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"Le nouvel An" Empty "Le nouvel An"

Dim 6 Oct 2019 - 13:14
"Le nouvel An"


Vous ne devriez pas souhaiter le nouvel An



Les festivités du Nouvel An dans le monde sont les mêmes que pour Noël, Halloween, les Pâques et la Saint Valentin – le paganisme !


Les deux visages du Nouvel An
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Les festivités hivernales continuent, et beaucoup de gens s’y engouffrent sans se poser de questions – ne regardant ni à droite, ni à gauche, mais regardant seulement devant eux, vers une période de fêtes, de nourriture, de boissons et de dépenses.
Avec le Nouvel An, ce sera la fin d’une série de célébrations et nous pourrons tous reprendre le cours normal des choses – au moins jusqu’à la Saint Valentin, les Pâques, Mardi gras, etc.

Ah, le Nouvel An, l’époque traditionnelle où l’on regarde devant et derrière. Mais pourquoi ? D’où vient ce concept et pourquoi assiste-t-on à une telle déferlante de célébrations marquant la fin d’une année et le début d’une autre ? Y a-t-il une raison pour laquelle les gens prennent de bonnes résolutions afin de s’améliorer par rapport à l’année écoulée ?

Les réponses pour les festivités du Nouvel An dans le monde sont les mêmes que pour Noël, Halloween, les Pâques et la Saint Valentin – le paganisme ! Une fois encore, pendant le Nouvel An, l’humanité se tourne vers la création au lieu de se tourner vers le Créateur, en établissant ses propres traditions et en ignorant les commandements de Dieu (Matthieu 15 :3-9).

Des milliers de sites Internet et des dizaines de livres montrent que l’observance du Nouvel An remonte aux rites de la fertilité des Babyloniens, associés au printemps et au renouvellement des terres après l’hiver. Il semblerait que les Babyloniens aient été les premiers à prendre des bonnes résolutions au Nouvel An dans le cadre de la divination, pour savoir ce que cette nouvelle année apporterait.

Les Romains adoraient Janus, le dieu des portes, qui avait deux visages. 

Les deux visages de Janus regardaient, l’un vers l’avant, l’autre vers l’arrière. En 46 av. J.-C., l’empereur romain Jules César établit le 1er janvier comme le jour de la nouvelle année et il nomma le mois de « janvier » d’après le nom de Janus. Il établit ce mois comme la bonne « porte d’entrée » de l’année.

La tradition d’utiliser un bébé pour symboliser la nouvelle année a commencé en Grèce vers 600 av. J.-C. À cette époque, c’était leur façon d’honorer leur dieu du vin, Dionysos, en promenant un bébé dans un couffin qui représentait la renaissance annuelle de ce dieu en tant qu’esprit de la fertilité (The Golden Bough, Sir James George Fraser, “Dionysus”, chapitre XLIII). Les Égyptiens utilisaient également un bébé comme symbole de la renaissance.

Les premiers Romains croyaient que le vacarme, l’obscénité et l’ivrognerie étaient nécessaires pour célébrer l’arrivé de la nouvelle année. D’après leurs légendes, ils espéraient que de tels comportements séduisent Pan et d’autres dieux malicieux, afin de les empêcher d’interférer dans leurs vies quotidiennes d’êtres mortels pendant l’année à venir.

Les Écossais, célèbrent la fête d’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] lors du passage à la nouvelle année. Cette célébration trouve son origine dans leur histoire passée, à l’époque des invasions vikings, dans les superstitions et les anciens rites païens. Elle est réputée pour ses excès d’alcool et pour faire la fête jusqu’au petit matin.

Mais, de telles célébrations, faites de scènes d’ivrogneries publiques et de comportements dépravés, sont-elles appropriées pour des personnes raisonnables et posées, en particulier pour celles qui se nomment « chrétiennes » ? 
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Dim 6 Oct 2019 - 13:16
Le nouvel an - Symboles de Janus et du Capricorne

De nombreux exemples dans l'antiquité
H.P. Blavatsky rappelle que les Romains « célébraient le jour de Janus le 1er janvier et deux jours après, le 3 janvier et rendaient pareil honneur à Isis, patronne de la bonne ville de Lutetia Parisiorum ».

« Le 1er janvier étant le 8ème jour après Noël, est, tant dans les histoires profane qu'ecclésiastiques, l'anniversaire de la circoncision de Christ, comme six jours après dans l'Epiphanie. » Aussi elle précise que « bien avant l'arrivée des trois Mages zoroastriens, la circoncision du Christ, ou sa naissance, le 1er janvier était le premier jour de l'année civile des romains », et cette date « était célébrée il y a 2000 ans comme elle l'est maintenant ». ‒ H.P. Blavatsky, extrait traduit de l'article « 1890! On The New Year's Morrow ».

