari mourut durant l'été de 1572, après être tombé malade suite à une épidémie qui frappa Safed. Il était alors âgé de 38 ans.
L'apparition du Ari dans notre monde s'apparente à celle d'un précurseur qui a ouvert une nouvelle ère dans l'évolution humaine et spirituelle. Il fait partie des plus grands kabbalistes. Il fait partie aussi des premiers à avoir reçu «la permission d'En Haut» de dévoiler la méthode de la Kabbale au public. Son mérite fut de comprendre comment transformer la méthode de la Kabbale, destinée à une élite, en une méthode appropriée à un grand nombre d'âmes, qui aujourd'hui sont prêtes à une élévation spirituelle. La méthode de réparation qu'il a établie a amené la Sagesse de la Kabbale à s'ouvrir à de nombreuses personnes, proposant clairement un moyen de correction pour le peuple d'Israël et pour le monde entier.
Dans sa fameuse Introduction au Livre du Zohar qu'il écrivit en 1945, le kabbaliste Yéhouda Ashlag, dit le Baal HaSoulam souligne l'importance, de la diffusions de la Kabbale, particulièrement de nos jours:
« ..... Avant que les récipients ne commencent à apparaître, la sagesse du Zohar en général et la sagesse de la Kabbale en particulier étaient cachées au monde. Cependant, à l'époque du Ari, la lumière d'une sublime sagesse apparut dans le secret et se manifesta dans l'âme du divin Rabbi Isaac Louria, déjà prêt à recevoir cette immense lumière. Ainsi, il révéla l'essentiel du Livre du Zohar et de la sagesse de la Kabbale, jusqu'à à éclipser tous ses prédécesseurs.
.
Rabbi Isaac Louria (1534 -1572) surnommé le Ari (le lion) fut, au XVI0siècle, le plus grand kabbaliste de Safed (une ville célèbre pour ses kabbalistes dans le nord d'Israël). Il est aussi l'un des personnages les plus importants et les plus remarquables dans l'histoire de la Kabbale.
Sa vie est entourée de mystère, depuis le jour de sa naissance, où son père appris que son fils était appelé à un grand destin, jusqu'à sa mort soudaine dans sa maison surplombant la campagne vallonnée de Safed.
Le Ari naquit à Jérusalem en 1534. Son père mourut lorsqu'il avait huit ans et dès lors sa famille traversa d'énormes difficultés. Pour améliorer leur situation, sa mère décida d'envoyer le jeune Isaac vivre chez son oncle en Égypte, où il vécut une grande partie de sa vie.
Enfant, Le Ari se confinait dans sa chambre des jours durant. Il étudiait en profondeur Le Livre du Zohar, le livre majeur de la Kabbale, essayant d'en découvrir la signification secrète et sublime. Selon une légende, il aurait reçu «la révélation d'Élie» et que c'est de lui qu'il étudiait le Zohar. Pour Le Ari, Le Livre du Zohar représentait tout.
A cette époque, Safed était un centre d'études de la Kabbale et attirait des adeptes de tout le pays. De plus, Safed n'était pas très loin du Mont Méron où se trouve le tombeau de Rabbi Shimon Bar-Yochai, l'auteur du Livre du Zohar.
L'année où Le Ari arriva à Safed, un hiver terrible s'était abattu sur l'Égypte. Des pluies diluviennes se déversaient sur le pays, des tempêtes de vents arrachaient les toits des habitations et le Nil en cru, inondait des villages entiers sous des torrents de boue.
La légende raconte que pendant l'une de ces nuits les plus tempétueuses de ce terrible hiver, le prophète Élie se manifesta au Ari.
Élie lui appris que sa fin était proche et qu'il devait emmener sa famille à Safed, où il y était déjà attendu. Elle rapporte aussi qu'Élie l'informa qu'il trouverait son disciple Chaim Vital qui serait son successeur et qu'il devait l'oindre et lui transmettre toute la sagesse, car il prendrait sa place. Élie révéla au Ari qu'il était venu en ce monde pour corriger l'âme de Rabbi Chaim, car c'était une âme précieuse.
C'est ainsi qu'en 1570, à 36 ans, Le Ari partit pour la Terre d'Israël.
