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Arlitto
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Arius, le Berbère Empty Arius, le Berbère

Jeu 19 Déc 2019 - 19:47
Arius, le Berbère

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Arius 

Arius est un prêtre, théologien et ascète chrétien libyen d'origine berbère inspirateur de la doctrine qui porte son nom : l'arianisme. La querelle qu'il a ouverte a profondément divisé la Chrétienté durant tout le IVᵉ siècle. Wikipédia

Naissance : 256 ap. J.-C., Libye

Décès : 336 ap. J.-C., Constantinople, Turquie

L’arianisme est un courant de pensée des débuts du christianisme, dû à Arius (256-336), théologien alexandrin d'origine berbère de langue grecque de l'École théologique d'Antioche, dont le point central concerne la nature de la trinité chrétienne et des positions respectives des concepts de « Dieu le père » et « son fils Jésus ». La pensée de l'arianisme affirme que si Dieu est divin, son Fils, lui, est d'abord humain, mais un humain disposant d'une part de divinité.

Arius. - Fameux hérésiarque, né vers l'an 270 dans la Cyrénaïque, ou, selon d'autres, à Alexandrie, fut ordonné prêtre dans un âge avancé, s'établit à Alexandrie et commença en 312 à y enseigner une doctrine nouvelle, qui se répandit rapidement: il combattait la Trinité, niait la consubstantialité du Verbe avec le Père et par suite sa divinité même, et soutenait que Jésus est une simple créature tirée du néant, très inférieure au Père. Il fut successivement combattu par S. Alexandre et par S. Athanase, évêques d'Alexandrie, condamné par plusieurs conciles notamment par le concile de Nicée en 325, anathématisé et exilé pendant plusieurs années. Mais soutenu par Eusèbe, évêque de Nicomédie, homme de son parti, il se fit absoudre par quelques conciliabules et parvint même à égarer Constantin qui le rappela d'exil. Son retour à Alexandrie ayant excité des troubles, il se retira à Constantinople; il allait, malgré l'opposition de S. Alexandre, devenu patriarche de cette ville, entrer en triomphe dans l'église, lorsqu'il mourut subitement d'une violente colique, l'an 336. Ses partisans prétendirent qu'il avait été empoisonné; ses adversaires virent dans cette mort extraordinaire une punition de Dieu. 

Après la mort d'Arius, son "hérésie" (Arianisme) fit de grands progrès elle fut ouvertement protégée par l'empereur Constance et par plusieurs de ses successeurs ; elle fut même approuvée par plusieurs conciliabules, et pendant longtemps elle compta de très nombreux partisans. L'empereur Théodose parvint à l'étouffer presque entièrement dans ses États, mais elle fut embrassée par la plupart des peuples germaniques qui avaient envahi l'empire romain, à l'exception des Francs, et elle subsista pendant plusieurs siècles chez les Goths, les Vandales, les Bourguignons et les Lombards. Elle s'éteignit vers l'an 660, par l'abjuration d'Aribert l, dernier roi arien des Lombards; cependant on en retrouve des traces chez les Vaudois et les Albigeois. Depuis la Réforme, l'Arianisme s'est reproduit, mais sous de nouvelles formes, principalement sous elle du Socinianisme, et a eu pour principaux défeseurs  : Servet, Socin, Capxton, Cellarius, etc. L'Histoire de l'Arianisme a été écrite par le P. Maimbouro.

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