« Avec les juifs et les cabalistes chrétiens, le nombre de leur déité – le Dieu d'Abraham et de Jacob – est 10, le nombre de la perfection, l'UN dans l'espace, ou le Soleil, astronomiquement, et les dix séphitotes, cabalistiquement. Mais les Dieux sont nombreux, et chaque décembre, selon les japonais, est le mois de l'arrivée, ou la descente des Dieux ; ainsi il doit y avoir un nombre considérable de dieux veillant au-dessus des mortels dans l'espace astral. Avant Clovis, le 3 janvier, était un jour consacré à Isis – la déesse-patronne de Paris qui a maintenant été remplacée par Sainte Geneviève – était aussi le jour particulier où les déités de l'Olympe rendaient visite à leurs adorateurs. Le troisième jour de chaque mois été consacré à Pallas Athénée, la déesse de la Sagesse ; et le 4 janvier est le jour de Mercure (Hermes, Boudha), qui est crédité d'ajouter de l'esprit dans la tête de ceux qui sont respectueux de lui. Décembre et janvier sont les deux mois les plus en rapport avec les dieux et les nombres. [...] Nous sommes dans le solstice d'hivers, la période pendant laquelle le Soleil est entré dans le signe du Capricorne et depuis le 21 décembre il cesse sa course dans l'hémisphère sud, et comme le cancer ou un crabe, il commence à rétrograder. C'est à ce moment particulier qu'il naissait, chaque année, et le 25 décembre était le jour de la naissance du Soleil pour ceux qui habitaient l'hémisphère nord. C'est aussi le 25 décembre, que le Christ, le jour de naissance du « Sauveur du Monde » des chrétiens, qu'étaient nés, des âges avant lui, le perse Mithra, l'égyptien Osiris, le grec Bacchus, le phénicien Adonis, le phrygien Attis. Et alors qu'à Memphis on montrait au peuple le dieu du Jour, sorti de son berceau, les romains célébraient le 25 décembre dans leur calendrier comme le jour natalis solis invinci (la naissance du soleil invincible). » ‒ Traduction d'un extrait de l'article d'H.P. Blavatsky "The Year is Dead. Long Live the Year".
Janus, le dieu du Temps
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« Janvier – Januarius [= le mois de janvier] était dédié à Janus le Dieu du Temps, le cycle qui se renouvelle sans cesse, le Dieu à double-face – avait une face tournée vers l'Est et l'autre vers l'Ouest ; le passé et le futur ! Allons-nous nous le rendre propice et le prier ? Pourquoi pas ? Sa statue avait à ses pieds 12 autels, symbolisant les douze signes du Zodiaque, les douze dieux, les douze mois de l'année solaire. Dominus [= Maître, Seigneur] était le titre donné au Soleil par les anciens ; d'où dies domini, dies solis, les « jours du Soleil ». [...] La statue de Janus-Janvier portait gravée sur sa main droite le chiffre 300, et sur sa gauche, 65, le nombre de jours de l'année Solaire; dans une main il tenait un spectre, et dans l'autre les clefs, d'où son nom de gardien ou 'janitor' [cerbère] le gardien des clefs des Cieux, qui ouvraient les portes de la nouvelle année. »

 Janus présidait aux quatre saisons. Dans l'occultisme le pouvoir et la signification des nombres et des numérotations résidait dans leur application et permutations correctes. Si nous devons nous rendre favorable tout chiffre mystérieux, nous devons assurément nous adresser à Janus-Pierre, dans sa relation au UN – le soleil » ‒ Traduction d'un extrait de l'article d'H.P. Blavatsky "The Year is Dead. Long Live the Year".
Capricorne, le mystérieux Makara des hindous
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Le 4 janvier, le vrai nouvel an
« C'est le 4 janvier que devraient choisir les Théosophes – les Esotéristes particulièrement – pour leur nouvel an. Janvier est sous le signe du Capricorne, le mystérieux Makara des mystiques hindous – les « Kumaras », qui est-il dit, se sont incarnés dans l'humanité sous le 10ème signe du Zodiaque. Pendant des âges le 4 janvier était consacré à Mercure-Bouddha (*), ou Toth-Hermès. Ainsi tout se combine pour en faire une fête célébrée pour ceux qui étudient la Sagesse ancienne. Qu'il soit appelé par son nom sanscrit Budh ou Bouddhi, ou Mercure, véritablement le fils de Coelus et Hecate, ou de magie divine (blanche) et diabolique (noire) selon les hellènes, ou encore Hermes et Toth, son nom gréco-égyptien, ce jour semble beaucoup plus approprié que le 1er janvier, le jour de Janus, le dieu aux deux visages "serviteurs du temps" ».

(*) Le 4 janvier étant consacré à Mercure, dont les grecs firent Hermès, les catholiques romains ont inclus saint Hermès dans leur calendrier. De la même façon le neuvième jour de ce mois a toujours été célébré par les païens comme le jour du « soleil conquérant » et les catholiques romains ont changé ce nom un nom propre, faisant de lui saint Nicanor (du grec nikao, conquérir), qu'ils honorent le 10 janvier ». ‒ H.B. Blavatsky, extrait de l'article "1890! On the New Year Morrow".
Autres symboles associés
« Le 10ème signe du Zodiaque (Makara en Sanskrit), pris, dans son sens caché, est la plus importante des constellations du mystérieux Zodiaque. Il est pleinement décrit dans la Doctrine Secrète, et par conséquent ne nécessite que peu d'autres commentaires. Même, dans les descriptions exotériques, peu importait si le Capricorne était en rapport quelconque avec la nourrice Amalthée qui nourrit Jupiter de son lait, ou avec le dieu Pan qui se changea en chèvre et laissa son empreinte sur les registres sidéraux. Chaque fable a sa signification. Tout dans la Nature est intimement corrélé avec l'ensemble, et l'étudiant des trésors anciens ne sera pas trop surpris si on lui dit que les sept enjambées faites en direction de chacun des quatre points cardinaux du compas, soit – 28 pas – par le Bouddha, quand il était enfant nouveau-né, sont étroitement liés aux 28 étoiles de la constellation du Capricorne. » ‒ Glossaire Théosophique, « Capricorne ».
Le symbolisme des nombres
« Que personne ne néglige l'importance et le pouvoir des nombres – pris comme symboles. Tout dans l'univers est façonné selon des proportions et des combinaisons éternelles de nombres. « Dieu géométrise », et les nombres et numérotations sont la base fondamentale de tous les systèmes mystiques, philosophiques et religieux. Les fêtes annuelles et leurs dates étaient toutes fixées d'après le Soleil – le « père de tous les calendriers et du Zodiaque, ou du dieu-Soleil et des douze grands dieux, bien que mineurs ; et elles devinrent sacrées ultérieurement dans le cycle national et tribal des religions. » ‒ Traduction d'un extrait de l'article d'H.P. Blavatsky "The Year is Dead. Long Live the Year".
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Dim 6 Oct 2019 - 13:17
Janus