La sagesse de la Kabbale a été cachée par les plus grands kabbalistes pendant plus de 1 500 ans avant Le Ari. Les kabbalistes se levaient à minuit, allumaient une bougie et fermaient les fenêtres afin d'éviter que leurs voix ne s'entendent de l'extérieur. C'est avec un immense respect, qu'ils ouvraient des livres de Kabbale dans lesquels ils puisaient la lumière leur permettant de comprendre la réalité cachée.
En ces temps, la Kabbale était étudiée en secret, en catimini. Les kabbalistes craignaient la publicité qui pourrait mal interpréter la Kabbale. La génération n'était pas encore prête.
L'humanité a attendu de nombreuses années pour que les bons guides ouvrent les portes de la Sagesse de la Kabbale au public. Les temps étaient venus. L'arrivée du Ari à Safed et la publication du Livre du Zohar furent des signes qu'en ces années, le temps était venu de publier les secrets de la Kabbale à toute l'humanité.
Il est difficile de décrire l'importance et la stature du Ari. En l'espace d'à peine 18 mois, Le Ari laissa une marque énorme dans l'histoire de la pensée kabbalistique. Le Ari, n'a cependant rien écrit de lui-même, nous connaissons la totalité de son enseignement, uniquement par les écrits de ses disciples.
Le Rabbi Chaim Vital est aujourd'hui reconnu comme le successeur du Ari et son étudiant le plus émérite. Parmi les ouvrages importants que Chaim Vital a publié et contenant les enseignements kabbalistiques de son professeur, nous trouvons Etz Chaim (l'Arbre de Vie). Dans ce livre, Chaim Vital expose les enseignements de son professeur de façon scientifique, d'une manière claire et accessible. Les phrases du Ari furent de plus réunies dans une série de huit livres, appelés Shmona She'arim (Les Huit Portes). Nous pouvons trouver dans cette série, entre autre, une explication intelligible et fascinante du concept de l'incarnation.
A Safed, Le Ari dirigeait un groupe de kabbalistes, connu sous le nom des «louveteaux du Ari». Il y avait parmi ses membres, Rabbi Salomon Elkabetz, compositeur du fameux chant Lekha Dodi (Va, mon amour) et le beau frère du Ari, le grand kabbaliste Rabbi Moïse Kordovero (Le Ramak), auteur du livre Pardes Rimonim (le Verger des grenades). Bien que le Ramak mourut moins d'un an après l'arrivée du Ari à Safed, il fut le premier à reconnaître la grandeur du Ari et fut à la fois son étudiant et son ami.
Quelque temps avant sa mort, voici ce qu'a dit le Ramak à ses étudiants : «Sachez qu'il y a un homme qui est assis ici, qui s'élèvera après moi et illuminera les yeux de la génération avec la sagesse de la Kabbale..... De mes jours les canaux étaient bloqués......ils lui seront ouverts.... et sachez que c'est un grand homme, une étincelle du Rashbi (Rabbi Shimon Bar-Yochai)». Il s'avère que le Ramak désignait Le Ari pour lui succéder et demandait à ses étudiants de l'accepter comme leur professeur.
Le Ari mourut durant l'été de 1572, après être tombé malade suite à une épidémie qui frappa Safed. Il était alors âgé de 38 ans.
L'apparition du Ari dans notre monde s'apparente à celle d'un précurseur qui a ouvert une nouvelle ère dans l'évolution humaine et spirituelle. Il fait partie des plus grands kabbalistes. Il fait partie aussi des premiers à avoir reçu «la permission d'En Haut» de dévoiler la méthode de la Kabbale au public. Son mérite fut de comprendre comment transformer la méthode de la Kabbale, destinée à une élite, en une méthode appropriée à un grand nombre d'âmes, qui aujourd'hui sont prêtes à une élévation spirituelle. La méthode de réparation qu'il a établie a amené la Sagesse de la Kabbale à s'ouvrir à de nombreuses personnes, proposant clairement un moyen de correction pour le peuple d'Israël et pour le monde entier.
Dans sa fameuse Introduction au Livre du Zohar qu'il écrivit en 1945, le kabbaliste Yéhouda Ashlag, dit le Baal HaSoulam souligne l'importance, de la diffusions de la Kabbale, particulièrement de nos jours:
« ..... Avant que les récipients ne commencent à apparaître, la sagesse du Zohar en général et la sagesse de la Kabbale en particulier étaient cachées au monde. Cependant, à l'époque du Ari, la lumière d'une sublime sagesse apparut dans le secret et se manifesta dans l'âme du divin Rabbi Isaac Louria, déjà prêt à recevoir cette immense lumière. Ainsi, il révéla l'essentiel du Livre du Zohar et de la sagesse de la Kabbale, jusqu'à à éclipser tous ses prédécesseurs.