Janus était le dieu des portes qui était représenté avec deux visages car chaque porte ouvre sur deux possibilités.

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Janus
Janus est l'un des plus anciens dieux du panthéon romain. On le représente comme pourvu de deux visages opposés, l'un regardant devant lui, l'autre derrière. Ses légendes sont uniquement romaines, et liées à celles des origines de la ville. Selon certains mythographes, Janus était indigène à Rome, où il aurait autrefois régné avec Camèse, un roi mythique dont on ne connaît guère que le nom. Selon d'autres, Janus était un étranger, originaire de Thessalie, et exilé à Rome, où il aurait été accueilli favorablement par ce Camèse, qui aurait partagé son royaume avec lui. Janus aurait alors bâti une cité sur la colline qui aurait pris le nom de Janicule, d'après celui du dieu. Venu en Italie avec sa femme, appelée Camisè, ou Camasené, il aurait eu des enfants et notamment Tiber, l'éponyme du Tibre.

Plus tard, après la mort de Camèse, il régna seul sur le Latium ; et c'est lui qui accueillit Saturne, chassé de Grèce par son fils Jupiter. Tandis que Janus régnait sur le Janicule, Saturne régnait sur Saturnia, un village situé sur les hauteurs du Capitole. On attribue à ce règne de Janus les caractéristiques habituelles de l'âge d'or : honnêteté parfaite des hommes, abondance, paix profonde, etc. C'est Janus qui aurait inventé l'usage des bateaux, pour venir de Thessalie en Italie ; et aussi celui de la monnaie. En fait, les plus anciennes pièces de bronze romaines portaient au droit l'effigie de Janus, et le revers représentait une proue de bateau. C'est Janus qui (bienfait prêté aussi à Saturne) aurait civilisé les premiers habitants du Latium, les Aborigènes. Ceux-ci menaient, avant lui, une vie misérable et ne connaissaient ni les cités, ni les lois, ni la culture du sol. Janus leur apprit tout cela. Janus, une fois mort, fut divinisé.

On lui attribue un miracle qui sauva Rome de la conquête sabine. Au temps où Romulus et ses compagnons avaient enlevé les femmes sabines, Titus Tatius et les Sabins attaquèrent la cité nouvelle. Or, une nuit, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], la fille du gardien du Capitole, livra la citadelle aux Sabins. Ceux-ci escaladèrent les hauteurs du Capitole, et ils étaient sur le point de contourner les défenseurs quand Janus fit jaillir devant les assaillants une source d'eau chaude qui les effraya et les mit en fuite. Pour commémorer ce miracle, on décida de laisser toujours ouverte, en temps de guerre, la porte du temple de Janus, afin que le dieu puisse à tout moment se porter au secours des Romains. On ne la fermait que si la paix régnait sur l'Empire de Rome.

Janus passait aussi pour avoir épousé la Nymphe Juturne, dont le sanctuaire et la source se trouvaient non loin de son propre temple, sur le Forum Romain. Il aurait eu avec elle un fils, le dieu Fons, ou Fontus, dieu des sources.

On lui donne aussi comme épouse Venilia qui est une divinité associée aux vents et à la mer. Selon Virgile et Ovide, elle était une nymphe, la soeur d'Amata et l'épouse de Janus (ou Faunus) avec qui elle eut trois enfants, Turnus, Juturne et Canens.

Il aurait sauvé Rome en faisant surgir une source chaude devant les pieds des guerriers sabins que Tarpeia avait fait entrer dans la citadelle. C'est pour cela qu'on laissait les portes de son temple du Forum ouvertes en temps de guerre pour qu'il puisse porter secours aux romains. Mais entre le règne de Numa et celui d'Auguste elles ne furent fermées que deux fois.

Le premier jour du mois et le premier jour de l'année lui étaient consacrés (d'où Janvier que Numa fit passer de la 11 ième place à la première.)

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Dim 6 Oct 2019 - 13:18
Le Nouvel An juif

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Roch Hachana 2018 (le Nouvel An juif) : 9-11 septembre 2018

D’une façon ou d’une autre, chaque Juif participe à Roch Hachana ou à Yom Kippour. Ce n’est pas sans raison : la signification de ces jours est si profonde qu’elle atteint chaque âme juive, quel que soit son niveau.
À Roch Hachana, (qui, littéralement, signifie la « tête de l’année »), D.ieu a achevé la création de ce monde en créant le premier homme, Adam. Et le premier geste d’Adam, lorsqu’il s’adressa à toutes les créatures, a été de Le proclamer Roi de l’univers en disant :

interroge..... 
« Venez, inclinons-nous, prosternons-nous, plions genou devant D.ieu notre Créateur » (Psaumes 95, 6).

C’est pour cela qu’à Roch Hachana, nous aussi nous proclamons la Royauté de D.ieu et notre engagement à Le servir. Comme au premier Roch Hachana où D.ieu créa le monde, chaque année, Il reconsidère Sa création, examine la qualité des liens par lesquels nous nous unissons à Lui et détermine la nature de Sa relation avec nous pour l’année qui commence.

interroge.....

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Dans la Bible, cette fête ne s’appelle pas Rosh Hashana, mais Yom Teroua, jours des sonneries, et sa signification originelle n’est pas explicitée.

Il semble que la coutume de compter les années à partir de ce jour soit tardive et on n’en trouve aucune trace avant la Mishna au 3e siècle.

Celle-ci se souvient d’ailleurs d’une pratique de commencer l’année à partir du 1er Nissan, au printemps, ce qui est également signalé dans d’autres sources comme le livre des Macchabées. Dans la tradition rabbinique, c’est le 1er Tishri qui l’emporte et qui est considéré comme le jour anniversaire du monde et le jour de son jugement annuel.

Mais les rabbins, qui aiment la complication, ont recensé pas moins de quatre Rosh Hashana ! un pour les années, un autre pour les mois, un troisième pour les arbres et un quatrième pour les animaux. Pour ce qui concerne les arbres et les animaux, le sens était fiscal et il s’agissait d’avoir une date de référence en vue des dons au temple. De nos jours, le nouvel an des arbres (Tou beshevat) est devenu une sorte de fête écologique, occasion de manger des fruits et de planter des arbres. Du fait que les années sont comptées à partir de Tishri, alors que les mois le sont à partir de Nissan, on obtient ce résultat étrange que si Rosh
Hashana est le 1er Tishri, Tishri est le 7e mois !

Dans le calendrier juif nous entrons cette année dans l’an 5773 à dater de la création du monde.

L’idée de compter à partir de la création du monde est apparue tardivement dans le judaïsme, en fait pour se démarquer du compte chrétien à partir de Jésus.

Ce compte est symbolique et repose sur un calcul à partir des récits bibliques. Il n’a donc aucune valeur scientifique ou historique. Par contre, il est intéressant de constater que le judaïsme prend pour référence un évènement par nature universel et une époque où les Juifs n’existaient pas encore.


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LES SYMBOLES DU NOUVEL AN JUIF   


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Sam 28 Déc 2019 - 19:30
Nouvel An - L'histoire de Saint Sylvestre





Le réveillon du jour de l'an, commence le 31 décembre soit le jour de la Saint Sylvestre. Mais qui était donc ce Sylvestre qui a donné son nom au dernier jour de l'année dans le calendrier Grégorien, c'est-à-dire notre calendrier ? Et d'ailleurs l'année s'est-elle toujours terminée le 31 décembre ? Présenté par Gaël Pollès, journaliste et écrivain.

Sylvestre, dit aussi Sylvestre 1er ou Saint Sylvestre, fut le 33ème pape de la chrétienté, il a vécu au 4ème siècle après Jésus Christ, au cœur de l'empire romain, et fut un contemporain de Constantin, le premier empereur romain à se convertir au christianisme.

Une légende médiévale prétend même que ce serait Sylvestre qui aurait guérit l'empereur dune lèpre incurable en le baptisant. On attribue aussi à Saint Sylvestre d'autres miracles, comme par exemple d'avoir terrassé un dragon ou ressuscité un taureau Sylvestre a en tout vécu très longtemps et a été pape pendant 22 ans jusqu'à sa mort, naturelle, en 335, c'est d'ailleurs l'un des premiers saint canonisé sans avoir subi le martyre. Encore aujourd'hui personne ne sait pourquoi la Saint Sylvestre a été placée le dernier jour de l'année, car rien dans la vie de Saint Sylvestre ne le lie particulièrement à cette date, sauf peut-être le fait que son règne de pape a correspondu avec la naissance dune nouvelle époque pour le christianisme, puisque grâce à l'empereur Constantin, le christianisme n'allait plus être persécuté dans l'empire romain. Nouvelle ère, nouvelle année.

Ce serait une belle explication si la date de la fin de l'année au 31 décembre n'était pas une invention assez récente. Les romains qui furent sans doute les vrais inventeurs du réveillon du jour de l'an, avaient bien fixé celui-ci au 1er janvier, mais ensuite ça c'est gâté

Ainsi en France jusqu'en 1564, dans de nombreuses provinces l'année commençait le 1er mars, à Lyon c'était le 25 décembre, à Vienne le 25 mars C'est l'édit du roi Charles IX en 1564, qui mit tout le monde d'accord, dorénavant l'année finirait le jour de la Saint Sylvestre, le 31 décembre.
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Sam 28 Déc 2019 - 19:32
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Les origines de la Saint-Sylvestre

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Les origines de la Saint - Sylvestre se trouvent dans l'antiquité :

Les origines de la[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Saint - Sylvestre, n'ont aucun rapport avec le Saint du même nom : Saint Sylvestre. La Fête existait bien avant que Saint - Sylvestre Ier ne devienne pape. 