.
Re: Qu'est-ce que la Kabbale ?
Mar 15 Oct 2019 - 16:14
Le Baal HaSoulam
Le Baal HaSoulam consacra sa vie entière à expliquer la sagesse de la Kabbale. Il développa une méthode unique pour l'enseigner, permettant à chacun d'analyser la réalité dans laquelle nous vivons, et de découvrir ses racines et son but.
Le Rav Yéhouda Ashlag (1884 - 1954) est plus connu sous le nom du Baal HaSoulam (Maître de l'Échelle) pour son œuvre Peroush HaSoulam, commentaire du Livre du Zohar.
«J'ai grand besoin de briser le mur de fer qui nous sépare de la sagesse de la Kabbale» écrit le Baal HaSoulam. De fait, il est le premier à avoir expliqué entièrement le Livre du Zohar, les Écrits du Ari, le premier qui adapta cette sagesse antique à l'homme moderne, le premier qui publia un journal kabbalistique et le diffusa à un large public. Dans son cœur vibrait une inquiétude quant à l'avenir des hommes, un amour qui le guida continuellement tout au long de sa vie.
De Varsovie à Jérusalem
Le Baal HaSoulam est né en Pologne. A 19 ans, il fut ordonné rav par les plus grands rabbins de Varsovie et pendant 16 ans, il exerça en tant que juge aux affaires religieuses, et en tant que professeur. Son professeur fut Rabbi Yehoshoua de Poursov.
Une nuit de l'année 1921, tandis qu'un vent violent souffle au dehors, l'intérieur de la maison de la famille Ashlag tout le monde est silencieux. Le Baal HaSoulam rentre de son trajet habituel de chez son maître, cette fois-ci cependant, il semble plus préoccupé que jamais.
Il pose son sac de voyage dans le coin de la pièce et s'assoit sur le canapé, introverti, aucun mot ne sort de sa bouche. Dans quelques heures il annoncera à sa famille: «nous sommes au seuil d'une nouvelle période. J'ai reçu de mon maître tout ce que je pouvais, il ne m'est plus possible de rester en Pologne, le temps est venu de partir en Israël. »
Ce même jour de l'année 1921, n'était pas la première fois que le Baal HaSoulam exprimait son désir d'immigrer en Israël. Plusieurs années auparavant, il avait tenté d'organiser l'immigration d'un groupe d'une centaine de familles pour fonder en Israël une implantation commune. Il disait à toute personne intéressée «de sombres présages noircissent le ciel de l'Europe», «l'heure tourne, il ne nous reste plus beaucoup de temps».
Le groupe avait déjà commandé des cabanes de Suède et se préparait à immigrer, cependant, les rabbins de Varsovie découvrir le projet et par peur de l'influence des laïcs en Israël, interdirent au groupe de partir. Ils les menacèrent par différents moyens et finalement le groupe se dissous. Cependant le Baal HaSoulam ne renonça pas, et il continua sa préparation. Beaucoup plus tard, lorsqu'il se retrouva démuni, il immigra avec sa famille et s'installa à Jérusalem.
La nouvelle de son arrivée se répandit rapidement parmi les Juifs polonais et il devint vite une autorité dans la sagesse de la Kabbale. Petit à petit, un groupe d'étudiants se forma autour de lui et commencèrent à venir à son domicile aux petites heures du matin pour étudier la Kabbale. Puis le Baal HaSoulam quitta la Vieille Ville pour s'installer dans sa banlieue à Guivat Shaül où il officia pendant plusieurs années.
Son œuvre
Le Baal HaSoulam vécut à Londres de 1926 à 1928, période pendant laquelle il écrivit les commentaires Panim Meirot ve Panim Masbirot sur l'Arbre de Vie du Ari et publié en 1927. Parallèlement, il entretint une importante correspondance avec ses étudiants qui fut publiée un peu plus tard sous le titre Pri Hacham (le Fruit d'un Sage). En 1933, il publia les traités de Matan Torah (le Don de la Torah), Arvout (la Garantie Mutuelle) et HaShalom (La Paix).