Les origines de la Saint - Sylvestre sont multiples et se perdent dans la nuit des temps. Les origines païennes se sont mélangées aux origines religieuses en draînant l'ensemble des croyances populaires et religieuses liées au solstice d'hiver.
 
Les peuples et les cultures anciennes célébraient le solstice d'hiver et on retrouve la même symbolique dans toutes ces croyances et ses pratiques.


Dans la Rome antique

Dans la Rome antique, on s'échangeait des pièces et des médailles à l'occasion du changement d'année. Cette tradition perdure dans les étrennes qui sont remises aux enfants le jour de la Nouvelle année.

Une dizaine de jours après les saturnales, les romains organisaient des échanges de voeux à l'occasion de copieux repas qui s'accompagnaient d'offrandes de rameaux verts et de confiseries. Cette période de fête était clôturée par les jeux du cirque.
 
Jusqu'à Jules César, la fête célébrant la fin d'année n'était pas une date fixe, à l'époque romaine, la fête se déroulait généralement en février. Jules César a fixé la fin d'année au 31 décembre.
 
En France, il faut attendre Chares IX pour que le premier jour de l'année, le Nouvel An, soit fixé au 1 janvier.


La fête du saint : Sylvestre 1er

Saint - Sylvestre était pape de 314 à 355. Il est surtout connu pour son combat contre la doctrine d'Arius de Constantinople qui niait la nature divine de Jésus.
 
En réalité, ce Saint a peu à voir avec la Fête du Nouvel an, mis à part son nom. Certains historiens avancent que ce Saint fut choisi uniquement pour son nom qui évoque la forêt.
 
La nature est en effet très importante dans les symboliques et traditions héritées de l'antiquité. Saint Sylvestre 1er reste connu pour ses constructions de grandes basiliques romaines.

Le Nouvel An tombe le premier janvier, c'est le premier jour de l'année selon le calendrier grégorien.
 
Le premier janvier correspond au solstice d'hiver pour l'hémisphère nord. La tradition du Nouvel an est très ancienne, les premières traces des origines de cette fête remontent à Babylone environ 2000 ans avant Jésus-Christ !

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Dim 29 Déc 2019 - 9:07
LA VRAIE ORIGINE DE LA CÉLÉBRATION DU NOUVEL AN

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ORIGINE DU NOUVEL AN

La célébration du nouvel an n’est pas une nouvelle tradition. Les vestiges anciens et l’histoire indiquent que cette coutume remonte au 3ème millénaire avant Jésus Christ à Babylone. L’encyclopédie world Book relate « qu’en ce temps le dieu Mardouk avait coutume de déterminer le destin du pays pour l’année à venir. »

Alexandre Hislop nous révèle que le dieu Mardouk (Marduk, Baal-Mardouk ou Bel-Mardouk) était tenu pour fondateur de Babylone, le dieu tutélaire de Babylone. Ce Mardouk était une représentation de Nimrod déifié, vu que le réel fondateur de Babylone fut Nimrod. Mardouk (Nimrod déifié) est un rapprochement des divinités méditerranéennes et orientales telles que Bacchus-Dionysos et Cupidon chez les Romains, Osiris en Égypte, Baal chez les Phéniciens et Mithra chez les Perses.

Dans la Bible, le dieu Mardouk est désigné sous le nom ‘Bel’ (Jérémie 50 : 2, Jérémie 51 :44).

Par ailleurs, l’Encyclopédie Britannique nous informe que «la mention la plus ancienne de la fête du Nouvel An date de 2000 av. J.-C. en Mésopotamie, où le Nouvel An (Akitu) commençait à la nouvelle lune la plus rapprochée de l’équinoxe du printemps (à la mi-mars en Babylonie) ou à celle la plus proche de l’équinoxe de l’automne (mi-septembre en Assyrie)» (Encyclopédie Britannique, 1998)

Ainsi, en Babylonie, la fête du Nouvel An (Akitu) était célébrée pour honorer le dieu Mardouk. Cette célébration durait onze (11) jours et était marquée par des sacrifices, des processions et des rites de fertilité.

«Plusieurs peuples anciens… accomplissaient des rituels afin de se débarrasser du passé et de se purifier pour la nouvelle année. Par exemple, les gens éteignaient des feux qu’ils utilisaient pour en allumer de nouveaux» (World Book, 2001). Comme illustration, les Celtes célébraient leur Nouvel An le 1er novembre, jour qui marquait la fin de l’été et de la récolte ainsi que le commencement de l’hiver froid et sombre qui approchait (il s’agissait d’un précurseur de l’Halloween). Ils faisaient brûler des feux «sacrés» afin d’éloigner les mauvais esprits et honorer leur dieu soleil. Les Grecs, quant à eux, célébraient cette fête au solstice d’hiver.

Sous le règne de l’empire Romain, il s’avère qu’au début, le calendrier romain désigna le 1er Mars comme étant le premier jour de l’année. Ce calendrier avait dix mois, en commençant par Mars. La première fois que la nouvelle année fut célébrée le 1er Janvier à Rome a été en 153 Av. J.-C (en fait le mois de Janvier n’a pas encore existé jusqu’à approximativement 700 av. J.-C lorsque le deuxième roi de Rome, Numa Pontilius ajouta les mois de Janvier et Février). La nouvelle année fut déplacée de Mars à Janvier parce que Janvier était considéré comme étant le début de l’année civile et que les Romains dédiaient le premier jour de l’an à Janus, le dieu des portes et des commencements. D’ailleurs le mois de janvier doit son nom au dieu Janus. Cette date du 1er  janvier ne fut pas strictement et largement observée puis que le nouvel an était parfois célébré le 1er Mars.

En 46 av. J.-C, Jules César introduisit un nouveau calendrier solaire qui fut une amélioration de l’ancien calendrier Romain et décréta le 1er Janvier comme premier jour de l’année. Ce calendrier est connu sous le nom de calendrier Julien. Les Romains dédiaient ce jour à Janus, le dieu des portes et des commencements. Celui-ci avait deux faces, l’une tournée vers l’avant (le futur), l’autre vers l’arrière (le passé).
«Selon le calendrier républicain romain, l’année commençait le 1er mars. Après 153 av. J.-C. la date fut le 1er janvier, ce qui fut confirmé par le calendrier julien (46 av. J.-C.)… Tôt au Moyen-Âge, la majorité de l’Europe chrétienne considérait le 25 mars (le jour de l’Annonciation) comme le commencement de l’année, bien que pour l’Angleterre anglo-saxonne, le jour de l’An fut le 25 décembre» (Encyclopédie Britannique, 1998).

COMMENT CETTE PRATIQUE FUT-ELLE INTRODUITE DANS L’ÉGLISE ?
Au regard de ce qui précède, nous remarquons que la fête du Nouvel An a sa racine dans la coutume et tradition païennes (babylonienne puis romaine). D’ailleurs, vers l’an 230, nous voyons  Tertullien déplorer amèrement la faiblesse des chrétiens à cet égard, et l’opposer à la stricte fidélité des païens à leur propre superstition: «C’est nous, dit-il, nous qui sommes étrangers aux sabbats  , aux nouvelles lunes, et aux fêtes, nous qui étions autrefois agréables à Dieu, c’est nous qui fréquentons maintenant les Saturnales, les fêtes du solstice d’hiver, les Matronales; on porte çà et là des présents, les cadeaux du nouvel an se font avec fracas, les jeux, les banquets se célèbrent avec des cris; oh! Comme les païens sont plus fidèles à leur religion ; comme ils prennent soin de n’adopter aucune solennité chrétienne ! »

En Europe médiévale chrétienne, les célébrations du nouvel an étaient considérées comme étant païennes et non chrétiennes. En 567 ap. J.-C, le Conseil de Tours aboli le 1er Janvier comme premier jour de l’année. À plusieurs périodes et à plusieurs endroits, le nouvel an était célébré le 25 Décembre, ensuite le 1er Mars puis le 25 Mars à cause des traditions catholiques paganisées qui enseignent erronément que la naissance du Christ  date du 25 Décembre et que l’Annonciation de l’ange Gabriel à Marie eu lieu le 25 Mars alors que la Bible est silencieuse sur la célébration et l’observance de ces évènements et ne fait guère mention de leurs dates. «Tôt au Moyen-Âge, la majorité de l’Europe chrétienne considérait le 25 mars (le jour de l’Annonciation selon les Catholiques) comme le commencement de l’année» (Encyclopédie Britannique, 1998)

Howard Harper stipula que comme les dirigeants de l’Église catholique romaine croyaient erronément que le Christ était né le 25 décembre. Ils présumaient que sa mère, Marie, l’avait conçu le 25 mars, 9 mois plus tôt : «Le 25 mars est surnommé l’annonciation de la Sainte Vierge Marie… il célèbre le moment où l’archange Gabriel est apparu la jeune fille juive et lui a annoncé qu’elle deviendrait la mère de Jésus… Bien que l’Église ait commencé à commémorer très tôt cet événement, sa date n’a pu être déterminée avant que celle de Noël soit fixée, ce qui s’est fait tard au IV siècle. Les deux dates sont reliées, car elles doivent être séparées par neuf mois… Puis, après avoir fouillé dans le passé, les gens décidèrent qu’il s’agissait non seulement du jour où le ministère terrestre de Jésus avait commencé, mais que c’était le jour où tout avait commencé, le jour de la Création. À partir de là, il n’y avait qu’un pas presque inévitable pour considérer le 25 mars comme le début de l’année et, depuis le XII siècle jusqu’à la réforme du calendrier en 1752 (en Angleterre), le 25 mars fut le Premier de l’an» (Days and Customs of All Faiths, Howard V. Harper, 1957).

Ce fut en 1582, lors de l’introduction du calendrier Grégorien (initié par le pape Grégoire et qui n’est autre qu’une réformation du calendrier julien), que le 1er Janvier fut rétabli comme premier jour du nouvel an. Bien que ce calendrier fût immédiatement adopté par plusieurs nations catholiques, il fut progressivement adopté par les nations protestantes.  «Le 1er janvier a été rétabli comme premier jour de l’année par le calendrier grégorien (1582) et adopté immédiatement par les pays catholiques. Les autres pays suivirent graduellement l’exemple : l’Écosse, 1660 ; l’Allemagne et le Danemark, environ 1700, l’Angleterre, 1752; la Suède, 1753; et la Russie, 1918» (Encyclopédie Britannique , 1998).