Ses deux travaux principaux, fruits de longues années de labeur, sont le Talmud Esser Sefirot (Etude des dix Sefirot), basé sur les écrits du Ari et Le Soulam (L'Echelle), commentaire du Livre du Zohar. La publication des 16 tomes du Talmud Esser Sefirot débuta en 1937. En 1940, fut publié son livre Beit Shaar HaKavanot (Le Seuil des Intentions), contenant des commentaires sur des écrits choisis du Ari. Le commentaire du Soulam du Livre du Zohar fut publié en 18 volumes entre 1945 et 1953. Un peu plus tard, le Baal HaSoulam écrivit trois volumes supplémentaires dans lesquels il commenta Le Nouveau Zohar. La publication de son dernier commentaire fut achevée après son décès, en 1955.
Voici ce qu'il écrivit dans son Introduction au Livre du Zohar (point 58); «Mon commentaire s'intitule Le Soulam (L'échelle) pour montrer l'analogie entre ce dernier et n'importe quelle échelle: « si vous disposez d'un grenier rempli de bonnes choses, vous n'avez besoin que d'une échelle pour y accéder et vous aurez toute l'abondance du monde entre vos mains.»
Le Baal HaSoulam rédigea également une série d'introductions qui préparent l'étudiant à étudier correctement les écrits de la Kabbale et qui expliquent la marche à suivre pour l'étude. Celle-ci inclut La Préface au Livre du Zohar, Introduction au Livre du Zohar, la Préface à la Sagesse de la Kabbale, la Préface au commentaire du Soulam. Une préface générale à l'Arbre de Vie, une Introduction au Talmud des dix Sefirot.
En 1940, le Baal HaSoulam publia un journal qu'il appela La Nation.
Les Écrits de la dernière génération qu'il écrivit sur la fin de sa vie, est une analyse de différentes doctrines de gouvernement et un descriptif d'un plan détaillé aidant à la construction de la société future réparée.
La promotion de ses idées
Le Baal HaSoulam ne s'est pas contenté que de mettre ses idées par écrit mais il a également œuvré ardemment à les promouvoir. Il a même rencontré dans cette optique différents représentants de l'État d'Israël, tels que Ben Gurion, Chaim Nachman Bialik, Salman Shazar, Moshe Sharet, Chaim Arlozorov, Moshe Aram, Meir Yaari, Yaakov Hazan et Dov Sadan.
Il peut paraître surprenant que Baal HaSoulam ait cherché à se rapprocher du mouvement Travailliste hébreu, compte tenu de la divergence de mentalité et de culture entre eux. Cependant un examen minutieux et plus approfondi de ses écrits dévoile la personnalité complexe et fascinante d'un individu large d'esprit, doté d'une éducation solide et qui était très engagé dans les évènements du monde en général et ceux d'Israël en particulier.
Sur l'homme
Voici un article du journal Haaretz publié le 17 Décembre 2004: « Shlomo Shoham, criminologue et lauréat du Prix Israël, au début des années 50, entreprit un jour de rendre visite au kabbaliste Yéhouda Ashlag. [...] A l'époque Ashlag essayait d'imprimer «HaSoulam» traduction en hébreu du «Livre du Zohar» accompagné d'un important commentaire. A chaque fois qu'il récoltait un peu d'argent, en provenance de petites donations, il imprimait des parties de son commentaire. «Je l'ai trouvé dans une habitation délabrée, presque en ruine, abritant une vieille presse à imprimer. Ne pouvant pas se permettre de payer un typographe, il faisait lui même la composition, caractère par caractère, restant devant sa machine pendant des heures, bien qu'il fut proche de la fin de la soixantaine. Ashlag était visiblement un Tsadik, un homme humble avec un visage rayonnant, mais il était un personnage marginal et très pauvre. J'ai su plus tard qu'il avait passé tellement d'heures à composer que le plomb des caractères lui avait endommagé sa santé.»
Seulement 60 ans après son décès, il commence à être connu et reconnu par le monde académique. Aujourd'hui, la plupart des études contemporaines de la Kabbale, ainsi que l'approche des différentes sources de la Kabbale sont possibles grâce à son travail monumental.