De nos jours, cette tradition est observée dans la majorité des nations chrétiennes (nominales) et dans quasiment toutes les dénominations chrétiennes. La nuit du 31 Décembre est même considérée comme une nuit excellente en ce sens qu’elle marque le passage d’une année à une autre. Pour effectuer ce passage (souvent thématisé : Traversée, Passage, Exode, Nouveaux commencements, Percée …), plusieurs dénominations et confessions chrétiennes organisent des nuits de prière pour accueillir ce nouvel an. Ces nuits sont souvent caractérisées par plusieurs prophéties (paroles embellies, paroles de prospérité et grandeur centrées sur l’homme) qui détermineront la manière dont ces organisations et leurs membres passeront l’année en vue.


La très brève histoire du Nouvel An


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Mar 31 Déc 2019 - 8:34
À Berlin, ces pétards qui polluent l’atmosphère à chaque Nouvel An

En Allemagne, pas de Nouvel An sans pétards et feux d’artifice privés... Au point de dégager en quelques heures l’équivalent en particules fines de 15 % du trafic automobile annuel. Une ONG demande leur interdiction.



Passé minuit, à chaque passage à la nouvelle année, on ne voit plus la Tour de Télévision à Berlin (Allemagne). C'est comme si un brouillard épais avait envahi la capitale allemande en l'espace de 30 minutes. Par un réveillon sans vent, la visibilité est tellement réduite qu'elle pose même un problème de sécurité pour la circulation automobile.

Les Allemands [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour leurs pétards et dégagent, en l'espace de quelques heures, plus de 5 000 tonnes de particules fines dans l'atmosphère. Cela représente, selon l'Office fédéral pour l'environnement (UBA), 15 % de l'ensemble de particules émises par la circulation automobile… sur une année.



Au-delà du problème des accidents (deux morts dans les environs de Berlin en 2017), les pétards constituent un problème de pollution qu'on avait ignoré jusqu'à présent. Pour la Deutsche Umwelthilfe (DUH), une ONG à l'origine des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], il est temps de s'attaquer également à cet autre problème de santé publique. « Nous voulons bannir définitivement cette activité polluante, au moins dans les centres- villes », a prévenu Jürgen Resch, le président de cette association devenue la bête noire des industriels.

Les experts préconisent de protéger les enfants

Les pétards sont tellement nocifs que les experts préconisent de laisser les enfants de moins de 6 ans à la maison en regardant les feux d'artifice par des fenêtres… fermées. La Fédération allemande de pneumologie (DGP) recommande aussi aux seniors et aux personnes atteintes d'une maladie respiratoire chronique de renoncer aux pétards.

Selon les derniers sondages, les Allemands seraient favorables à l'interdiction d'un usage privé dans les centres-villes. Mais les résistances sont encore nombreuses. La ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation a qualifié de « mise sous tutelle » cette proposition de DUH. « Il faut faire appel à la responsabilité des citoyens », a estimé la conservatrice Julia Klöckner (CDU).

Pour le président de la Fédération des villes et des communes (DStGB), cette association environnementale s'attaque aux traditions allemandes. « Les gens expriment leur espoir de vivre une nouvelle année heureuse. Il faut respecter cette tradition. Le feu d'artifice fait partie de notre culture », a estimé Gerd Landsberg. Pour combien de temps encore ?

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Sam 31 Déc 2022 - 17:05
"Piqûre de rappel" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Arlitto a écrit:
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Vous ne devriez pas souhaiter le nouvel An



Les festivités du Nouvel An dans le monde sont les mêmes que pour Noël, Halloween, les Pâques et la Saint Valentin – le paganisme !


Les deux visages du Nouvel An

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Les festivités hivernales continuent, et beaucoup de gens s’y engouffrent sans se poser de questions – ne regardant ni à droite, ni à gauche, mais regardant seulement devant eux, vers une période de fêtes, de nourriture, de boissons et de dépenses.
Avec le Nouvel An, ce sera la fin d’une série de célébrations et nous pourrons tous reprendre le cours normal des choses – au moins jusqu’à la Saint Valentin, les Pâques, Mardi gras, etc.

Ah, le Nouvel An, l’époque traditionnelle où l’on regarde devant et derrière. Mais pourquoi ? D’où vient ce concept et pourquoi assiste-t-on à une telle déferlante de célébrations marquant la fin d’une année et le début d’une autre ? Y a-t-il une raison pour laquelle les gens prennent de bonnes résolutions afin de s’améliorer par rapport à l’année écoulée ?

Les réponses pour les festivités du Nouvel An dans le monde sont les mêmes que pour Noël, Halloween, les Pâques et la Saint Valentin – le paganisme ! Une fois encore, pendant le Nouvel An, l’humanité se tourne vers la création au lieu de se tourner vers le Créateur, en établissant ses propres traditions et en ignorant les commandements de Dieu (Matthieu 15 :3-9).

Des milliers de sites Internet et des dizaines de livres montrent que l’observance du Nouvel An remonte aux rites de la fertilité des Babyloniens, associés au printemps et au renouvellement des terres après l’hiver. Il semblerait que les Babyloniens aient été les premiers à prendre des bonnes résolutions au Nouvel An dans le cadre de la divination, pour savoir ce que cette nouvelle année apporterait.