Depuis quelques années, son enseignement attire l'attention de centaines de milliers de personnes à travers le monde, qui étudient et recherchent son enseignement dans de nombreuses langues. Le Baal HaSoulam mourut en 1954, et son fils aîné, le Rav Baruch Shalom Ashlag, continua son chemin.
.
Le Baal HaSoulam consacra sa vie entière à expliquer la sagesse de la Kabbale. Il développa une méthode unique pour l'enseigner, permettant à chacun d'analyser la réalité dans laquelle nous vivons, et de découvrir ses racines et son but.
Le Rav Yéhouda Ashlag (1884 - 1954) est plus connu sous le nom du Baal HaSoulam (Maître de l'Échelle) pour son œuvre Peroush HaSoulam, commentaire du Livre du Zohar.
«J'ai grand besoin de briser le mur de fer qui nous sépare de la sagesse de la Kabbale» écrit le Baal HaSoulam. De fait, il est le premier à avoir expliqué entièrement le Livre du Zohar, les Écrits du Ari, le premier qui adapta cette sagesse antique à l'homme moderne, le premier qui publia un journal kabbalistique et le diffusa à un large public. Dans son cœur vibrait une inquiétude quant à l'avenir des hommes, un amour qui le guida continuellement tout au long de sa vie.
De Varsovie à Jérusalem
Le Baal HaSoulam est né en Pologne. A 19 ans, il fut ordonné rav par les plus grands rabbins de Varsovie et pendant 16 ans, il exerça en tant que juge aux affaires religieuses, et en tant que professeur. Son professeur fut Rabbi Yehoshoua de Poursov.
Une nuit de l'année 1921, tandis qu'un vent violent souffle au dehors, l'intérieur de la maison de la famille Ashlag tout le monde est silencieux. Le Baal HaSoulam rentre de son trajet habituel de chez son maître, cette fois-ci cependant, il semble plus préoccupé que jamais.
Il pose son sac de voyage dans le coin de la pièce et s'assoit sur le canapé, introverti, aucun mot ne sort de sa bouche. Dans quelques heures il annoncera à sa famille: «nous sommes au seuil d'une nouvelle période. J'ai reçu de mon maître tout ce que je pouvais, il ne m'est plus possible de rester en Pologne, le temps est venu de partir en Israël. »
Ce même jour de l'année 1921, n'était pas la première fois que le Baal HaSoulam exprimait son désir d'immigrer en Israël. Plusieurs années auparavant, il avait tenté d'organiser l'immigration d'un groupe d'une centaine de familles pour fonder en Israël une implantation commune. Il disait à toute personne intéressée «de sombres présages noircissent le ciel de l'Europe», «l'heure tourne, il ne nous reste plus beaucoup de temps».
Le groupe avait déjà commandé des cabanes de Suède et se préparait à immigrer, cependant, les rabbins de Varsovie découvrir le projet et par peur de l'influence des laïcs en Israël, interdirent au groupe de partir. Ils les menacèrent par différents moyens et finalement le groupe se dissous. Cependant le Baal HaSoulam ne renonça pas, et il continua sa préparation. Beaucoup plus tard, lorsqu'il se retrouva démuni, il immigra avec sa famille et s'installa à Jérusalem.
La nouvelle de son arrivée se répandit rapidement parmi les Juifs polonais et il devint vite une autorité dans la sagesse de la Kabbale. Petit à petit, un groupe d'étudiants se forma autour de lui et commencèrent à venir à son domicile aux petites heures du matin pour étudier la Kabbale. Puis le Baal HaSoulam quitta la Vieille Ville pour s'installer dans sa banlieue à Guivat Shaül où il officia pendant plusieurs années.
Son œuvre
Le Baal HaSoulam vécut à Londres de 1926 à 1928, période pendant laquelle il écrivit les commentaires Panim Meirot ve Panim Masbirot sur l'Arbre de Vie du Ari et publié en 1927. Parallèlement, il entretint une importante correspondance avec ses étudiants qui fut publiée un peu plus tard sous le titre Pri Hacham (le Fruit d'un Sage). En 1933, il publia les traités de Matan Torah (le Don de la Torah), Arvout (la Garantie Mutuelle) et HaShalom (La Paix).