Les Romains adoraient Janus, le dieu des portes, qui avait deux visages.

Les deux visages de Janus regardaient, l’un vers l’avant, l’autre vers l’arrière. En 46 av. J.-C., l’empereur romain Jules César établit le 1er janvier comme le jour de la nouvelle année et il nomma le mois de « janvier » d’après le nom de Janus. Il établit ce mois comme la bonne « porte d’entrée » de l’année.

La tradition d’utiliser un bébé pour symboliser la nouvelle année a commencé en Grèce vers 600 av. J.-C. À cette époque, c’était leur façon d’honorer leur dieu du vin, Dionysos, en promenant un bébé dans un couffin qui représentait la renaissance annuelle de ce dieu en tant qu’esprit de la fertilité (The Golden Bough, Sir James George Fraser, “Dionysus”, chapitre XLIII). Les Égyptiens utilisaient également un bébé comme symbole de la renaissance.

Les premiers Romains croyaient que le vacarme, l’obscénité et l’ivrognerie étaient nécessaires pour célébrer l’arrivé de la nouvelle année. D’après leurs légendes, ils espéraient que de tels comportements séduisent Pan et d’autres dieux malicieux, afin de les empêcher d’interférer dans leurs vies quotidiennes d’êtres mortels pendant l’année à venir.

Les Écossais, célèbrent la fête d’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] lors du passage à la nouvelle année. Cette célébration trouve son origine dans leur histoire passée, à l’époque des invasions vikings, dans les superstitions et les anciens rites païens. Elle est réputée pour ses excès d’alcool et pour faire la fête jusqu’au petit matin.

Mais, de telles célébrations, faites de scènes d’ivrogneries publiques et de comportements dépravés, sont-elles appropriées pour des personnes raisonnables et posées, en particulier pour celles qui se nomment « chrétiennes » ?

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Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions

Romains 11:32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
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Sam 30 Déc 2023 - 15:10
La célébration du nouvel an babylonien


La fête du Nouvel An babylonien, appelée Akitu du mois de Nisanu, marque l’équinoxe de printemps et dure douze jours pendant lesquels sont célébrés les dieux Marduk et Nabû, ainsi que la ville de Babylone.

Le terme « équinoxe » vient du latin æquinoctium, qui lie æequs (égal) à nox (nuit), et désigne le moment où la durée du jour est égale à celle de la nuit. Pour l'équinoxe de printemps, cela se produit généralement le 20 ou le 21 du mois de mars selon les années.

Le point d’orgue de la fête babylonienne est atteint le huitième jour, au moment de la procession rassemblant les souverains humain et divin. Cette cérémonie a lieu sur la Voie processionnelle et passe sous la célèbre Porte d’Ištar – toutes deux reconstituées au Pergamon Museum de Berlin – pour s’achever en dehors des remparts, au temple de l’akitu, où des rituels sont accomplis lors des derniers jours de la fête.

Cette fête, la plus importante et la plus solennelle du calendrier babylonien, résultait de la confluence de deux courants de pensée religieuse : un culte de la fertilité qui se rattachait au rite du 'mariage sacré', et un concept cosmogonique qui impliquait une remise en cause annuelle de l'ordre du monde. L'akitu était à l'origine, manifestement, une fête saisonnière de la fertilité et du renouveau ; elle est devenue, on ne sait par quel processus, le point cardinal de la religion assyro-babylonienne.

Les douze jours de fête étaient centrés sur le culte de Mardouk. Le roi recevait le pardon pour ses péchés (ceux du pays), et où avait lieu une représentation théâtrale du combat primordial de l'Enuma Elish (Épopée de la Création : texte mythologique affirmant la suprématie de Marduk, faisant de lui le roi des dieux et le créateur du monde selon la théologie babylonienne). Dans une société agricole comme la Mésopotamie, on saisit donc l'importance d'une telle cérémonie. Tous les grands dieux du pays, par le biais de leur statue de culte, venaient de Babylone et de Borsippa lui rendre hommage. Le roi lui-même guidait le dieu suprême. Le souverain était censé participer à ce rituel, mais lorsqu’il lui était impossible d’être présent, il pouvait se faire représenter par son manteau d’apparat, brodé de pourpre. Les dieux se réunissent dans le palais du roi, le saluent avec crainte, se tiennent agenouillés devant lui pendant que les destins se fixent irrévocablement pour l'année entière. Les gens chantaient alors toutes sortes de chansons. La suppression de ces solennités, en temps de guerre ou de malheurs publics, était une calamité dont on faisait mention dans les annales de la cité. Les cérémonies incluaient des rites de caractère magique et d'exorcisme pour expulser les « démons du chaos ».
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Les principales villes de la Babylonie tardive. Carte: Wikipédia

Le douzième jour, les dieux qui s'étaient rendus à la fête du Nouvel An rentrent dans leur ville.
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Tablette décrivant le déroulement de la fête akitu de Babylone, copie de la fin du Ier millénaire av. J.-C. Musée du Louvre.




Nouvel an - Origines et traditions



Les premières célébrations du nouvel an remontent semble-t-il, à 2 000 avant notre ère. Origines et traditions de cette fête millénaire et mondiale.


La Saint-Sylvestre



Pour Le Point.fr, l'"elficologue" Pierre Dubois revient sur l'origine légendaire des certaines des traditions de Noël qui se perpétuent aujourd'hui.

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