Ses deux travaux principaux, fruits de longues années de labeur, sont le Talmud Esser Sefirot (Etude des dix Sefirot), basé sur les écrits du Ari et Le Soulam (L'Echelle), commentaire du Livre du Zohar. La publication des 16 tomes du Talmud Esser Sefirot débuta en 1937. En 1940, fut publié son livre Beit Shaar HaKavanot (Le Seuil des Intentions), contenant des commentaires sur des écrits choisis du Ari. Le commentaire du Soulam du Livre du Zohar fut publié en 18 volumes entre 1945 et 1953. Un peu plus tard, le Baal HaSoulam écrivit trois volumes supplémentaires dans lesquels il commenta Le Nouveau Zohar. La publication de son dernier commentaire fut achevée après son décès, en 1955.
Voici ce qu'il écrivit dans son Introduction au Livre du Zohar (point 58); «Mon commentaire s'intitule Le Soulam (L'échelle) pour montrer l'analogie entre ce dernier et n'importe quelle échelle: « si vous disposez d'un grenier rempli de bonnes choses, vous n'avez besoin que d'une échelle pour y accéder et vous aurez toute l'abondance du monde entre vos mains.»
Le Baal HaSoulam rédigea également une série d'introductions qui préparent l'étudiant à étudier correctement les écrits de la Kabbale et qui expliquent la marche à suivre pour l'étude. Celle-ci inclut La Préface au Livre du Zohar, Introduction au Livre du Zohar, la Préface à la Sagesse de la Kabbale, la Préface au commentaire du Soulam. Une préface générale à l'Arbre de Vie, une Introduction au Talmud des dix Sefirot.
En 1940, le Baal HaSoulam publia un journal qu'il appela La Nation.
Les Écrits de la dernière génération qu'il écrivit sur la fin de sa vie, est une analyse de différentes doctrines de gouvernement et un descriptif d'un plan détaillé aidant à la construction de la société future réparée.
La promotion de ses idées
Le Baal HaSoulam ne s'est pas contenté que de mettre ses idées par écrit mais il a également œuvré ardemment à les promouvoir. Il a même rencontré dans cette optique différents représentants de l'État d'Israël, tels que Ben Gurion, Chaim Nachman Bialik, Salman Shazar, Moshe Sharet, Chaim Arlozorov, Moshe Aram, Meir Yaari, Yaakov Hazan et Dov Sadan.
Il peut paraître surprenant que Baal HaSoulam ait cherché à se rapprocher du mouvement Travailliste hébreu, compte tenu de la divergence de mentalité et de culture entre eux. Cependant un examen minutieux et plus approfondi de ses écrits dévoile la personnalité complexe et fascinante d'un individu large d'esprit, doté d'une éducation solide et qui était très engagé dans les évènements du monde en général et ceux d'Israël en particulier.
Sur l'homme
Voici un article du journal Haaretz publié le 17 Décembre 2004: « Shlomo Shoham, criminologue et lauréat du Prix Israël, au début des années 50, entreprit un jour de rendre visite au kabbaliste Yéhouda Ashlag. [...] A l'époque Ashlag essayait d'imprimer «HaSoulam» traduction en hébreu du «Livre du Zohar» accompagné d'un important commentaire. A chaque fois qu'il récoltait un peu d'argent, en provenance de petites donations, il imprimait des parties de son commentaire. «Je l'ai trouvé dans une habitation délabrée, presque en ruine, abritant une vieille presse à imprimer. Ne pouvant pas se permettre de payer un typographe, il faisait lui même la composition, caractère par caractère, restant devant sa machine pendant des heures, bien qu'il fut proche de la fin de la soixantaine. Ashlag était visiblement un Tsadik, un homme humble avec un visage rayonnant, mais il était un personnage marginal et très pauvre. J'ai su plus tard qu'il avait passé tellement d'heures à composer que le plomb des caractères lui avait endommagé sa santé.»
Seulement 60 ans après son décès, il commence à être connu et reconnu par le monde académique. Aujourd'hui, la plupart des études contemporaines de la Kabbale, ainsi que l'approche des différentes sources de la Kabbale sont possibles grâce à son travail monumental.
Depuis quelques années, son enseignement attire l'attention de centaines de milliers de personnes à travers le monde, qui étudient et recherchent son enseignement dans de nombreuses langues. Le Baal HaSoulam mourut en 1954, et son fils aîné, le Rav Baruch Shalom Ashlag, continua son chemin.
.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum